Vos PJ dans l’histoire [fun]

Venez raconter le head canon de vos personnage dans l’histoire, que ce soit votre main ou vos rerolls.
(pour le moment j’ouvre le sujet - j’écrirais celui d’un de mes personnages au retour du boulot))

7 mentions « J’aime »

Je me lance, mais je vais essayer de pas faire trop long…c’est dur quand on est rôliste de pas faire trop long et trop vaniteux.

Frostan Duro Helmen, ou Frosthelm est né à Dun Morogh de Frostan Duro Helmen Senior, un Nain Paladin étonnement vicieux, filou, alcoolique, bête et méchant, ainsi que d’une mère Sombrefer, Nora Sombrefer, petite Prêtresse des ombres officiant en tant que Clerc, bien-élevée, stricte et rigide.
Le jeune Nain tenant bien plus de son père que de sa mère était un brigand né et un sale mioche, volant le goûter de ses camarades à l’école, se battant, poussant les professeurs à bout volant de la bière malgré son jeune âge dans les tavernes.
En désespoir de cause, il fut envoyé par ses parents au pensionnant du Glas tenu par un Prêtre humain et instituteur du nom de Fradth Coeur-Fort, un maître d’école reconnu comme particulièrement sévère et apte à mater les pires cancres.
Frosthelm fut le pire échec de la vie de ce professeur.

Vers la fin de l’adolescence il fugua de la maison familiale et vécu une vie de bandit de grand chemin dans les Hautes-Terres Arathi juste après la Seconde Guerre à l’époque où les Orcs étaient coincés dans des camps de concentration en Hautebrande. Toujours adepte des mauvais coups il décida de vider les coffres de la mafia pour laquelle il bossait…le Syndicat.
Il réussit de justesse, et prit la fuite pour aller vivre pendant plusieurs années une vie de débauche à Kezan ou il fut connu sous son patronyme de « Roi des Ivrognes ». Il s’habillait d’un manteau d’hermine royal, d’une couronne, de lourds bijoux, il était accompagné de gardes du corps Hobgobelins et de courtisanes Gobelines (c’est là qu’il a eu son goût pour les Gobelines que d’aucun trouverait cela complètement immoral), à l’époque Gallywix n’était pas encore Prince Marchand, mais faisait du gringue à la fille de son prédécesseur le Prince Marchand Maldy et il lorgnait sur sa place. Frosthelm perdit le butin de plusieurs vies de voleur en l’espace de trois ans seulement malgré des plans débiles faits dans l’espoir de se renflouer, comme l’achat d’une vraie-fausse poule aux oeufs d’Or.
Gallywix fut magnanime, et l’engagea comme brute parmi ses recouvreurs de dettes professionnels pour que le Nain aille racketter les pauvres ouvriers des quartiers miséreux de Kezan (dont certaines mauvaise langues prétendent que Gallywix serait issu, mais tout le monde sait bien à quel point il a les pauvres en horreur).
Malheureusement ce fut ce moment là que le Syndicat et ses assassins retrouvèrent le Nain, furent rouge de rage en découvrant qu’il avait déjà dilapidé tout leur or, et ils essayèrent de le massacrer.

Frosthelm s’enfuit de Kezan en volant un bateau sans savoir ou il allait, et après sept jours sans provisions en mer il arriva quasiment mort de soif sans le faire exprès dans la rade de Hurlevent, ou il réclama à boire, et quand un soldat lui laissa sa gourde d’eau, l’ivrogne la lui recracha au visage, écoeuré qu’on lui ai offert de l’eau, ce poison, lui qui avait si soif.
Il finit à la geôle, puis vécu une vie de clodo à Hurlevent, fouillant dans les poubelles et volant les passants. Il a tua par mégarde un homme des Défias pendant qu’il dormait sous les ponts, et il se retrouva ainsi avec non pas une, mais deux mafia désirant sa peau.
Essayant d’échapper aux assassins il s’engagea par erreur pour la guerre en Norfendre contre le Roi-Liche en voulant se dissimuler dans une foule de jeunes soldats engagés.

Frosthelm mourut en Norfendre sur un champ de bataille de la Couronne de Glace, il fut le dernier survivant de son bataille à se battre courageusement pour…non en fait il avait prit la fuite dès que les morts-vivants avaient prit l’avantage, s’était servi du corps de ses propres frères d’armes comme bouclier contre les flèches et les coups, mais grand honneur qui lui fut fait, le Roi-Liche en personne l’élimina d’un coup de Deuillegivre en plein sternum alors qu’il prenait la fuite. (Vous me direz, c’est donner de la confiture aux cochons d’exécuter un poivrot avec une arme de cette qualité et pas vraiment entre les mains du premier venu).
Le Roi-Liche ayant observé la vilenie du Nain, qui avait essayé de sacrifier ses alliés pour sauver sa peau exigea qu’on le mette dans un cercueil et qu’on le fasse partir pour Achérus.

Frosthelm fut ainsi relevé en tant que Chevalier de la Mort, formé à Achérus avec la quatrième promotion (contenant beaucoup de Chevaliers aliénés, dangereux ou débiles) puis renvoyé sur les champs de bataille du Norfendre mais cette fois ci dans le bon camp, celui des méchants. Pour Frosthelm ce fut la plus belle période de sa vie, pour un sale type et un clochard ivrogne comme lui, c’était la belle vie. Hélas, il passa en cour martiale du Fléau pour plusieurs raisons:
1-Pour avoir harcelé sexuellement les banshee de l’armée.
2-Pour avoir volé la solde d’autres Chevaliers de la mort en trichant aux cartes.
3-Pour avoir abandonné son régiment au début de chaque invasion d’une ville pour aller se saouler à l’auberge du coin.
4-La pire accusation de toutes, pour avoir fondé sa propre brasserie. Les morts-vivants ont une certaine décence contrairement aux vivants, les lois de Kel’Thuzad interdisent ABSOLUMENT toute activité inutile ou tout loisir pouvant rappeler ceux des êtres vivants, dont tricher aux cartes et brasser de la bière pour morts-vivants (la bière Fleur de Liche est un poison glacé et violent pour quiconque en boit et n’est pas un mort-vivant).

Il fut donc condamné à voir son âme dévorée par Deuillegivre, l’épée du Roi-Liche comme des centaines de milliers d’autres avant lui. Mais Frosthelm fut sauvé par un puissant sorcier Réprouvé qui l’exfiltra hors de la Nécropole en laissant des cadavres en cendre derrière lui.
Frosthelm à sa plus grande horreur reconnu son instituteur Fradth Coeur-Froid désormais, qui était lui aussi un mort-vivant et ne possédait plus rien de l’homme de bien et de l’homme de foi qu’il était autrefois. Le Démoniste le réduisit en esclavage sous la menace, Frosthelm bien sûr refusa, mais d’un seul sort destructeur son terrible maître établit clairement sa domination.
Depuis Frosthelm est l’acolyte bourré et incompétent d’un sorcier démoniaque qu’il pousse à bout de par sa bêtise, mais qui reste bien utile pour les travaux de force pure et la récolte d’ingrédients en déterrant les cadavres dans les cimetières. Fradth est cruel, mais paradoxalement tient à son homme de main qu’il connait depuis très longtemps.

9 mentions « J’aime »

Je commence avec un reroll vu qu’il est assez difficile de condenser ce que j’ai écrit pour Yorae.

Shanthora Feuillétoile - Mage Sacrenuit.

Âgée de plus de 6200 ans, cela faisait plus de deux millénaires que la Sacrenuit ne rêvait que de voyages à l’extérieur de Suramar quand la Légion est arrivé.

Si la Légion a été la première à débarquer dans la ville depuis 10 000 ans, Shanthora a probablement été l’une des premières à s’en aller volontairement (avec une grosse cargaison d’arcquevin dans ses sacoches magiques).

Sa première destination fut la cité volante de Dalaran qui devait être évidemment magique et a du voir du pays.

S’y rendant sur son tapis volant, l’accueil fut assez rugueux vu qu’elle a failli se prendre quelques tirs défensifs avant de réussir à poser le pieds dans la cité.
Avec le temps, elle étudia la cartographie d’Azéroth et put se lier d’amitié avec quelques mages.

Un jour une mage worgene comptant parmi ses amies demanda quelques renseignement sur Suramar pour sa soeur prêtresse nommé Yorae qui entendait infiltrer la ville afin d’aider la population.
La sacrenuit eut une idée: La worgene pourrait se faire passer pour Shanthora au moins pour éviter que sa disparition ne se voit trop et que sa famille subisse des représails.
La mage enchanta un masque et pris d’autres dispositions magiques comme un dispositif « d’échange de place d’urgence » via deux anneaux.

Le plan a réussi dans un premier temps mais Shanthora n’avait pas songé à certains détails:
D’abords que la prêtresse utiliserait ses connaissances de soigneuse sous ses traits et ce faisant a failli griller la couverture plusieurs fois.
Ensuite que Yorae ne se prenait presque pas de tuiles alors que Shanthora était connu dans le quartier pour sa malchance infernale…ce qui en soit est une autre manifestation de la déveine de Shanthora.

Depuis lors quand Shanthora passe à Suramar, elle est souvent ennuyé dès que le sujet de ses « compétences médicales » était abordé mais la sacrenuit n’osait pas avouer l’imposture, surtout que la complice est membre de l’Alliance.

Au moment de la défaite de la Légion, la mage avait déjà accumulé des connaissances géographique sur le monde, pu obtenir de s’installer dans Dalaran et d’en être une résidente.
En obtenant un statut neutre, elle pensait pouvoir voyager où bon lui semblait mais peu de temps après qu’elle commença son voyage à travers le monde, la 4e guerre éclata.

Shanthora voyagea tant bien que mal malgré une poisse infernale:
Par exemple l’un d’eux l’avait amené à Dazar’alor:

  • Elle avait loué les services d’une charrette tiré par deux raptors pour aller jusqu’à Nazmir: Ils sont mort de faim arrivé à la frontière de Nazmir.
  • Perdue dans la jungle, elle pu trouver un transporteur pour voler au dessus de Nazmir et admiré la structure titanique au centre: La monture se fait abattre en vol et s’écrasa au sommet avec un golem bien énervé dessus.
  • Elle lança un sort de téléportation à la hâte pour s’enfuir: Elle tomba dans les champs de goudron à l’ouest de Nazmir.
    Ça lui a prise deux jours pour s’en sortir et nettoyer son corps et ses vêtements et se dirigea vers Vol’dun.
  • La mage pu trouver une caravane vulpérine avec laquelle voyager: Une fois proche de la côte ouest elle se fait attaquer par l’Alliance.
  • Ayant perdu ses papiers de Dalaran, elle se fait embarqué dans un bateau de l’Alliance comme prisonnière: Le bateau a coulé dans une tempête.
  • « Sauver » par des pirates, elle est débarqué dans un port de Drustvar: Ce dernier est attaqué par des Drust dans la foulé.
  • Libéré, elle tenta d’explorer Drustvar: Elle n’a pas faite une heure de marche qu’elle se fait courser par des parlépines en colère.
  • Utilisant une autre téléportation d’urgence, elle tomba dans la vallée Chantorage, dans l’hydromellerie de Mildenhall: Elle en sortie avec une vingtaine de piqure d’abeilles sur le corps.
  • Elle se rendit à Brennadam où elle avait entendu qu’il y’avait un marché: Elle s’y fait bombarder par son supposé propre camp.
  • Elle put s’enfuir et rejoindre le campement de la Horde dans le nord: Ce dernier se fait entièrement bruler par les kul tirassiens.
    Shanthora n’eut d’autre choix que d’utiliser la pierre de foyer qui la ramène à Dazar’alor, complètement dépité.

Quand le passage vers l’Ombreterre s’ouvrit, cette droguée de l’exploration n’hésita pas une seule seconde à y faire du tourisme.
Fidèle à elle même, ça se gâte dès Maldraxxus:
Encerclée par des membres de la maison des rituels, elle n’a rien trouvé de mieux que d’imiter (difficilement) l’apparence d’un mort vivant du coin et de se faire passer pour une novice de la maison.

La sacrenuit ne put s’enfuir que lorsque les Nécro seigneurs se sont eux même infiltré dans la maison des rituels.
Arrivant devant le siège du Primat pour tenter de rejoindre Oribos, on lui fit savoir que dorénavant les aventuriers sont obliger de se joindre à une congrégation pour circuler dans l’Ombreterre.
Elle se retrouva embaucher de force à Maldraxxus et se demanda maintenant comment faire pour se sortir de ce pétrin, elle est une voyageuse, pas une guerrière chevronnée!

5 mentions « J’aime »

Toute les autres histoires feront pâle figure à côté de celle de Frosthelm mais je poste quand même la mienne.


Fils d’une bricoleuse obsédée par le feu et d’un pilote d’avion à la réputation immaculée, Teyo est comme bien des gobelins un natif de Kezan. Force de la nature (pour les standards gobelins) il est intelligent, et surtout très robuste. Son enfance se fit sans grande turbul-… Ah, si, en fait c’était la terreur du petit quartier où il vivait, il avait même fondé un gang de gamins qui trainaient dans les rues armés de battes en bois.
Entre guerres de « gangs » rivaux et transaction de malettes contenant des kilos de friandises du genre à ruiner des dentitions complètes, il parvint à développer enfin ce qui hibernait dans son crâne, et se découvrit une véritable passion pour le commerce « honnête ». Cependant, le père du bougre était un pilote d’avion qui devait garder une certaine réputation. Choisissant de se débarrasser de son fils turbulent, il l’envoya sur une petite île voisine remplie de sans-abris dont faisait partie son grand père.
Sénile, toujours en proie à des voix dans sa tête et à un doigt de claquer, le grand père de Teyo dirigeait la décharge locale, et, ne pouvant s’occuper du rejeton, le laissa errer dans les lieux.
Fasciné par toute cette ferraille abandonnée et autres déchets qui « avaient l’air cool », Teyo mis au point la première armure de toute sa vie, une sorte de tenue faite avec des bouts de taule liés entre eux par de l’adhésif industriel. Son nouveau style fit fureur parmi les enfants de cette poubelle insulaire, et il les poussa à extorquer le peu d’argent que leurs parents avaient pour s’offrir des copies de cette « armure ».
Avec l’argent récolté, Teyo revint à Kezan où il entama, à tout juste 14 ans, une carrière difficile mais excitante de bricoleur, et ce pendant une dizaine d’années jusqu’aux événements du cataclysme. Kezan se brisa et le Mont Kajaro entra en éruption. Préférant mourir plutôt que de devenir un esclave de Gallywix, Teyo déroba l’avion de son père, laissant ses deux parents entre les mains d’un destin incertains.
N’ayant pas la moindre idée d’où il allait, il tomba à court de carburant en Alterac où il collabora pour le Syndicat l’histoire de 3 heures. 1 heure pour les convaincre de ne pas le tuer, 1 autre heure pour que les bandits indiquent à Teyo l’emplacement d’une forge abandonnée pour y travailler, et 1 dernière heure pour planifier et prendre la fuite.
Ladite fuite le conduisit entre les mains d’un groupe de voyageurs en chemin vers Strangleronce. « Une aubaine » pour un gobelin en recherche de succès.
La Baie-du-Butin lui fit comprendre la dure réalité de la… réalité. La ville était un tremplin pour de nombreux jeunes gobelins prometteurs, alors la concurrence était rude. S’acharnant comme il pouvait pour avoir du succès, Teyo n’y parvint pas. Cependant, fort de son expérience et de quelque contacts qu’il s’était fait pendant son infructueuse route de la gloire, il parvint à créer sa première arme, une arme impressionnante, un marteau à deux mains équipé d’un réacteur qu’il baptisa « Ultragourdin » qui avait la capacité, avec la pression d’un simple bouton, de se propulser en avant pour atomiser l’opposition. L’arme en main et avec pas mal d’entraînement s’engagea sur la voie du mercenariat où il enchaîna tellement de primes que sa propre tête fut mise à prix pour « danger potentiel », apparemment il faisait de l’ombre, allez savoir.
Repéré par un recruteur de la Horde pendant les événements de l’Azérite, il se joignit aux troupes et devint un guerrier à temps plein, mais il conserva une grande passion pour l’armement et travailla aussi comme concepteurs d’armes. Des rumeurs racontent qu’il aurait inconsciemment contribué à l’effort de guerre de l’Alliance puisque, peu regardant sur ses affaires, des gnomes ont très bien pu lui acheter du matériel de combat.
Actuellement il aurait fait cause-commune avec les maldraxxi, qui, puant quand même pas mal la pourriture, ont au moins le mérite de reconnaître Teyo à sa juste valeur !

6 mentions « J’aime »

Sinan Kalaan Kaïnen raccourci en Sinnka naquit en Quel Thalas au sein de la famille Kaïnen, une famille Elfique de la nouvelle noblesse de bas étage comprenant de nombreux artistes sur une lignée très ancienne.
Sinnka a toujours été une enfant douce, dotée d’un bon caractère et d’une grande gentillesse pour qui la vie promettait d’être remplie de rire et des chants de ses oncles, tantes, cousins peintres, danseurs et ménestrels. Mais la guerre éclata entre Quel Thalas et les Trolls des Forêts de la tribu Amani et tous les adultes de la famille dont ses propres parents furent engagés dans l’armée bien que ne possédant aucun talent particulier pour le combat, et en périrent.
La guerre fait de nombreux orphelins sur Azeroth, mais pour l’immense majorité d’entre eux, il n’y a pas de vieil oncle forgeron pour leur remettre une épée et leur donner l’opportunité de se venger. Au mieux il y’a l’orphelinat.
L’orphelinat du Couvent des Soeurs de Lune d’Argent étant surchargé à cause de la guerre elle échu à un orphelinat du royaume de Lordearon dans la petite ville du Glas auprès du Père Fradth Coeur-Fort. La petite elfe avait perdue sa joie de vivre, mais le vieil ecclésiastique su lui rendre le sourire et devint un père de substitution pour elle, Fradth devint la personne à laquelle Sinnka tenait le plus, et inversement le vieil homme considérait la petite elfe comme sa fille adoptive.
Mais le Fléau envahit Quel Thalas, et après avoir dévasté le royaume Elfique, laissant peu de survivants il progressa vers le sud, vers Lordearon. Fradth fut appelé au front pour défendre son pays, et dut envoyer la plupart des enfants de son orphelinat vers d’autres plus au sud, en Gilnéas, en Arathi ou à Hurlevent, le Couvent des Soeurs de Lune d’Argent pourrait désormais accueillir la petite Elfe, en tant que novice de leur ordre. Sinnka refusa de se séparer du vieil homme, sachant pertinemment par un quelconque instinct que tout comme ses parents il ne reviendrait jamais de la guerre.
Fradth lui jura qu’il reviendrait, quoi qu’il lui en coûte.
En larmes elle fut séparée du vieil homme et rejoignit à nouveau Lune d’Argent.
Le Fléau mort-vivant avait dévasté la plus grande partie de Quel Thalas.
Mais de Lordearon il ne resta que des ruines, et personne ne survécut au passage du Fléau.
Pleine de chagrin, la jeune Elfe désormais Prêtresse novice, involontairement claquemura sa rage, sa haine et sa tristesse dans une partie de son esprit, devenant comme de nombreux Prêtres, Schyzophrène.
Sinnka retrouva ainsi le sourire et grandit comme une belle rose, devenant une jeune femme elfique pleine de joie et d’enthousiasme, jamais avare de mots gentils et une excellente guérisseuse complètement nulle en magie sacrée offensive, la partie noire de son âme, Kalsinn, ne se réveillait que très rarement, mais causait des catastrophes à chaque fois; la contenir exigeant énormément d’énergie de la part de Sinnka, cette dernière se mit à dormir anormalement longtemps chaque jour, pouvant dormir en moyenne plus de 18 heures par jour, son intelligence diminua également de moitié, son cerveau devant allouer la moitié de sa puissance pour chacune de ses personnalités.
Elle essayait de ne plus penser à sa famille perdue, ou à son père adoptif pour se concentrer sur sa vie de nonne.
Mais un matin sur le marché de Lune d’Argent alors qu’elle vendait des colifichets fait mains par les soeurs du couvent, elle reconnut une silhouette familière. D’abord elle n’en crut pas ses yeux, mais c’était bien lui.
Fradth était revenu, il ne ressemblait plus du tout à l’humain qu’il était, désormais il ressemblait à un cadavre ambulant, il avait troqué sa bure de clerc pour une vilaine robe noire de démoniste, les traits de son visage autrefois généreux étaient maintenant durs et pleins de rage, mais c’était bien lui. Elle le héla, mais dès qu’il la remarqua, prit de honte il pâlit et essaya de prendre la fuite.
Hélas pour lui, un vieux corps de mort-vivant ne peut pas tenir la comparaison avec la jeunesse éternelle d’un corps elfique et Sinnka le rattrapa pour le serrer énergiquement dans ses bras avec des larmes de joie. Pour la jeune elfe, peu importait ce qu’était devenu son père adoptif, il avait tenu sa promesse et était revenu.
Sans le vouloir, elle venait de faire au démoniste un cadeau que ne reçoivent d’ordinaire pas les autres Réprouvés, certes devenus des monstres, mais non sans raison, elle lui fit cadeau de l’amour, et cela ressuscita une partie de ce qui avait autrefois été Fradth devant une telle spontanéité. Mais pour Sinnka, avoir encore une famille était la chose qui comptait le plus au monde.
Elle le suivit pour habiter près de lui, le Démoniste habitant à Cabestan dans un mausolée (duquel il terrorisait la population locale), elle travailla en tant que serveuse et domestique à l’auberge du coin dite « Taverne du nain Brailleur » pendant de nombreuses années ou sa maladresse, sa paresse et sa propension à chanter et prier en passant la serpillère exaspérait au plus haut point le barman (lequel était un Chevalier de la mort), qui devait attendre que le parquet sèche pour ne pas se brûler les pieds avec l’eau bénite créée involontairement par l’elfe.

7 mentions « J’aime »

Yorae est née à Val-Tempête et est la cadette d’une fratrie avec pour grande soeur Alkemia de 5 ans son ainée et son grand frère Mithrarin de 15 ans son ainée.
Leur père était un sorcier de la moisson gilnéen et leur mère une mage de Dalaran qui décédèrent lors des 5 ans de Yorae suite à un accident lors d’une expérience magique.
Mithrarin s’occupa un moment de ses sœurs le temps de refaire fonctionner le portail de téléportation dissimulé au sous-sol et qui menait au domicile de leur mère à Dalaran.
Il les confia ensuite à la garde de leur oncle mais fut plus tard porté disparu à Bois-du-bûcher.

Si Alkemia resta à Dalaran pour ses études sur la magie, Yorae préféra partager les siennes entre Gilnéas la semaine et Dalaran en fin de semaine.
Un jour elle lu un livre consacré à Tyrande Murmevent. Son histoire lui inspira sa vocation et entama une formation de prêtresse de la Lumière à Gilnéas. En parallèle elle commença à apprendre les bases du Darnassien.

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Comme tant d’autres Gilnéens, Yorae fut mordue et devint une worgen.
Elle pu cependant garder sa raison grâces aux fleurs présentes dans la forêt noire qui avaient le pouvoir de calmer la bête en elle. Elle y trouva les kaldoreis et fut l’une des premières worgens à passer le rituel.
Après le rituel, Yorae se sentie étrangement bien dans sa forme lupine qui lui donnait l’impression d’avoir trouvé une part d’elle même dont elle ignorait l’existence et qui lui manquait sans le savoir.
Elle aida ensuite à amener d’autres worgens à passer le rituel.

Après l’exode vers Darnassus, la prêtresse y resta pour parfaire sa connaissance du Darnassien et s’intéressa au culte d’Elune.
Après quelques temps, elle décida de devenir une prêtresse itinérante et commença à marcher sur les routes de Kalimdor, aidant quand elle le pouvait.
Ses pas la menèrent un jour au mont Hyjal au moment où la guerre contre Ragnaros débuta.

La worgen se joignit à la défense d’Hyjal et participa dans un premier temps à la résurection du dieu sauvage Goldrinn. Elle fit ensuite sa part dans la reconquête d’Hyjal et le front du magma sans se distinguer des autres combattants.
Durant cette guerre, Yorae y rencontra Winston Chantdelune, un druide worgen pour qui elle eut le coup de foudre et ce fut réciproque.
Une fois la guerre contre Ragnaros terminée, ils reprirent la route à travers Kalimdor ensemble.

Durant cette période, Yorae doutait de plus en plus de la Lumière et se posait bien des questions sur la cosmologie véritable de ce monde.
Le principal motif restait son frère relevé en chevalier de la mort worgen par Arthas: Elle ne comprenait pas pourquoi une magie maléfique avait pu le ramener d’entre les morts alors que la Lumière échouait à faire une équivalence.

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Winston perdit la vie à Theramore, mourant dans les bras de la prêtresse qui avait supplié la Lumière de l’aidé à sauver son compagnon.
Yorae blâmait la Lumière d’avoir choisie de ne pas sauver son fiancé, ayant vu des collègues soigner des gens dans le même état que Winston autour de Theramore.
C’est dans ce moment de faiblesse qu’elle décida d’abandonner la Lumière pour se donner aux ombres.

Ce qui se passa dans les mois qui suivirent resta un mystère pour ses amis.
On la retrouvera au monastère Tian, visiblement guéri du Vide.
Selon la worgene, ce fut par une intervention directe d’Elune qui lui aurait tendu la main.
Elle resta un peu de temps au monastère où elle retrouva un peu de paix de l’esprit.

Apprenant que le Haut roi Wrynn montait une flotte d’assaut pour Orgrimmar, elle partie du monastère et embarqua dans la flotte comme médecin.
Sur le chemin, elle changea d’apparence vestimentaire en portant une tenue et un masque écarlate au cas où elle se ferait remarquer.

La worgene réussi on ne sait comment à rejoindre le groupe de tête au 2/3 du siège pour finir par se retrouver devant Garrosh et le coeur d’Y’sharrj.
Yorae aurait aimé porter des coups au chef de guerre lui même mais elle devait compenser un handicap important: Ayant été encore récemment sous l’emprise du Vide, Y’sharrj en profita pour tenter d’influencer la worgene et la pousser à la trahison.

En un sens, elle trouva ça mignon de surtout attiser les flammes de la haine qu’elle avait contre le Vide et ses sujets donc Y’sharrj.
Toutefois la gène restait réelle et elle dût se cantonner au rôle de soigneuse magique.

A la chute de Garrosh, Yorae préféra esquiver la remise des honneurs et rester une anonyme - ce pourquoi elle portait un déguisement.
Reprenant d’autres vêtements, elle repartie à Darnassus.
Persuadé que la déesse l’avait sauvé des ombres, elle lui dédia sa foi et partie intégrer l’ordre d’Elune en tant que novice.*

*(pour les puristes, je sors le texte de Blizzard quand vous voulez pour dire que c’est possible)

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La période passé dans les ombres a laissé des traces: En dehors de sa formation, elle parla rarement aux autres, hantée par les souvenirs de ce qu’elle avait faite.
La culpabilité et les regrets corrodaient son esprit petit à petit et elle tenta de les dissimulé par un sourire.
Toutefois sa shan’do attitré le remarqua et put obtenir quelques bribes de l’histoire de Yorae.
Se disant qu’Elune avait du guider Yorae jusqu’ici, elle entreprit en parallèle de soigner petit à petit l’esprit de la worgene.

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Alors que la campagne contre la Légion commençait à peine, Yorae se rendit en pèlerinage au temple d’Elune de Val’sharah.

Elle vit avec horreur l’arbre monde Shaladrassil se corrompre sous ses yeux, ainsi que les créatures avoisinantes.

La prêtresse n’était pas ignorante du Cauchemar du fait de ses connaissances sur le Vide et ses serviteurs et savait très bien qui était derrière.

Elle défendit avec ardeur le temple aux côtés des kaldoreis en attendant que la situation évolue.

Elle ne vit pas passer les champions qui vinrent chercher les larmes d’Elune mais fut forcée un peu plus tard de se battre avec les autres contre Ysera.

C’est à ce moment là qu’elle remarqua les autres champions - dont certains de sa connaissance - et qu’elle entendit parler de la capture de Malfurion.

Elle se joignit à l’équipe de sauvetage au Fourré Sombrecoeur non sans porter son déguisement écarlate
Après le sauvetage, elle poursuivit sur sa lancée en intégrant le commando partant pour le Cauchemar d’émeraude.

Même si le but premier était de battre Xavius, elle avait une autre raison d’y aller, plus personnelle.
A la défaite du satyre, elle retrouva l’esprit druidique de son défunt compagnon dans le Rêve d’émeraude et passa le plus de temps possible avec lui, sachant pertinemment que ce serait la dernière fois qu’ils se verraient.

Peu de temps après, elle se joignit à la rébellion de Suramar en empruntant les traits de Shanthora, une copine de sa soeur sacrenuit qui avait besoin d’un substitut.
Sous les traits de la sacrenuit, la prêtresse passa une bonne partie de son temps à soigner discrètement les habitant, à procurer de l’arquevin et à assassiner des démons dès qu’elle le peut.

Yorae rejoignit en retard l’assaut sur la tombe de Sargeras (toujours sous déguisement) et fit jonction avec les champions à la terrasse de la Lune.
Elle ressentie une inexplicable douleur à combattre les esprits des prêtresses de la Lune et ce fut pire face à l’esprit de Dejahna qu’elle pleura sans savoir pourquoi.

Elle décida après le combat de rester au niveau de la terrasse de la Lune pour apporter la paix aux esprits environnant.
Elle pensait ne pas avoir le niveau pour affronter un monstre comme Kil’Jaeden et se jugeait plus utile à cette tâche dont elle s’acquitta difficilement.

Yorae fit partie du détachement de prêtres d’Halo-du-néant accompagnant Velen, embarquant sur le Vindicaar pour Argus.

Il n’y a qu’à Mac’aree qu’elle fit quelque chose sortant de l’ordinaire: Sentant la présence du Vide, elle enquêta jusqu’à se retrouver devant le siège du triumvirat.

Elle rencontra un groupe dont deux membres lui laissèrent une impression étrange: Une haute elfe du nom d’Alleria et un éthéréen qui semblaient imprégné du Vide.

La prêtresse les accompagnera jusqu’à la rencontre avec un Naaru du Vide qui lui inspirait plus de pitié que de haine.

Elle aida le groupe non sans rester méfiante vis à vis de l’éthéréen et de la haute elfe.

Ayant faite attention à leur conversation, elle n’était guère étonnée de voir cette dernière tenter de s’approprier avec succès le pouvoir du Naaru.

Bien que n’approuvant pas, elle était surement la moins bien placée pour la critiquer.
Elle eut droit à une petite pique de l’éthéréen mais préféra ne rien rétorquer et revint sur le Vindicaar où elle restera faire son office de soignante jusqu’au retour sur Azeroth.

(Vu que j’atteint la limite des 10000 charactères, je vais en rester là mais le problème est que pour une raison ou pour une autre, je ne peux pas faire double post pour aborder la partie BfA.
Toutefois je doute fortement que vous voulez lire un autre pavé du genre, surtout aussi indigeste et mal écrit mais je ne suis pas un bon auteur hélas.
Et encore cette 1ère partie est la version condensée, ayant écrit le double sous word.)

7 mentions « J’aime »

J’en ai une…très courte, et très nulle, mais que j’aime quand même, c’est Cri.


Cri Hurleflèche est une chasseresse humaine qui vit dans les Tarides et occupe la fonction de mercenaire de l’Alliance dès qu’ils ont des missions dont les soldats ne veulent pas se charger.
Elle a deux particularité:
-Elle est muette. Elle ne s’exprime que dans la langue des signes, et personne ne la parle.
-Elle a un appétit vorace, mais arrive quand même à rester mince.
Son mutisme est génétique, son père et sa mère l’étaient aussi, ainsi que ses soeurs. Chez les Hurleflèche, on ne traduit pas ses désirs avec des mots, mais des gestes, bien que ses parents soient paysans, comme si cela était naturel, Cri à l’âge de 20 ans a simplement prit le fusil de son père, et est allée s’engager dans l’armée de l’Alliance et a voyagé à pied au grand air pendant des années apprenant le métier de tireur de précision sur le tas tout en exécutant des contrats de mercenaire de plus en plus dangereux et meurtriers.
Son grand appétit est dut à un fait tout aussi simple…l’hostilité des Tarides. Entre les Orcs sauvages, les Taurens brutaux, les Trolls fanatiques, les raptors rusés, les bêtes à griffes et à crocs, les Hurans, les pirates, la Kapitalrisk, survivre dans les Tarides quand on est humaine n’est pas une simple affaire, elle doit parcourir beaucoup de terrain chaque jour pour trouver sa nourriture sans se faire capturer ou tuer. Elle est misérable, manque souvent d’argent, en est réduite souvent à voler, quand elle descend à Cabestan dans une taverne, elle essaye systématiquement de s’introduire par effraction dans les cuisines pour voler des provisions.
Elle n’a pas de don avec les animaux et ne s’en fait pas des amis, de toutes manières elle mangerait ses bêtes dès la première période de disette venue, et ça arrive souvent. Elle a bien éduqué un perroquet Ara bien bavard pour qu’il parle à sa place, mais le perroquet, nommé Gromot est un grossier personnage avec un langage acquis dans les bordels de la côte.
Du coup, Cri est un second couteau dans les aventures, motivée par l’appât du gain, relativement efficace, et qui la qualité incroyable pour une mercenaire de ne pas pouvoir trahir les secrets de ses employeurs quand elle se bourre la gueule dans un bar.

6 mentions « J’aime »

Je le trouve très bien ton personnage me concernant.

Je poursuis avec Yorae Gardetombe par contre même en coupant plusieurs passages j’ai du mal à résumer donc il y’aura un 3e pavé certainement.
Toute mes excuses pour ça et si je postais d’aventure l’histoire de mes rerolls, ils serront nettement moins développé.

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Après le retour sur Azeroth, Yorae tenta de reprendre une vie normale.
Grâce aux efforts de sa shand’o et les évènements de la guerre contre la Légion, elle arriva à suffisamment dépasser le poids de son passé dans les ombres pour sociabiliser plus.

Ainsi elle eut une soeur de coeur sancteforge qui elle même avait adopté deux enfants, donnant une famille étendue à la worgene.
Elle recueillit aussi une adolescente worgene du bois de la Pénombre qui lui donna bien du fil à retordre à cause de son côté sauvage.
Voyant que la petite avait des dons en druidisme, elle l’enverra à la Sylverêve.

Enfin, elle s’occupa de faire prospérer sa ferme à Micolline qu’elle a acquise durant la campagne contre Garrosh.

En parallèle de cela, elle n’accueille pas l’arrivé des Ren’dorei avec méfiance, étant passé par là elle même.
Elle fit un voyage à Telogrus pour parfaire ses propres connaissances sur le Vide.
Certes avec son expérience elle avait une connaissance étendue du sujet mais une mise à niveau ne fait jamais de mal.

Enfin elle commença à chercher un logement à Darnassus pour elle et sa fille adoptive, le manoir familiale de Val tempête étant occupé par sa soeur.
C’était sans compter sur Sylvanas…

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La guerre des épines:
Ce jour là, Yorae avait terminé l’entretien du puits de lune de la pureté à l’est du volcan et revint vers Astranaar par la route.

En approchant de la ville, elle remarqua un nombre inhabituel de feu follet. Craignant le pire, elle courut vers la ville pour ne voir que le massacre.

Ses sens de worgen lui firent détecter la présence de plusieurs assassins alors que le détachement de Delaryn Lune-d’été venait d’arriver.

Yorae participa activement à la traque des assassins, massacrant tous ceux qui avaient le malheur de se faire découvrir par elle.

Une fois Astranaar nettoyé des assassins, le détachement regagna les lignes kaldoreis.

Yorae se dépensa sans compter: Elle restait le plus souvent en 1ère ligne, soignant les blessés autant qu’elle tuait des ennemis.

Au dernier jour, elle reçue de son cousin une machine volante de dernière génération: Une canonnière mais de taille réduite.
Yorae ne comprenait pas très bien pourquoi il lui avait fourni cet engin d’ailleurs: Elle n’avait que des rudiments de pilotage, à peine suffisant pour un gyrocoptère et encore…

Les escadrilles d’hippogriffes commençaient à manquer, aussi décida-t-elle « d’apprendre sur le tas », ce qui lui prit près d’une heure avant de pouvoir fournir un appui aérien.

Le soir venue, c’est avec une machine à moitié détruite que la worgen revint vers Lor’danel, uniquement pour voir la Horde occuper les lieux.

Elle se dérouta vers Ruth’theran et fut horrifié que la Horde utilisait ses catapultes pour incendier le port et l’arbre. Ses sens de worgen lui firent sentir la chair calciné ou entendre très clairement les cris d’agonie malgré sa position.

Elle remonta jusqu’à Darnassus et se posa devant le Temple de la Lune où sa machine tomba en panne.

Yorae fit de son mieux pour sauver le plus de monde possible alors que la ville était en proies aux flammes. Elle finit par revenir à plat ventre au temple.

Entendant sa shan’do dire qu’elle restera, Yorae prit la même décision.
Alors que le portail s’était refermé, Yorae eut une pensée pour sa fille récemment adopté. Cela n’échappa pas à sa shan’do qui ordonna à la worgen de remonter sur sa machine.

En le faisant, elle se mit à redémarrer toute seule ce qui fait dire à sa shan’do qu’Elune veut que la worgene vive, elle remettra d’ailleurs un coffret à la prêtresse.
Après des adieux difficiles, Yorae décolla mais resta au dessus de la ville en flamme, espérant sauver au moins une personne de plus mais en vain.
Elle vit le pouvoir de la déesse endormir la plupart des habitants piégés, puis elle revint vers le temple où elle tenta d’atterrir pour sauver sa shan’do endormie.

Toutefois les flammes étant trop puissante à présent, elle ne put que la regarder disparaitre dans les flammes et chanta une prière aux morts en Darnassien.

L’un des moteurs commençant à lâcher, elle partie finalement et s’écrasa dans la forêt de Sombrivage.
Avant de partir à la recherche de survivants, elle ouvrit le coffret confié par sa shan’do pour y trouver la tenue d’une prêtresse d’Elune.
Comprenant cet ultime message, Yorae hurla sa douleur et jura vengeance.

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Lordaeron
Yorae se joignit à la bataille de Lordaeron. Durant l’assaut, elle laissa libre cour à sa rage et sa colère au point qu’elle failli replonger dans les ombres si elle n’avait pas entendue une voix dans sa tête qui l’a calmé.
Voyant les premiers barils de peste lancé, elle enfila en vitesse un masque à gaz qu’elle s’était procurée quelques temps auparavant, ce qui lui sauva la vie.

Après l’intervention de Jaina, Yorae accompagna les troupes à l’intérieur de la ville jusqu’à sa conquête totale.
Quand Sylvanas fit exploser les tonneaux de peste, la worgene eut encore la vie sauve grâce à son masque à gaz.

Elle retourna à Hurlevent où elle organisa une logistique pour des dons réguliers en nourriture en provenance de sa ferme pour les kaldoreis et gilnéens.
C’est peu mais c’est tout ce qu’elle pouvait faire.

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Vallée Chantorage:
Comme tant d’autres, Yorae partie pour Kul Tiras.

Alors que le bateau passa près du monastère des eaugures de Boralus, elle ressentit une sensation étrange et familière, celle de l’influence du Vide.

La worgene n’arrivant pas à entrer au monastère, elle se renseigna un peu plus auprès des locaux, à la suite de quoi elle se rendit à la Vallée Chantorage.

Après quelques détours pour éviter les gardes de Chantorage, elle arriva finalement à Brennadam.
Elle souhaita un entretien avec l’eaugure local nommé frère Pike mais il n’était pas disponible.
C’est ce jour là que la Horde bombarda la ville pour l’envahir après, tuant joyeusement les habitants.

Yorae se joignit naturellement à la résistance. Après un massacre en règle, elle aida à voler un char à l’azérith de la Horde pour la mettre en déroute.
Une fois la Horde repliée, Yorae voulu voir l’eaugure uniquement pour constater qu’il était parti.

Dépité, elle poursuivit sa route vers l’est. En chemin elle passa près d’un chantier naval et y vit un eaugure accompagné de champions de l’Alliance.
Elle mit son déguisement écarlate qu’elle portait de temps en temps puis se dirigea vers eux.

Un des champions ayant fait le cauchemar d’émeraude avec elle reconnu son persona et convainquit les autres de la laisser les rejoindre.

Yorae les suivit jusqu’à l’affrontement contre le seigneur Chantorage.
Après sa défaite, le groupe poursuivit le chemin jusqu’à un puissant sans-visage qu’ils vainquirent non sans mal.

En utilisant le passage aquatique souterrain pour atteindre le monstre, Yorae fut extrêmement mal à l’aise car elle avait remarqué des tentacules au fond des abysses.

Elle soupçonnait fortement qu’elles appartenaient à N’zoth mais elle n’avait pas envie de plonger plus profond pour vérifier.

Yorae craignit que le dieu très ancien ne soit bien plus proche de sa libération qu’elle ne l’avait songé. Elle ne souffla mot de ses pensées aux autres et se sépara du groupe.

Même si cela lui arrachait des kilomètres d’entrailles de le penser, la guerre sembla devenir secondaire et il faudra une fois de plus coopérer avec la Horde

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Le siège de Boralus:

Yorae prenait tranquillement un café sur une terrasse du marché des Alizés quand les pirates de Corsandre attaquèrent Boralus.

Elle s’occupa d’abords des blessés puis opta pour une approche plus agressive.

Remettant son déguisement écarlate, elle utilisa ses capacités de worgen pour grimper une façade puis sauter de toit en toit.
Arrivé en vue du donjon Portvaillant, elle remarqua un géant des mers qui semblait nettement plus costaud que la normale.

Voyant qu’il était déjà aux prises avec des champions de l’Alliance, elle se joignit à eux pour les soutenir jusqu’à la fin du siège.

Refusant toujours de révéler son identité, elle se sépara d’eux et reparti pour Hurlevent.

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Les Hautes terres d’Arathie:
A Hurlevent, Yorae entendit qu’une grande bataille en Arathie avait commencé.

Songeant que gagner cette bataille permettrait de sécuriser Gilnéas avec une possibilité de reconstruire le pays, elle se rendit à Stromgarde en tant que volontaire.

Elle servit en tant que médecin de 1ère ligne mais du parfois revenir à l’arrière compenser une surcharge de travail.

Elle ignore comment, mais un jour deux soldats l’ont reconnu comme étant une des héroïnes qui ont participé à la chute de Garrosh Hurlenfer lors du siège d’Orgrimmar et cela s’est répandu rapidement sous forme de rumeurs.

Voyant ses efforts pour rester anonyme menacés, elle demanda et obtint une mutation dans l’armée kaldorei.
Elle repartit pour Hurlevent rejoindre un groupe de sentinelles stationné la bas.

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Bon je me lance :

Almia Chantétoiles est née a Suramar 120 ans avant son occupation par la Légion. Issue d’une famille de roturiers ,Almia fut élevé de façon a baisser la tête devant les nobles ,et a accepter les châtiments que ces derniers lui infliger a elle est sa famille .

Possédant une affinité avec la magie des arcannes ,Almia fut repérer par un noble influent de l’entourage d’Elisandre ,persuader que cela permettra a sa famille de sortir de la misère , Almia accepta de devenir son apprentie .

Mais son cauchemar ne fit que commencer ,le noble qu’elle servait était un être pervers et sadique qui prenait plaisir a torturer psychologiquement ses apprenties ,les soumettant a une pression constante ,menaçant la famille d’Almia au moindre signe de rébellion. Almia passé ses journées a canaliser ses pouvoirs arcaniques jusqu’à l’épuisement pour augmenter les pouvoirs de son maître ,ne devant ce contenter que d’un petit verre d’arquevin en récompense de ses efforts journalier .

Peu après l’invasion de la Légion Ardente ,Almia fut banni de Suramar pour avoir renversé accidentellement un verre de vin sur la tunique de son maître .Elle erra des jours durant ,trouvant a peine de quoi se sustenter dans les environs de son ancien foyer ,tentant d’entrer en contact avec sa famille ,en vain .Devenue une flétrie Almia n’eu d’autre choix que de se cacher .
Un jour elle fut pourchasser par une troupe de Sacrenuits menée par nul autre que son ancien mentor .Ce dernier reconnue son ancienne apprentie ,et ne se priva pas pour rire de son triste sort ,lui révélant même avoir fait exécuter les membres de sa famille sous couverts de trahisons envers Elisandre.
Almia était folle de rage mais elle n’avait plus la force de se battre ,le manque de mana l’affaiblissait cruellement .Son ancien maitre commença a avancer vers elle dégainant une lame ,désirant contempler le désespoir dans les yeux d’Almia .
Au moment ou la jeune femme cru sa dernière heure arrivée ,elle vit une ombre se glisser dans le dos de son maitre avant de faire lentement courir une dague sur la gorge de ce dernier, sans la moindre sommation . Le cruel Sacrenuit se retouna ne comprenant que trop tard ce qui lui arrivait ,mais ce ne fut que pour voir que sa suite avait été anéantie sans même qu’il ne s’en rende compte.

Almia avait été sauver par une elfe de sang nommer Ravenna ,cette dernière lui offrit de quoi calmer sa faim ,et la mit a l’ abri ,auprès d’autre réfugiés de Suramar . Après plusieurs jours a ce remettre ,Almia pu finalement gouter au fruit de l’Arcan’dor et être ainsi libérer de son addiction au mana . Entre temps la Horde et l’Alliance avaient libérer Suramar de la tyrannie d’Elisandre ,et Almia eu la joie de voir que certains membres de sa famille avait survécus malgré l’occupation des démons ,et la cruauté de la noblesse Sacrenuit .

Au cours des semaines qui suivirent la défaite de la Légion ,les Sacrenuits rejoignirent officiellement la Horde . Durant cette période Almia c’était beaucoup rapproché de Ravenna et de ses compagnons ,cette dernière lui avait raconter les épreuves qu’elle et son peuple avais traversé ,et cela n’avais fait que renforcé le lien qui se tissais entre elles

Libérer des affres de la faim imposer par le puit de la nuit ,libre d’utiliser ses pouvoirs arcaniques comme bon lui semble ,Almia est déterminé a montrer que la Horde a eu raison d’accueillir son peuple ,et compte bien protéger sa bien aimé ainsi que ses amis ,quoi qu’il lui en coute .

2 mentions « J’aime »

J’aime bien l’Histoire de Lyw parce qu’elle n’est pas tout à fait le PJ, le vrai héros, c’est le PJ Gobelin directeur de la SCK qui lui dame toujours le pion et récolte les bénéfices de ses actes tandis qu’elle vole de déveine en malchance en catastrophe.


Contreforts de Hautebrande.
Le Réprouvé debout à côté du divan humecta sa plume avec sa langue pendant hors de ce qui restait de sa mâchoire. Son nom, Nil Putressaim, unique Psylosophe Réprouvé de la Horde, aussi connu que d’autres estimables intellectuels comme le célèbre Aristorc auteur de livres très appréciés des rares Orcs sachant lire comme « Mon poin dan ta gueul » ou le Tauren Socrasse et ses essais sur la remise en question de tout à commencer par l’hygiène.
-Alors madame, vous pouvez tout me dire, tout.

Une Gobeline dans une sobre mais efficace armure de voleur et des cernes sous les yeux lui demanda:

-Vraiment tout?

Le Réprouvé affirma:

-Vous savez qui étaient mes précédents patients? Deux Orcs incarcérés à Fort-De-Durn qui ont contracté ce que j’ai appelé moi même le Complexe de Fort-De-Durn ils refusaient de quitter leurs boulets et leurs chaînes, comme si la condition d’esclaves leur plaisait. Et le client suivant ne fut pas meilleur. C’était un Réprouvé complètement sonné par sa réanimation appelé Dummas et il était vraiment à la masse lui. Je me demande s’il n’était pas tout simplement simplet…je n’ai pas réussi à lui faire retrouver ses esprits. Alors vous pouvez me dire que vous êtes amoureuse de Garrosh Hurlenfer en personne que ça me laisserait de marbre.

-Beeennn…Laissa entendre la Gobeline en roulant des yeux.

Le Réprouvé fronça les sourcils.

-…Ne me dites pas que vous…

La Gobeline éclata d’un rire nerveux.

-Hihihi!!! Non je ne suis pas amoureuse de cette tête d’ogre, mais une des mes amies, une Orque qui tient une association de gardes du corps l’est.

Le Réprouvé nota sur son carnet «dangereusement épuisée mentalement, ressent le besoin de plaisanter de n’importe quoi, faire interner d’urgence aux quartiers de la Société Royale des Apothicaires pour expé…»

-Hé!!! Ce que vous écrivez vous le pensez tout haut! S’offusqua la Gobeline.

Le Réprouvé gêné effaça son message avec de la mie de pain en guise de gomme.

-Excusez moi…vieille habitude d’alchimiste. Commençons.

La Gobeline prit une inspiration, et commença son récit.

-Hhh…je me prénomme Lywan Jtebriselesburnes. Ce nom en fait je l’ai choisi, mon vrai nom de jeune fille s’est…elle déglutit avec gêne Tapinebombe. Mon Père était un mineur Gobelin qui a engrossé ma mère, une fille de joie de Trimeville. Ils avaient tout les deux un salaire de misère, et je n’ai pas franchement été élevée dans un cadre familial affectueux. J’ai joué pendant toute mon enfance dans les mares de goudron de Trimeville, dans l’usine désaffectée de Bombes Krackboum premières bombes pour bébés avec d’autres enfants aux parents aussi miséreux que les miens. Vers l’âge de six ans tout mes amis ont commencé à travailler malgré l’interdiction de travail pour les mineurs de moins de dix ans. Ils apprenaient à poudrer des bombes, à assembler des fuselages, ou bien ils partaient à la mine avec leurs parents, avec les contremaîtres qui exigeaient des pots-de-vin pour laisser des enfants travailler. Je n’avais donc plus que deux choix, ou commencer à travailler comme une fille de joie comme ma mère, ou me retrouver le dos brisé dans la mine à tirer des wagons avec mon père.

Dans le regard de la Gobeline passa une lueur féroce.

-J’ai choisie une troisième issue…me tirer de chez moi et voler ce que je n’avais jamais obtenu et qui me revenait de droit depuis toujours! L’or et le pouvoir!

Le Réprouvé en parfait psychologue hocha la tête en portant par écrit les paroles de la Gobeline, acquiesçant mollement, guère intéressé par son histoire.

-Oui oui, c’est cela.

Lyw continua.

-J’ai donc intégrée quelques unes des bandes de voleurs qui rôdaient dans Trimeville, et c’est avec une joie immense que j’ai commencée à racketter et a mettre le couteau sous la gorge des mineurs et des pauvres ouvriers comme mon père. Mais je n’étais qu’une petite frappe à l’époque, voler le salaire d’un ouvrier c’était une misère, quelques pièces de cuivre par Gobelin. Tous les soirs je montais sur les rochers de la plage polluée au bord de Kezan une fois tous les touristes et les gogos partis pour admirer le rocher à riches de Gallywix avec ses villas, ses casinos, ses forêts en plastique pour chasse à courre au troll.

Elle poussa un grand soupir.

-Aaah…c’est des gens comme eux que je rêvais de dépouiller. A l’époque Gallywix venait de renverser Maldy et d’accéder ainsi au statut de Prince-Marchand. Il dominait l’île, tout ce qu’il avait voulu, l’or, les femmes, le pouvoir, une armée, il l’avait et menait grand train et grandes affaires. En attendant moi je n’étais qu’une sous-fifre d’un obscur petit caïd de Trimeville dont le commerce et les méfaits se déroulaient tranquillement même en plein jour pour la seule et unique raison que les autorités n’ont jamais daigné baisser le regard dans ce dépotoir qu’est Trimeville.

Elle grogna de mécontentement.

-Mais au moins à affronter les autres bandes au jour le jour je suis devenue une bonne combattante. Fracasser le crâne de quelqu’un à coup de hache n’a jamais été ma spécialité, mais enfonce lui par derrière une dague dans le cœur et il en mourra tout autant, et même avec plus de propreté. De nombreuses années sont passées. Je mangeais à ma faim, mais j’était toujours soumise aux caprices du destin et d’une vie dangereuse.

Elle se remémora un souvenir particulier.
-Un soir, il y’a cinq ans de cela j’avais atteint mon vingt sixième anniversaire, et j’étais allée mollement le fêter au stade devant un match de Footbombe. Le favoris des Boucaniers de Baille-Fond n’était autre que ce parvenu de Directeur Général de la SCK. Son entreprise de raffinage du Kaja Cola commençait à monter et à faire de l’ombre au Prince-Marchand. Ce Gobelin devait être doué en affaires, mais il n’avait pas l’air de voir la menace de la part d’un adversaire aussi gros que Gallywix…en tout cas je n’ai jamais eu aucun doute là dessus, j’avais été engagée pour mettre le barouf à la SCK avec des mercenaires et des pirates. Mais j’avais décidée fermement d’assister à mon match avant d’aller rejoindre les collègues. Je me rappelle encore avoir pensé quand il a marqué le but «profite en imbécile, dans dix minutes je vais ouvrir ton coffre fort». Mais là il s’est passé quelque chose que je n’aurai jamais pu prévoir…Aile de Mort est apparu.

Le Réprouvé écarquilla les yeux, il immobilisa sa plume qui grattait le papier.

-p…pardon? Aile de Mort?
La Gobeline hocha la tête.

-Le Dragon a hurlé quelque chose à tout Kezan, mais j’ai oublié quoi. Il a foncé sur le volcan et sa charge a été si violente qu’il a commencé à entrer en éruption. Les autres Gobelins sont restés stupidement à faire des petites affaires alors que le sol tremblait pourtant sous nos pieds. Ces imbéciles n’avaient pas compris que l’argent ne sert à rien quand on est mort. Gallywix l’avait compris le premier. Il était même si malin qu’il a mieux comprit la situation que moi ou n’importe quel Gobelin plus intelligent que moi. Non seulement il allait survivre, mais il allait racketter ceux qui voulaient survivre en quittant l’île…quel monstre. Quand il a annoncé qu’il ferait payer un prix exorbitant une place sur son navire, j’ai pensée à m’y introduire par effraction. Mais je n’aurai jamais pu passer le barrage de ces vigiles, ils sont trop doués…enfin à part les Hobgobelins…eux ils sont plus stupides que les Trolls, les Orcs et les Ogres réunis.

Bien que le Réprouvé partagea ce point de vue, il s’éclaircit la gorge, ramenant l’attention de la Gobeline, et ne voulant pas s’attirer les foudres des quelques gardes Orcs de la Tour du Point de l’Est.

-Hrrm Hrmm…continuez s’il vous plait.

Lyw se rallongea sur le divan et reprit.

-Pour avoir l’or nécessaire pour monter à bord de son navire…je n’ai eu aucune idée. J’étais postée contre un mur près de la banque, me demandant si je pouvais voler un bateau de pêcheur et si celui ci pourrait survivre à une traversée de l’océan. Quand j’ai vu un Gobelin pénétrer discrètement dans la banque.
L’affolement était tel que les gardes s’étaient enfuis. J’avais bien pensé à piller la banque, mais mon matériel était trop pauvre et la banque de Kezan l’une des mieux protégées au monde. J’ai été surprise en reconnaissant le Directeur Général de la SCK en train de s’introduire dans la banque pour piller son propre coffre. Ce n’était pas le meilleur des perceurs de coffres, mais il avait le matériel rêvé des pros comme moi. Il a foutu le camp avec autant de sacs qu’il pouvait en porter en fermant le coffre derrière lui. Mais il avait laissé ses outils, et je suis arrivée discrètement derrière lui pour m’en servir. Grâce à eux je n’ai eu aucun mal à rouvrir le coffre, je ne suis pas une voleuse au rabais quand même.
Elle sourit férocement…puis fit une grimace dégoutée en pensant à la suite.
-J’étais tellement heureuse que mon cerveau avait décidé d’aller voir ailleurs si j’y étais. C’est presque en gambadant, les sacs d’or sous la main que je suis allée au yacht de Gallywix…a peine j’ai mis le pied sur le pont qu’on m’a subtilisée l’or, enchaînée et foutue à fond de cale avec les autres pigeons assez riches et assez bêtes pour êtres tombés dans le piège…les marchés au esclaves de Kalimdor nous attendait.

La Gobeline se mit à sucer son pouce d’un air angoissé.

-Une semaine en mer s’est écoulée. Le brouillard était dense et on s’était perdus. Nous les esclaves n’avions droit à rien. Juste l’eau qu’on pouvait sucer des tuyaux et les rats qu’on pouvait chasser. J’étais maigre, affaiblie et malade. Quand nous sommes tombés en pleine bataille navale entre les vaisseaux de la Horde et de l’Alliance et que notre vaisseau, touché par des boulets de canon s’est mis à couler…je ne sais pas comment j’ai réussi à survivre, j’étais évanouie et trop affaiblie pour nager. Je crois que je me suis agrippée à une planche qui flottait dans la tempête. Puis j’ai perdu la notion du temps.

Elle fit une pause, se remémorant cette soirée ou plus que jamais elle avait frôlée la mort.

-Je me suis réveillée sur une plage paradisiaque des îles perdues. J’étais séparée du gros des Gobelins survivants qui s’était massés sur la partie centrale de l’île au bord du fleuve. Il paraît que Gallywix et ses hommes avaient fait sécession avec le reste des Gobelins qui s’étaient alliés aux Orcs et à Thrall en personne, et avec leurs esclaves ils avaient bâti une plateforme pétrolière en amont du fleuve. Il paraît que les Gobelins de Ville-En-Boîte en ont connu des vertes et des pas mûres. Ben j’aurai préférée être avec eux. Je me suis échouée au nord de l’île. C’est l’une des brutes de Gallywix qui m’a trouvée et m’a directement enchaînée et amenée aux mines, encore malade et affaiblie. Deux semaines plus tard, les Gobelins de Ville-En-Boîte prenaient d’assaut la mine pour nous sauver. Mais plutôt que de remercier mes sauveurs j’ai eu la bonne idée de f**tre le camp dans la jungle. Je me suis tenue à l’écart de l’Alliance, de la Horde, des Gobelins et des Pygmées. Au cœur de la forêt j’ai pu enfin guérir et reconstituer mes forces grâce aux fruits qui poussaient à profusion dans ces bois. Et surtout je l’avais mauvaise…j’était vraiment en colère d’avoir été grugée et ballotée de malheur en malheur depuis plusieurs semaines. Comble de l’humiliation j’avais fait le même métier que mon père, moi qui avait juré de ne jamais, jamaisjamaisjamaisjamais JAMAIS!!!..manier une pioche de ma vie.

Le Réprouvé observa que la Gobeline, le visage rougi de fureur jouait avec le pommeau de ses dagues.

-Je me suis introduite discrètement dans un local d’armes près du quartier général de Gallywix et j’ai pu reprendre des armes et une armure et abandonner mes guenilles qui partaient en loques…bon je ne sentais pas très bon, j’avais évité autant que possible le fleuve qui était synonyme de «rencontres», et vu ce que j’avais subi je ne croyais plus vraiment aux bonnes rencontres. J’avais décidé de faire rendre gorge à Gallywix puis de m’emparer toute seule de son bateau et de me tirer en laissant tout ce beau monde sur leur saloperie d’île! Ça a du être la soirée la plus meurtrière de ma vie. Dès le coucher du soleil je me suis introduite dans le camp ennemi, près de la plateforme pétrolière et j’ai soigneusement égorgé, éviscéré, arraché les yeux, étranglé et poignardé à mort tout Gobelin ou Hobgobelin sur mon passage. Je poignardais tel un fantôme, puis je retournais dans l’obscurité, semant la panique et errant comme un fantôme invisible sur le champ de bataille. Mais ce que j’avais oubliée, c’est que je n’était pas la seule à en vouloir à Gallywix. Les autres Gobelins, alliés aux Orcs eux aussi ont attaqué, involontairement je leur avait dégagé le passage. J’ai été forcée de me cacher, et ce parvenu de Directeur de la SCK est venu en tenue de FootBombe grand luxe finir le travail et faire capituler Gallywix. J’en ai mangé mon chapeau de fureur. Une bonne partie des Gobelins ont pu prendre le bateau pour fuir l’île. Une petite partie est restée pour attendre le second voyage…dans deux mois. Je n’ai pas eu d’autre choix que de rester à terre, en m’inscrivant parmi les réfugiés…au moins parmi tout ses gens qui faisaient jadis parti du Grand Monde de Kezan, personne ne me connaissait. Et puis j’ai eu la paix. Pendant deux mois j’ai été dépressive, à tailler des bouts de bois sur la plage. Malgré la beauté du paysage, je n’avait pas du tout envie d’enfiler mon bikini et d’aller piquer une tête.

Elle poussa un soupir fatigué.

-J’étais démoralisée malgré ma paix relative, et ça m’a minée pour la suite. Lorsque le bateau est revenu pour convoyer les derniers Gobelins jusqu’à notre nouveau bastion, Port Baille-Fond, j’étais d’humeur maussade. Quand on a débarqué j’ai trouvé toute une ville champignon ayant poussée comme par magie sur cette petite île d’Azshara. Des magasins, des usines, des boîtes de nuit. Kezan en partie ressuscitée. Pendant les dix premières minutes j’ai repris confiance, mon petit cœur battait la chamade, puis j’ai dit ces mots grandioses. «Port Baille-Fond à nous deux»

Le Réprouvé se pencha sur la Gobeline.

-Et?..

Elle gronda tout bas.

-Et la petite frappe que je n’avais pas vue m’a pointée une dague entre les omoplates, conduite dans une boîte de nuit de la rue de la débauche le couteau sous la gorge et en moins de vingt minutes je me suis retrouvée hôtesse d’une petite boîte de nuit minable à devoir draguer et faire boire autant que possible les clients avec une jupe ridiculement courte!

Elle donna un coup sur l’accoudoir.

Le Réprouvé nota.

-Hm hm…complexe du «Destin» a ce que je vois.

-Destin?..Pff après avoir été humiliée en faisant le métier de mon père, voilà que je faisais celui de ma mère…en un peu moins misérable, ma mère était une catin à trois sous.

Le mort-vivant réfléchit, se servant de sa plume pour chatouiller sa langue qui pendait hors de sa mâchoire.

-Mais si vous êtes là ici c’est que vous n’avez pas conservé ce métier longtemps?

La Gobeline rit jaune.

-Ça oui…une chose m’a faite réagir. Un soir un client est arrivé. C’était un affreux nain à barbe bleue, tout sale et tout crotté, il parlait mal, se battait avec les videurs et draguait inconsidérément les hôtesses. Mais il dépensait énormément en alcools de premier choix, et je ne l’avais jamais vu. J’ai pensé «qu’est ce qu’il dépense. Peut être s’agit t’il d’un de ses nains riches et excentriques en mal d’une femme moins laide qu’une naine». Ni une ni deux, je lui ai sorti le grand numéro. Je l’ai charmé, fait boire à ce qu’il en oublie son nom et…fait signer un contrat de mariage. Puis je l’ai abandonné tout seul dans la chambre…j’avais pas vraiment envie de conclure la nuit de noce avec un sac à bière pareil. Je suis rentrée dans ma propre chambre, imaginant les diverses comédies que j’allais lui jouer pour devenir sa femme, divorcer et récolter son or.

Elle resta impassible…mais sa lèvre trembla.

-De tous les malheurs, de toutes les déceptions que j’ai encaissées…ça a dû être la pire et de loin. Le lendemain en réveillant, la première chose que j’ai vue, c’était mon mari embarqué par des videurs de la BruteOrc&Cie qui le chassaient de l’hôtel avec les menottes au poignet comme un malpropre. Je l’ai défendu, j’ai dit que c’était mon mari, qu’il était riche, influant, que tout nain qu’il soit ses Orcs devraient le craindre, et…

Les yeux de la Gobeline larmoyèrent.
Elle fondit en larmes en criant d’une voix aigüe.

-Ils m’ont répondu en riant que c’était Frostan Duro Helmen, un bandit, un poivrot, un clochard, un tocard! Qu’il ne valait pas un clou et que n’importe quel bandit de l’Alliance comme de la Horde le reconnaissait comme l’un des leurs. Et le nain le plus fauché d’Azeroth !!! J’étais mariée à un Clochard!!! Un nain qui buvait et laissait des dettes dans tous les bars derrière lui. J’était devenue Lyw Jtebriselesburnes épouse Helmen.

Elle sécha ses larmes, une grimace de rage déformant son visage.

-J’ai viré mon «mari» d’un coup de pied aux fesses, me suis enfermée dans ma chambre et j’ai hurlé pendant deux bonnes heures. J’avais décidé de me tirer de là. Et j’étais résolue de me venger. A partir de là, je crois que je suis devenue l’une des meilleures gagneuses de la boîte, j’ai mis de l’or de côté malgré mes souteneurs. J’ai été faire un petit tour à la Bourse de l’hôtel des ventes. Je savais que le patron de la boîte était actionnaire…mais qu’il ne misait pas toujours juste. Un soir, tandis que je racolais dehors, j’ai vu un ingénieur courir dans tout Kezan en hurlant à qui voulait l’entendre que son Samophlange était la découverte du siècle. Beaucoup de Gobelins ont ri. Ceux qui étaient ingénieur ont essayé de lui voler les plans, mais comme ils n’étaient pas aussi bons, ils ont cru que son invention c’était de la gnognotte et l’on clamé haut et fort. C’était pile au moment ou la Horde commandait une batterie de zeppelins à Port-Baille-Fond pour son assaut sur les Terres du Crépuscule. J’ai approché cet ingénieur, j’ai acheté son brevet à prix d’or. Et quand la Horde a exigé une nouvelle pièce de moteur pour leurs zeppelins, l’ingénieur avait testé avec succès son appareil, la Horde en voulait…et j’étais la seule a avoir le brevet de construction dans la main. Je l’ai donc vendu, à prix d’or et ai pu me constituer un joli pactole que j’ai soigneusement caché dans un endroit que je tairais pour plus de sécurité. J’ai moi même conclu un pacte avec l’ingénieur pour qu’il construise à prix d’or une machine bidon et qu’il mette le brevet en vente en bourse. Mon patron, qui connaissait la renommée de l’ingénieur voulait comme beaucoup d’autres mettre la main dessus avant tout les autres. Je lui ai dit que je connaissais l’ingénieur et qu’en échange d’un salaire plus conséquent je lui permettrai d’acquérir le brevet avant tout les autres.

Le Réprouvé paru intéressé.

-Et?

Lyw éclata de rire.

-AHAHAH!!! CET IMBÉCILE A MARCHÉ!!!

Elle se calma.

-Il a acheté le brevet a un prix excessivement cher. Mais la machine elle, ne valait pas la moitié d’une corne de Tauren. Quel imbécile dépenserait tout l’or de sa boîte et s’endetterai pour acheter une machine à désactiver les bombes qui ne marche même pas! Mon patron n’avait plus le choix. Il devait rembourser ses créanciers et payer ses employés au risque de se faire pendre par sces derniers. J’avais beaucoup d’or…il m’a cédé la boîte de nuit que j’ai renommée Lywan&Frostan…j’entretenais encore des relations avec mon mari.

Elle l’avait avoué avec gêne.

Elle se reprit.

-J’avais enfin réussi. La boîte rapportait beaucoup d’argent, plutôt qu’un simple bar à hôtesses j’ai pu en faire une des boîtes de nuit les plus branchées de Port-Baille-Fond. J’étais riche, je n’était pas une Dame du Grand Monde, mais j’étais quand même une bourgeoise plus qu’aisée, je n’avais plus besoin de mari, de supérieur, de mes dagues, et le métier de catin? J’ai adoré voir mes anciens souteneurs les oreilles basses me rendant des comptes sur les filles de ma boîte. D’ailleurs…je crois que j’ai engagé des mercenaires pour faire payer aux plus cruels d’entre eux, je crois que les rues de Baille-Fond n’en sont devenues que plus sûres.

Elle se frotta les doigts d’un air satisfait.

Mais le Réprouvé qui comme tout les Psychologues n’avait aucun tact lui fit remarquer.

-D’après votre tenue de combat pourtant cette époque est terminée.

La Gobeline baissa la tête, son sourire s’inversa.

-…J’ai vécu grand train pendant cinq années, puis un soir un malade a bouté le feu à ma boîte. Les entrepôts, et une partie des quartiers de la débauche ont brûlé. Je n’avais désormais que trois alternatives. Un, je reste et je me fais étriper par mes employés que je ne pourrai pas payer. Deux, je vais voir le mac le plus proche pour recommencer le métier que toutes les femmes de ma famille semblent destinées à connaître. Trois, aller voir le recruteur pour l’armée de la Horde le plus proche et me retrouver encore à défier la mort je ne sais où pour une solde de misère…j’ai choisie la troisième option. C’était il y’a un mois, et me voilà aujourd’hui.

Le Réprouvé gratta le point final de cette histoire.

-Ma foi, vous avez eu une vie bien mouvementée, et elle n’est pas encore terminée.

La Gobeline le remercia.

-Merci docteur d’avoir écouté ma confession. Ça me soulage de révéler mon passé difficile. Vous pensez que je vais guérir de mes traumatismes et ne pas faire une autre dépression?

Le Réprouvé resta évasif en écrivant son ordonnance.

-Hmm…difficile à dire, complexe Franken-Freudien(du nom de l’Abomination crée par la Société Royale disposant d’un trop grand cerveau et qui divague philosophie toute la journée dans les tunnels de Fossoyeuse au lieu de répondre simplement «Bleuarg» à toutes les questions qu’on lui pose.). Je ne sais pas si ça vous passera, en attendant je vous prescrit de la Feuillerêve à prendre le soir pour vous détendre, vous préférez la fumer? Ou la prendre en thé? Je vous prescrit également des antidépresseurs à avaler toutes les heure il lui en donna tout un sachet, de quoi assommer un Elek et beaucoup de repos, ça fera 400 pièces d’or madame.

La Gobeline prit les médicaments et sortit un sac de pièce sonnantes et trébuchantes en grommelant.

Elle s’apprêta à s’en aller.

-Merci Docteur, vous savez, ça m’a fait du bien de parler. Je crois que je tiens assez bien malgré l’histoire que j’ai eu. En revanche je ne supporte absolument plus les feignasses, les alcooliques et les morfales comme mon mari.

Le Réprouvé répondit laconiquement.

-Hein, c’est ça merci…et à propos vous êtes mutée ou?

La Gobeline se retourna.

-Oh? En Pandarie. Je ne sais rien de ce continent, mais au moins les gens de là bas sont sans doute forts, minces, travailleurs et sobres, vu la guerre que mène la Horde pour conquérir ses terres. A bientôt Doc’.

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Ce sujet est vraiment sympa à lire. Ca laisse songeur quant aux diverses visions que nous autres joueurs pouvons avoir vis à vis de la place de nos avatars.

Vraiment très cool !

(j’essaierai de trouver un peu de temps pour y présenter quelques-uns de mes personnages à mon tour, mais le temps est aussi bien mon plus précieux allié que mon plus grand ennemi. Rien n’est jamais simple)

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Allez, fin de la partie BfA pour Yorae même si je doute que vous en apprécierez la lecture:

Sombrivage:
Ce jour là au port de Hurlevent, Yorae vit Shandris Pennelune courir vers des sentinelles, ordonnant un embarquement immédiat pour Sombrivage.
La worgen attendait ce moment depuis longtemps et embarquera avec son unité sur le navire de Pennelune où elle entendit toute la situation.

Lors du débarquement, c’est une worgene sur-motivée qui partie à la pointe de l’attaque, se dépensant sans compter jusqu’à ce que la troupe parvint à trouver et protéger Tyrande.

Une fois le rituel du guerrier de la nuit accompli, la prêtresse suivie sa supérieure vers le nord, tombant sur le Flétrisseur et deux Val’kyrs qui venaient de tuer Sira Gardelune.
La bataille qui s’en suivi fut assez rude: La worgene parvint à engager le duel face à une des Val’kyrs dans l’espoir de la retarder mais se fit rapidement catapulter au loin par cette dernière.

Elle ne put empêcher la résurrection de Sira et Delaryn qui s’enfuirent avec le Flétrisseur quand Tyrande tua l’une des deux Val’kyrs.
Yorae vit mal cet échec et se donna pour mission de traquer et tuer les kaldoreis relevés.

Elle poursuivit la lutte à Sombrivage sans se retenir cette fois-ci, commençant à accumuler les actions audacieuses.
Fidèle à son habitude de garder un profil bas, elle s’arrangeait pour donner le crédit à un complice ou prétendre être arrivé là après coup.
Elle ne se rendait pas compte qu’à force d’accumuler les « coïncidences » de moins en moins de personnes la croyaient et assumaient simplement qu’elle a bien faite ces actions mais respectaient sa volonté de les passer sous silence.


La bataille de Dazar’Alor:
Yorae reçue une convocation venant du château de Hurlevent lui ordonnant de rejoindre une unité stationnée dans le port de la capital pour participer à une opération spéciale.

Elle ne comprenait pas pourquoi on ferait appel à ses services alors qu’elle même se trouvait à Sombrivage.
Manque de chance le roi Grisetête s’était absenté du front, impossible de le contacter pour faire annuler l’ordre.

Elle partie pour la capitale à regret et embarqua sur un navire de guerre de l’Alliance. C’est à ce moment qu’on détailla à son unité l’opération: Un assaut sur Dazar’Alor, la capitale de Zandalaar.

La worgene se demandait toujours pourquoi on l’a envoyé dans cette galère quand la capitale ennemi fut en vue.

Après le débarquement, son unité progressa dans la capitale difficilement. Yorae fut d’ailleurs assez surprise de voir un singe géant débarquer pour les aider.
Elle fut séparé de son unité durant la bataille et du progresser seule dans la ville, complètement perdue.

En empruntant un passage de la pyramide, elle faillit se faire tuer par une volée de roquettes gnome qui pulvérisa un mur.

En se relevant après être resté un moment sonné, elle vit un groupe arriver et ce n’était vraiment pas celui qu’elle voulait rencontrer: Il était composé principalement des champions de l’Alliance dont quelques uns de sa connaissance, accompagnés de Genn Grisetête.

Yorae voulu repartir de son côté mais un champion nain lui fit remarquer qu’elle ne risque pas de survivre toute seule et qu’une soigneuse compétente était toujours utile.
Elle suivi à contrecœur le groupe dans l’ouverture et le regretta amèrement quand il a fallu affronter le golem en or et les champions des Loa.

Le pompon pour Yorae fut le combat contre Rastakhan, le roi de Zandalaar soutenu par Bwonsamdi.
Elle devint presque enragé quand ce dernier suggéra aux prêtres du groupe de changer de culte pour lui.
Ayant touché une corde sensible, elle se porta volontaire pour être du groupe occupant le Loa.
Une fois Rastakhan défait, elle était sérieusement blessée et épuisée au point de devoir se faire aider pour évacuer les lieux.

Une fois sur le bateau amiral, elle remarqua la présence du Haut-roi mais n’y fit pas plus attention que ça.
Elle se posa contre un mât et fermait les yeux en soupirant.
C’est là que 3 des champions de l’Alliance vinrent à sa rencontre: Le nain, une draenei et un kaldorei.
Ils avaient sympathisé avec elle durant Orgrimmar .

La worgene tiqua car elle avait son costume écarlate dans ces moment là, ce à quoi le nain répondit qu’une prêtresse worgene utilisant les pouvoirs d’Elune comme les kaldoreis, c’est tout sauf courant.

Yorae faillit se fracasser le crane contre le mât, comment avait-elle pu négliger un détail aussi gros que la nature de ses pouvoirs ?

Le nain ajouta qu’il avait entendu parler d’elle en Arathie puis avait souri sur ses activités à Sombrivage.
Comme il trouvait plus amusant de faire ce genre d’activité héroïque en groupe d’amis, il avait fait un pari sur son identité et…a convaincu les huiles de l’Alliance de la convoquer pour l’opération.

Cependant il ignorait pourquoi elle s’est retrouvée dans la mauvaise unité.
Le fait que la worgene venait de mentionner son costume écarlate avait achevé de la griller sur ses accomplissements réels.

La worgene vit rouge et agonisait le naon pour avoir détruit tous ses efforts de ne pas être une héroïne reconnue, ajoutant tout le mal qu’elle pensait d’un tel statut face à l’incompréhension du nain de renier ce que beaucoup rêverait d’être.

Bien qu’étant forcé d’assister à la réunion post-bataille et de devoir s’expliquer, la worgene fuit à la première occasion pour retourner à Sombrivage.

Via une lettre de Grisetête, Tyrande eu vent des accomplissements de la worgen à Val’shara et Orgrimmar.
En guise de récompense, elle décida de mettre à l’épreuve la worgene pour la faire passer de novice de l’ordre d’Elune à celui de Soeur d’Elune.
Yorae réussi de justesse mais Tyrande lui signifia d’office que la worgene devra continuer de faire ses preuves si elle veut rester, les non-kaldorei étant très rare et pas forcément bien vu des autres.

Yorae ne mesurait que trop bien l’honneur qui lui fut faite lorsqu’elle reçut son propre glaive lunaire et son sabre-de-lune.
Elle pleura en secret à la pensée qu’elle venait d’accomplir la dernière volonté de sa shan’do.


Le Creuset des tempêtes
Yorae n’avait pas oublié ses préoccupations concernant N’zoth et se tint informé de ce qu’il se passait via les eaugures.
Elle reçu un courrier de Frère Pike l’enjoignant de se rendre à Boralus où elle fut mise au courante de la situation du Creuset des tempêtes.

Elle mit son expertise du Vide à disposition et se joignit aux autres champions sur place, sans son persona devenu inutile.
Elle prit un certain plaisir à participer à la destruction des hérauts de N’zoth mais lorsque ce dernier s’adresse aux membres du groupe, il transmit télépathiquement à la worgen que le Vide n’avait pas oublié sa trahison mais qu’elle reviendra servir ses seigneurs tôt ou tard.
La worgene ignorera ces paroles vides de sens pour elle.


Nazjatar
Quelques temps après, elle embarqua sur un navire par ordre de Grisetête:
La mission était en apparence simple: Couler le reste de la flotte de la Horde sur laquelle se trouvait Nathanos le Flétrisseur.

Cela ne s’est pas passé comme prévu et la worgene se réveilla au beau milieu des épaves et des cadavres.

Après avoir ralliée Mezzamere, elle participa à diverses opérations de guérilla dans les ruines de Zin-Azshari.

Une fois n’est pas coutume, elle se portera volontaire pour faire partie de l’avant-garde composé des champions de la Horde et de l’Alliance.

Même si elle ne le montrait pas, elle était terrorisée à l’idée de se retrouver devant la plus puissante sorcière d’Azeroth même si elle était en ligne de soutien comme soigneuse.

Au terme d’une bataille terriblement difficile où elle du repousser toutes les limites de son corps, Yorae put assister à la défaite d’Azshara mais s’écroula peu après.

Elle sera évacuée sur une civière et couverte de bandages. Au réveil, elle sera amère de se rappeler qu’Azshara a pu s’échapper avec N’zoth en liberté.


Durotar
Yorae fut convoquée par la générale Pennelune qui battait le rappel pour que toutes les troupes mobilisables de l’armée kaldorei se dirigent vers Tranchecolline à Durotar, prêtresses de la Lune comprises.

Après quelques affrontements contre des assassins, elle assistera au duel entre Saurcroc et Sylvanas menant à la mort du Haut-seigneur et la fuite de la banshee, ce qui la frustrera comme tout le monde.


N’zoth
Quelque temps plus tard, la worgene fut de nouveau convoquée au château.

Elle constata non sans soupirer la présence des champions de l’Alliance ainsi que de la présence d’un certains Irion dont elle avait vaguement entendue parler en Pandarie.

Yorae ne fut pas spécialement étonné que l’objet de la convocation concernait N’zoth.

On lui présenta l’idée de monter un commando chargé de pénétrer dans Ny’alotha.
Au vu de son passif avec le Vide, la prêtresse accepta sans sourciller.

On lui confia ensuite un Coeur d’Azéroth, artefact puissant supposé l’immuniser à peu près contre l’influence du Vide.
Elle montra surtout de la tristesse aumoment de le recevoir car il venait d’un amis tombé au combat.

Après avoir obtenue une cape magique faite avec la peau de défunts dragons noirs, Yorae participa à un entrainement consistant à tenir le plus longtemps possible dans des visions horrifiques.

Un entrainement cruel où elle eut parfois à se confronter à des versions corrompues de ses proches, y compris son nouveau compagnon.
Il révéla aussi que la worgene avait déjà d’excellentes défenses mentales, ce qui la força à raconter une demi-vérité sur ses rapports avec les ombres pour l’expliquer.

Entre deux sessions, elle participa à la guerre contre l’Empire noir au Val de l’éternelle printemps et à Uldum.

Puisant à fond dans ses connaissances des ombres, elle s’avérera être un véritable fléau pour les forces de N’zoth.
Se sachant être une cible suffisamment prioritaire pour que le dieu très ancien daigne la capturer vivante, elle montera plusieurs pièges et embuscades en se servant d’elle même comme appat tout en prenant un malin plaisir à retourner des rituels du Vide contre lui.

Quand vint le grand moment, traverser Ny’alotha ne fut pas une partie de plaisir. Elle rencontra même une « vieille » connaissance du Cauchemars d’émeraude : Il’gynoth.

Yorae eut une certaine satisfaction à participer à son élimination.

Quand le groupe arriva face à N’zoth, elle savait à quoi s’attendre et s’attacha à maintenir en vie les autres champions malgré la colossale pression mentale du dieu très ancien.

Au moment où elle failli succomber à l’influence de N’zoth, plusieurs porteurs du Cœur d’Azéroth purent utiliser leur artefact pour terrasser le dieu très ancien.

Après avoir rendu le Coeur dont elle ne voulait plus, c’est avec une patte dans le plâtre qu’elle rentrera à Hurlevent

Elle se rendit à l’ambassade où elle savait que Tyrande, sa supérieure directe, s’y trouvait.
Son ouïe de worgen lui fit malencontreusement entendre la colère de la Grande prêtresse face à Anduin.

Après avoir patienté, elle obtint une période de repos prolongée mais il lui fut rappelé qu’en tant que Sœur d’Elune, Yorae devra répondre dès que Tyrande la convoquera.

En attendant, la worgene put enfin se reposer.

Même si elle crevait d’envie de poursuivre Sylvanas, elle décida difficilement de tourner la page de la guerre, voulant rebâtir une vie qu’elle avait négligé depuis trop longtemps.

Enfin ça c’était jusqu’à ce que le ciel de la Citadelle de la Couronne vole en éclat mais c’est une autre histoire.

1 mention « J’aime »

Je me permet de mettre ma pierre a l’édifice sans aucune prétention. Curieux d avoir les avis de tous sur celui -ci

Un Destin inattendu

  • Chapitre 1: Jour de fête inoubliable ( an -150 – la naissance )

  • Chapitre 2: Un lien unique ( an -146-140 – 4/10ans )

  • Chapitre 3: Découvertes des passions: (an -130 – 20 ans)

  • Chapitre 4: Rencontre à Lune d’Argent ( an-130 an-100 20-50ans)

  • Chapitre 5: l’impardonnable

  • Chapitre 6 : Une journée bien sombre

  • Chapitre 7 : Renaissance

  • Chapitre 8: L’organisation

Chapitre 1 Jour de fête inoubliable:

Dans la région du havre de Saltheril, vivait un couple modeste d’herboriste,

Lui, s’occupait de la cueillette des herbes pendant que sa femme, en faisait la vente sur les différents marchés du bois des chants éternels.

Une fois par mois elle se rendait à Lune d’Argent afin d’y faire commerce et de vendre les différentes herbes qu’elle n’avait pu écouler auparavant. Cela faisait plusieurs décennies que le couple menait cette vie paisible et modeste, mais ils leur manquaient une choses pour être comblé, tous deux désiraient agrandir leur famille et avoir un enfant comme beaucoup de leurs proches.

Un jour de fête où la joie et la bonne humeur était coutume dans cette région, nos deux amants passèrent la soirée non pas à continuer de festoyer, mais bien au chaud dans le lit douillet de leur petite maison.

Les jours passèrent et notre couple continuait leur travail habituel jusqu’au jour où sa femme commença à se sentir de plus en plus fatigué, elle se rendit chez la prêtresse du village afin de lui faire part de sa fatigue, après un court instant d’examen, la prêtresse la regarda dans les yeux avec un large sourire et lui dit «Mon enfant, vois tu, il arrive un jour dans la vie d’une elfe…» la prêtresse ne pu finir sa phrase que sa patiente se mit à fondre en larmes, celle-ci avait compris qu’elle portait un enfant. Elle remercia la prêtresse et fit retour chez elle arborant un large sourire béat, elle raconta a son mari ce qu’elle venait d’apprendre et tous deux furent heureux de cette nouvelle qu’ils espéraient temps.

Les mois s’écoulèrent et son ventre s’arrondissait de plus en plus, tous comme les douleurs qui devenaient plus intenses. S’inquiétant de la santé de son enfant et ne voulant pas le perdre, elle en discuta avec son homme et tous deux prirent la décision qu’elle devait se reposer.

Durant les mois qui suivirent, son mari redoubla d’efforts afin de subvenir à leurs besoins, il récolta deux fois plus d’herbes et alla lui même en faire la vente sur le marché du village. Malheureusement il été moins doués que sa femme dans le commerce et il ne pu les vendre aussi bien que celle-ci mais cela leur permettait quand même de vivre.

Arriva le dernier jour de la fête de la Sanssaint, les douleurs se faisant de plus en forte et rapprochés, elle demanda à son mari de faire venir la prêtresse car elle était sur le point de mettre au monde leur enfant.

Les deux femmes se mirent dans la chambre afin de s’installer plus confortablement pour procédez à l’accouchement alors que le mari resta à proximité de sa femme pour la soutenir dans ce moment de douleur et de joie.

Après plusieurs heures l’enfant pointa sa tête et fut sorti par la prêtresse qui tenait dans ses mains ce petit être chétif, c’était un garçon au corps fluet et plus petit que ce qu’elle avait pu voir au cours de sa longue vie.

Il avait le teint pâle de sa mère, ses yeux étaient verts et marrons, une particularité hors du commun pour des elfes,ce qui n’empêchait pas les deux amoureux d’être heureux car il venait d’avoir un fils.

Ils s’apprêtait à nommer leur garçon, lorsque la mère, reprise de douleurs se mit de nouveau au travail, ce qu’elle eut du mal a comprendre.

La prêtresse revint alors aux cotés de la femme, et regarda les époux qui ne se doutaient pas un seul instant qu’un second enfant allait naître.

Cette fois-ci le travail fut beaucoup plus rapide et un second bébé pointa sa tête, peut après que les cloches eurent sonné pour la douzième fois, la prêtresse tenait dans ces mains le second enfant.

Il s’agissait d’une fille qui, contrairement à son frère aîné, était plus en chair, elle avait les yeux bleu profond et le teint hâlé de son père.

Le couple était plus que ravi car il n’avait non pas un enfant mais deux, des jumeaux, la prêtresse s’assura de l’état de santé des enfants et de la mère.

Tous se portaient bien et en bonne santé, une fois le calme revenu et les émotions redescendu, les parent purent enfin donnez les prénoms aux enfants.

Le garçon fut prénommé Searis et sa sœur se nomma Lastari.

Étant donné que la naissance de jumeaux n’était pas chose courante dans la région, une grande fête fut donné et tous le monde y été convié. La célébration dura plusieurs jours et tous voulaient voir les jumeaux.

Chapitre 2: Un lien unique:

Quatre années passèrent et notre petite famille continua de vivre paisiblement jusqu’au jour où lors d’un pique-nique familiale, près de la rivière, Lastari qui courrait sans cesse, vint à trébucher sur une branche et se cogna fortement la tête.

Elle se mit à pleurer et poussa un cri de douleur. « Aïe » s’écria à ce moment là le jeune Searis tenant sa tête, lui qui était pourtant assis paisiblement près de son père .

Les parent ne comprirent pas pourquoi il se plaignait ainsi de sa tête, il voulait sûrement attirer l’attention sur lui, crurent les parents.

Les deux enfants furent consolé et ils reprirent le déjeuner ensemble au bord de la rivière, par un splendide soleil comme on pouvait en voir à cette époque de l’année.

Le pique nique fini, la petite famille profita du reste de l’après midi pour aller se balader, jusqu’à ce qu’au loin, on puisse apercevoir par delà la montagne, le soleil qui commençait à s’estomper. C’était l’heure de rentrer.

Ils prirent le chemin du retour et arrivèrent bientôt devant leur demeure.

Le jeune Searis voulut faire la course avec sa sœur, ils se mirent alors tous deux à courir jusqu’à la porte de celle-ci.

A quelques mètres de la porte d’entrée, alors que sa sœur l’avait déjà devancé et s’était installer sur le pas de la porte pour l’attendre, celui-ci tomba et se fit mal aux genoux.

Il resta au sol en pleure, son père alla le voir pour le soulager et entendit au même moment Lastari criait de douleur : «Maman mon genoux il me fais mal».

Chose pour le moins étrange car la mère n’ayant pas quitté des yeux sa fille, elle avait pu constater que celle-ci était restée tranquillement assise à regarder les oiseaux.

La mère fut intriguée et commença a se poser des questions.

Le soir venu, lorsque les-enfants furent endormis, la mère se rendit chez la prêtresse afin de parler avec elle de ce qui l’intriguait chez ses enfants.

Au bout de plusieurs minutes de conversation durant lesquelles elle avait raconté les événements apparu dans la journée.

La prêtresse, lui fit part de son ressenti, elle n’avait pas l’air inquiété par cela : « tu sais, ma petite, avoir un enfant est une choses merveilleuses mais dans ton cas tu as eu la chance d’avoir des jumeaux. Il n’ai pas rare que ces enfants, qui ont toujours vécu ensemble, partagent un lien unique qui peut parfois se manifester par une extra-sensibilité l’un vis à vis de l’autre.

Cela expliquerait ce que tu as vu aujourd’hui et pourquoi chacun ressent la douleur de l’autre.»

Sur ces mots la mère rentra chez elle, Sur le trajet elle réfléchit à ce qu’elle venait d entendre et compris que ses enfants seraient à jamais unis quoiqu’il se passe.

Le temps continua de passer et comme tous les enfants de leurs âges, ils se firent mal a plusieurs reprises et comme cela était déjà arrivé, la douleur de l’un était ressenti par l’autre.

Ce phénomène s’accentua au fur et à mesure que les jumeaux grandissaient, le temps passa et ce lien s’avéra de plus en plus puissant.

Lorsqu’ils eurent dix ans, Searis accompagna son père dans la foret afin de ramasser des herbes.

C’était la première fois pour lui, il posa beaucoup de questions à son père sur le sujet, celui ci lui répondit avec enthousiasme, il était heureux de partager ce moment avec son enfant.

Il lui proposa même d’en ramasser, suivant les conseils de son père.

Searis se prit au jeu et commença à en récolter.

Son père l’observa avec attention et constata que son fils était précis dans ses gestes.

Il s’éloigna un peu et continua de suivre la première récolte de son garçon.

Searis recueilli plusieurs herbes différentes mais, à cause de l’une d’entre elles plus délicate à cueillir de part ses nombreuses aiguilles, il se blessât fortement à la main.

Elle fut recouverte d’aiguilles «Papa Papa j’ai mal vite vite» hurla Searis ».

Son père lâcha alors son sac et s’empressa de venir auprès de son fils.

Sa main était rouge avec des boutons en apparition.

Regardant de plus prés la plante en question, celle ci n’était pas dangereuse heureusement, mais très urticante, il débarrassa la main de son fils des aiguilles encore présentent. Il apposa quelques herbes dessus afin de le soulager.

Après un moment, la douleur disparu, seul les marques étaient encore présentes.

Ils rassemblèrent leur affaires et prirent le chemin du retour.

Une fois à la maison, les parents virent les mains des enfants qui avaient la marque laissée par la plante.

Ils comprirent tous deux que même lorsque les jumeaux n’étaient pas à proximité l’un de l’autre, chacun ressentait la douleur et ils avaient tous les deux la trace de la blessure.

Chapitre 3: Découvertes de passions

Les années passèrent et les jumeaux commencèrent à aider leurs parents ,afin d’améliorer leur qualité de vie.

Searis se prit de passion pour l’herboristerie et suivi son père dans ses récoltes.

Lors de leurs sessions, il apprit beaucoup de son père qui lui enseignait les rudiments de la cueillette.

Searis se renseigna également auprès des maîtres herboriste du village qui, heureux de partager leur savoir avec lui, laissèrent libre accès à leurs bibliothèques, ce qui lui permit de recueillir énormément d informations sur les différentes herbes présentent dans les alentours.

Searis commença alors à regrouper les informations dans un petit carnet.

Au fur et à mesure des ses récoltes, il nota l’emplacement et les plantes présentes afin d’organiser des récoltes plus productives.

Plus il en récolta et plus le sac dans lequel il les transportait était plein.

Un jour il en ramena un sac entier.

Ses parents étaient surpris de ses récoltes et l’encouragèrent à poursuivre sur ce chemin, ce qu’il fit bien naturellement.

Ayant parcouru tous les ouvrages des différents herboristes de la région, il connaissait maintenant avec précision où se trouvait chaque type d’herbes. Un jour, lors d’une discussion avec le plus ancien herboriste du village, celui-ci lui fit part d’une information qui le rendit surexcitée : «Tu sais mon garçon, lors de la longue vie, j’ai appris énormément de choses sur les plantes mais au final, je ne connais que celles que nous avons dans notre régions. Le monde est vaste et on m’a raconté à plusieurs reprises, que par delà la régions il y avait d’autres plantes à récolter avec chacune leur utilité.» Searis se rendit compte que, finalement, il ne connaissait pas grand choses dans ce domaine ce qui provoqua chez lui l’envie d’en savoir plus.

Lastari, qui accompagnait régulièrement sa mère sur les différents marchés, appris les notions du commerces au fil des ventes, et commença à s’y intéresser.

Lors du marché de Lune d’Argent, elle se promena un peu parmi les vendeurs, elle observa chaque étalage, arriva devant un stand qui éveilla sa curiosité.

On pouvait observer sur cet étalage différentes formes de flacons et de couleurs pour le moins étranges.

Elle avança de quelques pas afin de regardé de plus prés, le vendeur la salua et lui proposa ses produits comme bon commerçant qu il était. Lastari refusa poliment et lui posa juste une question :

  • Quelles sont donc ces produits?

  • Ils s’agit de potions et de divers flacons crées par un alchimiste réputé dans le métier, veux tu en acquérir une pour quelques pièces?

  • Je vous remercie bien monsieur, je ne suis pas intéressé par l’acquisition de celle ci mais plus par leur fabrication. Cela me rend curieuse de connaître les procédures utilisées et les techniques employés pour obtenir ce résultat.

  • Cela demande énormément de travail pour arriver à un tel résultat ma petite.

  • Bonne journée à vous monsieur.

La jeune Lastari retourna près de sa mère avec le sourire, afin de l’aider à ranger les dernières marchandises qu’elles n’avaient pu vendre avant de rentrer chez elles.

Sur la route du retour elle raconta à sa mère la discussion qu’elle avait eu avec le marchand et lui posa plein de questions sur l’alchimie.

Sa mère ne connaissant rien dans ce domaine lui proposa donc d’ acquérir un manuel d’alchimie si elle le souhaitait.

Elle lui répondit par un grand sourire qui suffit de réponse,

Les deux femmes firent un arrêt pour effectuer quelques achats y compris l’objet du désir de la jeune fille puis repartirent.

La soirée se passa dans le salon, les jumeaux racontèrent leurs histoires vécues dans la journée et leurs envie respectives, puis ils partirent dormir devant la joie de leurs parents .

Searis et Lastari étaient si excités qu’il eurent du mal à trouver le sommeil.

Lors qu’enfin ils s’endormirent c’était pour rêver de ce qu’ils avaient découvert durant la journée.

Les mois passèrent et leurs passions grandissaient.

Lastari avait acquis plusieurs livres d’alchimies, mais cela ne lui suffisait plus elle voulait passer au choses sérieuses et apprendre par un expert.

Searis avait développé ses techniques de cueillettes et ne se faisait plus avoir par les plantes particulières.

Vint le jour du marché de Lune d’Argent. Lastari était tous sourires tel un nain devant sa Chope.

Elle s’empressa d’installer le stand avec sa mère et lui demanda si elle pouvait se rendre à la guilde des alchimistes.

Sa mère la laissa partir puis débuta ses premières ventes de la journée.

Après de longues minutes de marche, Lastari arriva enfin devant l’imposante bâtisse de la guilde des alchimistes.

Elle poussa la grande porte et pénétra dans l’immense salle remplit d’étagères et de manuscrits.

Des potions et flacons de toutes les couleurs remplissaient les différents meubles. Son observation fut interrompu, face à elle se tenait un des maîtres de la guilde , il la salua et lui demanda en quoi il pouvait l’aider.

Lastari ne fit pas de grand discours et lui demanda directement s’il pouvait lui enseigner l’alchimie, le maître la regarda de haut en bas et se mit alors à sourire, puis il déclina sa demande.

Elle se dirigea alors vers un autre maître qui lui refusa sa demande également.

Se fit le tour du troisième et du quatrième jusqu’à ce qu’elle ai fait le tour de tous les maîtres.

Elle se mit alors au milieu de la grande salle et leur demanda pourquoi ils avaient tous refusé. L’un d’eux prit la peine de lui répondre :

  • Nous n’avons pas de temps à perdre avec une enfant, devenir alchimiste demande beaucoup de temps et de travaille, hors tous le monde le sais, à ton age, on ne pense pas assez à ça.

Lastari se dirigea alors vers la sortie et claqua la porte derrière elle repensant au commerçant qu’elle avait rencontré. Elle retourna vers lui :

  • Bonjour monsieur!!

  • Oh! Bonjour ma petite, heureux de te voir. Que puis-je faire pour toi?

  • Ma demande va certainement vous paraître improbable, je souhaiterais rencontrer votre alchimiste, est ce que cela serait possible?

  • Pourquoi cela? Tu veux lui acheter les potions directement et me privé de mes ventes?

  • Oh Non monsieur ! bien au contraire ! j’ai longuement parcourus divers ouvrages sur le métiers d’alchimiste et je souhaiterais en devenir une. Je souhaiterais juste que ce soit le meilleur qui me forme.

  • Ha ha ha!!! ce métier n’est pas de tous repos, il demande énormément d’investissement ainsi que de la pratique… encore et encore.

  • J’en ai bien conscience est c’est bien pour cela que je me trouve devant vous aujourd’hui. Je suis déterminée à devenir la meilleure alchimiste de la région.

Surpris par les propos tenue par Lastari le vendeur pris le temps de la réflexion avant de lui répondre.

  • Je dois en discuter avec lui d’abord il est un peu rustre et cela serait mal vue que je t’envoie chez lui sans qu’il soit d’accord, je te propose de nous revoir plus tard et je te donnerais sa réponse, cela te convient il?

Elle afficha un large sourit béat qui suffit au vendeur puis retourna auprès de sa mère afin de l’aider pour le reste de la journée. Lastari annonça à sa mère le refus quelle avait subi de la part des maîtres alchimiste de la guilde mais qu’elle avait demandé à l’un des marchands présent s’il lui était possible d’entrer en contact avec son alchimiste.

Entre deux ventes les deux femmes discutèrent alors de la proposition faite à Lastari sur sa rencontre avec cet alchimiste. La fin du marché approchant Lastari retourna auprès du marchand dans l’espoir d’obtenir une réponse, il lui dit alors que son alchimiste accepterait de lui enseigner si elle revenait ici même dans un mois.

Le mois passa relativement vite et le jour tant attendu arriva.

Mère et fille se rendirent alors à Lune d’Argent afin d’y obtenir la réponse par Lastari.

  • Bien le bonjour Monsieur !!! Vous voyais je suis revenu !! Comment il s’appelle votre alchimiste ?

  • Eh Bien ma fille, tu es bien pressé dis donc ! Laisse au moins le temps à cet homme de te rendre le bonjour. Veuillez l’excusez mon cher, elle ne tient pas en place aujourd’hui, à croire qu’une wyrm de mana la mordu ce matin.

  • Bonjour à vous aussi mesdames, ne vous en faites pas, c’est compréhensible après autant d’attente.Effectivement ma petite tu as fait preuve de patience et aujourd’hui te revoici devant moi donc si tu est vraiment prête à débuter dans ce domaine il te faudra retrouver Griztflar le Gobelin dans sa boutique.

La mère de Lastari la fit reculer en entendant ça et répondit alors

  • Ma fille chez un Gobelin!! cela n’est pas possible !! Ces créatures vertes manquent tellement de raffinement que leur intelligence doit être proportionnelle à leurs manières. Que voulez-vous que celui-ci apprenne à ma fille? Il n’en ai pas question !

  • Maman s’il te plaît je veux vraiment apprendre ce que Griztflar connaît sur l’alchimie je sais que les gobelins ne sont pas aussi subtiles et intelligents que nous, mais je sens au plus profond de moi qu’il peut m’enseigner énormément de choses.

Devant l’envie d apprendre de sa fille et son regard de curiosité elle ne pu lui refuser.

  • Hum hum! Excusez-moi mesdames encore une chose : afin que tu progresses et t’améliores, celui-ci demande à ce que tu vives à proximité de son échoppe pour qu’il puisse te faire l’enseignement tous les jours.

Les deux femmes prirent le chemin de leur maison. Une fois rentrées elle vit un mot sur la table «nous sommes sortie pêcher pour le dîner de ce soir.»

Ce soir là pendant le repas, la discussion tourna autour du futur départ de Lastari pour Lune d’Argent.

Searis demanda s’il pouvait l’accompagner afin qu’elle ne soit pas seule, ce qui lui permettrait aussi de découvrir d’autres herbes et étoffer ses connaissances.

Après un échange de regard les parents acceptèrent la proposition de leurs enfants.

Quelques jours plus tard Searis et Lastari étaient prêt à prendre la route pour Lune d’Argent. Ayant dit au revoir à leurs parents il se mirent en route pour la capitale.

Chapitre 4: Rencontre à Lune d’Argent

Sur la route de la capitale les deux jeunes sin’dorei rêvassaient à ce qu’ils allaient apprendre en vivant dans la capitale, mais avant ça, ils devaient trouver un lieu où ils pourraient vivre car comme l’avais dis Griztflar, elle devait vivre près de son échoppe.

Les elfes étant reconnus pour leur convivialité il ne leur fallut pas longtemps pour trouver où vivre.

Dès qu’ils eurent fini de s’installer, ils partirent à la recherche du Gobelin qui devait se charger de la formation de Lastari.

Après plusieurs détour dans la ville il arrivèrent enfin devant une échoppe où il était écrit «Miti Vitouti Blouga.»

Ce n était pas du thalassien mais une langue étrangère aux yeux de nos elfes, ils avaient enfin trouvé le magasin de Griztflar.

Lastari poussa la porte de l’établissement et y entra la première, ce qu’elle vue d’abord la rendit surexcitée.

Il y avait des potions, des fioles et des flacons en tous genres qui semblaient être rangé de manière très précises.

Des manuscrits et des formules jonchaient un énorme bureau, il n’en fallait pas plus pour la rendre heureuse.

Son frère entra à son tour et observa les lieux également, il attrapa soudainement le bras de sa sœur et la plaça prés de lui de sorte qu’elle puisse voir la même chose que lui.

Dans l’un des recoins de l’échoppe on distinguait une petite silhouette qui organisait et rangeait très méthodiquement une étagère sur laquelle elle disposait des bouteilles avec le plus grand soin.

La silhouette se tourna rapidement et en une fraction de seconde, elle se retrouva nez à nez avec les elfes, enfin plutôt sous leur nez.

Les jumeaux baissèrent alors la tête afin de visualiser cet individu.

Il n’était pas bien grand et plutôt bedonnant, ses longues oreilles étaient habillées de boucles en or. A chacun de ses quatre longs doigts l’on apercevait plusieurs bagues en or également, Ses yeux étaient rouges comme le feu sa peau était de la couleur des minerais de thorium.

Il était vêtu d’une tunique aux détails et motifs d’excellente qualité.

Elle se présenta à lui comme le fond tous les elfes avec leurs grands mots et leurs manières irréprochables de parler.

  • Bien le bonjour monsieur, je suis Lastari du Havre de Saltheril, je viens de la part de……

  • Ze sais mamzelle qui t’envoie po la peine d en faire zautan, eul vendeur il men avais dit que ti viendrai za moi.

  • Excusez-moi, je ne voulais pas être impolie ni vous manquer de respect m…

  • Po ta pas bin compris cque ze dit toi, zo boulot n’a pas toute la journée moi pour gagner or ze doit travailler zou zou on zy met.

  • Puis-je vous demander pourquoi vous avez accepté de m’enseigner?

  • Zé assepté car ti a attendu z un mois avant de zavoir si ze voulais ou po. Ze savais que si ti revenais z’été que ti en voulais. Maintenant zo boulot

Searis regarda sa sœur et celle-ci lui dis que ça allait bien se passer et qu’elle le retrouverait ce soir.

Il l’a laissa donc avec Griztflar puis quitta l’échoppe.

Il s’agissait de la première fois pour Searis de venir à Lune D’argent. Il en profita pour se balader dans les rues de la capitale, et tomba sur un groupe d’elfes.

Il demanda alors au jeunes elfes présents à proximité s’ils ne connaissaient pas un herboriste. Une petite voix au timbre charmant et à la douceur du soleil du printemps lui donna l’endroit du seul elfe qui méritait le titre de maître herboriste de Lune d’Argent.

Searis pris alors la direction indiqué et arriva devant une boutique à la devanture remplie de plantes en tous genres. Il entrât et vis une grande elfe prenant soins d’arroser diverses plantes.

Il engagea la conversation et lui fit part de son désir d’apprendre d’avantage sur ce métier. Après plusieurs heures d’échanges passionnés, les deux elfes finirent par devenir maître et apprenti.

Le soir venu Searis et Lastari se retrouvèrent et discutèrent de leurs journée mais Lastari était si fatiguée par sa journée qu’elle s’excusa au prés de son frère et alla se coucher.

Au petit matin suivant ils reprirent leur discussion, ils étaient ravis de pouvoir en apprendre d’avantages sur leur passions et de pouvoir mettre en pratique ce qu’ils avaient appris seul.

Cela fut plus simple pour Searis qui disposait déjà d’une certaines expériences dans son domaine mais pour Lastari il en fut autrement, Griztflar était un perfectionniste et ne laissait rien passer, aucune erreur n’était permise.

Comme tout Gobelin qui se respectait celui-ci était économe et rien ne devait se perdre lors des décoctions.

Lastari l’appris à ses dépend lorsqu’elle tenta de réaliser une simple potion de revigoration, la réaction chimique produisit une petite fumée ce qui lui fit lâcher la fiole.

  • z’etes po bien dans votre tête vous, Griztflar po payer pour la perte zé toi qui paye
  • excusez moi j’ai été surprise par la fumée et j’ai eu peur
  • z’arreter de parler comme za, zé deza dis dans l’alchimie za arrive za fais boum!!

Elle compris alors que la réaction était normal et quelle pouvait faire confiance a Griztflar, quand il lui demandait de préparer une potion en suivant ses instructions.

Un nain portant fièrement l’emblème des marteaux hardi entra dans la boutique, il souhaitait acheter des potions de vitesse, cela fit rire le Gobelin qui parti lui en chercher.

Griztflar revint rapidement et tendit les dites potions au nain en lui demandant une pièces d’or par potions,ce qui n’était pas du goût du nain.

Les négociations commencèrent, Lastari qui était dans l’arrière boutique se mis à observer la scène. Griztflar qui avait l’habitude de se genre de situation, laissa le nain descendre le prix à sa guise et au moment ou celui-ci pensait remporté la négociation, Griztflar lui proposa de lui faire un prix si en plus des potions de vitesses celui-ci prenait quelques potions de revigoration faite par son apprentie.

Il lui ferais pour 85 pièces d’argent, le nain accepta la proposition faite et reparti avec ses potions.

Griztflar éclata de rire et compta ses précieuses pièces, Lastari ne compris pas pourquoi cette réaction et lui demanda pourquoi il avez vendu à ce prix la.

Lui ayant expliqué ce qu’il venait de se passer, elle comprit que le nain avez au final payez bien plus chère, Griztflar avait pour habitude de fixer ses prix trois fois au dessus de leur valeurs, donc quand il avait proposé les potions faites par Lastari, qui étant de qualité médiocre, elles ne coûtaient que deux pièces de cuivre donc le gain était énorme.

Trente années s’écoulèrent Searis et Lastari étaient maintenant devenu des apprentis confirmés dans leur domaines, leurs maîtres ne pouvant plus leurs enseignait de nouvelles choses ils durent laisser leur place et continuer seul sur leur voies.

Chapitre 5 : L’impardonnable

Au fil des années la réputation de Lastari s’agrandissait, un jour un nain entra dans sa boutique et lui demanda un élixir bien particulier, il souhaitait que celui-ci le fasse devenir plus grand et plus fort. Ne connaissant pas le procédé de fabrication elle le dirigea vers d’autres alchimistes qui pourraient sûrement lui venir en aide. N’ayant pu satisfaire la demande de celui Lastari se renseigna alors auprès de ces confrères de Lunes d’Argent hélas aucun ne pu lui venir en aide, elle consulta tous les écrits de la capitale mais rien ne faisait mention d’un tel élixir, ne trouvant aucune information sur ce sujet à Lune d’Argent, il lui fallait trouver de l’aide, elle avait entendu parler de la guide des alchimistes de Lordaeron qui avaient réalisé des potions rares, dont le procédé de fabrication était laborieux. N’ayant d’autres choix pour satisfaire sa curiosité elle décida de partir pour Lordaeron et ainsi rencontrer ces alchimistes.

C’était la première fois qu’elle venait dans cité humaine de Lordaeron, Lastari se rendit instinctivement sur la grande place du marché comme elle avait eu l’habitude de le faire avec sa mère , de nombreux marchands étaient présents et ils proposaient toutes sortes d’articles on pouvait y trouver des produits qu’elle avait l’habitude de voir à Lune d’Argent et d’autres plus spécifiques provenant des marchands nains et gnomes qui ne venaient pas jusqu’à la capitale elfes pour faire commerce. Elle flâna un moment de stand en stand, découvrit des boissons et plats en tous genres au saveurs du soleil de l’ouest, les armes et boucliers fabriqués dans les forges naines, les inventions toujours plus spectaculaires des gnomes. Elle se sentait toujours pleine de joie et de vie lorsqu’elle fréquentait ces lieux, n’oubliant pas pourquoi elle était venue ici Lastari se rendit auprès de la guilde d’alchimies.

Arrivant devant l’imposante bâtisse où les maîtres alchimistes de la ville avaient élus domicile, elle remarqua au dessus ,de la grande porte, un alambic duquel de la fumée sortait cela devait être une création d’un ingénieux gnome.

Elle poussa la grande porte et entra dans ce lieu aux milles et unes couleurs, ça ne ressemblait en rien à celle de Lune d’Argent où tous travailler ensemble ici chaque maîtres avaient un espace à lui. Seul les plus grand alchimiste de Lordaeron pouvaient y résider. Ce jour là seul trois maîtres étaient présents, elle s’avança vers le premier et apprit qu’il était spécialisé dans les potions de soin ce qui ne l’aiderais pas dans sa recherche mais cela ne les empêcha pas de discuter un long moment au sujet de ses fameuses potions. Elle alla consulter le second qui lui avait choisi les potions dites utilitaires comme l’invisibilité, la vitesse et bien d autres, la discussion en fut très enrichissante , hélas ce n’était pas le domaine recherché. Il ne lui restait plus que le dernier maître présent à rencontrer qui était en pleine rédaction, sûrement d’un procédé extraordinaire, Lastari patienta jusqu’à ce que le maître lui demande pourquoi elle restait plantée la, lui faisant part de sa recherche celui-ci ne pu lui venir en aide, il ne s’intéressait qu’à la fabrication des huiles, elle discuta un temps avec et apprit beaucoup sur le sujet. Il prit la peine de l’informer que le maître qu’il lui fallait ne serait présent que le lendemain.

Lastari fut tout de même ravie de sa venue, elle avait pu échanger sur trois des quatre grand domaine de l’alchimie. Sachant qu’elle pourrait rencontrer le dernier de ces maîtres le lendemain, il lui fallait passer la nuit a Lordaeron. Après les avoir remercié elle sorti afin de trouver un endroit où passer la nuit, qui commençait déjà à tomber, se rappelant en avoir aperçu une lorsqu’elle s’était rendue sur le marché Lastari en pris la direction.

Une fois à sa destination elle en poussa la porte on pouvait y trouver les habitués, discutant de leur haut fait avec l aubergiste , des serveuses alléchant certains clients pour quelques pourboires supplémentaire, et une odeur d’alcool planant dans l’entièreté du bâtiment. Elle s’approcha du gérant afin d’obtenir de quoi se restaurer ainsi qu’une chambre pour la nuit, il lui proposa de s’installer à la table au fond de la salle pour manger mais que pour dormir ils lui fallait en trouver une autre, toutes les chambres étant prise, il l’a dirigea vers une autre située à quelques pas de la. Lastari s’installa au fond de la salle afin de savourer son repas. L’ambiance était très festive , l’alcool coulait à flot cela lui rappelait les fêtes de son enfance. Une fois son repas terminé elle remercia l’aubergiste pour son accueil et l’auberge qu’il lui avait recommandé. La nuit était déjà bien avancée quand elle quitta les lieux. Lastari se fit accoster par un trio d’ivrognes, ils lui demandèrent si son physique était à vendre pour quelques pièces d’or, elle refusa poliment et repris sa route. Hélas ces individus n’en avaient pas fini avec elle, ils là suivirent et lorsqu’elle passa dans une ruelle plus sombre, elle se fit rattrapé par ce groupe qui semblait déterminé à passé une nuit en charmante compagnie. Prise de panique et de peur elle se mit à crié pour qu’on vienne à son secours. L’un des trois lui asséna un coup de poing qui stoppa son cri, et ils firent en sortent que personnes ne puisse de nouveau l’entendre. Une fois déshabillé, ils se disputèrent pour savoir qui allait lui passer dessus en premier. Lorsqu’ils en eurent fini avec elle, ils la frappèrent de nouveau jusqu’à ce qu’elle en perde connaissance puis ils la laissèrent nu et sans défense avant de s’enfuir. Ils venaient alors de commettre le pire pour une femme, lui enlevant au passage le plaisir de ce moment.

Quand elle reprit connaissance son corps était meurtrie par les coups reçus, la douleur de l’acte commis était insupportable, ayant peur que ce trio reviennent, elle regroupa ses vêtements en lambeaux et se rhabilla au plus vite. Ne voulant pas rester une seconde de plus dans cette ville maudite ,elle se dirigea vers les portes de la ville pour vite rentré chez elle, mais la douleur étant intenable Lastari s’écroula devant l’entrée de la ville. A son réveil, elle était allongé dans un lit douillet, observant la pièce elle distingua une silhouette qui préparait à manger, en se retournant Lastari découvrit une femme d’un âge très avancée. Sa peau était marqué par le temps, elle avait les cheveux grisonnants et se déplaçait lentement elle s’approcha alors et Lastari fit un mouvement de recul. La vieille dame pris le temps de lui expliquer ce qu’il s’était passé et pourquoi on l’avait conduite chez elle. C’était une prêtresse qui avait pris soins de s’occuper d’elle et de guérir certaines de ses blessures. Après quelques temps passé en convalescence Lastari quitta rapidement la ville se jurant de ne plus jamais y revenir. Lorsqu’en fin elle aperçu sa maison elle fit soulager d’être de retour parmi les siens. Searis qui l’attendait depuis plusieurs jours, ne sachant pas où était partie sa sœur mais ayant ressentie les douleurs il se précipita vers elle afin de savoir ce qu’il s’était passé et où cela avait eu lieu. Lastari s’effondra en larmes dans les bras de son frère, elle se sentait enfin en sécurité. Searis lui posa plusieurs fois la question sur ce qu’il s’était passé.

Lastari lui raconta ce qu’elle se rappelait de cette soirée jusqu’à sa perte de connaissance. Searis était fou de rage il ne souhaitait qu’une chose venger sa sœur et les punir.

Chapitre 6 : une journée bien sombre

Traumatisé par ce qu elle venait de vivre Lastari accompagné par Searis se rendirent aux domicile de leur parent afin que celle-ci puisse se reposer auprès des siens et tenter de soigner cette blessure avec le soutien de ses parents.

Ayant eu la description de ces individus Searis prît alors la direction de la cité de Lordaeron afin d’y exercer sa vengeance. Il passa plusieurs jours dans la cité à questionner les habitants pour obtenir des informations sur le trio. Il tomba enfin sur eux et sans prendre le temps de réfléchir il se jeta sur le premier et lui asséna un coup de poing dans le visage qui le fit à peine bougé, Searis n’était pas tailler pour le combat il n’avait jamais eu à se battre, le trio lui fit passé un mauvais moment et reprirent leur routes. Searis le visage tuméfié par les coups reçus quitta Lordaeron afin de présenté ses excuses a sa sœur pour ne pas avoir réussi a se venger de leur acte. Sur le chemin le conduisant aux domiciles familiales, il réfléchit au meilleur moyen pour parvenir a se venger, Searis pensa engager des mercenaires qui corrigerait ce trio mais cela avait un coût et de plus la vengeance ne serait pas la sienne. A mi chemin il croisa une patrouille militaire qui se dirigeait vers Lordaeron, il se dit alors que la formation militaire lui permettrait sûrement de se venger

Approchant de la maison de ses parents, Searis entendit de nombreux cri de terreurs et de douleurs, il aperçut alors au loin plusieurs gangrechiens se jetaient sur les elfes présent afin de les anéantir. Ce qu’il vit alors fut un massacre sans nom, une boucherie aveugle mené par les agents du chaos. Horrifié par la scène, il fut pétrifié le temps de reprendre ses esprits, ce qui l’empêcha de voir le gangrechien refermant sa gueule sur lui, il voyait le monde s’obscurcir quand il vit un mage arrivé.

Il enveloppa les elfes a proximité de lui, d’une protection de glace les rendant insensible a tous dégâts et les immobilisant, puis il extermina les démons les uns après les autres. Une fois le combat fini le mage leva sa protection libérant ainsi ses protégés.

Searis pu alors se rendre auprès de sa famille, il courut aussi vite que possible prendre des nouvelles de sa sœur hélas les gangrechiens étaient déjà passés, la maison était détruite et le corps sans vie de Lastari et de ses parent reposaient sur le sol.

Encore une fois il n’avait pu lui venir en aide, il prit soins de mettre les corps en terre et se recueilli un instant se jurant de n’avoir de repos qu’au moment où il aurait exterminé cette menace.

A présent seul, sans famille ni foyer et plein de rage, Searis partit en croisade contre les démons. Ne sachant pas ou les trouver, il suivi discrètement le mage qu’il apprit plus tard être le gardien et se jeta sur les premières créatures qu’il vit. Mais on ne passe pas d’un herboriste a un combattant aguerri en un clin d’œil et la seule chose qu’il parvint a faire c’est gêner le mage et se retrouver dans une civière.

Ne souhaitant plus jamais revivre une telle défaite, Searis s’engagea dans l’armée pour se former et faire ses classes. Toutes les recrues présentes avaient déjà une certaine expérience des combats, mais lui n’ayant jamais eu à combattre il n’en avait aucune.

Les recrues firent conduites au camp d’entraînement pour connaître leurs capacités au combat et les intégrer dans le régiment adéquat. Vint le tour de Searis qui prit en premier l’arc, il se plaça et tenta de toucher les différentes cibles mais aucunes de ses flèches ne les touchèrent, il passa alors à l’épée et débuta l’entraînement, au premier croisement du fer il l’a lâcha. Tous rirent et se moquèrent de lui ce qui le motivait d’autant plus a continuer, à chacune des moqueries qu’il subissait il reprenait les armes et recommençait l’entraînement. Il ne semblait aucunement progresser, à plusieurs reprises ces camarades lui dirent d’arrêter et de quitter les lieux, il se remît à s’entraîner puis l’un d’eux lui demanda comment il faisait pour encaisser toutes ces critiques et humiliations il lui répondit alors

« même la parole la plus acéré fait moins mal que la morsure d’un chien corrompu, donc si je ne peux pas encaisser un coup aussi faible jamais je ne pourrais encaisser leurs attaques »

Les années passèrent Searis s’entraînait deux fois plus que ces camarades mais restait toujours d’un niveau très faible pour le combat.

La guerre se rapprochant à grand pas son régiment fut placé sous les ordres du grand maréchal Garithos.

N’ayant aucune empathie pour les elfes le maréchal envoya le régiment de Searis en première ligne du combat, beaucoup de ses camarades perdirent la vie face aux nombreux orcs présent. Searis croisa le fer avec l’un d’eux qui le blessa gravement avant de continuer à déchaîner ses armes sur le régiment d’elfes.

Agonisant sur le champ de bataille avec peu de camarade encore vivants ils attendaient les renforts qui ne vinrent jamais. Encore une fois Garithos avait montré le mépris qu’il pouvait avoir vis-à-vis des elfes en refusant d’envoyer des troupes supplémentaires.

Quand la bataille fut fini les soigneurs humains et elfes prirent le chemin du champ de bataille afin de venir en aide aux blessés.

« ils nous soignent pour mieux nous renvoyer a abattoir, mais ou étaient ils lorsqu’on avait besoin de renforts »

Répugnait par ce qu’il venait de se passer Searis déserta maudissant l’alliance et les chefs de son peuple qui s’étaient pliés à la volonté de ces ordures d’humains, pour lui plus jamais il ne pourrait avoir confiance en cette espèce.

Chapitre 7 : Renaissance

Searis se réfugia dans une hutte de chasseur abandonnée, pendant quelques temps il y vécu de peu à l’abri et l’écart de tous sans aucun contact. Un jour lorsqu’il cherchait de quoi se nourrir il passa près de ruines de son ancien foyer où il avait vécu avec sa sœur, de nombreux souvenirs remontèrent alors et il se rappelait pourquoi il était parti ainsi que son désir de vaincre les démons qui avaient anéantis tous ceux qu’il connaissait.

Pour venir à bout de ces démons il lui fallait apprendre des techniques qui lui permettrait d’exterminer ces créatures. Ses recherches le menèrent a l’histoire de Illidan Hurlorage, l’ancien elfe de la nuit qui pour lutter contre la légion avait choisi de retourner leur forces contre eux. Cet individu possédait les connaissances qu’il lui fallait, il devait le retrouver mais pour ça, il devait partir vers de lointain rivages, la d’où ses ancêtres s’étaient enfuis, à Kalimdor.

Il fit donc voile vers sa destination, après plusieurs mois de recherche, Searis parvint à trouver celui qu’il cherchait temps, alors qu’il luttait contre les démons qui avaient envahi l’actuel gangrebois. Searis lui demanda alors son aide afin qu’il puisse obtenir de nouvelles techniques de combat. Searis se fit conduire au Temple Noir et débuta son apprentissage

Il se plaça au centre d’une grande salle pensant qu’il allait s’entraîner avec un des illiadaris mais ce ne fut pas le cas. Une voix sombre se fit entendre.

« Démarrons le rituel »

Searis nu pas le temps de comprendre ce que cela signifiait qu’un gangrechien fit son apparition et se précipita sur lui, il réussi à l’éviter de justesse, le combat continua et il continuait d’esquiver. Des glaives de guerres furent jetés à quelques pas de lui, il se précipita dessus dans un dernier espoir et réussi à frapper le gangrechien avec le démon se rua de nouveau sur lui, Searis fit un pas sur côté et le toucha de nouveau cette fois son coup avait été fatal le démon gisait derrière lui.

La même voix se fit de nouveau entendre.

« Mange son cœur »

Searis ne cherchant pas à comprendre, il s’approcha et sorti des entrailles du démon son cœur puis le consomma.

Une fois ingurgité il entra dans une transe de possession.

Plusieurs fois il dû revivre la scène qui l’avait poussé à se venger, il élimina le gangrechien au temps de fois qu’il apparaissait et dévorerait le cœur de celui-ci à chaque fois. La transe dura plusieurs jours et enfin il consomma une dernière fois le cœur, Searis avait réussi à prendre le dessus son âme et celle du gangrechien se lièrent profondément, jamais plus il ne serait celui qu’il avait été. A peine eu t’il le temps de reprendre son souffle qu’il fut submergé par les visions des souvenirs du démon, la destruction de millions de monde et la vue de Sargeras cela était insupportable pour lui, il ne souhaitait plus voir cela, mais les visions continuèrent encore et encore. Searis n’en pouvait plus il s’arracha les yeux afin de ne plus les voir. Affaibli par cette blessure il dû lutter contre ce démon qui tentait toujours de prendre possession de son corps et de son âme. Au bout d’un certain temps, combattant toujours de l’intérieur, il récupéra peu à peu sa vision mais elle était différente, Searis perçu petit à petit les auras magiques qui étaient présentes en ces lieux, jusqu’à pouvoir disposer de deux vision, l’une semblable à la notre, l’autre percevant les auras.

Quelques jours passèrent et étant toujours en vie, les illidaris présents lui apposèrent des tatouages qui préserveraient en partie son esprit de l’influence du démon et l’aiderais à garder l’ascendant.
Le démon fut alors privé d’ancrage sur l’esprit de Searis et il tenta alors de prendre le contrôle du corps, cela le transforma physiquement, des ailes étaient apparu dans son dos, deux cornes surplombées son crânes, il était devenu un démon pour un instant. Les tatouages et la volonté de Searis avaient réussi à faire taire la bête qui somnolait en lui. Il avait enfin le contrôle du démon présent en lui a jamais.

La voix résonna de nouveau

« Tue ou soit tué »

Un des illidaris présent s’avança alors, se mit face à lui et le défia.

Searis se lança instantanément avec agilité et férocité dans le combat les coups qu’il portait été précis et puissant, il libéra son démon intérieur et se métamorphosa en un instant, il était devenu un combattant à la force bestiale ne ressentant plus la douleur ni les coups qu’il pouvait recevoir, il se rua sur son adversaire et enchaîna les coups avec vitesse et précision que son adversaire en perdit la vie. Il venait de remporter sa première victoire en combat mais à quel prix, lui qui avait passé sa vie le plus pacifiquement possible aujourd’hui cela avait changé, il était devenu un chasseur de démon qui devrait lutter en permanence contre le pouvoir de son démon.

Chapitre 8 : L’organisation

Durant des années il continua de s’entraîner et de parfaire ses techniques de combat, de nombreux affrontements contre les démons de la légion ardente eurent lieux, chacun de ces combats apaisés son désir de vengeance mais renforcé son démon intérieur. Il se résigna au fait qu’après chaque victoire il devrait de nouveau combattre pour ne pas être consumé par la créature partageant son âme.

Vint le jour où hommes, nains, gnomes, elfes donnèrent l’assaut sur le Temple dans le but d’éliminer le maître du temple.

Searis et d’autres chasseurs étant jugés trop faibles par Illidan se virent confié la défense du jardin de l’ouest, ils en prirent possession et résistèrent avec bravoure face aux nombreux ennemis envoyés par les naarus.

Les ennemis toujours plus nombreux et ne pouvant résister plus longtemps les illidaris firent contraint de se replier. Voulant défendre ses idéaux, Searis allait rejoindre son maître pour mourir à ses côtés lors d’un ultime combat mais il fut brusquement arrêter par une apparition lumineuse qui lui dit :

« Ton maître est condamné, mais tu peux encore t’en sortir, part, ton destin t’attend ailleurs »

Il pensa alors que les naarus se moquaient de lui et désiraient lui tendre un piège.

L apparition n’était pas agressive bien au contraire on pouvait ressentir de l’espoir, il prit avec étonnement la décision d’accepter.

Pour la première fois depuis qu’il était entré dans le temple, Searis se détourna du combat et pris la fuite, utilisant la particularité de sa vision il déjoua plusieurs embuscades et réussi à retourner sur Azeroth.

Enfin arrivé et n’ayant compris pourquoi le temple avait été attaqué, il décida d’attendre le retour de son maître, voulant à tous prix éviter l’apparition de la légion ardentes Searis se jura de défendre Azeroth contre tous les démons pouvant apparaître.

La tâche qu’il s’était imposé lui ouvrit les yeux sur le dur labeur qui l’attendait, certaines incursions furent vite stoppés d’autres plus complexes le balayèrent, tel un gnome face au vent, il avait beau redoublé d’efforts et s’entraînait encore et encore il restait malheureusement trop faible pour éliminer les différentes menaces qui planaient sur Azeroth.

Il s’aperçût lors de la fermeture de quelques failles que certaines civiles se joignait à lui dans le but les stopper, de simples citoyens qui souhaitaient uniquement défendre leur terre et leur famille.

Parcourant Azeroth dans le but d’éliminer les différentes apparitions de la légion, il arriva une nouvelle fois devant l’un des portails qui s’ouvraient régulièrement.

Ce portail la ne laissa pas venir de simple démons, cette fois ci le combat qui s’annonçait serait d’une autre ampleur, un petit groupement de garde funeste très lourdement armé débarqua. Searis comme il en avait pris l’habitude se jeta dans la mêlée et commença à frapper tous ceux qui étaient venus par le portail , trop faible pour tous les éliminer il se retrouva peu peu pris au piège, il se fit acculé dos a la montagne ne pouvant que faire face aux lances de ces Démons.

Une lueur d’espoir apparu pourtant quant il vit un sindorei se jeter dans la bataille, prit de panique et ne voulant pas succomber Searis le supplia de lui venir en aide, jamais il n’aurait cru que sa demande serait entendu et encore moins accepté.

Le sindorei le rejoignit si vite qu’il ne pu comprendre comment il avait fait. L’individu qui ressemblait plus à un mineur qu’a un combattant lui fit une proposition des plus étranges, il ne prit le temps de réfléchir et accepta presque instantanément.

Son compagnon de combat posa genoux et mains au sol, Searis ressenti alors une puissante force le parcourir, jamais auparavant il n’avait ressenti de puissances comparables, sans perdre de temps il passa et l’attaque à la vitesse de l’éclair, jamais auparavant il ne s’était déplacé ainsi, il frappa ses ennemis avec une telle puissance qu’ils succombèrent les uns après les autres puis il porta le coup de grâce sur le dernier garde funeste encore présent.

Ils venaient de remporter la bataille, Searis se rapprocha de son compagnon d’arme qui ne s’était pas encore relevé et lui demanda d’où venait cette puissance, le mineur se releva et lui répondis que s’il désirait connaître la provenance de ce pouvoir il devrait alors le suivre dans son repaire.

Searis ne mît pas longtemps à se décider voulant connaître l’origine de cette puissance il le suivi.

Une fois sur place il découvrit peu à peu leur secret. Toutes les personnes présentes étaient des gens faibles aux yeux de Searis, souvent de simples civils sans armes, des fermiers ou même des marchands.

Tous avaient un jour perdu des proches et tous avaient été guidés les uns vers les autres, tous s’étaient donné pour mission de protéger ce monde dans l’ombre et ce depuis des générations. Cette idée était si ancré et si naturel que nul d’entre eux n’étaient capable de dire qui avait été le premier, ou depuis combien de temps ils agissaient ainsi. Mais aucun d’entre eux n’avaient la force pour réaliser cette exploit, alors comme guider par un élan commun que certain appellerait le destin, ils avaient unis leur force et l’avaient concentrer dans l’un des leurs.

Transformant ainsi n’importe quel frêle fermier en un combattant émérite et le rendant capable de réaliser des miracles.

Cependant le pouvoir accumulé pesait beaucoup pour le porteur et ils devaient régulièrement se relayer afin qu’il y ait toujours un protecteur. Enfin pour que chacun soit égal aux autres, et que personne n’abuse de ce pouvoir, tous portaient le même nom CHRIS.

Searis rejoignit l’organisation et lutta contre les dangers menaçant Azeroth, a chacun des combats qu’il menait en compagnie des membres de l’organisation et qu’il était sous l’union des Chris sa puissance augmentée. Il se sentait enfin utile, plus rien ne semblait l’arrêter mais quand la menace été détruite il était submergée par la fatigue. Il n’était pas le seul à ressentir le revers de cette augmentation, en effet ses compagnons aussi en ressentaient l’effet.

Durant de nombreuses années il combattit auprès des Chris, ils mirent un termes plus d’une fois à l’incursion de la légion ardente, plus les combats passaient auprès de ses camarades et moins Searis en ressentait la fatigue. Cela était sûrement dû au démon qu’il abritait qui devait se nourrir de cette puissance.

Lors d’une énièmes tentatives de la légion le combat ne se passa pas comme l’organisation en avait l’habitude. Cette fois ci les démons avaient réussi a attaque leur quartier général, isolant tous les membres les un des autres afin de les anéantir. Searis réussi néanmoins à faire appel à la puissance des Chris, il fonça tel une furie sur les démons et entama une danses des lames avec une telle vitesse que la seul choses que l’on apercevait été les démons tomber un à un, lorsque le calme fut de nouveau revenu, ses compagnons étaient surpris par ce qu’il avait fait. Searis était devenu l’un des Chris.

Après quelques temps il reçu a nouveau un rêve de la créature fantomatique, mais cette fois, il vu plus distinctement sa forme.

Celle ci dévoilait de fine plumes minces, une crête hérissé et de petites ailes qui semblait impropre au vol.

La créature lui transmit un simple message

« l’heure approche, toi et les tiens aurez besoin d’alliés, trouvez ceux qui partageront vos peines »

Le lendemain, il fut choqué d’apprendre que tous avait fait le même rêve. A la suite de son récit de sa précédente rencontre avec la créature, tous le désignèrent pour cette mission. Searis se mit donc en quête de trouver ses nouveaux alliés.

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