Gwerz de Traaha

Mon corps meurtri ne souffre plus.

Mon âme piégée ne ressent plus,

Et mes souvenirs ont disparus;

L’expression de ma vie s’est tue…

C’est le reflet de mon passé,

Qui en un souffle a trépassé.

C’est mon corps sur ce sol gelé,

Ou mon cœur brisé est resté.

Seulement la mort est en place,

Sur la Couronne de Glace,

Ou ma vie s’est arrêtée,

Je continue de marcher.

Chevalier je suis devenu.

Un regard vous êtes tous vaincus,

C’est ma lame qui vous a fendue.

Ennemis vous êtes devenus.

Plus de voix, de conscience en moi;

Mourrez vous n’avez plus le choix!

Plus d’amitié et plus d’émois,

En moi la mort pour toute foi.

Plus de remords, de sentiments,

Prenez ma lame comme châtiment,

Pare les coups indéfiniment.

Mourrez par mon sang bouillonnant

Ma fièvre longuement vous prend,

La mort en vous, monte lentement.

L’impie frappe et vous achevant

Toute une armée d’acharnement.

Chevalier de glace vous arrête

Vous laisse bloqué à ma mercie

Ma lame de givre anéantie

Et vous rejoignez vos ancêtres

Qu’une chose en moi une seule voix

Roi Liche toi seul se manifeste

Gul’Dan qu’as donc tu fais de moi?

De m’infliger ce sort funeste!

Oh mes souvenirs revenez!

Quelle liberté ai-je recouvré?

Quand ce Roi Liche est tombé

Lame d’Ebène qu’as-tu donné?

Moi qui ne devais que tuer

Seul et sans but j’ai dû errer

Quant à la recherche d’une ombre

Peu de souvenirs d’Outre tombe

Dans mon passé s’est esquissé

Mon sang, mon clan, ma seule patrie

J’entend la voix de mes amis

Oui je continue de marcher

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