Le bon argument, c’est justement la révélation que Kil’Jaeden, Le Trompeur, n’a jamais menti à Gul’dan. Ni à celui de notre monde, ni à celui de la Draenor Alternative. Durant le dialogue entre les deux, il y a également la mention de la confiance et de la trahison, du « je ne veux servir personne »… Et à quel point cela s’est retourné contre lui dans son ancienne version, mais aussi lui expliquer qu’il ne pourrait jamais être libre, jamais être son propre maitre… Et que tous servent un maitre. Que ce soit Gul’dan, ou que ce soit Kil’Jaeden. Il avait le choix, être loyal, ouvrir le portail, ou refaire comme le précédent pour se venger, et mourir plus tard, mais pas de la main de démons cette fois. (Par ailleurs, la mort de Gul’dan, le premier, est due à sa propre trahison qui a coûté la défaite de la Horde, et face à des démons depuis très longtemps enfermé)
Pour ne pas mourir, il décide donc d’ouvrir le portail, mais doute encore, et se confronte à Maiev et Khadgar. Les actions des deux, et leur persévérance malgré la défaite se reflète en lui… Et que sans la Légion, il les affronterait seul. Il comprend qu’il a besoin d’un maitre, et en ouvrant enfin le portail, il gagne la confiance de la Légion, mais également plus pleinement leurs pouvoirs, pouvoir qu’il recherchait. De même, notre Gul’dan alternatif a eu Archimonde avant Kil’Jaeden (ce dernier venant après la défaite d’Archimonde) pour lui apprendre le fait de dominer, frontalement et commander plutôt que juste rester dans l’ombre.
Gul’dan se sait « pion », mais il sait aussi que par ses actes, il obtient la confiance de la Légion, leurs pouvoirs, et bien plus de chances de victoire. C’est un classique « oui, je sers… Et je choisis de le faire », tout comme Kil’Jaeden se sait serviteur de Sargeras (et confronte de la même manière Sargeras que Gul’dan a confronté Kil’Jaeden pour lui demander s’il comptait se débarasser de lui)