Zéphrys en analysant le plateau est déjà un très bon aperçu des possibilités de contrôle de la RNG. Pardon, mais le mage qui chope une imposition et qui pioche sa win condition tout en évitant le létal… c’est un problème.
Quand à la rentabilité potentielle dans le trucage (j’ai déjà écrit là-dessus), elle se trouve dans l’achat d’impulsion de cartes game breaker. Cette extension est particulièrement parlante : les decks y sont polarisés à l’extrême avec des combos plus pétées les unes que les autres.
Toutes les extensions précédentes (je ne compte pas les situations particulières), on pouvait gérer son adversaire sur le court ou moyen terme.
Aujourd’hui, si tu rates un tour, ou que tu n’as pas une réponse immédiate en main, c’est fini. Entre le rogue capable de jouer 6 à 7 cartes dans un tour, et en avoir encore 5 en main le tour suivant (il y a peu, un rogue me sort un Van Cleef 12/12 en T3. Rien en contre, il avait encore plein de carte en main pour gérer tout ce que je pouvais mettre). Entre les démo qui te pourrissent de laquais surpuissants, pareil pour le chaman et ses cri de guerre capables de gérer n’importe quoi, le prêtre qui te fait pop une 24/24 sur la moindre créature encore vivante sur le board… en j’en passe. La RNG régit tout. Toute forme de stratégie est maintenant balayée par ce simple fait d’avoir ou non la réponse à l’instant T. Et il ne s’agit en rien de skill. Et on peut se poser la question, quand toutes les solutions dorment au fond du deck, que ton adversaire, lui a tout dans l’ordre… et lorsqu’il n’y a pas longtemps, Blizzard avait fait des ajustements sur le taux de pioche de certaines cartes…
Regardez Trolden, ça vous convaincra peut-être que la RNG est malsaine (sur certaines situations, j’y vois une intentionnalité). Quand à la rentabilité d’un système de RNG contrôlée, ça sert à jouer sur les affects et orienter les ventes. Le jour où un scandale éclate ? L’entreprise s’excusera platement, conclura un arrangement à l’amiable avec le Department of Justice, ou l’État ou l’association qui aura déterré le lièvre. Une amende du 100ème de ce que cela aura rapporté, pourra éventuellement être versé. Cela fonctionne comme ça avec les banques, avec Volkswagen, Renault, et toutes les multinationales prises la main dans le pot de confiture.
Ça c’est le genre de sophisme qui me fait péter une pile. « Ah ben oui mais ça a toujours été comme ça ». « Bah oui mais c’est légal »… Alors il faut juste l’accepter et ne jamais le remettre en question ? Comme je l’ai déjà dit ; « optimisation » est un mot gentil pour décrire le non-consentement à l’impôt. J’ai déjà eu ce « débat » avec Azmog : tout financement par l’État, des petites structures par le biais de niches fiscales et d’optimisation, sont uniquement permises pour pallier la voracité financière des grosses structures comme Blizzard. Leur « optimisation » défonce les Nations, leur économie, et par extension, les peuples.
A nous de ne pas cautionner par des raisonnements simplistes comme ceux là. J’aurais pu écrire beaucoup mais je suis pressé, sorry.