On nous prends pour des sapins
Et, en cette période, les verts sapins auront les boules… de noel 
Merci pour les liens Sélénis !!! 
(c’est marrant, mon elfe de la nuit a presque le même prénom, elle s’appelle Sylendrys 
)
1 mention « J’aime »
Ah oui celui de l’année dernière il était propre :o J’ai raté ça, honte à moi !
Chapitre 3 : Le Manoir de la Folie.
(Désolé du petit retard, j’ai eu pas mal de boulot et d’empêchements aujourd’hui. Le chapitre d’aujourd’hui est plus court.)
La calèche escaladait bravement la pente boueuse, les chevaux l’écume aux nasaux ne boudant pas leur effort. Dans la voiture Nidroran et le Sergent Nathangamer se rendaient au Manoir Hazzikost au centre des terres de la petite île sur la partie plus montagneuse de l’île. Le Rôdeur et le flic s’expliquaient sur les différents évènements qui leur étaient arrivés.
-Ah ce machin aussi poursuit les Bleus ? Demanda l’Orc pour la troisième fois, tirant un soupir du rôdeur encapuchonné.
-Oui, plusieurs de mes amis gardiens du Fôr’Hum ont déjà succombé à ses attaques répétées et incessantes, Thyvene et Meozeldian ne sont déjà plus de ce monde, et leurs anneaux leur ont été pris. Ne reste que moi d’encore vivant. Mais j’ai hélas reçu un livre maudit moi aussi.
Il montra un livre noir, mais l’effigie sur ce dernier différait du livre de Nathan. Sur le sien l’effigie était un crâne de mort vomissant une hydre à trois têtes, sur celle de Nidroran il s’agissait d’un crâne de démon cornu à trois yeux.
-Ok, c’est quoi alors ce grand pâle qui nous poursuis, et pourquoi quand le nabot a lu le livre, c’est pas la même créature démoniaque qui est apparue ?
Le Rôdeur réfléchit, se demandant comment il pouvait expliquer cela.
-Imagine notre plan de réalité comme une feuille de papier, que nous soyons comme des personnages écrits, ou dessinés dessus.
-Ok jusque là je suis. Déclara l’Orc dont les petits yeux porcins étaient rapprochés, se concentrant pour ne pas perdre le fil.
-Et bien il existe des créatures extérieures à ce plan, ces deux créatures en font partie. Comme quelqu’un pourrait dessiner sur une feuille de papier pour influencer notre réalité comme bon lui semble, ses créatures peuvent donc jouer avec la réalité sans problèmes, mais quand elles nous visitent en revanche, elles sont perdues, les dimensions de notre monde leur sont incompréhensibles, comme si une personne en trois dimensions devait soudain bouger dans un monde n’en comprenant que deux, sans notion de profondeur.
-Euh….
Là le flic était perdu, mais Nidroran ne s’en rendit pas compte.
-J’ai trouvé des informations dans un livre de sorcellerie obscure de la grande bibliothèque de Karazhan sur ces créatures. Celle qui nous poursuis se nomme l’Homme Mince, il poursuit ses proies en se matérialisant sur leur plan de réalité pour les traquer. N’étant pas soumis aux lois physiques de notre monde il y est en théorie invincible, mais comme il a beaucoup de mal à localiser ses proies dans un monde dont toutes les notions sont complètement étrangères à cette créature, on remet des ouvrages maudits créés par les sorciers à la solde de N’Zoth le Très Ancien aux proies qu’elle devra pourchasser. Le livre noir sert de balise ou de phare à travers les dimensions pour que l’Homme Mince puisse alors la traquer de son mieux.
Là, la Lumière avec un grand L se fit dans le petit cerveau gangrené.
C’était donc pour ça que cette créature inspirait une aura de malaise, comme si elle était étrangère à ce monde, qu’elle ne le trouvait pas tout le temps mais pouvait débarquer n’importe quand, n’importe où, que la réalité semblait se plier à ses désirs, mais qu’en revanche parfois il semblait perdu.
-Et l’aut’là, le Rampant ?
-Le Rampant semble mandé pour éliminer ceux qui lisent un livre en n’en étant pas le destinataire, cette créature contourne le problème de la désorientation dans notre monde en ne s’y matérialisant pas, c’est presque pire que pour l’Homme Mince, il matérialise les peurs de ses proies ainsi Nainpala qui avait peur des serpents…
-Est mort tué par des centaines de serpents. Termina Nathan.
-Et selon toute vraisemblance il s’agit de Ion Hazzikost, le Renégat qui nous les aurait envoyés. Mais pourquoi ?
L’Orc se sentait tout petit, il parlait à un de ses boss, et leur ennemi n’était ni plus ni moins qu’un membre des Puissances Supérieures qui leur avaient accordés leurs pouvoirs et leurs anneaux.
-L’avait pas été viré du Blizzthéon parce que c’était un malade de l’immonde pratique du nerf qui affaiblissait tout le monde sur Azeroth et rendait leurs pouvoirs ennuyeux ?
Le rôdeur hocha la tête.
-En effet, et j’ignores ce que ce renégat compte faire avec des ouvrages et de la sorcellerie des Dieux Très Ancien, ni pourquoi il nous attaque nous simples serviteurs des Puissances Supérieures, mais cela m’étonnerait que ce soit pour faire quelque chose de bien.
La calèche s’arrêta et le chauffeur descendit, il s’agissait d’un nain à barbe bleue, bossu, ventripotent avec un œil plus gros que l’autre et habillé d’une tunique de cuir marron et de braies toutes simples aussi moches que leurs propriétaires.
-Mes maîîîîtres, si vous voulez bien payer le pauvre Frost.
Nidroran passa la tête par la fenêtre mais vit juste l’orée de la forêt.
-Mais…le manoir est à encore au moins cinq cent mètres, tu te fiches de nous nain !
Le nain bossu se recroquevilla sous l’effet de la peur.
-Pas tapez maîîître ! Les chevaux refusent d’aller plus loin. Ce manoir est hanté.
-Alors file le peq ou tu vas tâter de ma Bibiche dans ta face de glumeux !!!
Vociféra Nathan en sortant sa hache. Le nain bossu poussa un jappement de terreur et remonta sur le siège du cocher pour s’en aller aussi vite que possible. Les deux compagnons s’engagèrent immédiatement dans la forêt, mais il y’avait quelque chose de sinistre.
Des poupées pendaient des arbres, des tas et des tas de poupées, jouets d’enfants que le temps avait maltraités. Leurs visages de cire pleuraient des larmes de peinture délavée, toutes étaient pendues par le cou, et bizarrement toutes pointaient en direction du château de l’autre côté de la forêt.
Nathan n’en menait pas large, son sorcier-docteur lui avait bien dit un truc sur les poupées.
-Euh boss, c’est des talismans contre les démons et le mauvais mojo ces poupées. C’est pas bon signe non ?
Nidroran la main sur son épée tant qu’il n’invoquait pas son banhammer répondit :
-Oui. Mais en l’occurrence ce n’est pas pour empêcher le mal d’entrer dans cette bâtisse.
-Ah.
-Plutôt pour l’empêcher d’en sortir.
L’Orc tourna les talons. Au diable l’enquête, au diable Histoires, au diable le Chef de Guerre il commençait à avoir ras le loktar d’avoir affaire à de la mauvaise magie.
-Euh patron je crois que j’ai oublié ma carte de police dans la calèche il faut que j’aille vérifier si…
Son compagnon le saisit par l’épaule et le ramena bougon dans le droit chemin vers la damnation.
Finalement ils sortirent du couvert du petit bois embrumé séparant le château de la route, et passèrent par un jardin totalement délaissé devant les grilles ou ne poussaient plus chardons et mauvaises herbes.
Le policier devant la grille fit le truc auquel il était le plus souvent habitué.
Il souleva un gond et toqua.
L’humain à ses côtés lui retourna un regard noir.
-Mais ça va pas ! Pourquoi tu sonnes ! Le propriétaire de ce manoir est sans doute celui qui veut notre mort et toi tu fais remarquer notre présence.
-Scusez, habitude de flic. D’ailleurs je crois qu’on vient nous chercher.
Une horrible naine bossue à la peau noire et aux cheveux de feu habillée presque comme Frosthelm, même tunique de cuir sale et braies simples à la différence qu’elles étaient bleues vint ouvrir aux deux hommes, tendant une lanterne dont la lumière était jaune pâle devant elle pour s’éclairer.
-Bonsoir messsieurs, quel bon vent vous amène chez mon maîîître. Déclara t’elle d’une voix plaintive et obséquieuse.
Nathangamer leva le poing :
-Encore toi ! Je t’avais dit de dégager le glumeux et qu’est ce que tu fous i….
-Gniii ! Pas taper Aethernia ! Gentille Aethernia, bon serviteur ! S’exclama la pauvre naine en se cachant son visage laid à souhait de ses deux mains gonflées par une arthrite précoce.
Nidroran le retint.
-Arrête, c’est un autre nain, encore plus moche que le précédent certes, mais c’est pas une raison pour le frapper.
La naine émit un feulement comme un félin mécontent et leur tourna le dos.
-Venez. Maître vous attend.
Et elle se dirigea vers le manoir dont la silhouette de pierre écrasait de son ombre nos deux compagnons, dissipant les ténèbres de sa lanterne. Elle poussa péniblement la lourde porte de chaîne massive de l’entrée, fermée par des gongs en forme de crabe fantôme
L’intérieur était chichement éclairé par des lampes électriques anciennes, mais ce qui sauta aux oreilles des deux compagnons furent les cris.
Des cris d’horreur, des cris hystériques, répétés et dissonant.
C’est alors qu’ils s’aperçurent que le couloir était cerné de dizaines de portes dont certaines étaient secouées comme si quelque chose se débattait derrière, et c’est de là d’où provenaient les cris horribles. La Naine eu un sourire torve en se retournant.
-Maîîître si gentil. Lui soigner gens dérangés de notre bonne petite île.
Un asile de fou, ils avaient mis les pieds dans un asile de fou géant.
Nathan eu une idée de génie pour abandonner ses responsabilités.
-Ok boss, je sais ce qu’on va faire, vous allez fouiller le manoir pendant que moi je vais rencontrer le « maître » j’aurais qu’a distraire cette mocheté.
Nidroran hocha la tête.
-Excellent plan.
Et il prit discrètement un tournant pendant que Nathan tournait les talons en vue de sortir du manoir.
Mais la main de l’horrible Aethernia l’attrapa.
-Pas si vite beau jeune homme. Vous avez dit que vous tiendrez compagnie à Aethernia, Aethernia est toute à vous. Roucoula-t-elle.
Le visage de l’Orc ressembla au tableau du Cri en comprenant que la Naine avait eu l’oreille suffisamment fine pour les entendre. Son plan d’évasion partait en sucette tandis que la Naine le menait conduisait à travers les couloirs vers la chambre du Maître tout en flirtant avec lui. Et bon sang que sa main était forte, impossible de s’extraire de sa poigne.
Décidément c’était une journée pourrie et pleine de nains.
Finalement la Naine le conduisit jusqu’à une porte immense et ouvrage menant à une chambre qui n’était pas une cellule capitonnée pour une fois. L’Orc déglutit nerveusement. La naine toqua à la porte.
-Maître ?
Entrez.
Fit une grosse voix sinistre.
Nathan voulut dire un truc style « Non merci, vous le premier », mais la naine ouvrit la porte et le poussa dans la pièce sans qu’il n’ait son mot à dire.
Il s’aperçut alors avec horreur qu’il était entré non pas une chambre douillette et coquette, mais dans une salle de torture. Dame de fer, chevalets, tenailles, pilori, broyeuse de pouces tout y était. Et au milieu de cette salle un trône de fer rouge sur lequel était assis un homme lui-même vêtu d’une armure rouge dont il ne manquait que le casque, laissant un visage d’un humain d’âge mur avec les cheveux ras et des yeux bleu chafouins et fuyants. L’homme eu un sourire carnassier.
-Je vous savais le plus bête des trois porteurs d’anneaux Verts Sergent Nathangamer, je ne m’attendais pas en revanche à ce que vous surviviez à mon traqueur, et encore moins que soyez assez bête pour vous introduire volontairement sur mon domaine.
L’Orc, pâle de terreur, tenant son chapeau gris entre ses mains balbutia.
-Euh c’est que…vous êtes en état d’arrestation pour avoir tué un officier de police, vu que vous venez d’avouer, vous pouvez vous rendre….s’il vous plait. Déclara-t-il, penaud.
-SILENCE VERMISSEAU VERT !!! Rugit le terrible Ion Hazzikost en brandissant une main de laquelle surgit un tentacule de magie noire qui étrangla l’Orc et le souleva, ses pieds quittant le sol.
Ion se leva dans son armure rouge, maintenant sa poigne de magie noire sur sa proie et se rapprocha.
-Cela va faire une année, une très longue année que j’élabore ma vengeance envers mes anciens Pairs du Blizzthéon. J’ai pactisé avec des forces qui dépassent y compris leur compréhension à eux qui se croient les créateurs de cet univers. Tout ça parce qu’ils n’avaient pas compris mon sens novateur du gamedesign !
-Yeurk ! Pourquoi faites-vous cela ! Demanda l’Orc le visage rougi par le manque d’oxygène.
Ion eu un sourire torve.
-C’est simple vois-tu. Je veux retrouver ce qui me revient de droit et qui m’a été retiré ! Pour que je puisse à nouveau façonner ce monde à sa guise, et si ce n’est en tant que Puissance Supérieure, ce sera en tant que héraut de N’Zoth !
Nathan ne comprit pas, ce qui lui avait été retiré ?
Un tentacule s’insinua le long de sa main, s’enroula autour de ses doigts, un autre tentacule s’introduisit dans sa besace. C’est alors que Nathan comprit quand le tentacule lui ôta son anneau du doigt.
-Les anneaux de pouvoir ! Ceux des bleus et des verts, c’est pour cela que vous nous avez traqués et éliminés !
Le tentacule déposa l’anneau vert au centre de la main d’Ion Hazzikos qui sortit de sa besace deux autres anneaux bleus et un vert, celui d’Histoires. Il eut une expression de convoitise atroce en contemplant son butin.
-En effet. Tu n’es pas si stupide pour un Orc au fond. Trois anneaux de pouvoir bleu, trois anneaux de pouvoir vert, c’est tout ce qu’il me fallait. Il m’en manque toujours un mais…je ne peux plus supporter cette attente !
Fébrile, il enfila les anneaux un à un. Les deux bleus sur sa main droite, les trois verts sur sa main gauche avant de les lever au niveau de son visage.
Pendant quelques secondes rien ne se passa.
Puis un vent mauvais se leva et souffla avec violence, pénétrant par les fenêtres dans la salle de torture.
-Ça marche ! Par moi-même, ça marche ! S’écria-t-il, ses mains prises de sursauts et agitées d’étincelles de magie puissante.
Les trois anneaux verts et les deux anneaux bleus semblèrent fusionner pour en donner un nouveau, sur l’annulaire d’Ion. Un Anneau de Pouvoir, rouge comme le sang.
Les tentacules lâchèrent Nathan qui s’écroula au sol avec un gémissement douloureux pendant que Nathan s’enivrait de pouvoir.
Il tendit la main et invoqua son pouvoir.
-Pouvoir de l’Anneau rouge manifeste-toi, je t’invoque à nouveau, mon arme favorite.
Dans un éclair rouge apparut dans la main d’Ion une grande hache à double tranchant carrée cramoisie (style Fendoir monolithique d’Ingvar).
Il venait d’invoquer l’arme la plus redoutée sur Azeroth.
Plus puissante que le Scroll of Ultimate Wisdom .
Plus puissante même que le redouté Banhammer .
La terrible, l’horrible Nerf Axe !
Pendant que Ion était distrait, Nathan décida de saisir sa chance. Il dégaina Bibiche et s’apprêta à charger la divinité renégate.
Ion rit et d’un mouvement souple de la hache projeta un tranchant d’énergie sur Nathan qui ne lui infligea pas de dégât.
Nerf de Charge qui a désormais une portée maximale d’utilisation de cinq mètres.
-QUOI ?! Mais c’est une blague ! Rugit l’Orc qui en tentant de charge s’étala de tout son long par terre. Il se remit sur ses jambes et s’accroupit, prêt à sauter.
-Pauvre fou, tu ne peux rien contre moi ! Contra Ion avec une autre vague d’énergie Nerfatrice.
Nerf de Bond Héroïque. En touchant l’adversaire vous êtes renvoyé à plus de cent mètres de ce dernier.
L’Orc décolla du sol, hache en avant, mais il n’eut même pas touché Ion qu’il fut catapulté en arrière si violemment qu’il perça le plafond, se faisant expédier dans les étages supérieurs du château.
-Oups, j’aurais d’abord dû ranger mon Dice of Random Luck . Ce n’était pas volontaire cet effet-là.
Déclara avec amusement Ion en désactivant son Dé à RNG et en le rangeant dans un recoin de son armure.
Le Renégat avança d’un pas majestueux, levant les mains, sa hache toujours dégainée.
-Maintenant que j’ai retrouvé tous mes pouvoirs, l’heure de mon retour a sonné ! Mais d’abord, il nous faut nous débarrasser de ses deux intrus. Aethernia, ouvre les cages des fous ! Va briser les sceaux, relâche les horreurs du Manoir Hazzikost sur ces deux intrus !
-Oui Maîîîître, de suite Maîîître, avec joie Maîîître ! Déclara obséquieusement l’horrible naine bossue en tirant sur un levier, relâchant tous les fous du Manoir hors de leurs cages.
5 mentions « J’aime »
Le nouveau chapitre arrive, et il sera bien plus poilant celui là=) Et horrible aussi.
Chapitre 4 : Horreurs dans les couloirs et bimbo stupide.
Nidroran s’enfonçait dans les entrailles du château pendant que Nathan occupait le Maître des lieux, le sort de l’Orc lui importait peu, il avait ses propres plans à mener à bien.
-Mais ou les a-t-il cachés !
Il ignorait soigneusement les cages des fous, mais il eut bientôt un problème.
Une sonnerie brève retenti, puis les cages s’ouvrirent sur les aliénés piégés dans ce manoir.
Un Draenei en camisole de force sortit juste à côté de lui avec un regard halluciné.
-Fus…RÔ DAH !!!
Il poussa un cri qui déclencha une explosion dans l’air devant lui qui emporta le rôdeur et son marteau béni au bas des escaliers. Le contusionnant.
Le draenei poussa un rire cinglé :
-Vous voyez les gars ! J’vous l’avais bien que je suis l’Enfant de Dragon !
La moutarde monta au nez du bleu qui en se relevant empoigna son arme.
-Tu as outrepassé tes droits en te prétendant le héros d’un autre monde que celui-ci ! Tu es banni !
Il prit à deux mains le Banhammer, exécuta un saut magistral, et abattit son arme sur le crâne du Draenei, le faisant disparaître dans un petit nuage de fumée, pouf, banni à vie.
Mais ce ne fut pas le seul danger.
Trois elfes de la nuit sortirent d’une cage, possédant elles aussi des camisoles de force, mais avaient toute un masque identique imitant une chouette blanc comme neige, elles se précipitèrent sur le rôdeur en riant comme des malades et s’insultant les unes les autres, mais répétant comme des images ce que chacune disait.
-Arrête de m’imiter.
-Arrête de m’imiter.
-Arrête de m’imiter.
-Bande de cônnasses !
-Bande de cônnasses !
-Bande de cônnasses !
-Je ne suis pas folle ! C’est elles qui sont dingues !
-Je ne suis pas folle ! C’est elles qui sont dingues !
-Je ne suis pas folle ! C’est elles qui sont dingues !
Rymos, Simryn et Ryzsra.
Nidroran voulu bannir les trois foldingues elfiques, mais elles lui bondirent dessus et se mirent à le frapper et le mordre tant bien que mal vu qu’elles n’avaient pas les mains libres. Il se dégagea de la masse des furies en camisoles de force avec des traces de morsures partout et les courroies de son armure desserrée.
-Lâchez moi la basque bande de cinglées !
Les aliénés en camisole de force le poursuivirent par dizaines en lâchant des obscénités incompréhensibles.
Il s’engouffra dans une pièce dont la porte curieusement était un sas, qu’il referma à toute vitesse. Les corps des aliénés poussèrent contre la porte, mais trop tard une fois fermée, et ils étaient bien en mal de se servir de leurs mains pour débloquer le sas.
Nidroran tapa dans ses mains pour faire tomber la rouille du sas et se retourna. Un sourire victorieux naquit sur son visage.
-Enfin, la chambre du Rituel d’Ion.
La salle était entièrement faite de briques rouges et de dalles de la même couleur sanguine. Des corps mutilés étaient allongés sur le sol, la jugulaire sectionnée, avec le sang maintenant séché, un pentacle de magie du Vide avait été tracé.
-Si mes informations sont correctes, c’est ici qu’il a contracté avec N’Zoth pour obtenir les livres maudits et jeter l’Homme Mince à la poursuite des anneaux de puissance inférieure pour pouvoir se reforger un anneau rouge de Puissance Supérieure. Et pourquoi j’explique ça à voix haute ?.. J’en sais rien, j’ai comme une pulsion qui me pousse à raconter mon propre plan maléfique.
Nidroran sortit un simple carnet de sa besace, et le consulta tout en allant chercher les différents objets du rituel pour invoquer N’Zoth et obtenir ses pouvoirs, il avait soigneusement tout ce qu’il lui fallait savoir sur le rituel. Et il continua à expliquer son plan pendant qu’il remettait en place les coupes de sang, cherchait de nouvelles bougies noires.
-Cela fait des années de bons et loyaux services aidés du pouvoir des Bleus sur l’Autel du Grand Fôr’Hum, mais, jamais je n’ai obtenu de reconnaissance officielle ; aucune promotion, rien. Alors avec le pouvoir de N’Zoth plutôt que d’attendre sagement, je vais renverser les Puissances Supérieures et en devenir une à mon tour, MES idées sont largement meilleures que celles de tous les débiles que je suis censé contrôler sur le Fôr’Hum comme cet imbécile d’Orc. Avec le pouvoir de la Nerf Axe je vais enfin pouvoir créer mon monde idéal. En réduisant à néant les pouvoirs des aventuriers débiles et en jetant sur eux la malédiction de la RNG ! Ils plieront tous le genou devant mon nouveau pouvoir AHAHAHAH !!!
Le pentacle de sang se mit à luire d’une lumière sinistre, rouge carmin, des étincelles violettes crépitant sur les lignes du pentacle. Nidroran se mit à genoux et se prosterna bien bas alors que dans l’éther un portail magique tout aussi rouge se formait.
-Ô N’Zoth, moi Nidroran Bleu sur l’Autel du Grand Fôr’hum viens me soumettre à toi en échange de pouvoir ! Ce même pouvoir que tu as offert au René…
Une chaîne portant un crochet fusa hors du portail qui de rouge devint soudain bleu et froid et s’enfonça droit dans le cœur de Nidroran, mais cela ne le tua pas.
-Que…
Une voix féminine de forme plutôt administrative et enjouée comme celle d’un répondeur téléphonique résonna.
- Vous avez tapé un faux numéro dans votre rituel, vous avez contacté l’enfer de Léviathan. Veuillez composer un nouveau numéro pour contacter l’Enfer de la bonne dimension. Sinon, veuillez patienter, des Coenobites viendront vous chercher.
-QUOI ?!!! S’étrangla Nidroran, comprenant qu’il venait de foirer le rituel et que c’était pas vraiment le plan de réalité de N’Zoth qu’il venait de contacter. C’était la faute à sa dyslexie, il avait dû mal lire les runes sur les bouquins de Karazhan.
Il essaya vainement de changer les bougies de place, mais trop tard. Du portail bleu surgirent d’autres chaînes avec des crochets qui s’agrippèrent à son visage, ses bras, ses jambes et tirèrent, étirant horriblement la peau.
Puis dans un cri de douleur, les chaînes lui arrachèrent la peau et les vêtements, ne laissant de lui qu’un écorché avec les muscles apparents. Puis les chaînes le tirèrent vers le portail, il essaya de résister, mais il ne put rien faire. Il cria avant que le portail ne se referme.
-ET MEEEERDE !!! J’AI FOIR….
Le portail bleu disparu.
Le calme revint dans la pièce.
**
Du côté de Nathan, tout baignait.
-Oooh, j’ai une charge de Kodos sous le crâne. Pesta-t-il, allongé dans les débris de bois d’un meuble après avoir traversé un ou deux plafonds suite à son Bond Héroïque raté.
Il se releva en chancelant sur ses jambes, mais le pire c’est qu’il se rendit compte qu’il avait perdu Bibiche, restée en bas.
-Oooh…ben ça pourrait être pire. Se fit-t-il la réflexion.
Des carillons aigus, mais funèbres retentirent.
-Et meeeerde.
Sachant qu’il devait immédiatement prendre la fuite, Nathan s’enfonça dans le couloir de bois des étages supérieurs, jalonnés de tapisseries et de peintures des anciens maîtres du manoir.
Il se retourna tout en courant. Il entendit les cris des damnés précédent l’apparition de l’Homme Mince, mais ne vit pas les trois lumières.
Il revint à sa course.
L’Homme Mince était devant lui, l’air autour de lui semblait instable, comme si la réalité elle-même se révoltait contre sa présence. Mais il y’avait pire.
Aethernia l’horrible Naine était aux côtés de l’Homme Mince, le tenant curieusement en laisse, il portait un collier de cuir cloûté de chien autour du cou.
-Chope le ! Chope ce sale gros Orc puant ! Aethernia ordonne ! Aethernia est le Maître ! Pérora-t-elle, l’écume aux lèvres.
C’est alors que le monstre tourna lentement sa tête informe et pâle vers Aethernia. La Naine l’interrogea d’une voix tremblotante.
-Toi obéir monstre ?
L’Homme Mince, amicalement, porta ses grandes mains pourvues de griffes aux épaules d’Aethernia qui maintenant se disait qu’elle avait été trop loin dans son zèle.
-Gentil monstre, pitié, pas tuer Aethernia.
L’Homme Mince, comme un fantôme sembla s’élever au-dessus du sol, tenant Aethernia par les épaules, mais ce qui choqua Nathan c’est qu’il partit avec la chair d’Aethernia qui sembla glisser comme par magie par-dessus ses os, mais son squelette resta et s’effondra au sol, blanc comme neige, impeccable avec un dos bossu, le monstre et sa pâtée disparurent purement et simplement.
Nathan en prit son grade en le voyant disparaître, quelque part bizarrement vexé d’avoir été ignoré par la créature imprévisible.
-Ben ça…au moins je sais maintenant comme il tue ses proies. C’est propre.
Il entendait du raffut à l’étage inférieur, il entendit même Ion pester deux étages plus bas.
P’tain, mais quelle cônnerie j’ai eu comme idée de relâcher ces cinglés, maintenant faut les remettre au trou. Bah tant pis, je vais les tuer, de toutes manières ils me sont inutiles.
Il chercha son chemin a travers les étages plus fastueux que le rez de chaussée austère de l’asile de fous.
Il finit par tomber sur une porte à double battants qui donnait sur une terrasse extérieure, joliment pavée, avec une piscine à l’eau bleue clair et de jolies plantes.
Le panorama aurait été idyllique s’il ne faisait pas moche en permanence sur cette île.
Sur deux transat, bronzant côte à côte.
Le cœur du policier rata un battement.
Azshara et Sylvanas, toutes deux en bikini, avec un masque de beauté de crème blanche sur le visage et des concombres en tranche sur les yeux.
-CHEF DE GUERRE !!! CHEF DE GUERRE !!! Enfin je vous retrouve ! Exulta-t-il en courant vers Sylvanas en train de se dorer au nuage sombre à défaut du soleil qui leva paresseusement un concombre pour voir l’Orc débouler sur elles.
-Oh noooon. Non mais allo quoi, ça se voit que je suis occupée, repasse plus tard gros abruti. Déclara-t-elle d’une voix de chipie narcissique.
Alors là, ce ton de pimbêche décérébrée choqua l’Orc.
-Z’êtes qui ? Demanda-t-il, doutant d’avoir affaire à la vraie Sylvanas Coursevent.
-Ça se voit pas dumoche, j’suis en train de bronzer, alors casse-toi de là avec tes verrues d’Orc idiot.
Nathan chercha ses mots, bégayant.
-Mais…m…mais enfin ! Chef de Guerre, vous avez disparue, tout le monde se languit de vous à Orgrimmar, la guerre totale et le sang des humains c’est beaucoup moins cool sans vous. Vous avez des responsabilités alors qu’est ce que vous faites ici ?
Sylvanas souffla bruyamment de ses lèvres peinturlurées de rouge vif.
-Ecoute, c’est mon mec tu vois, y m’les brisait alors j’ai rompu avec lui. Et il l’a très mal pris. J’avais b’soin de faire un break, tu vois hein. J’ai donc décidé de venir en vacances ici avec une copine sans en parler à personne.
C’était plus que complètement idiot et irresponsable, mais ce n’est pas ce qui dérangea le plus Nathan.
-Attendez, votre petit-ami…ah oui il me semblait que depuis quelques jours Nathanos s’était enfermé dans son cercueil et refusait de s’en sortir pour s’expliquer.
Il fronça les sourcils et saisit la banshee en bikini par l’épaule.
-Bon on s’en fout de tout ça vous allez venir avec moi, ma promo…euh je veux dire, Orgrimmar vous attend !
-Non mais lâche-moi relou !
C’est alors qu’Azshara intervint, levant un concombre de devant ses cinq yeux.
-Hey, qu’est ce que tu fais à ma copine toi ! T’arrêtes de suite l’Orc, ou j’appelle mon mec et il te casse la gueule.
Nathan rigola stupidement tout en tenant la banshee par le bras.
-Heurk heurk heurk ! Et ton mec c’est qui ? Un pauvre petit naga, ces poissons j’en bouffe dix au p’tit-dèj…enfin pas souvent y’a trop de vitamines dans le poisson pour moi.
Un tentacule toqua sur l’épaule de l’Orc qui se retourna, pour faire face à une immense créature informe avec des centaines d’yeux et de tentacules.
-C’est toi le gros Orc qui embête ma nana ? Tempêta N’Zoth avec dix mille voix graves entremêlées.
Nathan d’un coup n’en menait pas large.
-Euh…c’est que.
PAF !
Un coup de tentacule bien ajusté le catapulta dans les airs. Il passa au-dessus de la forêt. Puis de la falaise. Exécuta une jolie courbe au-dessus de la mer. Puis il tomba comme une pierre dans la flotte salée.
Et les Orcs ça nage comme des enclumes.
Nathan essaya vainement de battre l’eau pour rester à la surface, mais rien n’y fit.
Il était en train de se noyer.
Il toussa, cracha l’eau, chercha en vain de l’air pour respirer alors qu’il plongeait sous les flots. Puis ses battements s’espacèrent, ses gestes faiblirent.
Il se laissa mollement attirer vers les profondeurs.
Un œil gigantesque s’ouvrit au fond de l’eau, rouge comme l’enfer, avec un iris incertain, semblant se diviser par moments.
Un tentacule s’éleva vers l’Orc, lentement.
Un navire passa au-dessus de la scène, le tentacule s’immobilisa.
Le filet de pêche à la traîne derrière le bateau ramassa l’Orc au passage.
**
-Tirez les gars ! Plus fort ! C’est un lourd !
Hurla le capitaine, un Elfe de sang en cardigan noir de marin, un chapeau de capitaine tout aussi noir sur ses cheveux blonds et une pipe au bec, hurlant des ordres à son équipage, tous des Elfes de sang.
-Cap’tain, c’est vachement lourd, on y arrivera pas !
-Tirez bande de bachybouzouk ! Tas d’encornets avariés ! Pour une fois qu’on chope un poisson depuis des mois, faut pas le laisser s’enfuir !
Finalement ils remontèrent le filet avec un Orc policier gelé et bleui par le manque d’oxygène.
Nathan recracha l’eau qu’il avait avalée par les poumons, oui par les poumons.
-Euuurg !!! J’emmerderais plus jamais une gonzesse.
Déclara-t-il.
Les marins furent déçus.
-C’est quoi ce machin ?
-C’est trop laid pour être un poisson loup, et la Lumière sache que c’est moche un poisson-loup.
-Au moins ils remplacent avantageusement ta femme. Se moqua un troisième marin.
Nathan reprenant ses esprits demanda :
-Z’êtes qui ?
Le capitaine lui répondit, mains derrière le dos.
-Cap’tain Nightwing espèce de naufragé ! Et ça c’est mon bateau le Loadrena.
-Ah…
Le capitaine rouge de rage hurla à la face de l’Orc.
-ET J’TOLERE PAS LES CLANDOS A BORD !!! En salle des machines aux fers ! Tu vas pelleter du charbon jusqu’à ce qu’on soit de retour au port ! Rugit-il.
Nathan pâlit considérablement.
-Non ! Pitié pas ça ! Balancez-moi à la flotte par pitié ! Je déteste par-dessus tout travailler !
Mais l’Orc eu beau supplier, il n’y échappa pas. Il fut enfermé à fond de cale pour alimenter la chaudière du moteur jusqu’au retour à quai du bateau.
**
Dans son château, Ion était passablement furieux.
Il se tenait face à un nouveau Nain bossu et horrible en guise de serviteur.
-Rosgrim, tu dis qu’Aethernia est morte ?
Le nain recroquevillé, comme par peur de se faire fouetter affirma :
-Oui maîîîître. Elle a voulu utiliser le monstre elle-même pour tuer gros méchant Orc, mais méchant monstre mince manger elle.
Ion fulmina, remettre les cinglés en cage n’avait pas été facile non plus. Ceux qui n’avaient pas voulu entendre raison étaient allongés dans leur propre sang maintenant dans tout le château.
-Quel malheur. Sans le dernier anneau bleu, la Nerf Axe n’a pas récupéré encore toute sa puissance, et je serais bien en mal de réveiller les « Endormis » que j’ai placé au sein de mes patients et des habitants de l’île.
C’est alors que le nain lui offrit obséquieusement un anneau bleu.
-Maîîître. Rosgrim avoir trouvé ça dans la chambre du rituel.
Ion un sourire féroce sur le visage arracha l’anneau bleu des mains de son nain de main et l’ajouta à son doigt. Il sembla se mouler et fusionner avec l’anneau rouge sur le majeur, qui prit un éclat plus puissant.
-C’est bien Rosgrim. Déclara-t-il machinalement, absorbé par les reflets de lumière rouge de son anneau enfin à pleine puissance.
Le nain bossu demanda avec espoir.
-Oui Rosgrim est un gentil serviteur. Gentil. Y peut avoir un petit rat pour son goûter ?
Ion leva sa hache en prenant un air terrible, envoyant le nain japper de terreur a l’autre bout de la pièce.
-Idiot ce n’est pas l’heure du goûter. Ce flic en sait trop sur mes plans et maintenant il s’est échappé. Je vais être obligé de passer immédiatement à l’action.
Il brandit la hache à deux mains, l’abaissa fer vers le sol, et frappa le carrelage.
L’énergie rouge du Nerf embruma la pièce.
Ion Hazzikost se mit à parler dans l’obscure langue des très anciens.
-Ph’nglui mglw’nafh N’zoth r’lyeh wgah’nagl fhtagn !
Il répéta l’incantation, faisant trembler la réalité elle-même.
-Ph’nglui mglw’nafh Ny’Alotha rejas fhtagn !
Qui se conclut en apothéose.
- Ph’nglui retire’mflous umbrashl mrlatow fhtagn !
Du sommet du château, un pilier de lumière rouge s’éleva dans les airs, surprenant tous ceux qui en ville la virent.
Le marin qui avait arrêté Nathan sur les quais eu un sourire torve en contemplant la lumière rouge.
-Ça y’est ! Le grand jour est arrivé ! Les rêveurs se réve… mrlatow fhtagn ! Lashim srow mglouw nash !
En plein milieu de sa phrase, sa voix changea, devenant plus aqueuse, glougloutant, comme s’il parlait une autre langue. Sa peau burinée devint d’un violet malade, des ventouses naquirent partout sur son visage dont la barbe se déforma, sembla passer de la kératine à la chair, des tentacules, ses traits disparurent, sa face devint celle d’un poulpe sinistre qui se mit à léviter en se dirigeant vers la petite ville. De nombreux autres habitants se changèrent en K’thirs et sortirent des maisons en lévitant, brandissant les mains en avant, projetant des éclairs d’ombre sur ceux qui avaient été épargnés par l’horrible métamorphose.
Snoopgob qui fuyait les K’thir avec panique trébucha et tomba dans la boue quand l’un de ses monstres silencieux s’approcha de lui.
-Non arrêtez ! Pas pitié laissez moi tranquille, je vous donnerais de l’argent ! Tout ce que vous voulez ! Supplia le Gobelin en habits d’hommes d’affaire en se trainant en arrière.
Le K’thir silencieux le regardant dans les yeux.
Snoopgob sentit alors comme si quelque chose lui triturait l’esprit, y faisant remonter des souvenirs étranges. Pourquoi il avait parfois ses blancs dans la nuit ? Pourquoi il se réveillait parfois avec du sang sur les mains ? Ces murmures étranges qui lui avaient fait faire des choses…dont lui-même ignorait qu’il en avait été capable dans les moments ou il était sain d’esprit.
Il se rappela l’Asile.
La cellule capitonnée.
Une salle de rituel, un pentacle rouge.
Le Gobelin se mit à rire frénétiquement sans pouvoir s’arrêter, contemplant la vérité.
-Nous sommes tous endormis. La vérité est là, elle nous réveille ! Elle nous… glatom ftash jr’onui mrlatow fhtagn !
Son visage se déforma, s’étira horriblement vers le haut, sa bouche, ses yeux, son nez disparurent. A la place de la tête du Gobelin il y’avait désormais un tentacule de poulpe.
Ce qui restait de Snoopgob se leva, mains tendues en avant et se dirigea comme un zombie vers la plus proche cible innocente à abattre.
Le rire d’Ion résonna dans les airs.
Le chaos se répandait, et il en était l’instigateur.
IL était de retour, et Azeroth toute entière allait en souffrir.
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Qu’avez-vous fait de ma sœur ?! Sales ordu… se fait enraciner tandis que la folie la emporter puis une une voix douce et apaisante se fait entendre et le calme
Je suis désolé…
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Snoooooooop ! 
Par Elune !
Je suis… une folle sauvage ?! Et Snoop… oh bon sang…
J’ai besoin de temps pour me remettre. se met a méditer dans la nature
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Toi tu as vu Bernard et Bianca=)
Pourquoi regretter la mort d’un Gobelin tout vilain?
Craignez le Retour d’Ion Hazzikost, il va nerfer vos spés, rendre les gameplay mous, peu attractifs et blindés de rng. Sa malédiction est sur vous !
Ressort son vieux mouchoir usagé et recommence à se moucher bruyamment.
C’est Nidrorian
Resserre l’étau sur Banhammer
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Excellent
Hate de lire la suite
Oups mea culpa. Mais bon, je vais m’en tirer avec une pirouette, quand on parodie des gens réels on a tendance à couper les noms pour que ça passe la censure.
Nidrorian=Nidroran.
Ion Hazzikost=Ion Hazzikosta
Et Khisant = Khisanth 
Belle plume, c’est super sympa 
Impatients de lire la suite nous aussi !
Mon écur…
…l’humaine regarde la boule de poil étouffée dans ses bras ….
Hehe…oopsie …
Bah…c’est vraiment prenant comme histoire !
…ronchonne et trouvera un autre écureuil pour la suite…
Le dernier chapitre arrive demain. Je promet des moments épiques et l’exorcisme d’un horrible démon.
Et voilà le tout dernier chapitre.
Chapitre 5 La dernière bataille contre le Mal.
-Ça ce n’est vraiment pas normal. Commenta le capitaine Nightwing en observant à la longue-vue le port de Reyvakjir.
-Qu’est-ce qu’il y’a cap’tain ? Lui demanda un de ses marins en train de trier les cordages du navire.
Le capitaine appuya sur la lunette pour la réduire et la remit dans son étui.
-Notre port est en feu, il y’a l’air d’y avoir de la baston sur les quais.
Dans la calle on entendit soudain un bruit de cavalcade, et brusquement surgit par l’escalier un Orc en imperméable gris d’inspecteur tout souillé de charbon, tenant encore une pelle entre les mains et ayant un air gourmand sur son visage.
-D’la baston !!! Ou ça ?! Ou ça ?! J’veux fendre des crânes de peau-rose en deux !
Puis il se recroquevilla quand le capitaine le foudroya du regard avant de hausser les épaules.
-Qu’importe, si y’a du grabuge dans not’port, alors on va virer ces sapajous encalqués et les renvoyer au diable vauvert ! A vos armes matelots ! On a du poulpe à griller !
-OUI M’SIEUR !!! Tonnèrent en chœur les matelots avant de se mettre à la manœuvre, s’armant et sortant les canons sur le pont et les munitions de la Sainte-Barbe.
A terre dans la petite ville assaillie par les K’thirs, Ion Hazzikost avançait triomphalement dans son imposante armure rouge, la Nerf Axe pendant à la main.
Il y’eu bien sûr quelques aventuriers pour s’opposer aux immondes hommes-poulpes lévitant. Un Prêtre Discipline incantait des boucliers de magie sacrée sur les citoyens de la ville encore en état de se battre et faisait pleuvoir le jugement de la lumière ainsi que quelques déferlantes de magie de l’ombre sur les monstres, les abattant un a un.
Ion eu un reniflement dédaigneux.
-Personne n’ose s’opposer à moi !
D’un revers de la Nerf Axe il balança un tranchant de magie nerfatrice sur le Prêtre, le faisant bouler.
Nerf : Expiation est désormais purement et simplement supprimé.
Un Druide Zandalari du nom de Jinxaran déchaînait des vagues d’énergie cosmique, des rayons d’étoiles solaires brûlants comme l’enfer.
-Hey minute mec, t’es du mauvais mojo, et par la fureur des Loas je vais te traîner dans le sol !
Des racines percèrent le sol autour du Renégat et l’immobilisèrent avec sa hache. Le Druide triompha.
-Ah ! Tu vois mec, sans ta hache à nerf, tu vaux que dalle.
Le visage d’Ion tourna au rouge de fureur. La Nerf Axe s’embrasa et une pluie de scories rouges tombèrent sur les racines.
Nerf : Sarment ne dure plus que deux secondes.
Sous les yeux déconfits du Druide, les lianes se retirèrent, épargnant Ion. Ce dernier toujours aussi furieux lui balança une autre vague d’énergie nerfatrice.
-Ça c’est pour avoir osé vous dresser devant moi, pécores !!!
Nerf : Réduction de la puissance de tous les sorts du Druide Equilibre de 75%.
Jinxaran en se relevant fit feu à répétition sur les K’thirs qui approchaient lentement. Mais ses sorts étaient considérablement moins efficace, inutiles contre les créatures lévitant, quasiment insensibles déjà aux autres types de magie.
-Hey c’est pas du jeu ça c’est de la triche ! Argh !
Un premier homme-poulpe le mordit à l’épaule de son bec de poulpe sous ses tentacules.
Jinxaran fut traîné au sol par les K’thirs et mourut avec pour derniers mots :
-Dites pas à Epidémie que je l’ai trompée !
Pendant ce temps le Loadrena entrait dans la crique au milieu des animaux de mer crevés flottant à la surface. Le capitaine soupira :
-Faudrait vraiment qu’on nettoie le port.
Nathangamer qui ayant perdu Bibiche avait pour seule arme sa pelle à charbon fut étonné :
-Je croyais que c’était un monstre marin qu’avait assassinés tout ce qui bouge dans ses eaux ?
Le capitaine tout gêné répondit :
-Euh pas vraiment en fait, vous savez, on n’a pas toujours pêché au filet. Avant on pêchait à la dynamite, c’était beaucoup plus efficace. Même s’il y’a des pertes de poissons, et puis on s’est fait épingler par la SDPA, ces malades de Druide voulaient nous faire rendre gorge pour avoir je cite « Ignominieusement massacré ces pauvres créatures des mers ». Le capitaine roula des yeux, exprimant clairement ce qu’il pensait de cette organisation de hippies.
Sur le port les créatures immondes cessèrent de projeter des éclairs d’ombres sur les citoyens en voyant le bateau débarquer dans la baie.
Le capitaine ordonna à ses hommes.
-Canons en position, tir à l’horizontale, faites rouler les boulets.
-Euh Cap’taine, on risque pas de toucher des civils en faisant ça ? S’inquiéta un matelot.
-Vous z’avez de la famille dans cette ville de mercre ?
Le matelot sourit de toutes ses dents cariées par la chique.
-Non. Juste ma femme.
Avec un entrain étonnant il tassa la poudre noire dans un fût, puis fit rouler doucement un boulet à l’intérieur, et il fut le premier à se mettre en position de tir, bien avant que ses collègues aient fini de charger leurs propres canons.
-FEU !!!
Avec plusieurs détonations de cataclysme et un panache de flammes, le Loadrena tira plusieurs boulets de canon en pleine ville à ras du sol, les boulets de canon comme prévu dispersèrent aisément les hommes poulpes qui formaient un rang serré. Mais elles atteignirent également des citoyens innocents.
Ion vit un boulet arriver droit sur lui.
Paniqué il balança un revers de Nerf.
Nerf : Dégâts de boulet de canon réduits de 100%.
Un boulet arriva à 200km/h en plein sur sa tête, mais quand il la toucha, il s’immobilisa sans faire le moindre mal à Ion.
Puis le boulet tomba au sol, retrouvant son poids et son inertie, droit sur le pied du méchant.
-OUILLE !!! OUILLE ! BORD#~& !!! SALÔ@ç’) !!! Mon PIEEEEED ! Il m’a explosé le pied !
Il se mit à danser sur place en dorlotant son pauvre pied a deux mains, laissant tomber la Nerf.
Nathan rit vicieusement en voyant le spectacle au loin.
-Alors ça fait mal hein crevure ?
Le Capitaine Nightwing lui à côté ne semblait pas dans son assiette curieusement après avoir vu Ion danser sur place.
Des visions fugaces d’un clown aux cheveux vert, dansant, lui apparurent !
-Non pitié ! Par la barre de fer !
Les matelots soutinrent leur capitaine sous les yeux étonnés de Nathan.
-Allons capitaine, il n’y a pas de vilain clown Prince du Crime ici, reprenez-vous.
L’Orc demanda :
-Qu’est ce qui lui arrive, il nous fait le coup du vétéran traumatisé de Sombrivage ?
Le marin qui agita des sels en fiole sous le nez de son capitaine hocha la tête.
-Un truc dans ce genre ouais, on est habitués à ses crises.
Le Capitaine se reprit et un peu gêné rajusta son cardigan noir par-dessus ses épaules d’un geste.
-Messieurs, les quais sont dégagés, on amarre et on attaque !
Les matelots tous ensemble dégainèrent fusils et sabres d’abordages en hurlant de rage, appelant au sang.
Sitôt que la traverse relia le bateau aux quais que les Elfes de Sang et l’Orc enragé quittèrent le navire, sans même prendre la peine de vraiment l’amarrer.
Ion encore plus furieux chargea lui aussi en direction de l’équipage, sa hache au poing, suivi de nombreux K’thirs qui avaient été autrefois des citoyens de la petite île de Reyvakjir.
Les matelots s’arrêtèrent à quarante pas des monstres, mirent en joue, et firent feu.
Les balles fusèrent et une première rangée de K’thir s’écroula au sol, abattue.
Leur capitaine son propre mousquet à la main le rechargea aussi vite qu’il pouvait, commandant ses hommes comme un Général d’armée.
-Première ligne, un pas en arrière, rechargez, deuxième ligne un pas en avant, en joue, feu !
Une seconde salve vola et déchiqueta les poulpes qui moururent avec un silence pesant, de l’hémocyanine vola dans les airs ainsi que des tentacules.
Les balles ricochèrent sur l’armure d’Ion, mais comme il ne portait pas de heaume il put se protéger avec son gantelet.
Nathan était furax :
-Bordel vos armes datent de la préhistoire ou quoi ! Une vraie balle d’arme à feu moderne ça passe à travers les armures normalement.
C’est alors que le Capitaine se tint la tête à deux mains.
-Ta gueule bachibouzouk ça me fait remonter des souvenirs les engueulades, et j’aime pas ça du tout les souvenirs !
Il se rappela une ville de noirceur et de lumière, une horrible grande ombre de chauve-souris qu’il était forcé de suivre. Les bagarres, les coups et les râclées que les criminels lui avaient mis.
Péniblement, le Capitaine Nightwing revint à la réalité, il but une flasque de rhum qu’il portait toujours sur lui au goulot pour reprendre courage.
-Feu à volonté, pas la peine de viser, serrés comme ils sont ça va pas nous poser de problème !
Ion qui en avait décidément marre de la résistance déchaîna le pouvoir de la Nerf Axe.
Nerf : Les dégâts par balles sont réduits de 100%.
Les K’thirs commencèrent à se rapprocher en ignorant purement et simplement les balles, qui ricochaient sur eux sans leur faire plus de mal.
Nathan avec un sourire pervers rentra alors en scène.
-LOK TAR QUE JAMAIS !!! POUR LA HOOOORDE !!!
Il chargea à pas lourds, profitant que la pluie de balle soit inoffensive, et d’un coup de pelle bien ajustée il décapita un premier K’thir.
Riant à gorge déployée comme un malade il se mit à virevolter d’un poulpe à l’autre, esquivant les éclairs noirs qu’ils tiraient dans sa direction avant de leur abattre la pelle à charbon en pleine poire, éliminant les derniers K’thirs.
C’est alors qu’il se retrouva face à Ion.
-Revanche !!!
Il arma son coup. Mais Ion Hazzikost avec mépris intercepta le coup de pelle à main nues, ce qui surprit l’Orc. Sa main se mua en tentacule de magie noire, invoquant le pouvoir de N’Zoth. Il s’en servit pour donner une gifle terrible à L’Orc qui vacilla en arrière, se délogeant un croc.
-Hey ! C’est mon croc fétiche ça !
Furax il se reprit et balança un coup de pelle.
Nerf : L’utilisation de la technique Coup de Pelle inflige 0% de dégâts à la cible et 100% au lanceur.
La pelle rebondit comme si elle en était en caoutchouc sur la tête d’Ion et frappa le visage de Nathan.
PANG !
-OUILLE !!!
-Alors c’est toujours aussi drôle ce genre de trucs quand c’est à toi que ça arrive ? Se moqua Ion.
De son tentacule musculeux il saisit l’Orc à la gorge et le souleva dans les airs.
-La dernière fois tu as eu de la chance, aujourd’hui tu n’en auras pas, sale flic. Je vais t’étouffer a mort, tu n’en réchapperas pas !
-Hey l’Orc ! Pousse ta tête ! Prévint un matelot.
Nathan obéissant d’instinct écarta la tête sur le côté autant que possible.
Un harpon fusa et s’enfonça dans l’épaulière de l’humain en armure, passant sous la clavicule.
Ion poussa un grognement de douleur et projeta l’Orc en arrière de son tentacule. L’envoyant s’écraser dans la boue mélangée avec du sang.
Les matelots se congratulèrent.
-On l’a eu ! On l’a blessé ce parancaque ! Mille millions de mille milliards de mille sabords !!! S’écria le Capitaine, qui avait lancé le Harpon.
Ion avec un grognement douloureux saisit la hampe de bois qui dépassait de son épaule.
-HAN ! Aaaargh !
Et dans un violent bouillon sanglant, il arracha à son épaule, se démolissant volontairement la clavicule et explosant ses propres artères, se laissant un énorme trou dans l’épaule. Les matelots se turent écoeurés. Mais comment Ion pouvait-il seulement être encore vivant après une telle blessure.
Le Renégat se mit à ricaner.
-Pauvres vermisseaux. Le pouvoir de N’Zoth me soutient. Il n’est rien que vous puissiez faire contre moi !
De la magie noire enveloppa son épaule, et le trou dans la chair se referma, même les écailles de métal brisés de son armure se remirent en place et se ressoudèrent, reformant totalement la partie détruite de l’armure.
Avec rage il lança son tentacule, qui traversa la distance le séparant des matelots et étouffa leur capitaine.
-Je vais te faire goûter à la peur petit elfe ! Tu vas te rappeler les pires moments de ta vie.
Le Capitaine se mit à hurler de manière atroce, comme s’il était à l’agonie.
-NOOOOONNN !!! PITIÉÉÉÉÉÉ !!!
Il se revit dans le passé. Tel qu’il était.
Couché sur un lit d’hôpital dans l’asile psychiatrique. Il n’était plus habillé de son cardigan de marin, mais d’un ridicule costume en spandex vert et rouge avec un R dessus. Il était attaché sur le lit et ne pouvait bouger.
C’est alors que des ténèbres, le clown sortit, un pied de biche en main.
-Alors mon petit…tu ne veux pas sourire ?
Et avec une brutalité insoupçonnée, le clown sinistre le massacra au pied de biche tout en poussant un rire sadique.
Dans le monde réel le visage de Nightwing, ainsi que le reste de son corps furent pris de soubresauts, comme si on le frappait avec un objet invisible, ses joues, ses tempes, son nez, sa mâchoire explosèrent sous les coups d’une barre invisible.
Ion rit avec une cruauté infinie en déployant sa magie noire sur l’elfe.
Puis il relâcha le tentacule. Laissant Nightwing tomber au sol. Raide mort.
Les matelots, sans leur capitaine perdirent vite courage et allèrent se cacher en criant derrière des tonneaux. Ion tout en continuant à rire comme un dérangé envoya plusieurs vagues d’énergie nerfatrice dans les airs pour réduire ses ennemis à l’impuissance.
Le flic ripoux planqué lui aussi serrant sa pelle comme un talisman se lamenta :
-Bon sang, il est invincible, on n’en viendra jamais à bout ! Si seulement il n’avait pas cette maudite hache…
Quelques secondes passèrent.
Puis quelque chose d’incroyable se passa dans son cerveau.
Il eut une idée.
C’était une sensation nouvelle, agréable, qui lui piquait un peu le cervelet et le fatiguait.
-Les gars je sais comment on peut le vaincre ! Harcelez-le ! Moi je reviens.
Et Nathan sortit de sa cachette, bondit par-dessus les étals de pêche, cherchant rapidement l’objet convoité.
Les matelots n’ayant plus d’arme efficace en furent réduits à lancer des cailloux sur Ion qui ne se donna pas la peine de les nerfer, les laissant ricocher sur son armure.
-Pauvres mortels impuissants, vous en êtes revenus au stade de vos ancêtres, celui du jet des cailloux ?
Un jet mieux ajusté l’atteignit au visage, lui crevant un œil, qui guérit immédiatement, mais eu l’effet escompté de le mettre en rogne.
-Vous l’aurez bien cherché !
Il balança un swing de sa Nerf Axe produisant un nouveau croissant d’énergie affaiblissante.
C’est alors que Nathan sauta au devant des marins. Tenant un simple miroir à main qu’il avait dérobé a une victime des K’thir.
-Hé face de rougeole, goûte à ta propre médecine !
Le miroir renvoya le rayon d’énergie nerfatrice qui emboutit Ion, le faisant tomber à la renverse.
Nerf : Les pouvoirs accordés par N’Zoth se retournent contre le lanceur.
Ion se releva en grimaçant, sentant la douleur des coups qu’il avait reçus.
-Non…non c’est impossible !
Sa main trembla, puis son anneau rouge sembla exploser en une myriade d’anneaux bleus et verts qui se répandirent en cercle autour de lui.
-NOOON !!!
Son arme adorée, celle qu’il avait tout fait pour retrouver, la Nerf Axe, disparu avec le pouvoir de l’anneau rouge.
Nathangamer se tint victorieusement devant son ennemi.
-Je te dirais bien « Tu es en état d’arrestation » mais tu sais quoi mon pote. J’crois pas que la police puisse te protéger contre les pouvoirs d’un Dieu Très Ancien.
Ion était terrifié, ses jambes faiblirent.
Un carillon sinistre résonna dans les airs.
-Tu l’entends ?..Il vient pour toi.
Ion Hazzikost, avec un cri de panique prit la fuite. Il s’enfonça dans les rues boueuses de la ville, soudain mystérieusement déserte, sans K’thirs, ni citoyens.
Alors qu’il regardait derrière lui dans l’espoir de ne pas voir débarquer l’Homme Mince il ne vit pas le mur de briques rouges qu’il se prit dans la gueule, le faisant tomber à la renverse dans son armure.
-Aieuh ! P’tain ! Mais c’est quoi cette impasse ? Il n’y aucune impasse dans cette ville.
Il sentit un courant d’air froid. Il s’immobilisa. Une goutte de sueur lui dégoulinant le long du nez.
Lentement il tourna la tête.
Les crocs de l’Homme Mince était contre son nez.
Que le festin commence.
Proféra ce dernier sans bouger les lèvres.
Ion poussa un hurlement d’horreur tellement fort que les corneilles dans un arbre voisin s’envolèrent.
Son cri se tut brusquement.
Dans la rue il n’y avait plus qu’un squelette blanc enfermé dans une armure rouge.
Nathan croisa les bras, victorieux tandis que les matelots se congratulaient les uns les autres.
Il avait réussi. Il avait vaincu Ion Hazzikost, vengé son collègue Histoires et dans une moindre mesure son pote Khisanth. Ne restait plus qu’a ramener le Chef de Guerre à Orgrimmar et sa promo, il l’aurait. P’têt même qu’il deviendrait Commissaire à la place du Commissaire.
**
Le Prêtre Mag’har, habillé d’un imperméable noir, une mallette en main s’arrêta sous un lampadaire. Le seul et unique lampadaire d’Orgrimmar. Faisant face au Commissariat, sinistre bâtiment Orc à plusieurs étages, plongé dans la brume du soir.
Il poussa un soupir, caressa son pendentif chamanique, puis rentra dans le commissariat ou une scène étonnante l’attendait.
Sylvanas Coursent, à nouveau vêtue de son habituelle armure mauve et sinistre était attachée à une chaise, les mains menottées dans le dos, maintenue de force par plusieurs policiers Orcs.
-Namého c’est quoi le blem ici ! J’avais signé pour être en string avec de beaux mecs, pas des keufs qui puent, non mais allo.
Le commissaire Horatio Loktar vint serrer la main du Prêtre.
-Monseigneur, vous êtes enfin arrivé, nous avons grand besoin de vos services d’exorcisme.
Le Prêtre fit deux pas vers la banshee s’exprimant comme une chipie stupide.
-Je vois le problème, un cas de possession démoniaque.
Le commissaire qui se rongeait les doigts répondit :
-Oui. On peut pas présenter le Chef de Guerre comme ça à Orgrimmar, elle fait pas correct. On va avoir une rébellion sur les bras si on ne chasse pas la….Chose, qui la possède.
-Ne vous inquiétez pas. Je m’en charge.
Il s’approcha de Sylvanas menottée et se pencha sur elle avec un sourire avenant.
-Alors mon enfant. Qu’est ce qui ne va pas ?
-BLEUAAAARGH !!!
La banshee lui vomit une immonde bile jaune verdâtre, souillant son respectable uniforme d’homme d’église. Le Prêtre Mag’har resta immobile, rouvrit les yeux sur son visage plein de vomi, faisant de son mieux pour garder son calme.
-Héhéhéhaahahahahah !
Sylvanas se mit à rire comme une possédée tout en tournant la tête. Avec un craquement sa nuque se démit, puis se remit en place alors que sa tête faisait un tour complet.
Le Prêtre tout en se nettoyant avec un mouchoir se tourna vers le commissaire.
-Oui, un cas banal de possession par le Démon Nabil’la. D’ordinaire ce sont plutôt les jeunes filles pas très futées qu’elle possède. Ne vous inquiétez pas, ce sera vite réglé.
Il sortit brutalement un crucifix qu’il pendit au nez de Sylvanas.
-VADE RETRO CATANAS !!! Tu ne souilleras plus le corps de cette innocente banshee, enfant de la Lumière de la création ! Par la Lumière je te chasse Démon !
Il y eut un cri fantomatique. Puis des lueurs malsaines qui s’échappèrent du commissariat.
Suivi d’un moment de silence.
Et enfin une voix triste et morne.
-Quelle joie y a-t-il dans cette malédiction ?
Les policiers se congratulèrent et congratulèrent le Prêtre Mag’Har au passage.
-Ça a marché ! Elle est de retour !
-On va pouvoir à nouveau poutrer du peau-rose ! Ça va être génial la guerre.
Le commissaire Horatio Loktar posa la main sur l’épaule de Nathangamer, tout fier.
-Je crois que cette fois ci vous aurez bien mérité une promotion. Si du moins vous continuez à l’avenir à être un flic aussi exemplaire.
**
Le lendemain le Garadan Times avait pour gros titres.
Le Retour du Chef de Guerre.
Un brave policier au dessous de tout soupçon décoré.
Nathangamer, lors de l’interview déclara :
C’est le plus beau jour de ma vie.
Le surlendemain le Garadan Times titrait.
**
Un administrateur corrompu, Nathanspammer arrêté, il avoue tout sur ses clients.
Un policier ripoux dénoncé fini derrière les barreaux.
Nathangamer déclara au journaliste :
C’est pô juste !
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