Chapitre 1 : Les Griffes du For’hûm.
Evènement fini, personnalités ayant survécu :
-Histoires.
-Cariss.
-Kyrenna.
Personnalités assassinées.
-Coolspot.
-Tristana.
-Eykériss.
-Gathog.
-Epidémie.
-Pandasympa.
-Leomance.
-Cancre.
-Quarkounette.
-Orodruin.
-Gahène.
C’était une belle journée en Strangleronce pour une gentille voleuse Réprouvée qui pourchassait en tout bien tout honneur un petit péon de l’Alliance niveau 25.
L’aventurier humain dans son armure en plaque de débutant, sans stuff héritage détalait ventre à terre devant la voleuse avec presque cent niveaux de plus et l’insultait dans trois langues différentes.
Ça faisait trois heures que Coolspot traquait cet humain et le tuait en boucle, pour le plaisir de tuer du noob. Elle lâcha un rire sardonique, c’était si bon de sentir la colère de ce misérable humain, impuissant contre sa toute-puissance.
Un coup l’assomma.
Elle attendit patiemment que l’humain soit sur le point de reprendre ces esprits, il lui fallait lui laisser l’espoir de s’échapper, lui faire croire qu’elle l’avait oublié, c’était plus délicieux le moment venu de lui trancher la gorge.
Alors que l’humain reprenait ses esprits elle frappa encore, un coup bas dans les parties l’immobilisant douloureusement, elle le laisse faire quelques mètres en clopinant, et d’un jet de shuriken suivit d’un nouveau rire sadique elle l’acheva.
-AHAHAHAHAH !!! Ils ne peuvent rien contre moi ! Je suis la meilleure ! Ces minables humains ne peuvent que crever comme des porcs sous mes dagues sans pouvoir rien faire.
Elle se délecta de recevoir des dizaines de messages haineux de la part de toutes ces victimes de la journée, utilisant leur voix colérique depuis un reroll de la Horde pour l’insulter à tout va. Elle avait gâché leurs journées. Et c’était savoureux comme sensation.
Être un Greykiller c’était la joie absolue, on se sentait tout puissant en éliminant ainsi des adversaires sans défense.
Comme toutes ces émotions l’avaient fatiguée, la voleuse décida de monter dans l’un des arbres millénaires de la jungle et d’y faire une petite sieste. Elle ne craignait nullement ces minables, et puis s’ils ramenaient leurs mains, elle n’avait qu’a fuir, elle n’avait rien à leur prouver, il était normal qu’elle soit la meilleure.
Elle s’allongea sur la branche, les paupières lourdes, ferma les yeux.
Puis les rouvrit brusquement car un horrible raclement, semblable à des griffes contre du métal résonnèrent, suivies d’un rire d’un sadisme et d’une méchanceté inimaginable.
Tu es à moi.
Claironna une voix, triomphante, semblant venir de partout et de nulle part à la fois. Coolspot s’était aussitôt mise en garde, dagues dégainées, qui qu’il soit, elle était prête à l’affronter. Elle attendit longtemps.
Mais rien ne vint.
Au bout d’une minute comme rien ne venait perturber la tranquillité de la forêt tropicale elle rangea ces armes. Ce n’était sans doute rien. Mais prise d’un doute elle décida d’ouvrir son grimoire et de voir ces compétences. Tout allait bien, chacune de ces compétences de voleuse passait devant ces yeux. Frappe-Ténèbre, Eviscération, Coup Bas, Camouf…
Elle s’interrompit, choquée.
-Hein ? Mais c’est quoi ? Je rêve. Ce n’est pas possible !
Camouflage avait été nerfé pendant son sommeil. Maintenant le Camouflage ne durait que 10 secondes avant d’être révélé aux autres et avait un cooldown de 6 secondes. Coolspot se fila des claques, ce n’était pas possible, un nerf des compétences Pvp de SA classe, c’était une hérésie. Elle fouilla son grimoire, et l’effroi la saisi.
Nerf d’Aiguillon Perfide, ne pouvant assommer plus que 0,1sec par point de combo dépensé.
Nerf de Dissimulation, ne permettant plus la sortie du combat.
Nerf d’Evasion ne permettant plus que d’esquiver les dégâts physiques.
Nerf de Cape d’Ombre, n’ôtant plus les dots.
Nerf de Coup de Pied, ayant un temps de cast de 1,5sec a présent.
C’était infernal, et ça n’arrêtait pas !
Nerf.
Nerf.
Nerf.
Nerf.
Nerf.
Coolspot poussa un horrible cri de désespoir, hululant telle une chouette.
-NOOooOOOoOOONNn !!!
Sans rien comprendre à ce qui lui arrivait elle perdit ces pv, son armure, ces compétences. Au bout d’une minute, a bout de souffle, comme à l’issue d’une transformation monstrueuse elle s’était transformée en une voleuse humaine de l’Alliance, niveau 1, et terriblement nerfée.
Elle entendit alors du bruit et regarda vers l’horizon.
De la poussière montait du chemin. Alors avec horreur elle vit débouler sur la route une troupe d’Orcs hargneux en armures lourdes, pointues et rouges, poussant des hurlements de guerre à faire rendre sa vessie à l’homme le plus courageux sur Azeroth.
Poussant un cri de souris Coolspot prit la fuite devant les Hordeux niveau maximal, elle connaissait bien cette situation, mais depuis l’autre côté de la barrière, ce serait une boucherie à sens unique, ils allaient la massacrer en boucle, pendant des heures, avec la fureur de Garrosh et la patience d’un moine Pandaren. Arrivée aux installations Gobelines bordant le fleuve Strangleronce, elle s’enfonça dans les entrailles de l’installation, espérant y trouver refuge.
Là entre les câbles et les tuyaux de la chaufferie, émanant des gaz nauséabonds elle put respirer un peu au fur et à mesure que le boucan des Orcs en rut diminuait à l’extérieur.
Lentement elle se calma.
L’horriblement crissement des griffes contre le métal résonna encore la faisant sursauter. Lorsqu’elle se retourna, un horrible Réprouvé se tenait elle. Enfin horrible c’était un qualificatif tout relatif, sous sa forme Réprouvée normale elle aussi était horrible avoir, ça ce n’était pas dérangeant.
Ce qui l’était plus c’était le pull vert et rouge plus que démodé que son comparse portait, le gant en cuir portant des lames de rasoir à la main, ainsi que son visage Nécrosé, brûlé au troisième degré.
-Bon sang mais t’es qui toi !?! Beugla Coolspot surprise.
Avec un sourire masochiste le mort-vivant arracha ces griffes au contact de la rambarde de fer, lâchant des étincelles, et prit une posture d’intellectuel.
-A ton avis ma belle, fouille ta mémoire, après tout si tu ne le fais pas…
La seconde d’après comme par magie il avait franchi la distance entre eux deux, la saisissait au collet et lui appliquait ses griffes sur le sommet du crâne, comme s’il voulait lui touiller le cerveau avec ces ongles.
-..c’est moi qui le ferait à ta place MOUAHAHAH !!!
-HAN !!!
Dans un sursaut de révolte Coolspot lui colla un coup de genou dans les valseuses, faisant se plier le tueur en série en deux de douleur et put prendre la fuite.
-Reviens salôpe ! Je vais te faire plaisir ! Tu vas voir ! Menaça l’horrible monstre à genoux deux mains sur l’entrejambe.
Alors que Coolspot fuyait son nouveau cœur d’humaine si faible battant la chamade, elle chercha la sortie de cette horrible chaufferie pleine de vapeur, en vain. Ce n’était qu’un labyrinthe de tuyaux et de métal brûlant, empestant la rouille et l’humidité.
Le rire de l’affreux résonna entre les murs exigus du labyrinthe. Alors que Coolspot prenait un embranchement un coup de griffe perça les tuyaux à côté d’elle, lui tirant un hurlement de terreur pure.
-Ici bitches !
Elle descendit un escalier, le Réprouvé au pull rouge surgit du milieu d’une marche derrière elle, semblant faire corps avec le métal de la marche et il fouetta l’air de ces griffes, marquant le dos de Coolspot d’une marque de griffes douloureuse et sanguinolente.
-Alors c’est qui le meilleur chérie ?!
Au bout de plusieurs minutes de course poursuite acharnée, Coolspot fut bloquée dans une impasse. Au bout, un fourneau, avec à l’intérieur les squelettes des précédentes victimes du tueur en série, incinérées. Elle se retourna, espérant sortir de l’impasse avant que…trop tard, il était là, lui bloquant le passage. La lueur rouge du fourneau donnant un air diabolique à son visage brûlé.
-Tu sais Coolspot on dit que qui vit par le Greykill, mourra par le Greykill.
Son pull se changea en une incroyable armure rouge et verte extrêmement puissante aux caractéristiques de niveau MM, même ces griffes semblèrent prendre un galon pour ressembler à une arme de raid de haut niveau. Il leva ces griffes.
-A propos, ici et maintenant je suis Fradt Krueger, le Démon des Rêves.
Et il la poignarda avec ces lames.
-AAAAHHH !!!
Coolspot se réveilla avec un grand cri d’horreur, toujours sur sa branche, dans la Jungle de Strangleronce, avec son armure et ces caractéristiques normales, et une douleur atroce dans la poitrine, là ou aurait dû se trouver son cœur. Elle était mourante.
Agonisante elle eut juste le temps en levant une main au ciel de dire comme derniers mots :
-Argh ! Eurgh ! Je…ne…regrette rien.
Et ce fut fini.
--------------------------------------------------------------------------------
Le Mausolée du Cavalier sans Tête était étonnement confortable. Citrouilles et têtes de mort sur les murs, une bonne flambée dans la cheminée, des chauve-souris empaillées un peu partout, le tapis était une réplique de Fenryr dépecée. Le Cavalier sans Tête en peignoir à carreau bordeaux, changeant de son éternelle armure noire buvait un verre d’Arquevin tout en écrivant à la plume d’oie dans un livre sinistre faite avec de la peau humaine écorchée.
-Coolspot rayée de la liste. Quelle joie de voir périr mes ennemis ainsi. On dirait que Fradt s’amuse bien avec le pouvoir du Démon d’Halloween que je lui ai conféré. Mais saura t’il tous les éliminer ? Je n’en ai point la certitude. Les deux autres candidats pour recevoir le don des Démons d’Halloween semblent bien moins fiables et moins vils que leur sombre maître. Coolspot n’était que la première et la plus anecdotique de mes victimes désignées sur l’autel du grand Fôr’hum. Celui qu’il importe de faire passer de vie à trépas est toujours en vie.
Il ferma son livre avec humeur.
Une photographie d’Histoires s’envola à cause du claquement brutal et fila par la fenêtre, portée par les vents d’automne.
Là entre les câbles et les tuyaux de la chaufferie, émanant des gaz nauséabonds elle put respirer un peu au fur et à mesure que le boucan des Orcs en rut diminuait à l’extérieur.
Lentement elle se calma.
L’horriblement crissement des griffes contre le métal résonna encore la faisant sursauter. Lorsqu’elle se retourna, un horrible Réprouvé se tenait elle. Enfin horrible c’était un qualificatif tout relatif, sous sa forme Réprouvée normale elle aussi était horrible avoir, ça ce n’était pas dérangeant.
Ce qui l’était plus c’était le pull vert et rouge plus que démodé que son comparse portait, le gant en cuir portant des lames de rasoir à la main, ainsi que son visage Nécrosé, brûlé au troisième degré.
-Bon sang mais t’es qui toi !?! Beugla Coolspot surprise.
Avec un sourire masochiste le mort-vivant arracha ces griffes au contact de la rambarde de fer, lâchant des étincelles, et prit une posture d’intellectuel.
-A ton avis ma belle, fouille ta mémoire, après tout si tu ne le fais pas…
La seconde d’après comme par magie il avait franchi la distance entre eux deux, la saisissait au collet et lui appliquait ses griffes sur le sommet du crâne, comme s’il voulait lui touiller le cerveau avec ces ongles.
-..c’est moi qui le ferait à ta place MOUAHAHAH !!!
-HAN !!!
Dans un sursaut de révolte Coolspot lui colla un coup de genou dans les valseuses, faisant se plier le tueur en série en deux de douleur et put prendre la fuite.
-Reviens salôpe ! Je vais te faire plaisir ! Tu vas voir ! Menaça l’horrible monstre à genoux deux mains sur l’entrejambe.
Alors que Coolspot fuyait son nouveau cœur d’humaine si faible battant la chamade, elle chercha la sortie de cette horrible chaufferie pleine de vapeur, en vain. Ce n’était qu’un labyrinthe de tuyaux et de métal brûlant, empestant la rouille et l’humidité.
Le rire de l’affreux résonna entre les murs exigus du labyrinthe. Alors que Coolspot prenait un embranchement un coup de griffe perça les tuyaux à côté d’elle, lui tirant un hurlement de terreur pure.
-Ici bitches !
Elle descendit un escalier, le Réprouvé au pull rouge surgit du milieu d’une marche derrière elle, semblant faire corps avec le métal de la marche et il fouetta l’air de ces griffes, marquant le dos de Coolspot d’une marque de griffes douloureuse et sanguinolente.
-Alors c’est qui le meilleur chérie ?!
Au bout de plusieurs minutes de course poursuite acharnée, Coolspot fut bloquée dans une impasse. Au bout, un fourneau, avec à l’intérieur les squelettes des précédentes victimes du tueur en série, incinérées. Elle se retourna, espérant sortir de l’impasse avant que…trop tard, il était là, lui bloquant le passage. La lueur rouge du fourneau donnant un air diabolique à son visage brûlé.
-Tu sais Coolspot on dit que qui vit par le Greykill, mourra par le Greykill.
Son pull se changea en une incroyable armure rouge et verte extrêmement puissante aux caractéristiques de niveau MM, même ces griffes semblèrent prendre un galon pour ressembler à une arme de raid de haut niveau. Il leva ces griffes.
-A propos, ici et maintenant je suis Fradt Krueger, le Démon des Rêves.
Et il la poignarda avec ces lames.
-AAAAHHH !!!
Coolspot se réveilla avec un grand cri d’horreur, toujours sur sa branche, dans la Jungle de Strangleronce, avec son armure et ces caractéristiques normales, et une douleur atroce dans la poitrine, là ou aurait dû se trouver son cœur. Elle était mourante.
Agonisante elle eut juste le temps en levant une main au ciel de dire comme derniers mots :
-Argh ! Eurgh ! Je…ne…regrette rien.
Et ce fut fini.
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Le Mausolée du Cavalier sans Tête était étonnement confortable. Citrouilles et têtes de mort sur les murs, une bonne flambée dans la cheminée, des chauve-souris empaillées un peu partout, le tapis était une réplique de Fenryr dépecée. Le Cavalier sans Tête en peignoir à carreau bordeaux, changeant de son éternelle armure noire buvait un verre d’Arquevin tout en écrivant à la plume d’oie dans un livre sinistre faite avec de la peau humaine écorchée.
-Coolspot rayée de la liste. Quelle joie de voir périr mes ennemis ainsi. On dirait que Fradt s’amuse bien avec le pouvoir du Démon d’Halloween que je lui ai conféré. Mais saura t’il tous les éliminer ? Je n’en ai point la certitude. Les deux autres candidats pour recevoir le don des Démons d’Halloween semblent bien moins fiables et moins vils que leur sombre maître. Coolspot n’était que la première et la plus anecdotique de mes victimes désignées sur l’autel du grand Fôr’hum. Celui qu’il importe de faire passer de vie à trépas est toujours en vie.
Il ferma son livre avec humeur.
Une photographie d’Histoires s’envola à cause du claquement brutal et fila par la fenêtre, portée par les vents d’automne.
Sympa ! La suite, demain c'est ça ?
Tristana rajoutée sur la liste des personnalités du forum à tuer...héhé=)
Assez original. C'est possible d'avoir un lien vers ceux des années précédentes? (j'ai le souvenir d'avoir lu certains en partie, mais pas tous).
Et pauvre Histoires.
Et pauvre Histoires.
https://eu.battle.net/forums/fr/wow/topic/17624032822#post-1
J'avais l'habitude plus ou moins chaque année de faire de petits évènements pour le Voile d'Hiver et la Sanssaint sur les forums de la Taverne du Nain Brailleur. J'ai décidé d'exporter la tradition sur les forums offi.
https://eu.battle.net/forums/fr/wow/topic/17617103075#post-1
J'ai débuté avec ça l'année dernière pour le Voile d'Hiver.=)
J'avais l'habitude plus ou moins chaque année de faire de petits évènements pour le Voile d'Hiver et la Sanssaint sur les forums de la Taverne du Nain Brailleur. J'ai décidé d'exporter la tradition sur les forums offi.
https://eu.battle.net/forums/fr/wow/topic/17617103075#post-1
J'ai débuté avec ça l'année dernière pour le Voile d'Hiver.=)
19/10/2018 00:18Publié par FradtTristana rajoutée sur la liste des personnalités du forum à tuer...héhé=)
Ha ben comment dire...Je suis flattée. Hâte de lire ma mort, glamoure et tragique, j'espère !
Sont bizards ces démonistes quand même, tu leur fais un compliment, tu te retrouves avec un contrat sur la tête :)
19/10/2018 00:35Publié par Fradthttps://eu.battle.net/forums/fr/wow/topic/17624032822#post-1
J'avais l'habitude plus ou moins chaque année de faire de petits évènements pour le Voile d'Hiver et la Sanssaint sur les forums de la Taverne du Nain Brailleur. J'ai décidé d'exporter la tradition sur les forums offi.
https://eu.battle.net/forums/fr/wow/topic/17617103075#post-1
J'ai débuté avec ça l'année dernière pour le Voile d'Hiver.=)
Ok, merci pour les liens, j'irais voir ça, ça a l'air sympa.
19/10/2018 00:43Publié par Tristaña
Sont bizards ces démonistes quand même, tu leur fais un compliment, tu te retrouves avec un contrat sur la tête :)
C'est le manque de chance.
Et mieux vaut toi que moi.
D'autant que, toi, Histoires, ça fait déjà trop de prêtre elfe de sang à sacrifier.
Je me contenterais de rester en vie.
Quelle zoulie histoire.
Béni soit le grand Fôr'hum !
Béni soit le grand Fôr'hum !
Fradt Krueger, excellent, tout était calculé depuis le début.
J'adore toujours autant lire tes petits contes chaque années
Mine de rien, ça fait la tradition du forum. ^^
Mine de rien, ça fait la tradition du forum. ^^
Chapitre 2 : Ça aime les nonnes…et les cookies.
C’était une journée grise et pluvieuse sur Lune d’Argent.
Mais cela n’entachait pas la bonne humeur d’Histoires qui se baladait en fredonnant un air joyeux dans les rues délicatement pavées de pierres jaunes et de rubis étincelant de la ville, protégé de l’humidité par son parapluie jaune et sa bure de Prêtre. Il y’a peu d’Elfes dans les rues aujourd’hui, tout le monde n’a pas le moral sans faille d’Histoires.
-La pluie, quelle bénédiction du ciel.
C’est alors qu’un délicat fumet se porta à ses narines sensibles. De la pâte chaude, des pépites de chocolat. Mais oui ! A la boulangerie Sang du Soleil on sortait une nouvelle fournée de cookies ! Histoires hâta le pas pour trouver sa boutique préférée, qui illuminait la grisaille de cette journée comme un phare à la lueur du four à pain. Il se commanda une bonne boîte de cookies tout chaud et sortit dans la rue avec son parapluie en fredonnant une comptine, tout heureux.
Mais sans prévenir Histoire heurta une pierre déchaussée et s’étala de tout son long sur les pavés mouillés, lâchant la boîte de biscuits dans le caniveau.
-Hé mes cookies !!! Nom d’une oreille demie-mâchée !!!
L’eau canalisée par le caniveau formait un courant qui emportait à toute vitesse la boîte au loin. Histoires se releva en catastrophe et courut après la boîte en train de naviguer. La bouche d’égout sur le côté du caniveau se rapprochait.
-Non-non-non-non-non-non !!! Pesta t’il en bondissant vers la boîte. Mais trop tard.
Histoire s’étala sur la chaussée une deuxième fois, ruinant sa belle bure, et la boîte de cookies tomba dans les égouts de la ville, au demeurant fort propres il faut le noter. Histoires se releva et souffla une mèche de cheveux blonds qui s’était étalé devant ces yeux, frustré de la perte de ses chers cookies adorés.
Il allait s’éloigner, quand soudain une silhouette dans le caniveau le fit sursauter.
-Hé !!!
La main sur le cœur il se calma en détaillant l’étrange créature qui transparaissait par la bouche d’égout.
De petite taille, trapu, habillé comme un clown victorien avec une chemise à jabot et une fraise autour du cou, il avait le visage blafard, un gros nez rouge en forme de patate, et surtout détail que ne manqua pas de remarquer Histoires, une longue barbe bleue tombant sur son ventre proéminent. Le clown-nain sourit de ces dents cariées.
-Bonjour petit elfe. Tu as perdu quelque chose ?
Il montra la boîte de cookies.
-Oui, ce sont mes cookies, vous voulez bien me les rendre monsieur le nain ?
Le clown nain tout en se curant le nez rétorqua d’un air désintéressé.
-Et ben nan. C’est à moi désormais longues oreilles, va t’en acheter d’autres.
Histoires gronda.
-Grossier personnage !
Et il tendit les mains et projeta une boule tournoyante de lumière concentrée dans le caniveau qui heurta la créature cocasse dans une explosion de lumière.
-AÏEUH ! PAS LA LUMIERE !
Histoires ramassa sa dignité, et son parapluie et avec un air de marquise offensée tourna le dos à la bouche d’égout.
-Bien fait, sombre individu, hmpf !
Et il s’en alla d’un pas volontaire.
Il ralentit au bout de quelques pas.
S’arrêta.
Et se retourna vers la bouche d’égout.
Il entendit une conversation tumultueuse venir de la bouche d’égout dans laquelle l’eau du caniveau cascadait.
-Abruti de nain ! Je t’octroie le pouvoir d’un Démon pour éliminer mes ennemis, et toi tu voles des COOKIES aux elfes de Lune d’Argent !!!
C’était une voix plus grave, plus poétique et moins avinée que celle du nain habillé en clown. Histoires la connaissait, elle lui rappelait vaguement quelqu’un, alors l’elfe tendit l’oreille.
-Pas ma faute, ils sont chiant ces pouvoirs, et pis j’ai faim, et pis j’ai soif, et y’a pas beaucoup de clodo à qui je pourraient piquer leurs flasques de vin ici. Et pis je déteste le Vin Cénarien, pouark, saloperie de vin elfique.
CLAC !
-AIEUH ! Mais quoi encore !
-TU FAIS TON BOULOT LE NAIN !!! Ou j’en avise ton patron ! Ordonna la voix.
C’est alors qu’Histoires mit le doigt sur cette voix, ça lui fit un électrochoc.
Le Cavalier sans Tête ! Le séide du Fléau que tous les aventuriers d’Azeroth s’amusaient à bastonner, encore, et encore, et encore, et encore chaque année à la même date pour lui voler sa monture. Lui-même l’avait affronté d’innombrables fois. A tel point que le Cavalier semblait l’avoir pris en grippe ces dernières années.
Mais que faisait t’il dans cet égout ? Pourquoi parlait t’il à ce nain !@#$%^-* ?
Histoires en était là de ces pensées quand il vit un jeune elfe courir vers la bouche d’égout, poursuivant un bateau en papier et discuter avec l’étrange nain en costume de clown.
Histoire s’apprêta à se retourner avec un haussement d’épaules. Après tout qu’est ce qu’il en avait à faire que le Cavalier sans Tête s’accoquine avec des gens bizarres cette année.
Un hurlement d’enfant le fit se retourner.
L’enfant s’était fait arracher le bras et se trainait péniblement dans la rue. Un bras démesurément long, fardé de blanc sortit de la bouche d’égout et crocheta la cheville du petit, le trainant vers les égouts.
-ATTENTION PETIT !!! S’écria Histoires en s’élançant vers l’enfant qui hurlait de terreur et de douleur. Hélas il disparu dans les égouts et Histoires s’étala pour la troisième fois dans l’eau.
Il n’y avait plus rien dans la bouche d’égout. L’elfe un sentiment de culpabilité poignant se couvrit la bouche de la main. Qu’avait t’il fait. Par son inaction, un enfant venait de mourir. Il renifla, la gorge nouée.
-ROAAR !!!
Soudain le clown-nain apparut et rugit avec une gueule démesurée et ensanglantée, d’innombrables rangées de dents pointues apparaissant dans sa gueule, ces yeux brasillant d’une lueur mauvaise, le faisant davantage ressembler à un démon qu’a un simple saltimbanque.
Histoire hurla de terreur et recula sur les coudes péniblement. La griffe du clown racla les pavés en direction de sa cheville, mais la rata de peu.
Il lui retourna un regard lubrique et pervers, la joue sur les pavés humides, et tel un serpent rentrant dans son terrier, il glissa dans la bouche d’égout avec un bruit visqueux et y disparu, laissant là Histoires, terrifié par les évènements qui venaient de se produire.
C’était une journée grise et pluvieuse sur Lune d’Argent.
Mais cela n’entachait pas la bonne humeur d’Histoires qui se baladait en fredonnant un air joyeux dans les rues délicatement pavées de pierres jaunes et de rubis étincelant de la ville, protégé de l’humidité par son parapluie jaune et sa bure de Prêtre. Il y’a peu d’Elfes dans les rues aujourd’hui, tout le monde n’a pas le moral sans faille d’Histoires.
-La pluie, quelle bénédiction du ciel.
C’est alors qu’un délicat fumet se porta à ses narines sensibles. De la pâte chaude, des pépites de chocolat. Mais oui ! A la boulangerie Sang du Soleil on sortait une nouvelle fournée de cookies ! Histoires hâta le pas pour trouver sa boutique préférée, qui illuminait la grisaille de cette journée comme un phare à la lueur du four à pain. Il se commanda une bonne boîte de cookies tout chaud et sortit dans la rue avec son parapluie en fredonnant une comptine, tout heureux.
Mais sans prévenir Histoire heurta une pierre déchaussée et s’étala de tout son long sur les pavés mouillés, lâchant la boîte de biscuits dans le caniveau.
-Hé mes cookies !!! Nom d’une oreille demie-mâchée !!!
L’eau canalisée par le caniveau formait un courant qui emportait à toute vitesse la boîte au loin. Histoires se releva en catastrophe et courut après la boîte en train de naviguer. La bouche d’égout sur le côté du caniveau se rapprochait.
-Non-non-non-non-non-non !!! Pesta t’il en bondissant vers la boîte. Mais trop tard.
Histoire s’étala sur la chaussée une deuxième fois, ruinant sa belle bure, et la boîte de cookies tomba dans les égouts de la ville, au demeurant fort propres il faut le noter. Histoires se releva et souffla une mèche de cheveux blonds qui s’était étalé devant ces yeux, frustré de la perte de ses chers cookies adorés.
Il allait s’éloigner, quand soudain une silhouette dans le caniveau le fit sursauter.
-Hé !!!
La main sur le cœur il se calma en détaillant l’étrange créature qui transparaissait par la bouche d’égout.
De petite taille, trapu, habillé comme un clown victorien avec une chemise à jabot et une fraise autour du cou, il avait le visage blafard, un gros nez rouge en forme de patate, et surtout détail que ne manqua pas de remarquer Histoires, une longue barbe bleue tombant sur son ventre proéminent. Le clown-nain sourit de ces dents cariées.
-Bonjour petit elfe. Tu as perdu quelque chose ?
Il montra la boîte de cookies.
-Oui, ce sont mes cookies, vous voulez bien me les rendre monsieur le nain ?
Le clown nain tout en se curant le nez rétorqua d’un air désintéressé.
-Et ben nan. C’est à moi désormais longues oreilles, va t’en acheter d’autres.
Histoires gronda.
-Grossier personnage !
Et il tendit les mains et projeta une boule tournoyante de lumière concentrée dans le caniveau qui heurta la créature cocasse dans une explosion de lumière.
-AÏEUH ! PAS LA LUMIERE !
Histoires ramassa sa dignité, et son parapluie et avec un air de marquise offensée tourna le dos à la bouche d’égout.
-Bien fait, sombre individu, hmpf !
Et il s’en alla d’un pas volontaire.
Il ralentit au bout de quelques pas.
S’arrêta.
Et se retourna vers la bouche d’égout.
Il entendit une conversation tumultueuse venir de la bouche d’égout dans laquelle l’eau du caniveau cascadait.
-Abruti de nain ! Je t’octroie le pouvoir d’un Démon pour éliminer mes ennemis, et toi tu voles des COOKIES aux elfes de Lune d’Argent !!!
C’était une voix plus grave, plus poétique et moins avinée que celle du nain habillé en clown. Histoires la connaissait, elle lui rappelait vaguement quelqu’un, alors l’elfe tendit l’oreille.
-Pas ma faute, ils sont chiant ces pouvoirs, et pis j’ai faim, et pis j’ai soif, et y’a pas beaucoup de clodo à qui je pourraient piquer leurs flasques de vin ici. Et pis je déteste le Vin Cénarien, pouark, saloperie de vin elfique.
CLAC !
-AIEUH ! Mais quoi encore !
-TU FAIS TON BOULOT LE NAIN !!! Ou j’en avise ton patron ! Ordonna la voix.
C’est alors qu’Histoires mit le doigt sur cette voix, ça lui fit un électrochoc.
Le Cavalier sans Tête ! Le séide du Fléau que tous les aventuriers d’Azeroth s’amusaient à bastonner, encore, et encore, et encore, et encore chaque année à la même date pour lui voler sa monture. Lui-même l’avait affronté d’innombrables fois. A tel point que le Cavalier semblait l’avoir pris en grippe ces dernières années.
Mais que faisait t’il dans cet égout ? Pourquoi parlait t’il à ce nain !@#$%^-* ?
Histoires en était là de ces pensées quand il vit un jeune elfe courir vers la bouche d’égout, poursuivant un bateau en papier et discuter avec l’étrange nain en costume de clown.
Histoire s’apprêta à se retourner avec un haussement d’épaules. Après tout qu’est ce qu’il en avait à faire que le Cavalier sans Tête s’accoquine avec des gens bizarres cette année.
Un hurlement d’enfant le fit se retourner.
L’enfant s’était fait arracher le bras et se trainait péniblement dans la rue. Un bras démesurément long, fardé de blanc sortit de la bouche d’égout et crocheta la cheville du petit, le trainant vers les égouts.
-ATTENTION PETIT !!! S’écria Histoires en s’élançant vers l’enfant qui hurlait de terreur et de douleur. Hélas il disparu dans les égouts et Histoires s’étala pour la troisième fois dans l’eau.
Il n’y avait plus rien dans la bouche d’égout. L’elfe un sentiment de culpabilité poignant se couvrit la bouche de la main. Qu’avait t’il fait. Par son inaction, un enfant venait de mourir. Il renifla, la gorge nouée.
-ROAAR !!!
Soudain le clown-nain apparut et rugit avec une gueule démesurée et ensanglantée, d’innombrables rangées de dents pointues apparaissant dans sa gueule, ces yeux brasillant d’une lueur mauvaise, le faisant davantage ressembler à un démon qu’a un simple saltimbanque.
Histoire hurla de terreur et recula sur les coudes péniblement. La griffe du clown racla les pavés en direction de sa cheville, mais la rata de peu.
Il lui retourna un regard lubrique et pervers, la joue sur les pavés humides, et tel un serpent rentrant dans son terrier, il glissa dans la bouche d’égout avec un bruit visqueux et y disparu, laissant là Histoires, terrifié par les évènements qui venaient de se produire.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------
Histoire courrait dans les rues de Lune d’Argent, à la recherche d’un Garde, de quelqu’un, n’importe qui.
Mais une curieuse stupeur semblait frapper les citoyens de Lune d’Argent. Ceux qu’il croisait détournaient le regard de lui, ou grognaient et se désintéressaient quand les larmes aux yeux il leur parlait de ce qui venait d’arriver. A croire qu’un maléfice pesait sur eux.
C’était désespérant.
Histoires s’assit sous la pluie le long de la rue, en larmes et réfléchit.
-Quelle sorte de Démon est-ce là ? Peut-être au couvent sauront t’ils ce qu’il se trame. Raisonna t’il.
L’elfe se releva et retourna au Monastère de Lune d’Argent, hors des murs de la ville, dans les Bois des Chants Eternels.
Arrivé devant l’imposante cathédrale à la mode Gilnéenne détonant avec l’architecture habituelle du Royaume il toqua grâce aux lourds loquets en formes de gueules de gargouilles à la lourde porte de chêne.
Personne ne vint ouvrir.
Histoires s’en étonna. D’habitude ça ne prenait pas plus de quelques secondes avant qu’une bonne sœur ou un moine vienne ouvrir. Il voulut ouvrir la porte, mais elle était verrouillée. Ça c’était encore plus bizarre, on ne verrouillait jamais cette porte, les Sanctum de Lumière se devaient d’être ouverts jours et nuits à tous.
Il appliqua sa main sur le bois et entra en transe brièvement. Il sentit sous sa paume l’écheveau chaud de la magie sacrée imprégner le bois et former des runes.
-Une barrière de protection ? C’est curieux. Pourquoi les défenses du Monastère sont t’elles actives. Et pas n’importe lesquelles…ce n’est pas une barrière de protection physique. C’est…c’est comme si c’était destiné davantage à empêcher quelque chose de sortir que quelqu’un de rentrer. Il a dû se passer quelque chose de grave à l’intérieur.
Histoires réfléchit. Quelle était la meilleure chose à faire ? Si ces barrières étaient actives, il valait mieux éviter de les désactiver. Mais il se passait tellement de choses étranges aujourd’hui, il se devait d’en parler à ces pairs, immédiatement.
Histoires vit du mouvement à une fenêtre, un voile de nonne noir passer. Il restait donc une bonne sœur à l’intérieur.
-Hey vous pouvez venir m’ouvrir !? Lança t’il.
Mais il n’y avait personne à la fenêtre. Histoires, énervé, rassembla ces pouvoirs.
-Bon tant pis pour la barrière, il faut que je sache ce qu’il s’est passé. Mais franchement, pardonne moi Seigneur pour ces mots, mais quelle journée de ~ »@’( !!
Et d’une salve de magie sacrée il pulvérisa la porte du monastère, détruisant la barrière magique par la même occasion.
Le Monastère avait changé.
L’atmosphère joyeuse et lumineuse à laquelle il était habitué semblait s’être volatilisée. Tout ici était plus sombre. Les cierges avaient beau être allumés, ils n’éclairaient pas l’obscurité, on y voyait à peine dans le grand hall.
Histoires entra en silence.
Les portes se fermèrent avec fracas derrière lui. Le faisait sursauter.
Il leva les mains, rayonnantes de magie sacrée, prêt à foudroyer n’importe quelle menace qui entrerait dans son champ de vision, et éclairant un peu les lieux par la même occasion.
Il progressa dans le monastère enténébré en silence. Pour commencer il allait vérifier la salle de prières. Lentement, prudemment il poussa les portes de la salle, qui grincèrent vilainement dans le mouvement, l’écho de la salle renvoyant de surcroît le son.
Histoires s’attendait à tout.
Mais la salle de prières était vide. Jusqu’à l’Autel de la Lumière sous les vitraux et les bancs de prière alignés, il n’y avait rien. Soulagement.
Avec un fracas épouvantable un corps pendu de nonne s’écrasa devant Histoires qui poussa un petit cri de frayeur.
Il leva la tête.
Ces consœurs nonnes étaient pendues aux poutres de la salle de prières, l’une des cordes venait de craquer et un corps était tombé. Histoires n’y tint plus et poussa un hurlement de frayeur et de terreur ininterrompus.
Quelqu’un le bâillonna. Paniqué il voulut se défendre, mais une voix rassurante, quoique effrayée le calma.
-Chut Histoires ! Cette chose peut nous entendre !
Il se retourna, le cœur battant la chamade, et reconnut Tristana. L’elfe dans son habit de nonne semblait elle aussi terrifiée.
-Vite, filons dans mes appartements, avant qu’Elle ne revienne.
-Qui ? Demanda Histoires, emboîtant précipitamment le pas à Tristana, mais aussi silencieusement que possible.
-Je ne sais pas. Ça porte des vêtements de nonne. Pour mieux tromper notre vigilance. Mais c’est très dangereux. Depuis hier soir ça se déchaîne dans les couloirs. On l’entend parfois se déplacer, en glissant sur le sol comme un spectre.
Ils montèrent à l’étage, dans les appartements de Tristana. Elle ferma la porte à clé. Alors seulement ils respirèrent un peu. Histoires se confia.
-Ma sœur. Il y’a deux heures, une chose…une chose horrible m’a abordé à Lune d’Argent. Ça a tué un enfant sous mes yeux, et je n’ai rien pu faire !
Tristana une main sur le cœur, tâchant de juguler sa terreur rassembla ces esprits.
-Est-ce que c’est la même chose que celle qui a dévasté notre monastère ?
-Non, ça ressemblait à un clown et à un nain…mais en plus maléfique.
-Ce doivent être deux entités différentes. Mais peut être qu’elles sont liées par…
Avec un grincement, la porte que Tristana avait pourtant fermée à clé s’ouvrit. Les deux elfes apeurés regardèrent le long couloir de l’étage qui s’étendait devant eux. Juste éclairé par une série de torches.
-Oh noooon…Lâcha Tristana, pâle comme la mort.
Quelque chose de sombre, et de blafard apparu fugitivement au bout du couloir.
Les torches du fond s’éteignirent.
La chose réapparut, un peu plus près. Comme l’avait dit Tristanna, ça ne marchait, pas ça semblait glisser sur le sol. Les torches n’avaient pas le temps d’éclairer son visage blafard et ces infernaux yeux ambre plus d’une demi-seconde avant de s’éteindre, comme soufflées par la présence de la chose.
Effectivement, ça portait des vêtements de nonne.
Tristana poussa un cri de terreur, perdant son calme, paniquée. Elle et Histoires reculèrent, tellement effrayés qu’ils en oublièrent de faire appel à leurs pouvoirs sacrés.
La Nonne était presque là, elle approchait lentement. La fenêtre ouverte de la chambre bloquèrent Tristana et Histoires.
-Que la Lumière aie pitié de nous ! Clama Tristana.
-Je crois que même elle ne peut rien pour nous. Déclara Histoires pâle d’une toute petite voix.
Le Démon entra dans la chambre de bonne sœur.
Ils se prirent les pieds dans le tapis à la seconde ou le bas de leurs dos touchait le rebord de la fenêtre maladroitement et tombèrent dans le vide simultanément en criant.
Au même moment la Nonne rentrait dans la chambre et déclarait avec un visage joyeux et candide d’Elfe de Sang.
-Salasalisalut les amis ! Oh zut attention à la fenêtre !
Mais le mal était fait. Tristana et Histoires chutaient le long de la tenture qui pendait à la fenêtre. Cette dernière durant la chute s’enroula autour du cou de Tristana et de la cheville d’Histoires. Tristana essaya vainement de s’en défaire.
-Quoi !? Non ! Non-non-non-non ! C’est trop con de crever comme ça !
CRAC !!!
La tenture se tendit sous le poids de deux corps.
La nuque de Tristana avait été brisée sur le coup. Tuant la bonne sœur. Histoires plus chanceux pendit par la cheville devant la fenêtre du cellier un étage plus bas.
Surprit, il vit dans le cellier le clown-nain, une flasque d’alcool au bec, en train de se l’envoyer sec, et une énorme meule de fromage sous le bras. Il jeta un regard fautif à l’elfe et éloigna la flasque de sa bouche avant de pousser une éructation.
-Brooot ! Ben quoi ?
Histoires, pendu par la cheville, fit une grimace de colère après toutes les mauvaises émotions qu’il avait subies, et foudroya encore le nain d’une puissante rafale de magie sacrée.
-AARGH !!! PAS, ENCORE !!!
Geignit t’il.
Puis il se défit de la tenture et se ramassa au sol un mètre plus bas avant de se remettre péniblement sur son séant.
Il contempla le monastère.
A la fenêtre du deuxième étage la silhouette sinistre de la Nonne lui faisait un coucou étonnement gentil tandis que l’horrible clown au premier lui faisait des grimaces assortis d’un ou deux doigts d’honneurs.
Histoires prit la fuite, laissant là le cadavre de la dernière de ces consoeurs et confrères pendue à la tenture, les larmes aux yeux.
Il ne savait pas ce qu’il se passait, mais cette altercation lui avait permit de comprendre une chose.
C’était après lui que ces créatures en avaient. Et qu’elles n’hésitaient pas à sacrifier quiconque se tiendrait sur leur chemin.
(Je dois avouer que je tiens d'autant plus à la fête d'Halloween que mon anniversaire a lieu durant cette période. J'ai eu 26 ans hier soir)
Histoire courrait dans les rues de Lune d’Argent, à la recherche d’un Garde, de quelqu’un, n’importe qui.
Mais une curieuse stupeur semblait frapper les citoyens de Lune d’Argent. Ceux qu’il croisait détournaient le regard de lui, ou grognaient et se désintéressaient quand les larmes aux yeux il leur parlait de ce qui venait d’arriver. A croire qu’un maléfice pesait sur eux.
C’était désespérant.
Histoires s’assit sous la pluie le long de la rue, en larmes et réfléchit.
-Quelle sorte de Démon est-ce là ? Peut-être au couvent sauront t’ils ce qu’il se trame. Raisonna t’il.
L’elfe se releva et retourna au Monastère de Lune d’Argent, hors des murs de la ville, dans les Bois des Chants Eternels.
Arrivé devant l’imposante cathédrale à la mode Gilnéenne détonant avec l’architecture habituelle du Royaume il toqua grâce aux lourds loquets en formes de gueules de gargouilles à la lourde porte de chêne.
Personne ne vint ouvrir.
Histoires s’en étonna. D’habitude ça ne prenait pas plus de quelques secondes avant qu’une bonne sœur ou un moine vienne ouvrir. Il voulut ouvrir la porte, mais elle était verrouillée. Ça c’était encore plus bizarre, on ne verrouillait jamais cette porte, les Sanctum de Lumière se devaient d’être ouverts jours et nuits à tous.
Il appliqua sa main sur le bois et entra en transe brièvement. Il sentit sous sa paume l’écheveau chaud de la magie sacrée imprégner le bois et former des runes.
-Une barrière de protection ? C’est curieux. Pourquoi les défenses du Monastère sont t’elles actives. Et pas n’importe lesquelles…ce n’est pas une barrière de protection physique. C’est…c’est comme si c’était destiné davantage à empêcher quelque chose de sortir que quelqu’un de rentrer. Il a dû se passer quelque chose de grave à l’intérieur.
Histoires réfléchit. Quelle était la meilleure chose à faire ? Si ces barrières étaient actives, il valait mieux éviter de les désactiver. Mais il se passait tellement de choses étranges aujourd’hui, il se devait d’en parler à ces pairs, immédiatement.
Histoires vit du mouvement à une fenêtre, un voile de nonne noir passer. Il restait donc une bonne sœur à l’intérieur.
-Hey vous pouvez venir m’ouvrir !? Lança t’il.
Mais il n’y avait personne à la fenêtre. Histoires, énervé, rassembla ces pouvoirs.
-Bon tant pis pour la barrière, il faut que je sache ce qu’il s’est passé. Mais franchement, pardonne moi Seigneur pour ces mots, mais quelle journée de ~ »@’( !!
Et d’une salve de magie sacrée il pulvérisa la porte du monastère, détruisant la barrière magique par la même occasion.
Le Monastère avait changé.
L’atmosphère joyeuse et lumineuse à laquelle il était habitué semblait s’être volatilisée. Tout ici était plus sombre. Les cierges avaient beau être allumés, ils n’éclairaient pas l’obscurité, on y voyait à peine dans le grand hall.
Histoires entra en silence.
Les portes se fermèrent avec fracas derrière lui. Le faisait sursauter.
Il leva les mains, rayonnantes de magie sacrée, prêt à foudroyer n’importe quelle menace qui entrerait dans son champ de vision, et éclairant un peu les lieux par la même occasion.
Il progressa dans le monastère enténébré en silence. Pour commencer il allait vérifier la salle de prières. Lentement, prudemment il poussa les portes de la salle, qui grincèrent vilainement dans le mouvement, l’écho de la salle renvoyant de surcroît le son.
Histoires s’attendait à tout.
Mais la salle de prières était vide. Jusqu’à l’Autel de la Lumière sous les vitraux et les bancs de prière alignés, il n’y avait rien. Soulagement.
Avec un fracas épouvantable un corps pendu de nonne s’écrasa devant Histoires qui poussa un petit cri de frayeur.
Il leva la tête.
Ces consœurs nonnes étaient pendues aux poutres de la salle de prières, l’une des cordes venait de craquer et un corps était tombé. Histoires n’y tint plus et poussa un hurlement de frayeur et de terreur ininterrompus.
Quelqu’un le bâillonna. Paniqué il voulut se défendre, mais une voix rassurante, quoique effrayée le calma.
-Chut Histoires ! Cette chose peut nous entendre !
Il se retourna, le cœur battant la chamade, et reconnut Tristana. L’elfe dans son habit de nonne semblait elle aussi terrifiée.
-Vite, filons dans mes appartements, avant qu’Elle ne revienne.
-Qui ? Demanda Histoires, emboîtant précipitamment le pas à Tristana, mais aussi silencieusement que possible.
-Je ne sais pas. Ça porte des vêtements de nonne. Pour mieux tromper notre vigilance. Mais c’est très dangereux. Depuis hier soir ça se déchaîne dans les couloirs. On l’entend parfois se déplacer, en glissant sur le sol comme un spectre.
Ils montèrent à l’étage, dans les appartements de Tristana. Elle ferma la porte à clé. Alors seulement ils respirèrent un peu. Histoires se confia.
-Ma sœur. Il y’a deux heures, une chose…une chose horrible m’a abordé à Lune d’Argent. Ça a tué un enfant sous mes yeux, et je n’ai rien pu faire !
Tristana une main sur le cœur, tâchant de juguler sa terreur rassembla ces esprits.
-Est-ce que c’est la même chose que celle qui a dévasté notre monastère ?
-Non, ça ressemblait à un clown et à un nain…mais en plus maléfique.
-Ce doivent être deux entités différentes. Mais peut être qu’elles sont liées par…
Avec un grincement, la porte que Tristana avait pourtant fermée à clé s’ouvrit. Les deux elfes apeurés regardèrent le long couloir de l’étage qui s’étendait devant eux. Juste éclairé par une série de torches.
-Oh noooon…Lâcha Tristana, pâle comme la mort.
Quelque chose de sombre, et de blafard apparu fugitivement au bout du couloir.
Les torches du fond s’éteignirent.
La chose réapparut, un peu plus près. Comme l’avait dit Tristanna, ça ne marchait, pas ça semblait glisser sur le sol. Les torches n’avaient pas le temps d’éclairer son visage blafard et ces infernaux yeux ambre plus d’une demi-seconde avant de s’éteindre, comme soufflées par la présence de la chose.
Effectivement, ça portait des vêtements de nonne.
Tristana poussa un cri de terreur, perdant son calme, paniquée. Elle et Histoires reculèrent, tellement effrayés qu’ils en oublièrent de faire appel à leurs pouvoirs sacrés.
La Nonne était presque là, elle approchait lentement. La fenêtre ouverte de la chambre bloquèrent Tristana et Histoires.
-Que la Lumière aie pitié de nous ! Clama Tristana.
-Je crois que même elle ne peut rien pour nous. Déclara Histoires pâle d’une toute petite voix.
Le Démon entra dans la chambre de bonne sœur.
Ils se prirent les pieds dans le tapis à la seconde ou le bas de leurs dos touchait le rebord de la fenêtre maladroitement et tombèrent dans le vide simultanément en criant.
Au même moment la Nonne rentrait dans la chambre et déclarait avec un visage joyeux et candide d’Elfe de Sang.
-Salasalisalut les amis ! Oh zut attention à la fenêtre !
Mais le mal était fait. Tristana et Histoires chutaient le long de la tenture qui pendait à la fenêtre. Cette dernière durant la chute s’enroula autour du cou de Tristana et de la cheville d’Histoires. Tristana essaya vainement de s’en défaire.
-Quoi !? Non ! Non-non-non-non ! C’est trop con de crever comme ça !
CRAC !!!
La tenture se tendit sous le poids de deux corps.
La nuque de Tristana avait été brisée sur le coup. Tuant la bonne sœur. Histoires plus chanceux pendit par la cheville devant la fenêtre du cellier un étage plus bas.
Surprit, il vit dans le cellier le clown-nain, une flasque d’alcool au bec, en train de se l’envoyer sec, et une énorme meule de fromage sous le bras. Il jeta un regard fautif à l’elfe et éloigna la flasque de sa bouche avant de pousser une éructation.
-Brooot ! Ben quoi ?
Histoires, pendu par la cheville, fit une grimace de colère après toutes les mauvaises émotions qu’il avait subies, et foudroya encore le nain d’une puissante rafale de magie sacrée.
-AARGH !!! PAS, ENCORE !!!
Geignit t’il.
Puis il se défit de la tenture et se ramassa au sol un mètre plus bas avant de se remettre péniblement sur son séant.
Il contempla le monastère.
A la fenêtre du deuxième étage la silhouette sinistre de la Nonne lui faisait un coucou étonnement gentil tandis que l’horrible clown au premier lui faisait des grimaces assortis d’un ou deux doigts d’honneurs.
Histoires prit la fuite, laissant là le cadavre de la dernière de ces consoeurs et confrères pendue à la tenture, les larmes aux yeux.
Il ne savait pas ce qu’il se passait, mais cette altercation lui avait permit de comprendre une chose.
C’était après lui que ces créatures en avaient. Et qu’elles n’hésitaient pas à sacrifier quiconque se tiendrait sur leur chemin.
(Je dois avouer que je tiens d'autant plus à la fête d'Halloween que mon anniversaire a lieu durant cette période. J'ai eu 26 ans hier soir)
-Beurp...alors j'avais pas la classe déguisé en clown moi ce soir? Combien de victimes j'ai eu à mon actif ?
Se vanta le nain en portant une chope de bière à ces grosses lèvres, salissant sa barbe d'écume.
Se vanta le nain en portant une chope de bière à ces grosses lèvres, salissant sa barbe d'écume.
Sinnka elle pleurnicha.
-Maaais euuuh...j'ai l'air d'une méchante moi dans ces vilains habits de Nonne. Je veux un autre rôle !
-Maaais euuuh...j'ai l'air d'une méchante moi dans ces vilains habits de Nonne. Je veux un autre rôle !
Morale de l'histoire: Les elfes de sang, ça trébuche tout le temps.
Mais je note qu'Histoires laisse les enfants mourir devant les bouches d'égouts :p
Mais je note qu'Histoires laisse les enfants mourir devant les bouches d'égouts :p
1 mention « J’aime »
Le pauvre Histoire, il a eu la grosse peur de sa vie... RIP Tristana ;(
J'ai tout de suite reconnu la référence à "Ça" avant le petit garçon.
Sinon beau travail Fradt sur les contes au-dessus
J'ai tout de suite reconnu la référence à "Ça" avant le petit garçon.
Sinon beau travail Fradt sur les contes au-dessus
Je préférais le calvaire de Coolspot, bon a eu "ça" et Fradt Krueger, à qui le prochain méchant ?
J'ai été voir hier le film La Nonne. J'ai bien aimé, mais en général je suis sympa avec les films d'horreur.
Un corbeau entre par la lucarne de la chambre de Fradt, un petit paquet dans le bec qu'il dépose sur le bureau du démoniste.
Lune d'Argent,
Le 2 ème jour de la Sanssaint,
Pièce jointe: boîte de Gangrecookies.
Mon très cher Fradt,
Je t'envoie cette petite missive accompagnée de gangrecookies dont je te sais friand, pour te souhaiter un très bon anniversaire!
Bon, les biscuits sont crus dedans et cramés dehors, la cuisine n'étant pas mon fort, mais après tout c'est la Sanssaint hein, on est pas à une horreur près :p
Ha oui, ne sois pas surpris d'avoir de mes nouvelles malgré le dessein tragique que j'ai vécu dans ton conte fort sympathique, comme je suis bonne copine avec Sylvanas elle m'a ressuscitée et prêtée son onguent de beauté qui m'a miraculeusement fait récupérer la mienne ^^.
Cela dit ça m'a fait plaisir de partager la vedette avec Histoires dans ce chapitre 2 des contes de la Sanssaint sanglante, et puis morte, tuée par un bout de tissu, c'était un bel hommage.
A propos, mon cher Fradt si tu es en manque de victimes pour l'issue fatale dont tu gratifies tes acteurs, je te suggérais le nom de Cariss, prêtresse de son état.
Ca fait beaucoup de nonnes je te le concède, mais comme on dit, plus on est de folles, plus on rigole ! :)
Je te suggérais également, comme une faveur personnelle, le nom de Kyrenna, paladine blonde de son état, ce qui fait deux bonnes raisons pour la faire figurer au générique. Et puis si tu pouvais rajouter quelques poneys dans son histoire, ça ne la rendra que meilleure.
Voilà mon cher Fradt, au plaisir de lire les fruits suivants de ta grangrimagination.
Encore une fois, bon anniversaire et bravo pour apporter un peu d'humour et de joie en ces temps bénis de Sanssaint, la Dame Noire apprécie que tu fasses vivre ces traditions...
Sombres kiss,
Tristanna.
Lune d'Argent,
Le 2 ème jour de la Sanssaint,
Pièce jointe: boîte de Gangrecookies.
Mon très cher Fradt,
Je t'envoie cette petite missive accompagnée de gangrecookies dont je te sais friand, pour te souhaiter un très bon anniversaire!
Bon, les biscuits sont crus dedans et cramés dehors, la cuisine n'étant pas mon fort, mais après tout c'est la Sanssaint hein, on est pas à une horreur près :p
Ha oui, ne sois pas surpris d'avoir de mes nouvelles malgré le dessein tragique que j'ai vécu dans ton conte fort sympathique, comme je suis bonne copine avec Sylvanas elle m'a ressuscitée et prêtée son onguent de beauté qui m'a miraculeusement fait récupérer la mienne ^^.
Cela dit ça m'a fait plaisir de partager la vedette avec Histoires dans ce chapitre 2 des contes de la Sanssaint sanglante, et puis morte, tuée par un bout de tissu, c'était un bel hommage.
A propos, mon cher Fradt si tu es en manque de victimes pour l'issue fatale dont tu gratifies tes acteurs, je te suggérais le nom de Cariss, prêtresse de son état.
Ca fait beaucoup de nonnes je te le concède, mais comme on dit, plus on est de folles, plus on rigole ! :)
Je te suggérais également, comme une faveur personnelle, le nom de Kyrenna, paladine blonde de son état, ce qui fait deux bonnes raisons pour la faire figurer au générique. Et puis si tu pouvais rajouter quelques poneys dans son histoire, ça ne la rendra que meilleure.
Voilà mon cher Fradt, au plaisir de lire les fruits suivants de ta grangrimagination.
Encore une fois, bon anniversaire et bravo pour apporter un peu d'humour et de joie en ces temps bénis de Sanssaint, la Dame Noire apprécie que tu fasses vivre ces traditions...
Sombres kiss,
Tristanna.