Bienvenue à la coupe dorée

Ho mais j’ai une questions moi aussi.

Comment ferait-tu pour sortir quelqu’un d’une secte ? :slight_smile:

Coucou :slight_smile:

Citation Thalsindra
Bah… je suis pas d’accord mais j’ai pas d’argument clair dans ma tête donc je ferme ma gueule^^

Alors je suis content de moi … non pas que tu fermes ta bouche mais que tu ne sois pas d’accord et que tu n’aies pas d’arguments :wink:

Une dose de psychologie + une dose de chieur + une dose d’aimer jouer avec les mots = réussir à trouver la faille dans les contradictions que nous avons tous. Je reviens sur les exemples que j’ai donné sur la capacité à retourner un kéké et ou de pourrir un éminent prof.

Je ne doute pas un seul instant que tu en es / sera capable. Tu as déjà le coté chieuse et l’écriture :rofl:

@ Jtaimepas

Pour ma part sans avoir plus de détails, il est impossible d’avoir une idée " précise " :thinking:

Cela dépend de trop de facteurs même si une base existe déjà.

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Je suis sérieuse, essayez de répondre. Je suis curieuse de voir ce que vous, vous feriez.

Je passerais la main à quelqu’un de plus compétent que moi car c’est un cas particulier et surtout je ne suis qu’étudiante^^

Tu vois le poissonnier et le forgeron dans Astérix?.. :wink:

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Question assez compliqué et aussi un peu imprécise.

j’imagine qu’Il y aurait pleins de questions a se posé a sois-même en premier lieu déjà ses symptômes physiologiques arrive t’il car il est en dépressions ou est-ce l’inverse ?

après la question ''quesque vous feriez" et un peu vaste, est-que si je dis « je met 3m de distance entre lui et moi au cas ou il me vomirait-dessus » ça marche ? ^^

Je sais pas pourquoi j’ai l’impressions que ton prof attendait surement une réponse toute bête.

Coucou :slight_smile:

Je masque ma réponse pour ceux qui voudrait donner la leur sans être influencé :

Vous rencontrez un patient en dépression, il présente une multitude de symptômes physiologiques et psychiques. Qu’est-ce que vous faites? Essayez de répondre

Résumé

Dans un premier temps, vérifier si ses symptômes ne sont pas dus à un problème physiologique qui entrainerait des problèmes psychiques.

=> si c’est physique alors on tente de guérir et souvent cela résout les problèmes psychiques. Parfois même si on ne guérit pas physiquement, le fait de savoir ce qu’on a, calme l’esprit.

=> si ce n’est pas physique alors commence un (long ?) travail de savoir quand puis pourquoi la personne est en dépression. Trouver l’instant précis où le cerveau est partie dans cet état. La régression aide pas mal dans ce cas je trouve.

"La psychanalyse fait « l’hypothèse de l’Inconscient ». Elle postule que les productions humaines (conduites, paroles, rêves,…) renvoient à autre chose que ce qu’ils sont, à autre chose que leur contenu manifeste, immédiat. "

Oui :slightly_smiling_face:

Pour prendre un exemple: l’interprétation des rêves est un concept purement psychanalytique. Aucun autre courant n’accordera autant d’importance à un rêve, et surtout n’en fera une analyse.

Le rêve, voie royale vers l’Inconscient. :slightly_smiling_face:
A titre personnel, et pour expliquer mon intérêt pour cette discussion, j’ai eu un parcours de vie qui m’a incité à faire une psychothérapie analytique pendant 2 ans.
Puis quelques années plus tard, j’ai eu une petite fille, et sa mère et moi avons eu beaucoup de mal avec elle (bon maintenant qu’elle a presque 5 ans, ça va beaucoup mieux!). Du coup je suis retourné voir une analyste qui m’a énormément aidé et là ça fait 2 ou 3 ans que je suis sur le divan…
Tout ça pour dire que ces histoires d’interprétation des rêves, de lapsus et bien évidemment l’Inconscient, ça me parle viscéralement car je peux constater tous les jours, ou tout du moins à chaque séance, à quel point tout cela fait sens.

Toi, tu dirais que c’est quoi les rêves ? Des divagations sans queue ni tête ? Qu’ils n’ont absolument aucune signification ?

Ce que j’entends par phénomène inconscients je vais l’illustrer pour que ça soit plus parlant.
En TCCE il y a un truc qui s’appelle les pensées automatiques .
[…]
Bref, tout ça pour expliquer que ces pensées automatiques sont inconsciente: on ne peut pas les contrôler, elles nous viennent inconsciemment. Pourtant elles ne peuvent être comparé à l’hypothèse de l’Inconscient que j’ai définie plus haut.
je sait pas si j’ai été claire…

Tu as été claire, merci d’avoir pris le temps de m’expliquer ce que tu entends par là, et avec tes exemples.
Moi ce que j’en pense, c’est que ces « pensées automatiques » sont des interprétations que l’on fait, subordonnées à l’Inconscient. :stuck_out_tongue_winking_eye:

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Question :
Vous rencontrez un patient en dépression, il présente une multitudes de symptômes physiologiques et psychiques. Qu’est-ce que vous faites? (Essayez de répondre, j’éditerais le message :stuck_out_tongue: )

Oh bein moi j’lui donne un Xanax le matin, un Lexomil à midi et un Prozac le soir ça me paraît bien :blush:

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Euh… oui^^

Sans donner la réponse tu viens de démontrer qu’une base théorique est nécessaire^^

Il faut déjà connaitre les symptômes de la dépression.
Mais la réponse était bête oui, pour des étudiants en psychologie.

La seule question qu’on peut se poser à nous-même c’est « Quelle est la limite de ce que je peut accepter en tant que (futur(e) psychologue)? »

Explications: La règle primordiale c’est d’accepter le patient dans sa singularité quel que soit son histoire et sa situation actuelle sans porter de jugement.

L’exemple qu’aime bien prendre nos profs (et qui marche assez bien faut l’avouer) c’est : imaginez qu’un jour un patient vienne vous voir car il est pédophile et veut se libérer de cette psychopathologie (La pédophilie est une maladie mentale, la place de ces personnes est en établissement spécialisé, pas derrière des barreaux). Et que durant votre entretien il vous raconte ses fantasmes et/ou ce qu’il a fait à des enfants.

Dans ce cas (qui n’arrive pas souvent hein^^) soit nous (l’étudiant(e) ) on voit cette personne comme un gros conn*rd qu’il faut enfermer dans un trou et jeter la clef.
Soit comme une personne en grande souffrance psychique qui a besoin d’aide.

(Pour ma part c’est la réponse 1 moi.)

Cet exemple volontairement extrême sert aux profs à nous mettre en face de nos potentielles limites. On fait ces études pour aider les gens (en général, y a toujours certains qui pensent que ça les rendra plus malin que le monde…) et si on pense comme la réponse 1 ça n’aidera personne, à commencer par le patient.

Il faut aussi savoir qu’on ne peut pas alerter les forces de l’ordre dans ce genre de cas, secret professionel oblige. Sinon c’est le patient qui peut nous coller un procès, et il gagnera.

Leurs exemple c’est soit ça, soit le viol (parce que la licence de Psychologie c’est 90% de filles, sans exagérer^^). Bref.

Bon début, mais y avais encore plus évident^^

Très long souvent, hélas.

La cause peut être pertinente, mais l’instant précis l’est rarement.

réponse:

Résumé

La bonne réponse c’était « simplement » de demander au patient son ordonnance du psychiatre (Il est médecin le con, droit de prescription tout ça…^^) pour voir les médicaments qu’il lui a prescrit.
Eh oui, l’information principale était la dépression: on sait ce qu’a le patient et pourquoi il rencontre le psychologue—>dépression=diagnostic effectué par un psychiatre (car le psychologue peut aider au diagnostic mais c’est le psychiatre qui a le dernier mot) conclusion: prescription de médicaments donc effets physiologiques sur le patient dû à la prise des dits médocs.

Avec l’ordonnance on prend connaissance des médicaments pris par le patient et surtout, on se rappelle de nos cours de L3 de Pharmacologie qui nous as normalement apprit par cœur les symptômes que causent tout les médicaments que peut prendre un patient en dépression. Et on élimine tout les symptômes qui sont causés par ces médicaments.
Et ceux qui restent sont la raison de la présence du patient chez le psychologue.
(Eh oui le psychiatre est bien trop occupé pour recevoir des patient, faut qu’il aille jouer au golf à 16h…^^)

Si cela t’aide tant mieux, on place toujours l’intérêt du patient avant tout.

Si moi je trouve que la psychanalyse c’est un tissu de conneries (désolée :frowning: ) ça ne veut pas dire que cela n’aidera personne.
Visiblement cela t’as aidé et t’aide encore donc même si ça me fera pas changer d’avis, je ne nie pas que ça peut avoir des effets bénéfiques.

Ce que j’ai oubliée de dire à propos des 5 courants de pensées en psychologie, c’est que au final c’est des gueguerre d’idées. Un patient lui n’a pas toutes les connaissances qu’on a donc il ira voir un psychologue sans se soucier de sa prise de position, et si il se sent écouté et aidé il ira pas chercher plus loin.

Moi je suis plutôt TCCE si vous voulez savoir, la systémie je comprend pas tout et l’humanisme je suis pas fan de leur approche^^

Hum… tout dépend le rêve, je pense que certains ont un sens, différent de ce que pourra interpréter un psychanalyste. Mais que selon le rêve, je dirais au patient de ne pas trop se focaliser dessus. Là c’est ma réponse d’étudiante.

Le « problème » c’est que les rêves et l’analyse des rêves ça fait un peu… bah rêver les gens. Même quand je parle avec d’autres étudiants de licences différentes bah parfois j’ai la fameuse question: « eh j’ai rêvé de ça cette nuit, ça veut dire quoi? »
Et c’est chiant de réexpliquer que c’est pas à moi pauvre étudiante qu’il faut demander ça mais à un psychanalyste et surtout qu’une analyse ça s’improvise pas à un bar avec une bière à la main!

C’est un des problèmes d’être en psychologie (en plus de faire peur aux étudiants d’autres licences^^) : On nous prend pour des psychologues avant l’heure et on nous demande souvent « Eh j’ai fait ça/dit ça à untel ce matin, ça veut dire qu’en fait je le déteste/je l’aime? »

C’est chiant! Désolée mais franchement au début ça fait sourire puis après 2ans t’as juste envie de frapper ces gens là^^^

Bref, j’ai encore trop parlée, moi et ma grande gueule… enfin mon gros clavier. :stuck_out_tongue:

Je le savais tellement que ça allait être une réponse du genre. :joy:

Ca se soigne vraiment ce genre de chose ?

Ya pas des cas extrême ou c’est autorisé, comme des envies de meurtre ou ce genre de chose ?

Désolé de t’assommé de question j’y connait rien mais du coup ça m’intéresse. :angel:

Par des psychologues spécialisés oui.

Si, pas les envies de meurtres, mais y a un cas particulier au moins, mais je l’ai plus en tête.

désolé de te contredire aussi !

@Lad c’est marrant je ne suis dans les exeptions …
amours parental mais education faible ,père souvent absent ,mère occupé , grand mère à charge … ils ne se sont pas aperçu de ma crise d’adolesence …

j’aurai répondu que j’éssayerai de déterminé si il y a une pathologie commune aux différents symptome .

le viol est aussi une pathologie ?

En quoi est-ce un problème que les gens rêvent ? :face_with_raised_eyebrow:

Moi je suis plutôt TCCE

Ahaha, oui en effet c’est l’approche opposée de la psychanalyse. Tu te douteras que j’ai énormément de mal avec cette approche. Je trouve qu’elle « réduit » l’être humain. Sans le vouloir sans doute.
Pour grossir je dirais que le gros défaut des TCCE est de faire un peu comme si l’homme était une voiture et qu’il suffisait de la réparer pour qu’elle roule à nouveau. Sans trop se préoccuper du sens quoi.

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Ce que je voulais dire par là c’est que c’est un des clichés, et qu’à ce titre les demandes que je décris après sont presque courante.

C’est comme dire « Ah t’est juif donc t’aime bien l’argent » pour grossir un peu.

Non, mais comme je le dit ils prennent des exemple volontairement extrêmes pour nous mettre en face de nos limites. Pour avoir eu les deux exemples je trouve que celui avec le pédophile marche mieux^^
Y en a beaucoup plus qui pensent qu’il faut l’enfermer dans un trou et jeter la clef^^

l’enfermé pour pouvoir le soigné à distance de potentiel victime serai mon point de vu (si il a pas touché à mon cercle, sinon je pense que mon affect prendrai le dessus).

de part mon vécu et mon métier , je serai surement intégratif , car j’ai put croiser des disffonctionnement systémique, des personnes surlesquelle l’humanisme fonctionnais bien pour résoudre des troubles ,et des personnes traumatissé par leurs passé )

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En fait le cas le plus « courant » sera le cas d’une obligation de soin ordonné par un tribunal. Et là ça sous-entend que le patient aura déjà une condamnation et sûrement une peine de prison (et non ils ne jettent pas la clefs, mais on sait ce qui arrive aux pédophiles en prison…). Donc les entretiens se feront en milieu carcéral (c’est spécial, là aussi faut être capable de le faire.).

Le cas où c’est un patient au départ « lambda » qui en entretien révèle sa pédophilie au psychologue est extrêmement rare.

en général on les réunnis dans la même prison pour évité les soucis (la prison de Caen pour ceux la )

n’y a t’il pas des patients ayant une attirance mais n’étant pas passer à l’acte qui cherche à se faire soigné ?

Si, mais pareil c’est pas tout les jours^^

@Ragetaurus

Autant d’un côté je trouve qu’il faut à tout prix séparer l’homme/la femme de l’œuvre produite, […], autant je trouve que la vie de l’homme/la femme à l’origine d’une œuvre a son importance et doit nous interroger parce que ça dit quelque chose.

Oui, c’est important de considérer la vie de l’homme/la femme au delà de l’oeuvre. Mais en même temps comme tu fais allusion, faut-il s’interdire de lire Voyage au bout de la nuit, Le mythe de Chtulhu, ou de regarder un film de Polanski… J’ai même été étonné de voir que la réédition de Mein Kampf était problématique en France alors que visiblement cela ne pose pas de problème en Allemagne.
Le problème de la censure, c’est qu’elle offense l’intelligence.

Ben Freud est dans ce cas là, et à travers sa vie, on peut voir son appétit démesuré de réussite qui l’aura amené à piller des auteurs, s’octroyer des « découvertes » indues, trahir des proches jusqu’à les mener à la ruine, au déshonneur.

Je ne veux pas dire que la fin justifie les moyens, mais on ne crée rien à partir de rien. Il est quand même LA figure qui a imposé et diffusé les idées dont on parle. Et c’est lui l’inventeur du dispositif psychanalytique. Ce qui est loin d’être négligeable.

Pour ce qui est de son œuvre (dont une grande partie n’est pas accessible au public), il érige ses propres obsessions, ses propres pulsions comme grille de lecture universelle.
Ce que je veux dire, c’est que la démarche scientifique, ce n’est pas ça. Ce n’est ni le fait de transposer ses propres schèmes pour en faire des vérités universelles, ni le fait d’occulter une partie des réalités pour paraitre plus présentable et vendre son truc.

Oui je comprends ton scepticisme, et c’est souvent reproché à la psychanalyse de se dire scientifique dans la démarche alors que des preuves… C’est difficile de les trouver puisque tout se passe en séance. Il y a bien les analyses de cas dans les hôpitaux, Lacan en faisaient, mais comment prouver sa théorie à lui aussi ?
Je pense pour ma part qu’il faut plonger dedans et « se mouiller les mains » comme on dit. :stuck_out_tongue_closed_eyes:

Et malheureusement, il y a eu des trucs terribles et durables, des dommages colossaux sur les patients qui auraient mérité mieux que cela de notre part

Ah mais complètement ! Cela dit, est-ce suffisant pour discréditer le tout ? Malheureusement, des dérives, il y en a partout.

2 mentions « J’aime »

@Thalsindra:

Ah, tu disais que les rêves sont un « problème » dans ton cas personnel d’étudiante en psychologie.
Ok, je pensais qu’on parlait des rêves chez les gens, en général, et pas par rapport à toi.

Non, l’interprétation des rêves, le concept est un cliché qu’on les gens sur la psychologie, et qu’à ce titre on a des demandes farfelues, pas que moi mais la plupart des étudiants en psychologie^^