Ce jeu est truqué

On apprend (si on ne le savait pas déjà), que l’impact de l’environnement et donc la pollution sont sont des préoccupations depuis 2 siècles (200 ans pas 30 ni 40, mais 200 plusieurs générations), tant par les médecins, que les riverains des usines qui se mobilisaient contre la pollution, la police vérifiait la qualité de l’air, industrielles dédommageant leurs voisins pour les récoltes perdues et la dégradation de leur environnement., etc …

Les effets multiples que la présence physique et l’activité de l’homme ont eus sur la surface de la planète Terre au cours de la relativement brève histoire humaine tendent à prendre un caractère dynamique et à réagir les uns sur les autres;

l’homme connaisse l’outil et le feu était un immense réservoir de ressources naturelles, organiques et minérales. Mais s’exprimer ainsi, c’est mettre la charrue devant les bœufs: les richesses naturelles ne sont devenues des ressources que depuis que l’homme non seulement existe, mais est devenu capable de les utiliser. L’aptitude à reconnaître, à mettre en exploitation et à utiliser des ressources naturelles est un processus continu, et nous avons aujourd’hui une assez bonne connaissance archéologique et historique des rythmes d’exploitation qui ont prévalu dans différentes régions du monde, des brusques changements de rythme et de style qui ont résulté des mutations de la condition humaine, et de l’accélération prodigieuse de la vitesse à laquelle s’opèrent les changements depuis une centaine d’années.

Moi quand je mange un plat, Ce n’est pas vraiment de savoir qui la cuisiné mais plutôt de savoir comment il est cuisiné qui m’intéresse.

J’ai du mal a comprendre que savoir que l’auteur a fais si ou a fait ça puisse changé notre visions de l’oeuvre, Voyage au bout de la nuit c’était très sympa, et le fait que sont auteur était un collabo n’y change rien.

Et l’inverse est tout aussi vrai, Ce n’est pas parce-que l’auteur est un type bien que l’oeuvre la sera pour autant, souvent j’entend ''ha mais faut allé voir ça ces une femme qui l’a fait" ou alors « ha oui le mec qui a écrit ce bouquin est anti-capitaliste faut le soutenir » etc…

Quand ont pense comme ça ces que ne l’on s’intéresse plus vraiment aux coté artistique de l’oeuvre, tout ce qui nous intéresse ces de savoir si l’auteur et du bon coté, de notre coté, si le message de l’oeuvre qu’il va faire passé ira dans notre sens. Bref on ne s’intéresse même plus a l’oeuvre mais juste a sont auteur.

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y a quelque temps j’ai lu un livre qui s’appelle "la couronne du berger " d’un certain Terry Pratchet .
il y a un passage qui fais clairement écho à sa vie dedans , l’émotion n’en ai que démultiplier .

le cinéma est un langage , connaitre (un peu ) son interlocuteur , permet de saisir certaine subtilité qu’on ne peux pas comprendre quand on parle avec un inconnu

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Ce qui ne change rien a la qualité objective d’une oeuvre

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si tu considère qu’une oeuvre est juste un divertissement je suis d’accord , si tu considère qu’une oeuvre transmet (ou peut transmettre ) un message, ça peux en changé le sens, et ça peux donc en changé la qualité

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Ça dépends il y a des œuvres qui se veulent être des divertissements et d’autre qui veulent faire passé un message mais dans le cas de Polansky qu’il fasse un film de divertissement ou qu’il veuille faire passé un message il aurait été critiqué , il aurait pu faire un film aussi bien que 2001 l’odyssée de l’espace que ça n’aurait rien changé.

Personnellement si demain bachar el-assad dit quelque chose d’intéressant et pertinent je n’aurai aucun problème as citer sont texte.

Encore une fois ce n’est pas parce-que le champ de blé a été cultivé par un scatophile, que le blé aura un gout de merdes. :heart:

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Je pense que vous avez tous les deux raison. Une vérité en contredit parfois une autre.

Je me faisais la réflexion que des institutions comme les Oscars, Césars se devaient parfois de prendre des décisions plus politiques qu’artistiques.
Le film de Polanski est certainement très bon, mais en l’état il est indissociable de son auteur et des circonstances. Quelque eût été le choix de l’académie, il était politique. Et consacrer j’accuse, c’est dire aux femmes « restez à votre place, vos problèmes on s’en moque ».

Est-ce que si je vais voir le Polanski, ou une prod Miramax je promeut le comportement de ces individus ? Peut-être. Faut-il les boycotter ? Peut-être.

Tout cela est très compliqué je trouve.

Peut-être ?

Ha bah dans ce cas ce n’est plus quelque chose de grave, et on peut le considérer comme banal.

Si allé voir polanski c’est promouvoir les violeurs alors promouvoir les violeurs n’est pas quelque chose de mal en sois.

Macron avait déclaré que l’antisionisme était une forme moderne de l’antisémitisme ? soit, mais dans ce cas je suis antisémite et ca me dérange pas plus que ça.

Certains LGBT déclare que ne pas vouloir coucher avec un h0mo c’est h0mophobe ? ok pas de problème je suis h0mophobe et je l’assume totalement. :kissing_smiling_eyes:

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Jtaimepas, j’allais justement faire référence à Louis Ferdinand Céline. Ses œuvres sont magistrales et je me délecte de leur lecture. On pourrait aussi parler de Debord, de Zemmour, ou même de Freud.
Dans ce dernier exemple, la problématique est que l’obsession d’un homme (celle de se construire une légende), puis sa psyché (boueuse, je vous le garantis) ont donné naissance à une « science » planétaire dont les effets ont parfois été dévastateurs (notamment sur le diagnostic et traitement des hystéries, de l’autisme et bien d’autres).

La façon de répondre à la question, dépend en réalité du « contexte moral », lui même induit par des notions culturelles (on n’y échappe pas). Et Lad, ton exemple de Bertrand Cantat en est l’exacte illustration. J’estime, personnellement qu’une personne a le droit à la rédemption, quel que soit son délit. Mais nous sommes dans une société concentrationnaire, qui devient de plus en plus panoptique, avec des racines religieuses austères (je peux développer au besoin). Ce qui amène jusqu’à des réflexions révisionnistes : détruire des statues d’anciens esclavagistes ? Empêcher la réédition des livres de Céline ? Ces questions ont réellement été posées… et je trouve ça scandaleux.

Il faut assumer notre Histoire, et la promotion des hommes et des femmes en ayant été à l’origine. Il est illusoire de vouloir construire quoi que ce soit, sur un modèle de vertu inconditionnelle. Les Hommes sont ainsi. Ils peuvent produire la plus belle merveille, en étant intérieurement torturés. Et au nom de la Vertu décrétée, nous briderions la créativité ?

Donc pour en revenir à Bertrand Cantat, le type ne sait faire que ça : composer, chanter. Il se trouve que lui est connu pour ça. Libre donc à chacun d’aller ou non, le voir ou acheter ses albums. Mais il a, à mon sens, le droit d’essayer de se reconstruire, après la peine qu’il a purgée. Que la famille Trintignant ne puisse pas l’admettre, ça se comprend aisément.

Pour répondre à la question : oui, il faut séparer l’homme/la femme de l’artiste. Ne pas le faire, c’est prendre à terme, le risque du révisionnisme historique, de la dictature idéologique en fonction du « pouvoir décrétant » du moment, et accessoirement, ce serait mettre chaque homme dans la position d’un « juge de foi ». Cela a certes un côté pratique ; personnifier « le monstre », le déviant, permet de reporter nos « pêchés » sur ce dernier, et nous sentir mieux. Mais ça limite l’introspection et l’empathie, en plus de nous limiter culturellement à ce qui est acceptable, autorisé, non censuré.

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demain je decide de devenir tueur à gage. je tue au nom de mon metier une dizaine de personne. je me fais arrêter et devant le tribunal je dit :

"je ne fesais qu’un métier comme un autre, par conséquence je demande à être relaché car il faut pas confondre l’homme et le métier, mais je m’engage à ne plus faire ce travail ", tu crois que ça passe ?

Caricature. D’une part, ce scénario ne dit absolument rien sur tes qualités d’artiste (œuvres bénéfiques pour le grand public), et d’autre part, ce type de métier est un cheminement. Et comme pour tout cheminement dépendant d’un contexte, je ne te jugerais pas. Supposons maintenant que tu aies écrit un superbe opéra, qui moi me touche, ça ne m’empêchera pas d’en faire la promo auprès des amateurs d’opéras.

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ce que j’ai l’impression de comprendre c’est que pour toi artiste est un metier différent des autres , pas pour moi .

et j’ai l’impression que la situation depend des qualité de l’artiste , pour une même situation tu ferai une distinction entre Jul , celine dion , et bertrand cantat ?

Perso moi je prenais l’exemple du cuistot tout a l’heure, je me soucis pas de savoir qui la cuisiné mais plutôt de comment il est cuisiné, après l’exemple du tueur à gages j’avoue ne pas comprendre, il fait un métier qui lui fait commettre des crimes il n’y a rien a dissocié la.

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Il l’est dans la perception que l’on en a. Puisqu’il est rendu visible, le plus souvent, par notre société médiatique. Mais ce que je pense, s’applique à tout type de personne. J’ai un oncle qui s’est tapé plus de 13 années de prison (donc quelques unes en Thaïlande). C’était un bandit, mais de base, un type super, très attentionné (c’est plus tard qu’il a vrillé, notamment dans ses rapports conjugaux, et face aux personnes faibles). Je le prends dans sa globalité et comprends son cheminement. Je trouve normal qu’il paye chaque saloperie, mais je n’oublie pas le type qu’il a été.

Edit : en fait, comme je l’ai dit, je n’ai pas de vision manichéenne des gens, ni de la vie. Je ne pense pas en termes de bien ou de mal. Parce qu’on n’est pas soit l’un, soit l’autre. Nos actions, notre construction sont un agrégat de divers éléments. Et parce qu’on ne connait pas chaque élément de construction (ni la façon de les vivres), nous ne devons en aucun cas juger qui que ce soit. Seule la justice a ce rôle dans une société. Le faire, c’est prendre le risque de se passer de ce qu’il y a de meilleur chez une personne.

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on parle de la dissociation homme / métier . je vous propose un scenario ou je diffirencie l’homme du métier . j’ai juste inverser homme négatif avec metier positif par homme positif avec métier négatif.

Tu penses « bien/mal ». C’est une erreur pour comprendre ce que j’explique.

Après Artiste ces un peu plus compliqué que les autres métiers vu qu’il sont des createurs.

Mais pour essayer de faire clair a mon sens l’homme devrait être juger et punis pour les crimes qu’il a commis en revanche les oeuvres ou alors le métiers qu’il fait ne devraient pas être impacté par les délits ou crime qu’à commis l’homme sauf si ceux-si sont directement lié.

Exemple : je commande 800 lampadaires a une certaine société j’apprends que le directeur de la société en question est enfaite un exibitioniste notoire, dans ma logique je n’annule pas ma commande car le métier de cette homme et le délit qu’il a exercer ne sont pas lié.

Maintenant, j’apprends que le directeur de la société est arrêté car il a préalablement fourrer tout les lampadaire dans l’anus de ces employés, dans ce cas là je vais annuler ma commande, car sont délit et sont travail sont directement lié.

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Sans compter que tu risquerais d’avoir de drôles d’odeurs à chaque allumage d’ampoule…

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Coucou :slight_smile:

@ Jtaimepas

Dans artiste et œuvre il faut faire certaines distinctions. Celui qui est avec message de l’ordre émotion qui est propre à la personne qui l’éprouve comme à celui qui la provoque. Du message plus ou moins " d’autorité " que l’artiste dicte comme : " F.U.C.K la police " ou voler c’est pas bien.

Dans l’émotion, comme la cuisine, je ne vais pas demander le casier judiciaire de chaque membre du restaurant où je vais. Cela ne changera rien au goût. En revanche, si je sais que le cuistot (même avec 6 étoiles) à tuer volontairement quelqu’un, je n’irais pas dans ce restaurant parce que forcément je sais que cela aura une influence sur ma digestion.

Dans " l’autorité ", Si on reprend l’exemple de Cantat, Je ne pourrais / peux pas accepter qu’il vienne me dire : la capitalisation c’est le mal. Parce que je me dirais : Ok !! Mais sur une échelle entre le vol de biscuit et le meurtre on la place où la capitalisation ?

Ce que je veux dire, c’est que tu commettes un délit majeur, tu as le droit de te réinsérer. Que tu le fasses de manière publique et qu’un public viennent l’applaudir, c’est cautionner que tout est banal, le bien comme le mal.

Tu peut développer ?

je pense pas avoir très bien compris.