Salutations,
Alors voilà, je ne viens pas souvent débattre, échanger, ou simplement converser ici bas, mais aujourd’hui il m’est arrivé une chose que je n’ai jamais connu depuis le début de mon aventure wow à savoir en mars 2005 si ma mémoire est bonne… Et je voulais donc partager ce triste évènement avec vous. (alors non ce n’est pas juste un énième post ouin-ouin, j’essaie au possible de me montrer objective et de réaliser ce qui s’est passé, et pourquoi on en est arrivé là, vos commentaires constructifs seront évidemment les bienvenus !)
Nous sommes le 25 décembre, je joue mon évocatrice fraichement créée depuis le pré-patch, en tant que soigneuse, je progresse plus ou moins difficilement dans les donjons.
Oh… mais il est compliqué celui là ! me dis-je alors que nous tentons de vaincre Fenrir dans les salles des valeureux en +10 (et oui je débute).
Nous mourons une première fois : souci de placement et une mauvaise gestion de mes cd en tant qu’evocatrice. Nous nous replaçons devant lui, mon équivalent de bloodlust/héroïsme est prêt, alors nous chargeons. Cette fois ci, au moment de courir (j’ai toujours le « cours petite fille, cours… » en tête lorsque nous devons dodge une capacité d’un boss qui nous poursuis) le démo décide de rester faire du sur place, et se fait évidemment pulvériser par le boss
Derrière mon clavier je grince farouchement à l’encontre de ce boss, en me disant « ah mais non quoi… »
Là premier coup de sang du démo, qui m’invective, je ne relève pas, me disant intérieurement : mon coco si t’es pas fichu de courir pour éviter un instant kill d’un boss qui te poursuis j’y peux rien.
Troisième pull, à nouveau le démo qui est ciblé, il ne bouge pas, je me dis « utilisons ce spell de dracthyr pour attraper quelqu’un comme un sac de patates et l’envoyer le plus loin possible » Aussitôt dit, aussitôt fait, je le chope et l’emmène loin, là il perds sont temps à me fustiger en m’insultant copieusement car je lui ai cassé un de ses sorts, et pendant qu’il écrit sur son clavier vous vous doutez de qui se rapproche de son avatar ? Le loup pardi !
Nouvelle mort du démo (qui au passage était notre meilleur dps). Là il leave, après une nouvelle série d’insultes. Je commence à incanter ma pierre de foyer alors que le groupe fini de se disloquer, et je me retrouve à la capitale des îles au dragon après quelques instants.
Je vois apparaitre en haut à droite de mon écran, un message de blizzard, je clique dessus, découvrant le cette nouvelle option/capacité du système : un manquement de MA part au bien être des joueurs, en gros à ce moment précis je me dis « Oh nom d’un petit gnome boiteux ! Ils m’ont report ! Moi !! »
Je fais une tite pause, prends un thé, me détends au balcon fumer une cigarette (dites non au tabac, c’est une mauvaise chose, fumer nuit gravement à la santé, pourquoi ce disclaimer ? vous allez comprendre à l’issue)
Je me reconnecte, et là je me fais inviter dans un groupe en tant que soigneuse à nouveau, pour une +11 ce coup ci (un peu plus ambitieuse la dracthyr que je suis) et comme on est le 25/12, évidemment je fais l’erreur de souhaiter un joyeux truc… (j’ose plus le marquer j’ai peur de faire un crime de lèse-majesté. Aussitot je me fais kick du groupe, et quelques instants plus tard, alors que je ne me suis pas remis du choc, je vois ce petit encadré blizzard apparaitre en haut à droite de mon écran, indiquant que JE n’ai pas été correcte dans ma façon de communiquer.
Là je commence à me dire c’est un peu fort de café tout ça ! alors ni une ni deux, je me déco (courage fuyons comme on dit). Après coup, je me reco plus tard dans l’après-midi, je suis pas bien, j’ai un peu une boule dans l’estomac, je me dis que je vais faire un raid, et il me restait kurog à tuer, alors je rejoins via l’outil un groupe qui avait besoin d’un soigneur. On tombe Kurog, et je n’ai pas dit un mot de toute la rencontre, ni sur le canal groupe, ni sur le canal raid, trop peur d’avoir un nouveau signalement et eventuellement un ban…
Tout à l’heure, j’ai tenté un académie +10, en prévenant que j’étais fatiguée, et que je voulais bien venir, mais seulement si les gens pensaient à cut les sorts, ne restaient pas dans les aoe, bref si ça jouait sérieusement car je serai pas en état de les sauver in extremis comme je le fais lorsque je suis réveillée et alerte.
1er boss : l’arbre… le tank passe de 100% à 0% en exactement 0.8sec, vu avec lui et ses copains, sachant que je l’avais reversion + souffle onirique + dilatation tempo + anomalie tempo… le tout sous rembobinage. Et malgré ça il est mort d’un seul coup, il se mets à vociférer, et je lui indique en gros que je suis pas venu ici pour souffrir (sic) et bien à ce moment là je me fais kick.
Sauf que quelques instants plus tard et vous l’aurez deviné, l’odieux message apparait, indiquant que je ne respecte pas les règles éditées par blizzard, et que ma com n’est pas bonne…
Alors au vu de ce truc qui s’apparente de plus en plus à une épée de damoclès, je joue, mais je ne groupe que si vraiment je suis forcée, je me sens pas bien avec un stress en me disant que si jamais deux trois potes veulent me report même sans raisons comme ça, ce message va réapparaitre et puis un jour ça sera le ban.
J’ai hélas pas grand chose dans mon existence qui m’apaise, mais jouer à wow et en particulier à dragonflight m’apporte du réconfort, enfin je devrai dire m’apportait car là, ce principe de report et de panneau indicateur de nos « méfaits » alors que je ne me sens nullement coupable de rien… si à la limite de pas être une excellente soigneuse vu que je débute, je trouve ça stressant, angoissant, et désormais quand je groupe et bien je n’adresse plus la parole à qui que ce soit, ne souhaitant pas même le bonjour, au cas où ce serait trop agressif de souhaiter que le jour soit « bon ». Je stress pas mal donc, et je reste prostrée dans mon mutisme, en me disant "mais comme c’est devenu comme ça, on dirait un simulateur de chasse aux sorcières ce machin.
Je ne sais pas si ce petit encadré apparaissant à coté de la mini map chez vous a fait son apparition en boucle, mais pour ma part j’en suis arrivé à avoir perdu le sommeil tant j’y repensais…
voilà c’était mon histoire du jour, maladroitement écrite, et parsemée de moments où je digresse