[Fan Fiction] Le jour ou Teldrassil s'arrêta

Bonjour à tous et toutes je sais je suis en retard concernant l’incendie de Darnassus, étant donné que j’avais arrêté Wow un peu avant la sortie de BFA.

Donc si vous lisez ses lignes il va falloir vous replonger dans le passé.

Nãrã est devenue mon personnage RP même si je ne suis pas sur un serveur RP (Vol’Jin), à la suite de de cet incendie (Récent pour moi mais anciens pour vous) j’ai décidé de reprendre l’écriture.

J’ai toujours aimé écrire l’histoire de mon ou mes personnages et de partager cela avec les autres joueurs qu’ils (elles) soient Rôlistes ou pas.

Je ne fais pas de RP IG sauf si un autre Rôliste m’approche et démarre un RP « Sauvage » avec ma Druidesse ou encore un RP « Taverne ».

Concernant Kaedan Ombresauvage c’est un personnage que j’ai créé pour accompagner et conseillé Nãrã car elle est un peu trop … vous verrez par vous-même.

J’ai aussi vérifié plusieurs fois si cela était cohérent, tous les lieux comme le promontoire sur les montagnes entre Gangrebois et Sombrivage sont bel et bien présent. Le Darnassien que j’utilise vient d’un site de la communauté Rôliste de Kirin-tor. (Merci à eux d’ailleurs).

Ce texte est donc une vue « extérieur » de l’incendie puis-ce que ma druidesse n’était pas présente à Darnassus lors de cette catastrophe, elle n’est donc au courant de rien idem pour Kaedan et se retrouve sur le fait accomplis.

Bonne lecture


Le jour ou Teldrassil s’arrêta …

Je vis le jour à Darnassus au sein même de Teldrassil, mes long cheveux bleu nuit font ressortir ma peau albâtre telle la lumière des lunes jumelles. J’ai grandi avec mes amis et amies Kal’doreï à Darnassus ainsi que dans bois environnant. Mes parents étaient aimant, attentionnés. Ils remarquèrent tout de suite que j’avais de grandes affinités avec les animaux, la nature et que j’avais un petit quelque chose de félin, de sauvage en moi, aussi bien dans mon regard que dans mes gestes. C’est alors qu’ils me trouvèrent un mentor, Fylerian Ailenuit, pour devenir une druidesse farouche vu mon tempérament ce fut un choix plus que judicieux.

L’un de mes meilleurs amis était et est toujours Kaedan Ombresauvage, lui aussi Druide mais de 428 ans mon aîné et donc mon supérieur hiérarchique vu qu’il aidait les Maîtres Druides à former les nouvelles recrues.

Je passais le plus claire de mon temps libre avec lui. Ce qui nous rapprocha beaucoup durant toutes ses années. D’ailleurs il m’appelait et m’appelle toujours mon chaton.

Je grandis donc dans les forêts de Darnassus et Sombrivage, et quand j’atteignis ma majorité, plus ou moins à 300 ans, je partis à l’aventure avec l’Alliance pour défendre les peuples alliés contre les éventuels ennemis d’Azeroth et d’ailleurs.

Pendant ce temps, Kaedan s’occupait des nouvelles recrues avec les autres Maîtres Druides de notre capitale. Il avait beaucoup de succès auprès des femmes, malgré ma curiosité concernant ses groupies, je ne posais pas de questions indiscrètes, j’éludais même le sujet, vu que c’était mon supérieur.

Je revenais souvent à Darnassus pour rendre visite à mes parents, mes amis, mon Kaedan et mon mentor Fylerian pour leur donner des nouvelles de l’extérieur. De plus j’avais besoin de me « reconnecter » à cette terre, celle de mes ancêtres, cette même terre qui m’a vu naître et grandir au fur et à mesure de des longues années de quiétudes, de sérénité et de fusion avec la nature. Nous Kal’doreï sommes liés à Teldrassil notre Arbre-Monde.

Les enfants Elfes adoraient écouter mes histoires comme la fois ou j’ai aidé les troupes de l’alliance à éliminer Onyxia, Aile de Mort, Argus ou encore Aggramar …

Mais toutes mes histoires ne se finissaient pas toujours bien comme ce fut le cas avec Ysera … Encore aujourd’hui j’en ai les larmes aux yeux quand j’y repense.

Comme j’étais de repos pour quelques jours, je partis pour Le Berceau De l’Hiver pour cueillir quelques plantes car je suis aussi alchimiste, j’avais prévenu ma famille et Kaedan que je serai de retour dans une semaine environs.

Le froid intense du Berceau me faisait me sentir vivante, heureuse, libre comme ce vent glacial cinglant mon plumage en vol. J’avais toujours aimé cet endroit, sauvage comme moi, après ce que j’avais vécu aux Îles Brisées, ou encore sur Argus cela me faisait grand bien.

C’est au bout du quatrième jours qu’un frère druide arriva en catastrophe sous sa forme ailée, il se posa près de moi en reprenant sa forme Kal’doreï.

  • Nãrã ! Suis-moi immédiatement ! Ash karath ! (Exécution)

Je reconnu immédiatement mon ami. Je clignai des yeux, surprise.

  • Kaedan, … mais …. Que …

J’étais dépitée par son ton autoritaire, je senti en lui une légère pointe d’anxiété voir même de panique, lui qui avait toujours été calme, serein et doux comme un agneau avec moi, cela n’était pas dans ses habitudes d’agir de la sorte.

  • Pas le temps de t’expliquer ! Ash karath !

  • Kae … Mais qu’est-ce …

Il garda le silence, repris sa forme ailée, décolla, et battit frénétiquement des ailes. Je me transformai immédiatement laissant tomber sur la neige immaculée ma sacoche de sauge-argent et lotus noirs et m’envola avec lui j’eu du mal à le rattrapé et le suivre. Cela ne présageait rien de bon.

Nous continuâmes notre course folle vers Sombrivage. Au bout d’un long très long moment, Kaedan s’arrêta net et se mis en vol stationnaire au-dessus des montagnes séparant Gangrebois de la vallée de Sombrivage.

Au loin le ciel rougeoyait, une fumée épaisse s’éleva de Darnassus, Teldrassil était en proie aux flammes.

Nous survolâmes les pans rocheux un moment et nous nous posâmes sur un gros rocher. Au loin l’on entendait la Horde crier victoire s’entremêlait à cela les cris de souffrance du peuple Kal’doreï se faisant massacrer sur les quais de Lor’danel. Je fus alors prise de nausées. Sous ma forme d’elfe je vomi.

Kaedan repris sa forme elfique, il était aussi pâle que la neige du Berceau de l’Hiver ce qui contrastait avec la couleur jaunâtre habituelle de sa peau, ses long cheveux blanc virevoltant dans le vent, son visage si doux se durci. Fixant la colonne de flammes et de fumée s’élevant de l’Arbre Monde, il était tétanisé, je fus alors prise de violents tremblements, la nausée se fit plus forte, les cris des mien au loin résonnaient dans ma tête, je ne sus me contenir plus longtemps, je me transformai en félin aussi sombre que ma chevelure bleu nuit, muscle tendu, crocs et griffes sorties ma queue battait frénétiquement l’air, le feulement qui sortis de ma gueule était un appelle à vengeance prête à en découdre avec ces criminels de la Horde. C’est alors que Kaedan sous sa forme d’ours blanc me mis un grand coup de patte dans le flanc et m’envoya sur un rocher un peu plus bas et vint me rejoindre, reprenant sa forme normale il éleva la voix et d’un ton autoritaire :

  • Nãrã tu cherche à faire quoi ? Tu as toujours été impulsive, tu fonce sans réfléchir ! Tu es suicidaire ou quoi ? La Horde est en surnombre !

Je me relevai en reprenant ma forme normale, lèvres serrées, les larmes aux yeux, je serais tellement les poings que j’en saigna un peut. Je répliquai avec arrogance montrant du doigt l’incendie :

  • Notre peuple se fait décimer sous nos yeux et je dois regarder le désastre sans ciller ? Combien de morts crois-tu qu’il y aura Kaedan ! Hein combien de civiles, d’enfants, de Sentinelles de frères et sœurs Druides ou encore de Gilnéens et d’Humains y resteront ? Notre Arbre Monde brûle ! Tu es aveugle ?

Il s’approcha de moi et haussa le encore le ton à la limite du rugissement d’un ours :

  • Tu te calme Nã …

Hors de moi je le giflai violemment et commença à le frapper au visage, sur le torse, … Je ne me contrôlais plus, mes cris de désespoir se mêlaient à mes pleures et aux hoquets de dégoût. Il avait raison, vu le spectacle d’horreur qui s’offrais à nous en contre-bas, nous ne pouvions plus rien faire à part attendre que les troupes de la Horde se retire.

Kaedan se laissait faire et m’enlaça, il m’encourageait à continuer à le frapper et me chuchota à l’oreille :

  • C’est bien mon chaton, laisse la haine quitter ton corps, reprend tes esprits, respire, calme-toi.

Discrètement il me lança un sort d’apaisement de faible intensité.
Petit à petit je me calmai, malgré cela je tremblais encore, les larmes ne s’arrêtaient pas de couler sur mes joue albâtre. J’étais en état de choc. J’en avais vu des horreurs durant mes missions en Azeroth, Norfendre, aux Îles Brisées ou encore sur Argus. Mais cela c’en était trop, comment allions nous faire pour nous relever cette fois ?

Il me lâcha doucement

  • Suis-moi nous allons trouver un endroit sûr.

Il reprit sa forme ailée et je fis de même. Nous trouvâmes, quelques instants plus tard, un petit promontoire rocheux, caché par les pins. Nous reprîmes notre forme Kal’doreï. Un grand pin trônait sur ce promontoire, je m’assis sur le sol froid, le dos contre le tronc, je rabattis mes genoux sur ma poitrine. Encore sous le choc.

Ce petit promontoire était bien choisi stratégiquement parlant, il nous permettait d’avoir une vue d’ensemble sur Lord ’anel en contrebas ainsi que des mouvements de la Horde et nous pouvions facilement fuir sous notre forme ailée en cas d’urgence, de plus les pins avoisinant nous cachaient en grande partie.
Kae dit d’une voix douce

  • Nous allons rester ici le temps que ça se calme un peut ensuite nous allons tenter de rejoindre Hurlevent.

Je gardai le silence un moment avant de réplique sèchement :

  • Et comment compte tu faire ? Nous sommes en territoire ennemis à présent, même après le départ du gros des troupes de la Horde ça va pulluler de goblins de réprouvés et autres abominations de la Horde.

Il s’assit à mes coter, passa son bras autour de mon épaule.

  • Je trouverai un moyen. Mais pour l’instant il faut nous reposer.

Kae voulu alors commencer une prière.

  • Fal eburi shar ri shando, (Mes mains pour le temple)
    Ala talah n mush dor fala’andu, (Mon amour à ceux qui souffrent)
    Ala dat n Bandu, (Mon âme à Elune)
    Du al rini an ash’therod, an dath no ri dorados’n, (Là où sont la souffrance, la peur et le désespoir)
    Dor’ana’da …. (J’appor …)

Mais je l’interrompis brutalement avant la fin de la prière.

  • Pourquoi ont-ils fait cela ?

Je sentis de nouveau la haine monter en moi ; je tentai de la réprimé mais je n’y arrivais pas. Kaedan le sentit et me lança un de nouveau un sort d’apaisement de faible intensité, resserrant son étreinte sur mon épaule. Petit à petit je me calmai.
Il reprit calmement :

  • Je ne sais pas mon chaton, on m’a juste donné l’ordre de te retrouver et de te ramener, je suppose que nous aurions tous deux étés affecté à la défense de Darnassus mais la Horde a été plus rapide que prévu apparemment. D’un coter c’est ce qui nous a sauvé la vie tu ne crois pas ? C’est peut-être la volonté d’Elune.

Je ria et d’un ton sarcastique lui répondis

  • La volonté d’Elune …. Ha ha ha ha ! Tu es sérieux ? Ta foi t’aveugle Kae … Elune n’aurai jamais permis qu’un tel massacre se produise !

Il éleva légèrement la voix en me répondant sèchement :

  • Je ne te permets pas Nãrã ! Elune nous a toujours guidé tous comme Cénarius, notre Shan’do, Dame Tyrande, les Anciens voir même Illidan, dans une certaine mesure.

  • Et regarde ou nous en sommes aujourd’hui…

Une expression de dégoût se dessina sur mon visage, je lui demandai alors :

  • Cois tu que le Shan’do et Dame Tyrande sois encore en vie, parce que s’ils ont été tués …

D’un ton plus doux il répondit :

  • Chasse cette pensée de ton esprit pour l’instant, ala dalah’surfal.

J’eu un petit hoquet de surprise après avoir entendu les derniers mots de sa phrase ala dalah’surfal : ma bien aimée. Avais-je bien entendu ? j’écarta cette pensée ce n’était vraiment pas le moment de convoler. Un léger malaise s’insinua entre nous pendant un très cours instant. Je revins alors à la discussion comme si je n’avais rien entendu :

  • Sincèrement dis-moi ou est cette Alliance si précieuse ? Les Draeneï qui ne sont pas très loin de Darnassus qu’est-ce qu’ils foutaient ? Ou encore pourquoi le Vindicar n’est pas venu nous prêter main forte ? Hein ?

Un silence pesant s’abattit sur nous durant un long moment, j’avais eu le dernier mot du moins pour l’instant. Calmement il reprit :

  • Tu es encore sous le choc mon chaton, je te comprends, moi aussi je suis encore secoué par ce qu’il vient de se produire, et je me pose les mêmes questions que toi. Mais nous n’aurons pas de réponses dans l’immédiat malheureusement. Ne te torture pas l’esprit avec cela pour le moment. Les réponses nous les aurons à Hurlevent.

Encore une fois il avait raison. Mais fallait-il encore arrivé en vie à Hurlevent. Il se leva et m’aida à me relever, il sécha une de mes larmes en me souriant avec bienveillance en disant :

  • Passons en forme de félin et installons-nous sur les branches de ce grand pin, restons discrets jusqu’au lever du jour.

Car effectivement, la nuit était tombée.

J’acquiesça en silence et l’imita. Nous nous installâmes chacun sur une grosse branche. L’immaculé Kaedan et son pelage aussi blanc que la neige du Berceau et moi la sombre panthère sauvage et impulsive. La lumière et l’obscurité réunie, deux être totalement à l’opposé l’un de l’autre mais tellement complémentaire et proche en même temps.

Cette nuit particulière, nimbée de la couleur du feu de la destruction, donnais presque l’impression de vivre un deuxième Cataclysme. On aurait presque dit la fin de l’Ère des Kal’doreï.

Ne sachant détacher mes yeux de l’incendie le désespoir m’envahi. Qu’allons-nous devenir ? Me dis-je. Je venais certainement de tous perdre, mon foyer, mon mentor Fylerian Ailenuit et mes parents devaient certainement faire partie des victimes, ainsi que tous mes amis. J’eu aussi une pensée pour les enfants qui aimaient tans écouter mes aventures quand je revenais de mission. Est-ce que certains d’entre eux ont survécut ou sont-ils tous morts ? Sans parler de nos frères et sœurs Druide ainsi que des Sentinelles. Comment puis-je ne pas laisser ma nature bestiale reprendre le dessus dans de telles circonstances …

Seule je n’y arriverai jamais, j’en étais consciente, Kaedan m’aidais beaucoup à contenir cette colère, cette haine. Lui aussi devait souffrir mais il le cachait, il devait garder son sang-froid. Mais pourrais-je contenir cette rage même avec Kaedan à mes coter ? Pourquoi la Horde a décidé de tenter d’éradiquer notre race et surtout pourquoi avoir détruit notre Vénérable Arbre-Monde ? Comment l’Alliance allait-elle réagir après ce génocide ? Va-elle encore pardonner à la Horde ?

Quoi qu’il en soit, je jure sur les esprits de mes ancêtres et de toutes les victimes de cette infamie que jamais je ne pardonnerais et oublierais cette hécatombe. Les mots Ana’duna thera … Ana’duna thera … (La vengeance sera nôtre) tournaient sans cesse dans mon esprit. Tout vient à point à qui sait attendre.


J’espère que cela vous a plu, la suite je ne sais pas quand elle sera écrite. L’inspiration ne vient pas toujours en un claquement de doigt. De plus, je n’ai pas encore commencé BFA. Et je ne suis pas prête à la commencer car depuis l’incendie, j’ai décidé de laisser ma démo 120 de coter pour me consacrer à ma petite Nãrã et son compagnon Kaedan pour écrire cette fiction.

2 mentions « J’aime »

Un peu niais mais j’aime bien

Hey ! :slight_smile: Moi j’ai bien accroché ! :slight_smile:
Premiers jets qui promettent des aventures palpitantes !
Et je suis pour la niaiserie ! :smiley:

Je me suis pas encore attelé à la lecture mais c’est une coquille que je déteste voire (comme « héro »)
C’est Kaldorei et non Kal’doreï