Ca me manque l’époque où on ne pouvait pas cacher son profil.
Beaucoup diront que c’était nécessaire car les gens s’en servaient pour être toxique. Moi je pense qu’ils n’ont jamais eu besoin de ça. Quand un joueur veut flame quelqu’un, il n’a pas besoin de voir son profil et de savoir ce qu’il joue. D’ailleurs au contraire il ne s’en préoccupe pas.
Quand les carrières étaient open, il arrivait souvent que des mecs qui avaient 60% winrate sur un pick se fassent insulter quand même, car dans la partie actuelle ils étaient mauvais.
Au contraire, les carrières publiques servaient à modérer un peu les sujets sur lesquels les gens pouvaient ouvrir leur clapet.
Difficile pour un gars giga toxique qui a un winrate négatif et un certain rang de flame un gars qui a un meilleur rank et de meilleures statistiques que lui. Certains le faisaient quand même (au grand dam de leur honneur qui était bafoué), mais la personne visée pouvait au moins se rassurer en se disant que le mec était juste un rageux qui était mauvais et cherchait des excuses auprès des coéquipiers dans la défaite.
Actuellement, quand on fait une partie dans laquelle nous ne sommes pas au max, et qu’un joueur nous attaque sur notre capacité à « carry » ou autre, on ne sait pas si c’est un gars qui ne pige rien au jeu, donc un avis qui n’a aucun sens, ou un gars qui est bon (meilleur que nous peut être) et qui est objectif dans ce qu’il dit…
C’est mon avis personnel, mais je trouve dommage d’avoir permis ça. Car aujourd’hui, il y a encore plus de gens qui flame sur les statistiques qu’avant, et bizarrement ils ont tous la carrière en privé.
En somme, on fait comme avec internet, on permet aux gens de rendre leur statistiques et de se rendre eux mêmes « anonyme », ce qui ouvre certaines libertés au niveau du comportement.
Pour ma part je suis assez agacé de ce genre de choses, me faire trashtalk par un membre de mon équipe car je suis mort sur une erreur, qui va venir m’insulter de tout ce qui est à la mode (boosted et j’en passe) avec une carrière privée. C’est comme si on donnait une cagoule à un braqueur.
A l’inverse, la lui enlever et l’obliger à montrer son visage (ses statistiques), pourrait en calmer plus d’un.