[RP Paladin] Conseils et explications

Bonjour à tous,

Je cherche des informations par rapport à un RP que j’aimerais faire.

Il serait question d’un humain paladin, qui aurait pendant toute sa jeunesse suivi la voie de la lumière avec beaucoup (parfois trop) de zèle.
Mais aujourd’hui il remettrait en question sa foi, je ne dis pas qu’il tournerait dos à la lumière, mais il commencerait à penser que celle ci est plus un outil qu’un véritable mode de vie, et par la suite il aurait décider de partir à l’aventure à travers Azeroth.
Cependant il garderait toujours ses principes, il resterait quelqu’un de bon, toujours prêt à aider la veuve et l’orphelin.

Et du coup je me posais une question concernant la « lumière », est ce qu’un paladin doit absolument être à fond dedans ? Et est ce que sa puissance dépend entièrement de sa foi ? Quel est réellement le rapport à la lumière des paladins ?

Et niveau caractère, j’ai parfois l’impression que les paladin sont un peu « coincés », obsédés par la lumière, mais RP parlant, est ce qu’un paladin doit absolument être chaste par exemple ? Peut il boire de l’alcool ? Aller voir des femmes à droite à gauche ? (Je dis pas qu’il doit être un gros charo mais vous voyer le genre).

En fait j’aimerai faire un paladin qui soit assez jovial, quelqu’un de souriant et qui ait beaucoup d’humour, ça peut paraître bête mais j’ai l’impression que dans le lore, les paladins sont tous hyper sérieux et pas marrant du tout pour dire les termes.

En gros un paladin qui croit toujours à la lumière mais qui s’interroge et qui la voit différemment, qui soit aventurier mais toujours bon et loyal.

Voilà ça fait un gros pavé désolé bon jeu à tous !

Salut !

Riche idée ! Je pense que tu peux aller chercher inspiration du côté de nos amis les Elfes de Sang. Très bon timing d’ailleurs, avec leur grand retour sur le devant de la scène (notamment Lady Liadrin) à Midnight.

Je te parle d’eux parce qu’il leur arrive a peu près la même chose. Voici un petit rappel de leur histoire :

Je prends le récit au milieu de la Troisième Guerre (c’est un peu la guerre mondiale d’Azeroth, avec notamment le Fléau et les Démons qui mettent la pagaille).
Ce cher Arthas Menethil, pour pas dire Le Roi Liche a un peu vrillé et a entrepris « l’épuration de Stratholme ». Depuis c’est le bordel, y’a des zombies dans tout les sens, et il les embarque au nord vers Lune d’Argent, et encore plus haut, sur l’île de Quel’Danas qui abrite le Puits de Soleil. Sur son chemin il fait d’ailleurs la rencontre de Sylvanas Windrunner, dont il fait une jolie brochette avec son épée avant de la faire revenir comme Banshee. Mais Sylvanas n’est pas la seule à s’en prendre plein la tronche, ses copains les Hauts-Elfes (comme on les appelait jusque là) se font massacrer en très grande partie.

Arthas atteint le Puits de Soleil, où il place le phylactère du mage Kel’Thuzad pour le faire revenir en Liche. Au passage, le Puits de Soleil est corrompu. Le Prince Kael’thas décide de détruire ce puits corrompu pour sauver ce qu’il reste de son peuple. Mais la destruction du puits les laisse incroyablement affaiblis, et carrément dépendants à l’énergie arcanique. Après leur défaite et au vues des rivières de sang qui ont coulé sur leurs terres, ils décident de prendre le nom « d’Elfes de Sang ».

C’est ici que j’en reviens à ton histoire. Les Elfes qui ont perdu le Puits de Soleil, leurs « pouvoirs » et leurs frères et soeurs perdent foi en la lumière. On ne peut pas non plus trop leur en vouloir. Ils en ont gros.

Avec la Lumière leur étant devenue inaccessible de part leur foi vacillante, ils vont chercher un nouveau moyen de s’en servir, de la plier a leur volonté. Et garde à l’esprit qu’il ne reste que du mépris pour la Lumière qui les a abandonnés. Ainsi naissent les Chevaliers de Sang/Blood Knights, avec à leur tête Lady Liadrin. Si il y a des enfants parmi mes lecteurs, cachez vous les yeux parce que ce que vont faire les Blood Knights n’est pas joli joli…

Ils vont kidnapper le Naaru M’uru, l’un de ces hérauts de la Lumière qui ressemblent à un mélange entre un carillon et un lustre, et le « torturer » -si c’est bien le bon mot- pour en absorber les pouvoirs.

Ces actes tout à fait discutables ont fait d’eux des paladins renégats. A leurs yeux pourtant c’était une forme de justice de retrouver leurs pouvoirs, et au passage de mettre un petit taquet a la Lumière qui les avait abandonnés.

L’opinion générale n’était pas vraiment de leur côté, notamment Thrall et Cairne qui ont réprouvé ces actions. Mais la valeur de leur armée avec leurs pouvoirs retrouvés était trop importante pour qu’on s’en fasse des ennemis. Ergo bienvenue les Elfes de Sang dans la Horde.

J’en ai fini avec ce que je voulais évoquer pour parler de ton paladin peu pieu, mais je termine rapidement pour ceux qui veulent savoir ce qu’il advient des Chevaliers de Sang.

Kael’Thas trahit son peuple, et envoie ses sbires à Lune d’Argent pour dérober le Naaru a Lady Liadrin et ses Chevaliers, qui sont à nouveau sur le carreau. Liadrin va voir le Naaru A’dal à Shattrath pour faire le point sur sa situation. Elle apprend tout un tas de trucs, comme le sacrifice de M’uru, le Naaru qu’elle et les siens ont tourmenté, qui s’est laissé faire pour offrir la rédemption aux Elfes de Sang. Après quoi elle jure allégeance au « Soleil Brisé », une faction sous la direction d’A’dal qui a pour but de stopper Kael’Thas et terrasser Kil’Jaeden, qui se trouve là où se tenait le Puits de Soleil. Après la défaite de Kil’Jaeden, le Puits de Soleil est restauré par un nouveau sacrifice de M’uru, dont le coeur est resté pur malgré les sévices des démons et de Kael’Thas.
Les paladins Elfes ont retrouvé une harmonie avec la Lumière à travers ce Puits de Soleil restauré. (Il semblerait que ça plaise pas trop à Xal’Atath, d’ailleurs…)

Donc j’en reviens à ton paladin. Parce que la façon dont les Elfes de Sang voyaient la Lumière comme un outil, et non comme une philosophie me font penser à lui. Eux ont peut être un peu plus fait le yoyo avec leur foi, mais Azeroth est un monde merveilleux où la foi marche dans les deux sens. Ce n’est pas juste les paladins qui ont foi en la Lumière, mais peut être aussi un peu la Lumière (au travers d’un Naaru altruiste ?) qui à gardé foi en eux.

Peut-être que ton Paladin n’y croit plus trop, mais qu’un ange gardien pose sur lui un regard bienveillant, avec un léger tintement. Parce qu’a travers lui, la Lumière touche aussi la veuve et l’orphelin.

J’espère que j’ai pu te donner un piste, et je me dis qu’au pire on ne perd pas grand chose à se replonger un peu dans l’histoire de nos amis les Elfes et de leurs mésaventures.

Allez en paix, par la Lumière

Les Chevaliers de sang utilisaient la Lumière comme un outil, puis après avoir assisté à la purification du Puits soleil ont eu leur épiphanie. Mais là on parle d’un humain.

Quelques suggestions de lecture, trouvable in-game, la série des « Un roman d’amour torride », certains mettant en scène un certain Marcus, un paladin. Disons que le voeu de chasteté est facultatif et la Lumière clairement plus permissive qu’on ne l’imagine.
Après si on ne considère pas ce genre de littérature comme une source fiable d’informations, on peut se pencher sur une figure comme Turalyon, qui a bien épousé et procrée avec une elfe, donc je ne pense pas trop m’avancer en disant qu’un paladin n’est pas forcément tenu à des vœux tel que le célibat ou la chasteté.

Sinon pour un humain un peu trop zélé qui aurait remis sa foi en question, un survivant de la Croisade écarlate pourrait coller. Pour des questions de timeline le personnage pourrait être né au sein de la Croisade, et n’avoir découvert le monde qu’une fois cette faction sur le déclin. Peut-être qu’il a survécu à l’expédition désastreuse mené par l’Assaut écarlate, ou peut-être était-il trop jeune pour qu’on l’envoi combattre en Norfendre, et il aura réussi à fuir quand le Roi-liche a attaqué l’Enclave écarlate dans les Maleterres de l’Est.
Après avec un passé aussi sombre est-ce que ce paladin sera jovial et plein d’humour ? Etrangement cela se pourrait bien, certains des plus grands comiques ont connu des heures très sombres, mais cela ne les aura pas empêcher d’éclairer un peu la vie d’autrui, on pourrait même dire que le fait d’avoir vraiment connu les ténèbres qui les aura pousser à briller davantage et à vouloir partager cette lumière.

Enfin ce n’était que quelques idées un peu en vrac, en espérant qu’elles pourront t’être d’une quelconque utilité.

Une chose est sûre, la Lumière n’impose rien, en retire rien non plus quand on l’utilise à mauvais escient;, ce n’est que la volonté de l’utilisateur, qui compte.

Il ne faut pas confondre la Lumière avec les divers clergés qui en font leur arme. La Sainte Lumière des paladins humains est sans doute la religion la moins permissive, juste après celle de la Croisade Ecarlate.
La Lumière des draenei n’a été qualifiée de sainte qu’au contact de l’Alliance.
La Flamme sacrée arathi est plus guerrière et protectrice de la vie, sans le decorum stricte et hypocrite des religieux de l’Alliance qui ont souvent du coup été victimes d’ailleurs des « forces du mal », puisque pour eux mal et bien existe par le prisme de la SAINTE Lumière et des Trois Principes/Vertus (respect, ténacité, compassion) qui ne semblent pas du tout commun aux autres fois.

Ainsi, perdre la foi ne signifie pas forcément perdre ses pouvoirs. Il y a un médian original à ton projet qui serait un paladin qui se rendrait compte que l’Eglise perverti une Lumière pure qui ne s’encombre pas de rites, ni de vertus, ni de carcans.

Bonjour à tous !

Je trouve les différents avis très intéressants, et je souscris notamment à l’avis de Sinshal et au dernier exemple de Gleipnir ! :slight_smile:

On peut tout à fait jouer un paladin humain qui soit sympathique / joyeux / drôle ! C’est plutôt une perception de notre vie IRL qui nous fait imaginer le paladin comme une personne brave et nécessairement (très / trop) calme. On le voit un peu comme un « « templier » ».

Les valeurs de la Lumière selon les humains sont tournées sur les Trois Vertus (cf Sinshal). On ne voit pas trop de PNJ paladin humain s’éclater (à part dans le roman d’amour torride que je ne connaissais pas !), pour autant, rien n’empêche d’entrer dans une taverne, ou de flirter. J’ai connu un paladin humain ; le joueur m’expliquait justement qu’il était très las de voir une copie générique de paladin humain, qui serait en quelque sorte un « humain parfait », sans aucun défaut. Sans doute, sans reproche, sans colère, assuré, au sourire poli, …
Le personnage d’Uther dans Shadowlands (notamment cf la congrégation Bastion) est sympathique pour démonter un peu cet aspect !

Maintenant, pour mettre un peu plus d’argument !
Je vais prendre le cas d’Anduin. A Shadowlands, le gêolier le manipule ; une fois libéré, Anduin s’en veut terriblement. Il se sent sale, honteux, ne s’estime plus digne de la Lumière… et dans TWW il a beau l’appeler, elle ne vient pas à lui avant longtemps. C’est Faerin qui progressivement lui redonne la confiance en lui, ce « droit » de se servir de la Lumière.
J’aimerais d’ailleurs rappeler qu’à BfA il ne s’était probablement pas posé la question de la « faisabilité » de son sort, lorsqu’il a fait un énorme dôme de Lumière capable de réanimer / ressuciter les soldats qui l’entourent (vidéo du siège de Lordaeron). C’était autrement plus puissant que de soigner une seule personne (fût-ce Khadgar).

La Lumière semble être liée à la volonté de son utilisateur :

  • (Warcraft 3) Arthas purge Stratholme avec ses soldats en entrant de force dans les maisons d’habitants pour les tuer avant qu’ils ne soient transformés en morts-vivants : il pourra toujours utiliser la Lumière (jusqu’à ce que Deuillegivre le corrompe). Pour Arthas c’est un mal nécessaire ; Uther son propre « maitre » et formateur s’en est dé-solidarisé.
    C’est quand même plus violent que boire une chope de bière à la taverne ou de draguer une personne !
  • (Indéfini) La Croisade Ecarlate s’en prend à tout ceux qui se mettent sur leur chemin, quitte à faire preuve de violence et de cruauté ; pourtant, ils utilisent la Lumière, y compris Blanchetête. Parce qu’ils sont convaincus que ce qu’ils font, ils le font pour un monde meilleur.
  • (TWW) Anduin réutilise la Lumière quand il se sent « convaincu » de le pouvoir y arriver, et la Lumière y répond. Quand il n’hésite plus, qu’il y croît.

Bref, pour conclure, je pense que ton personnage pourrait exister (de façon cohérente vis-à-vis du lore), à condition qu’il ait quand même la foi (à travers son respect des valeurs de la Lumière ; et de sa propre foi dans sa capacité à s’en servir [en être digne, l’utiliser à bon escient]).
S’il est convaincu d’être apte à s’en servir, cela devrait aller !

1 mention « J’aime »

Pour rappel, aussi, les paladins de WoW ne sont pas ceux de bien autres univers de fantasy, et principalement DnD (Baldur Gate, pour les plus jeunes, disons ^^) où dévier du dogme établi par un DIEU, qui existe dans le lore, te fait perdre tes pouvoirs.

Dans WoW, se sont les mortels qui ont la main sur les dogmes. Et tant que la personne pense être en droit d’utiliser la Lumière, elle pourra le faire. On aura l’exemple d’un des premiers Quatre Cavaliers du Fléau, Sire Zeliek, qui pouvait toujours utiliser la Lumière malgré son état de « Chevalier de la Mort ».

On peut très bien imaginer un paladin comme un con***rd finit, qui soit brutal, ivrogne et pleins d 'autres vices mais persuadé que la Lumière est avec lui pour quelque raison que ce soit. Et dans WoW, cela fonctionne, et la Lumière ne se refusera pas.

Par contre, ne pas oublié que l’usage de la Lumière peut rendre « bon ». Cela adoucit le caractère, peut pousser à la compassion de par sa nature même de douce énergie qui soigne, apaise et rassure. Quand par opposition le Vide va rendre fou, violent et parano, par exemple.