La hype n'est plus ce qu'elle était

Coucou :slight_smile:

@ Jtaimepas

Jolie phrase :kissing_heart:

@ Jeansapin

On consomme de la nourriture par besoin vital. Tout le reste n’est que de la consommation accessoire et donc " indispensable " pour toutes les priorités que l’on se crée. Chaque époque à crée les siennes.

Je parlais bien de l’essence même de la nature de notre société actuelle pour 99 % de la population. Si on n’achète pas cela ne crée pas des emplois pour une population qui ne fait qu’augmenter. L’actualité des retraites illustre plutôt bien c’est état de fait non ?

Je suis d’accord avec toi que cela ne représente pas la nature humaine mais elle en est une composante qui en a pris le pas :woozy_face:

Tu peux connaître une oeuvre sur le bout des doigts que ça n’empêchera pas qu’elle restera, pour 95% des gens « normaux » (les non-passionnés), un bien de consommation. Tu fais partie des 5% de gens fans de cette oeuvre et qui connaissent le lore de fond en comble.
Exemple tout récent, la série Netflix « The Witcher » (adaptée des livres et non des jeux !) : elle est/va être regardée par des millions de gens, et pourtant je mets ma main au feu que 95% de ces gens n’ont jamais lu les livres ni joué aux jeux. Ok, il y a une infime probabilité qu’une minorité s’y intéresse « grâce » à la série, mais ça reste anecdotique. Et pourtant, les jeux (notamment le 3) ont eu un succès monumental, et les livres sont quand même suivis par tout bon fan de fantasy qui se respecte.

Pour revenir à HS, je suis déjà monté Rang 1, mais je n’ai JA-MAIS deckbuildé. J’ai toujours pompé des listes déjà faites (après voilà, j’ai déjà remplacé deux ou trois cartes par-ci par-là quand la situation l’exigeait, mais j’appelle pas ça « deckbuilder de A à Z »). Pourquoi ? Car je n’ai pas le « talent » nécessaire à ça (quoique, sur HS, on ne peut jouer que 30 cartes, alors on a vite fait le tour des 20-25 cartes pétées qu’il FAUT impérativement mettre dans un deck, et les 5-10 cartes « tech » qu’il faut rajouter ensuite selon la méta à un pallier donné).

Question légitime !
Mais c’est justement assez difficile de réponse, parce qu’entre ce qui est objet de consommation et ce qui ne l’est pas, il y a une différence très nette mais les deux sphères se recoupent sur une zone donnée si bien qu’il reste difficile d’avoir une ligne de démarcation claire malgré le fait que les deux catégories sont bien distinctes.
Si on regarde les définitions sur Larousse elles témoignent de l’état de confusion dans lequel on se trouve pour définir ce mot justement parce que, dans notre société, et comme en témoignent certains intervenants ici, tout est ‹ ‹ objet de consommation › ›. Dès lors la consommation devient un absolu, dès qu’on ‹ ‹ fait › › quelque chose on consomme : regarder un tableau c’est le consommer, jouer à un jeu c’est le consommer, etc.
Le critère le plus simple que j’utilise, c’est celui de l’opposition du subjectif et de l’objectif. Ma mère n’aime pas les petits poids, elle trouve que ça sent horriblement mauvais. Je trouve ça étrange mais je ne vais pas débattre de ça avec elle : c’est subjectif, et ça l’est parce que les petits poids sont des objets de consommation. Par contre, à propos d’un univers fictionnel, de l’équilibre d’une méta dans un jeu comme HS, il y a débat argumenté possible, et c’est pour ça qu’on est pas dans le domaine de l’objet de consommation. Je m’appuie ici implicitement sur la thèse de Kant dans la Critique de la raison pratique : un débat est toujours possible et souhaitable à propos de l’oeuvre d’art malgré le fait qu’il n’existe pas de ‹ ‹ science › › de l’art comme on a une science physique. En d’autres termes c’est un débat argumenté et continuel qui ne peut jamais aller jusqu’à la certitude (c’est pour ça que c’est pas un objet des sciences) mais à propos duquel on admettra jamais que c’est une simple question de goût (c’est pour ça qu’on dira pas que c’est un objet de consommation).
Je ne retiens pas le critère de la ‹ ‹ durabilité › › trop glissant pour distinguer l’objet de consommation de ce qui n’est pas lui

Coucou :slight_smile:

Consommer c’est utiliser (une ou plusieurs fois), ingérer quelque chose. Je mange un aliment par nécessité vitale ou par plaisir, c’est consommer. Dans le premier cas c’est dans la nature humaine (animal) dans le deuxième c’est un besoin artificiel qui, pour moi, est devenu l’essence de notre société terrienne.

Je joue à un jeu vidéo par plaisir et une fois fini, je change, sauf pour moins de 1 % de la population qui ne se sentent bien que dans ce qu’ils dominent.

La subjectivité dans le principe de consommation ne sert que pour définir ce qui nous plait ou non mais en aucun cas de ce qui est vitale.

Un tableau est regardé par pleins de gens par plaisir (consommation) puis il passe au suivant et non par besoin vital et si c’est le cas, c’est limite " pathologique ". Une personne resté planté devant un unique tableau pendant des heures serait flippant non ?

jeansapin , je suis désolé mais ta définition du consommable n’est pas stable.
car selon elle, pour moi le café n’est pas un bien de consommation et pour beaucoup le vin n’en ai pas un.
on peux disctuté pendant des heures sur pouquoi ce vin/ou café est plus adapté à tel ou tel public …

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Pouêt :slight_smile: Belle et heureuse année les gens.

Aller, osons une réponse à la seconde partie de ce topic. Alors pour moi, Hearthstone est évidemment un bien de consommation, et ce à plusieurs niveaux :

a) D’abord il y a le contenu que vous devez toujours mettre à jour pour être à la page, sous peine de vous trouver largués. Rien que cela implique un acte de consommation : on vous propose un produit qui « évolue » (à l’instar de la marque à la pomme par exemple), et pour lequel, même si vous n’achetez pas, vous amènera à suivre une mode, crafter des cartes spécifiques etc. Le fait même que vous soyez accompagnés (comprenez : obligés, influencés) dans un choix donné de produit sur des laps de temps définis, fait de vous des consommateurs.

b) Le netdecking : un acte de consommation pure. C’est comme choisir son paquet de corn flakes dans son supermarché. Allons même plus loin ; en commerce il y a un truc de base qui s’appelle le SONCAS. Un acronyme qui contient toutes les motivations des consommateurs voulant s’approprier un Bien. Sécurité Orgueil Nouveauté Commodité Argent Sympathie. Tous les joueurs choisissent leur deck sans le savoir en fonction de ces critères (je peux développer au besoin, mais pas envie de faire trop long).

c) Ce même netdecking qui repose sur un marketing effréné, qu’il fusse lié à la myriade de streamers, aux sites dédiés, en passant par les tournois organisés, la mise en valeur des pros, et même des addons de type trackers, dont il était question sur un autre topic. Tout cela s’apparentant dans le fond, à une mise en vitrine du produit fini. J’oserais même un parallèle avec la Société du Spectacle de Debord (pour les curieux), qui voit dans « la vitrine », une sorte mise à distance du produit au détriment du consommateur. Cela créé une valorisation artificielle et un idéal difficile à atteindre, créant le désir, la concurrence etc etc. La pierre angulaire de la construction individuelle par la consommation.

Globalement, il y a eu un virage dans l’abord de la culture. Je parle de culture car on peut y inclure l’art, et une personne a hésité à mettre HS dans l’art vidéoludique. Bref, la culture a succombé à la marchandisation, et par extension à la consommation. Un exemple flagrant : le chèque culture, entré en vigueur en France début 2019 je crois, il était censé offrir l’opportunité à des jeunes, d’aller à des concerts, d’acheter des disques, d’aller au cinéma etc. Sauf que du coup, ce sont les majors, donc ceux qui ont privatisé et marchandisé une partie de la culture, qui sont les grands gagnants de cette mesure. C’est une énorme faute, que d’amputer la valeur intrinsèque des différents champs culturels, pour lui octroyer une valorisation (on regarde une peinture parce qu’elle nous procure des émotions, lui donner un prix n’a pas de sens en soi). On privilégie et on réduit donc la culture à un acte d’achat, plutôt que de l’enrichir d’échanges, de débats, ou de bosser par exemple, sur des vecteurs éducatifs permettant une meilleure capillarité entre « milieux et culture ».

Voilà, attention donc à ne pas se voiler la face, sous prétexte qu’HS arbore des artworks, et que l’on classe ce jeu dans « Arts Vidéoludiques ». C’est avant tout un produit de consommation de masse, avec son packaging, son marketing, ses déclinaisons de produits etc.

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@ragetaurus , c’est un plaisir de te revoir.

c’est interressant les éléments que tu amènes.
et du coup j’ai envie de te répondre que c’est la vision qu’on a du jeu qui en fais un bien de consommation ou non , car je ne me retrouve pas du tout dans se consommateur que tu à l’air d’amené .

a) mon deck principal est le même depuis 6 mois .

b) je ne netdeck pas , et sur le SONCAS je m’attarde que sur le AS le A étant pour gratuit

c) ok par contre je fais un peu de leche vitrine

d) à chaque début d’extension, je prend le temps d’observé les artwork et le les textes d’ambiance cherchant les références (j’adore celui de sang froid qui rentre dans mes gouts musicaux)

Pour moi hearstone est un loisir dans l’art vidéo ludique …

je dirait entre millieux et cultures, il n’y a pas qu’une culture et si tu enleves la notion de valeur pour l’art, il n’y en a pas une qui vaux plus que les autres , chaque milieu possède sa propre culture avec ses codes qui exclus les autres milieux .

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Coucou :slight_smile:

Je ne peux que m’incliner devant le beau (long) résumé que vient de faire Ragetaurus :clap:

VOILA

Une nouvelle classe des VRAI nouvelles mécaniques un trailer qui déchire c’est ca que j’attendait.

Allez hop, un petit prophète Velen doré crafté pour ma collection :slight_smile:

Au-delà de la mécanique potentiellement cheatée et complètement dépendante de la RNG (qui en passant, ouvre la porte à tout un tas de deck OTK), il n’y a même plus une once de gêne sur les tarifs…

Coucou :slight_smile:

En tout cas s’ils se plantent sur la nouvelle extension, ils auront de l’avenir dans le cinéma :rofl:

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C’est formidable !
On ne va plus chopper 36 fois la même carte!!! ENFIN!!! :partying_face:

Et le nouveau système de classement ! Avec des paquets en récompense et une légendaire classique si on passe légende! Peut-être enfin une motivation pour moi de tenter le coup :woozy_face:.

_https://www.hearthstone-decks.com/article/annee-du-phenix-toutes-les-informations-sur-lannee-2020-185

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Coucou :slight_smile:

Plus de double ?? Deesse a demandé … Deesse a obtenu :slightly_smiling_face:

Trop forte la divinité :v:

Sinon pleins de cartes vont au panthéon quand même … pas grave, je joue qu’en libre :yum:

Wtf, il ont dénerfé des cartes wilds.
Je ne comprends pas trop le changement de yogg.
Et Raza qui remet le coût du pv à 0. Alors qu’il était justement problématique avec le DK… Et Velen…

Pour le reste ok.

En gros Yogg, il est revenu comme il était au tout début, si 8 sorts ont été lancé, il va en lancer 8 aléatoires, même si il meurt avant le 8eme dans le processus

Le truc qui me choque le plus, c’est l’experimentatrice, avec tchic tchac, c’est un otk en wild

Mes prières pour Yogg on était obtenu, par contre pour thic tchac je crois que depuis il avais ajouté une nouvelle règles qui empeche les serviteurs écho de tombé a 0 ou un truc du genre.

Sinon faite comme moi pensé a crafté Leeroy, les géants des montagnes et la pretresse en dorée, toute la poussière vous sera rendu le 26 mars.

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Expérimentatrice téméraire

  • Précédemment : les serviteurs avec Râle d’agonie que vous jouez coûtent (3) cristaux de moins, mais ils meurent à la fin de votre tour (le coût ne peut pas être inférieur à 1). → Maintenant : les serviteurs avec Râle d’agonie que vous jouez coûtent (3) cristaux de moins, mais ils meurent à la fin de votre tour .

Le mention « le coût ne peut pas être inférieure à 1 »
À été retiré :confused:

Urutan c’est une règles invisibles valable pour tout les serviteurs écho je crois.