A tous ceux et toutes celles bloqué(e)s avec leur moitié, je compatis. On ne supporte mieux une personne, que lorsqu’elle s’absente, n’est ce pas ? (ou peut-être suis-je un brin asocial).
Tazzouve ! Qu’est ce que tu lis ?
Perso, je vis dans une petite ville calme. J’ai l’impression d’être le roi du monde quand je sors ; pas un chat, une voiture toutes les dix minutes. J’ai internet, j’ai du thé, j’ai du chocolat, J’ai Division 2 et Netflix. Au besoin, je peux faire mes courses à cinq minutes de chez moi. C’est quand même pas loin d’être le bonheur… en apparence.
J’ai tout de même une pensée pour ceux qui sont au feu, qui naviguent à vue dans cet océan d’incertitude. Les indigents, les inquiets, les soignants, les patients infectés. Je fustige le manque de moyens, la comm. gouvernementale qui ne s’arrête JAMAIS.
J’ai vu l’involution hospitalière, la casse systémique, la logique comptable, le dogme, l’idéologie libérale, arracher tranquillement et patiemment la moelle de notre système de santé. Il en reste la vaillance et la passion première des personnels soignants. Ce qui arrive, notre isolement forcé, devrait nous faire prendre conscience de notre insignifiance. En tant qu’espèce, déjà. Puis en tant que société d’individus interconnectés. Voilà une bonne raison d’apprécier la vie ; non pas pour ce qu’on peut lui prendre, mais simplement pour ce qu’elle est. La sienne, mais celle des autres aussi. C’est de ça dont je parlais dans un autre post.
C’est le moment de mesurer notre responsabilité face aux autres. On se protège, on LES protège. Et on assiste. A côté de ça, essayons de garder un œil attentif sur les évènements, sans nous engluer dans la stupéfaction ou la peur, instillées par toutes les chaines de télé, et la comm. maladive de nos gesticulants aux pouvoir. « Etat d’Urgence Sanitaire » ne sont que des mots. Mais cela vous cloue, et vous rend dociles. Restez éveillés, ça va être important pour la suite, je pense.