[Fan-fiction] L'exploration de la Ténèbre d'Au-delà par des engins à réaction

HRP :

Bonjour/bonsoir, amis rôlistes ! Les vacances arrivent prochainement et j’ai eu l’envie de publier une fiction « savante » sur les moyens de propulsion des fusées sur World of Warcraft - mon personnage étant un ingénieur gnome, je trouvais l’idée assez amusante après avoir découvert un site réunissant toutes les histoires imaginées par les joueurs (par ailleurs, je salue le travail des Editions Nénuphar pour la qualité de leurs textes).

Avant de commencer la lecture, il serait intéressant de savoir deux-trois trucs…

  1. Les informations que je partage sont toutes vérifiables ; j’ai utilisé Wowhead et Wowpedia pour être le plus fidèle au jeu, même si les deux derniers chapitres s’éloignent du propos. Cependant, pour éviter que mon personnage soit omniscient, certains sujets ont été volontairement oubliés, notamment l’histoire du Sujet 9 qui est plus une rumeur qu’une vérité scientifique.
  1. Les deux derniers chapitres s’éloignent de l’histoire car je cherchais à présenter mon personnage dans l’univers du jeu ; toutefois, cette partie est la moins détaillée pour ne pas être complètement « hors-sujet ».
  1. Même si ce serait étonnant, il est possible qu’il y ait une seconde fiction « savante » en fonction de l’avis général ; si les critiques sont favorables, j’aimerais écrire un article sur l’Outreterre (l’absence d’atmosphère à la Péninsule des Flammes Infernales, l’anti-gravité à Raz-de-Néant, l’activité sismique dans les Tranchantes, etc.).

En espérant que ce topic ne se perdra pas dans les méandres d’Internet, je vous souhaite une bonne lecture !


Avant-propos

Membre de la N.A.S.E. (pour Navettes Azérothiennes Spatiales et Ergonomiques), le Docteur Ergol est l’un des précurseurs de l’aérognomnautique ; cette science consiste à envoyer des fusées vers la Ténèbre d’Au-delà pour coloniser l’espace, en l’attente d’un miracle ou d’une intervention des Titans pour sauver Azeroth.

Dans cet article, nous vous proposons d’imaginer un futur où toutes les civilisations évolueraient dans le cosmos pour devenir des extrazérothiens. Enfilez donc votre heaume-fusée, asseyez-vous confortablement sur votre siège de commande et attachez vos ceintures !

ATTENTION : les propos mis en avant sont ceux de l’auteur, nous ne cautionnons pas son avis sur les Gobelins.

Vivre sur un monde agonisant

Azeroth… Une simple goutte dans une mer d’étoiles ! Contrairement aux autres mondes explorés, Azeroth est la seule à abriter une forme de vie aussi développée (du moins, elle ne tente pas de vous éliminer lorsque vous coupez une liane à Gorgrond) ; pourtant, ce fragile équilibre est sur le point d’être rompu.

Dans un univers où les choses vont de mal en pis, notre refuge n’est plus capable de supporter une telle pression ; alors que le changement climatique dû au Cataclysme reste encore à prouver, notre monde saigne et l’hémorragie continue à s’aggraver, malgré la fin de la 4ème guerre… Même dans le cas où nous saurions l’arrêter, il n’est pas impossible que nous disparaissions lorsque l’âme-monde finira par éclore !

A partir de ce constat, que pouvons-nous faire pour ne pas mourir sur une planète mourrante ou sur un monde en éclosion ?

L’Azérite, une source d’idées

Tout d’abord, éloignons du propos… Même si l’Azérite a été le moteur de ce conflit, il n’existe aucun traité faisant mention d’une quelconque interdiction ; de source sûre, nous savons que ce minerai a des propriétés étonnantes : elle améliore les sens, neutralise les substances toxiques, procure un sentiment de paix, donne à son porteur une plus grande sensibilité aux ondes… Mieux encore, même si cette guerre aurait pu être évitée, de nouvelles découvertes ont pu être faites pendant le conflit : l’Azérite renforce les armures des soldats, peut dégager une quantité d’énergie suffisante pour alimenter des chars d’assaut,…

A partir de cette observation, nous pouvons en conclure deux choses : tout d’abord, contrairement à la pensée générale, il est inutile de proscrire l’Azérite si son utilisation se réserve au domaine civil car il serait dommage d’ignorer tous les avantages qu’il procure ; ensuite, pour aborder le sujet, nous pourrions utiliser ce minerai comme carburant de fusées - cette idée peut paraître irréaliste mais l’aérognomnautique n’a pas attendu l’armistice entre les factions pour proposer une solution à notre problème.

La Zone 52 ou comment envoyer un pétard vers le Néant Distordu

L’aérognomnautique est la science des fusées ; plusieurs compagnies ont essayé de poursuivre cette voie, notamment la Zone 52. Même si les Gobelins restent la race la moins avancée pour faire fonctionner leurs machines, ils méritent de recevoir les honneurs de la Science.

Située en Outreterre, la Zone 52 poursuit ses recherches au Raz-de-Néant, une terre totalement désolée ; en sachant que la probabilité d’un effrondrement de la base s’élève à 95.66% due à l’instabilité sismique de ces régions, ce choix d’implantation reste une énigme si on ne s’intéresse pas à l’objectif des ingénieurs de cette société.

Après avoir terminé de financer leur projet, les Gobelins se sont dépêchés de former la B.O.O.M. (pour Brigade des Opérations Ultra-orbitales Mécanisées), chargée de créer la fusée-de-néant X-52 pour l’envoyer vers le Néant Distordu ; la question sur le type de moteur devait être vite répondue par Karlingue, le chef du projet : il a donc opté pour un moteur à matrice d’etherlithium alimenté par des cristaux draeneï. Cependant, il fallait une étincelle pour alimenter cette machine ; pour composer le noyau de phase, l’ingénieur en chef Trep a récolté d’abord des essences d’âme en peine de mana dans les alentours du pas de tir… Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se consomme ! Toutefois, même si cette idée peut paraître innovante, elle s’est montrée infructeuse ; le Gobelin s’est alors tourné aux puissances élémentaires.

Evidemment, cette technologie n’a pas été conçue par ces [EDITE] mais par les Ethériens, une civilisation extrêmement développée et issue d’une planète dévorée par le Vide. Cependant, il est intéressant de noter qu’une partie de la composition de la roquette est de facture gnome ; sans notre intervention, leur pétard aurait certainement éclaté en plein vol. Il est important de noter qu’un faible pourcentage dans les rapports indique une utilisation de certaines pièces de saccageurs gangrenés… Bref, un drôle de rencontre du 3ème type !

Le tourisme spatial

Que ce soit pour frimer dans le ciel ou pour partir dans une balade romantique, les fusées touristiques sont devenues monnaie courante… Littéralement. Extrêmement chers, ils font la joie des cavaliers du futur.

Certains modèles sont assez intéressants : par l’exemple, la fusée de tourisme X-53 permet qu’il y ait deux passagers, avec un siège éjectable sans parachute intégré, ou encore la grande fusée d’amour, idéal pour lancer un missile vers la maison de votre ex en cas de rupture. On pourrait mentionner la roquette à kyparium appauvri, alimentée par de la kyparite qui a pour particularité de résister à la corrosion lorsqu’elle est privée de son essence d’ambre.

Même si elles ne peuvent franchir la frontière entre l’atmosphère et l’espace (± 80 à 100 km), ces inventions restent utiles car elles donnent des bouts de piste pour un projet plus global.

L’Aviana a déployé ses ailes

Revenons donc à notre Azérite… A travers cette disgression, nous avons vu son utilité ainsi que le fonctionnement de certaines fusées ; le lien est désormais fait !

Il y a un an, la N.A.S.E. a conçu une fusée révolutionnaire : l’Aviana, en référence à la Déesse Sauvage ; les ingénieurs ayant travaillé sur ce projet (dont moi) ont amélioré toutes ces vieilles technologies en une chambre catalysant l’Azérite. Rien qu’en brûlant quelques kilogrammes de ce minerai, elle était capable de s’élever à une altitude de 1500 mètres, ce qui équivaut à la moitié de la hauteur de la Cime de Haut-Roc ! Les montagniers doivent tomber de haut…

Evidemment, nous sommes conscients de la pollution entraînée par le décollage : l’émission de poussières est parfois la cause de maladies respiratoires chez certains de nos collègues et nous n’améliorons pas la situation de notre planète ; cependant, je vous rappelle l’urgence de notre problème ! Les Gobelins vous répondront, comme d’habitude : « Le temps, c’est de l’argent ! » mais dans ce contexte-ci : « Le temps, ce sont les minutes qu’il nous reste à vivre ! ».

Toutefois, il reste un point non élucidé : certes nous prenons la décision de partir, mais vers où ?

Lune des deux

Azeroth n’est pas unique, il existe d’autres planètes orbitant autour de nouveaux soleils ; cependant, la Légion Ardente a éradiqué la plupart d’entre elles dans sa croisade comme Argus, d’autant plus que ce monde est beaucoup trop lointain. Vous pouvez également oublier l’Outreterre à cause de son atmosphère et de ses environnements ; quant à Draenor, il est impossible d’y retourner.

Dans ce cas-ci, que nous reste-t-il ? La réponse est beaucoup plus proche que nous ne le pensions… Azeroth est pourvu de deux satellites, la Dame Blanche et l’Enfant Bleu ; leur position est assez proche de nous et, si nous voulions établir des colonies plus tard, nous serions à proximité de notre planète d’origine, ce qui nous permettrait d’évacuer la zone en cas d’accident mortel (rayonnements, pluies de météorites,…) et d’envoyer une capsule de secours.

Un tel projet a été envisagé par la N.A.S.E. et, même si nous n’avons pas encore la technologie suffisante pour réaliser un tel voyage, nous sommes persuadés qu’il deviendra réel ; nous avons réfléchi sur le choix de notre 1er site d’alunissage et nous avons opté pour la Dame Blanche plutôt que l’Enfant Bleu (nos équipes ont été inquiètes de la disparition mystérieuse de l’astre en question, il était donc préférable de diminuer les risques dans le cas où ce phénomène se reproduirait).

Conclusion

Nous sommes loin du compte et il nous faudra des décennies pour atteindre cet objectif mais en attendant, nous devons penser à changer nos habitudes et à nous montrer plus enclins à faire la paix. Qui sait, peut-être que le meilleur des mondes est ici, au final ?

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Dis-donc jeune entrepreneur !?..