Un foyer, peu porter bien des formes, et bien des noms. Maison, Clan, Forteresse.
L’étonnante capacité de l’Homme, de se sentir chez soit dans un endroit qu’il apprécie particulièrement, que ce soit l’Auberge ou il travaille ou dans laquelle il épuise les réserves de gnolle, ou même le bateau sur lequel il hisse le mât.
Mais dans toutes ses définitions, nous retrouvons un point commun. Dans notre foyer, on s’y sent en sécurité, entouré de ceux que nous aimons et chérissons
Il devient réalité, quand tout autour se confond dans un flou, ce monde que l’on ne comprend plus et qui nous échappe, qui devient un rêve, une idée, puis même une légende oubliée.
Cet extérieur, indésirable aussi soit-il, ne cherche-t-il pas à reprendre de sa netteté ? En y penchant l’oreille on peut entendre un sifflement, un murmure. Mais en choisissant de l’ignoré, il devient plus présent et plus bruyant. Le murmure se transforme lentement en cris, et le flou devient une ombre
Ce cri dans la nuit, qui semble si loin, n’est pas inquiétant. A quoi correspond-il ?
Ce n’est pas important, il est loin. Ce qui est autour de moi est ce qu’il y a de réel.
Mais ce bouleversement se rapproche, ce cri ressemble petit à petit à un écho au fur et à mesure qu’il approche.
Mais qu’est-ce que c’est… Il se rapproche… Vaudrait-il le coup d’enquêter ? Observer son mouvement et ce qu’il laisse sur son passage ?
Quelle est l’obstacle qui empêche d’y approcher, la peur de la désillusion, la flemme d’enfiler des bottes solides, et d’aiguiser son épée ?
Ce cri, cet écho de plus en plus présent semble avoir une odeur.
Quelque chose de pas agréable, la mort ? Le poisson pourri ?
De plus en plus inquiétant n’est-ce pas. Une menace ? Encore ?
Il s’avère que ce bouleversement se rapproche, c’est inévitable, le cri devient sourd.
Aucune idée de ce que ça puisse être ? Vous l’avez déjà aperçu auparavant. C’est ce monde, que vous avez choisis d’ignorer, de flouté pour ne garder qu’à vue votre cocon.
Il revient, bouleverser votre réalité. D’un bras d’outre-tombe vous accrocher par le cou et vous trainer dans ce monde que vous avez enterrer six pieds sous terres.
Vous pensez pouvoir y échapper ? Non non, les Sauvages sont belles et bien en route. Cette frontière entre foyer et l’ombre qu’on a choisis d’ignorer vous aurons rattraper finalement.
