Vie et habitat des monstres mécaniques

HRP :

Bonjour/bonsoir, amis rôlistes !

Précédemment, je m’étais penché sur les fusées dans World of Warcraft avec mon ingénieur de la N.A.S.E. (je mettrai le lien en bas de page pour les plus curieux d’entre vous) ; toujours dans la même veine, j’aimerais vous présenter un nouveau sujet - en l’occurrence, le bestiaire mécagonien - en reprenant un nouveau personnage.

Comme je l’avais fait pour le 1er topic, il y a quelques détails à savoir…

  1. La majorité des espèces que je vais parler sont retrouvables dans le codex des mascottes du jeu ; je me suis donc basé sur chacune de leurs particularités et je me suis permis d’extrapoler pour étoffer le texte, tout en évitant le « hors-sujet ».
  1. Toutes les mascottes mécaniques n’ont pas été traitées, je me suis permis de piocher dans la liste ; par exemple, je n’aborderai pas le OOX-35/MG car le poulet mécanique est une espèce introduite par Orguignard Odipnoticus sur l’île.
  1. Pour ceux qui auraient lu le premier topic, la structure du texte est la même ; vous retrouverez au tout début un avant-propos qui introduit le narrateur puis les différents chapitres qui constituent le sujet. Pour éviter de vous faire lire un pavé, le texte sera divisé en plusieurs messages pour vous permettre de vous arrêter quand vous le souhaitez.

En espérant que ce topic aura plus de succès que le précédent, je vous souhaite une bonne lecture !

Lien :

  • « L’exploration de la Ténèbre d’Au-delà par des engins à réaction » par le Dr. Tsioclock Ergol

https://eu.forums.blizzard.com/fr/wow/t/fan-fiction-lexploration-de-la-t%C3%A9n%C3%A8bre-dau-del%C3%A0-par-des-engins-%C3%A0-r%C3%A9action/39360


Avant-propos

Ancien partisan de la R.U.R. (pour Robots Unis pour la Révolte - une organisation militant pour l’égalité entre la machine et le Mécagnome), Mécanicles Fulminèche s’est consacré à une nouvelle cause : la préservation du Mécosystème.

Grâce à ses connaissances en automathématiques - une discipline consistant à assembler des automates à partir de calculs savants et incompréhensibles- ce passionné en mécazoologie apporte son soutien en voulant sensibiliser le lecteur à l’obsolescence programmée de certaines espèces.

Il est important de noter qu’une cagnotte a été créée pour soutenir cette cause ; nous vous invitons à verser quelques pièces sur le compte ci-dessous :

01000010 01101111 01101110 01101110 01100101 00100000 01101100 01100101 01100011 01110100 01110101 01110010 01100101 00100000 00100001.

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Un sujet épineux

La vie sur l’Île de Mécagone… Qui ne s’est jamais baladé dans le Jardin du Machiniste entre deux expériences ? Jeune, j’aimais m’allonger sur le gazon artificiel - parfois arrosé, le rendant plus vrai que nature - et sentir le parfum des fleurs, comparable à l’odeur des désodorisants accrochés sur les griffes des mécanotigres.

Après mes conférences, il m’a été donné d’entendre certaines critiques faites par des Druides ; voici un extrait d’un de mes courriers électroniques pour que le lecteur puisse se faire une idée…

[…] Votre vision sur la vie est totalement biaisée : il est impossible de considérer une bête mécanique comme une espèce à part entière ! Contrairement à vous, la Nature dessine et insuffle une conscience dans ses créations ; elle ne se contente pas de reproduire ce qu’elle a déjà mis en oeuvre […].

Cette charmante lettre, rédigée par un dénommé Garrulus Cinglevent, met le doigt sur le problème : peut-on considérer qu’un robot ressemblant à un animal se résume à un jeu d’imitations ? Le mécosystème est-il seulement « une parodie de l’écosystème » ?

Pour répondre à toutes ces questions, nous allons accomplir quelque chose d’unique : créer LE bestiaire mécagonien.

Quelques notions avant…

Avant de cataloguer toutes nos données, nous devons définir trois termes : les mots « mécanique », « mécanisé » et « organique » ; il est important de le faire car l’erreur est fréquente entre les deux premiers adjectifs et la notion d’organique est encore floue pour certains de mes congénères.

Tout d’abord, un animal dit « mécanique » est décrit comme 100% artificiel, ne provenant d’aucun phénomène naturel ; il a été assemblé par des industries pour répondre généralement à un besoin.

Ensuite, une créature mécanisée est, à l’origine, un cobaye dont la chair a été supprimée par différents procédés (nous y reviendrons un peu plus tard) ; ses origines naturelles lui ont été retirées pour être remplacées par de nouvelles facultés accordées par la mécanisation.

Enfin, l’organique est composé essentiellement de chair ; cependant, sa nature reste inchangée si le taux de mécanisation est assez faible - par exemple, la greffe d’un oeil bionique ou l’installation d’une prothèse ne provoque aucune modification sur son code génétique - et c’est à plus de 50% que l’être-vivant s’approche de la machine. Cet équilibre entre la chair et le métal est difficile à atteindre, chose que nous avons dû essayer pour y parvenir.

La nuance est donc forte entre « mécanique » et « mécanisé » ; quant au mot « organique », je considère qu’il est assez incorrect de se baser exclusivement sur le taux de mécanisation d’un être-vivant pour évaluer sa nature dans tous les sens du terme. Cela reviendrait à dire que nous, Mécagnomes, sommes tout juste des robots ! Or, mis à part quelques royalistes, nous nous sommes opposés à la suppression de notre conscience durant la fin du règne de notre regretté souverain, ce dernier ayant perdu tout bon sens en l’ayant fait. La question reste donc entière mais, d’une certaine manière, les organiques restent une machine fragile… Ceci est un autre débat !

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CATEGORIE I - Animaux mécaniques

Dans cette section, nous allons répertorier quelques espèces connues considérées comme 100% artificielles.

1. La glisseuse arachnobot

Etonnamment, l’origine de la glisseuse arachnobot est assez floue alors que cette espèce est connue pour être envahissante ! Son inventeur, également inconnu, l’a modélisée comme une araignée ordinaire - 8 pattes avec 6 yeux - et lui a intégré une sorte de sac dans lequel elle assemble ses petits ; il ne peut y avoir qu’une seule mère, appelée « mécatarentule », et elle est facilement reconnaissable car elle est la seule à pouvoir répliquer six mécarachnées avec pour seul but de la protéger en cas de danger.

D’après les mécazoologues, cette capacité à se reproduire si vite ne serait pas innée ; en effet, elle serait une des fonctionnalités qu’aurait enregistrées la génitrice après avoir amélioré son programme, ce qui ferait d’elle l’unique représentante de son espèce à avoir évolué ! Cependant, certains Mécagnomes démentent cette idée et pensent qu’une telle prolifération ne serait qu’une des machinations du Roi Mécagon dans l’optique de terroriser la Résistance de Mécarouille. Quoiqu’il en soit, le débat fait encore rage entre les experts…

Très vite, les glisseuses arachnobots ont modifié une partie de l’île, occupant tout le Nord-Est de la carte ; le Rivage de la Tisseuse d’étincelles est leur nid principal mais, à la sortie de la Casse de Bondo, il est possible de retrouver une maison prise par les toiles d’une arachnoïde moissonneur, une variante de la mécatarentule ! Même si elle est incapable de pondre ses oeufs, elle est extrêmement douée pour emprisonner ses proies - généralement des Troggs - dans un cocon avant de leur prélever un bout de leur chair.

Certes, les glisseuses arachnobots n’ont aucun réservoir à venin mais leur nombre est une menace ; Dashman Martôle a amélioré son microbot, Norbis, pour limiter leur prolifération et les aventuriers ont régulé leur population. Cependant, leur espèce est loin d’être éteinte… Les mécarachnophobes devront s’y faire !

2. Le tunnelier de la Ferraillerie

L’Île de Mécagone a été la cible de critiques ; très vite, les étrangers ont considéré notre région comme une décharge à ciel ouvert et diverses personnalités se sont exprimées sur le sujet, notamment une dryade du nom de Mylune. Voici un extrait tiré de son rapport à la SdPA :

[…] Les petites créatures ont perdu leur maison ! De méchantes scies coupantes ont abattu des arbres et quelqu’un m’a gentiment aidé pour les faire repousser ; je ne sais pas pourquoi mais il m’a demandé des déchets comme récompense… C’est vraiment horrible ce que font ces Mécagnomes aux animaux ! […]

Evidemment, nous avons reçu toutes sortes de déclarations ! Pourtant, nous sommes bien conscients de nos problèmes écologiques : les eaux de l’Evacuation sont impossible à recycler, les armées du Roi Mécagon ont déboisé la Forêt Déclinante - elle porte bien son nom aujourd’hui - et nos mécacycles émettent des particules nocives pour l’environnement. Cependant, nous faisons tout notre possible pour limiter nos impacts : nous collectons toutes nos pièces détachées pour reconstruire notre machine de récupération, nous réutilisons toutes nos cellules énergétiques vides grâce à la station de recharge et nous brûlons nos déchets sous la ville pour éviter que les substances toxiques viennent affecter nos derniers végétaux.

Une autre mesure que nous avons prise est la création du tunnelier de la Ferraillerie ; conçue pour dégrader les piles de débris sous la surface, cette créature fabriquée a fait ses preuves très rapidement en faisant diminuer drastiquement le nombre d’éboulements durant le projet des foreuses… En vérité, nous sommes sans aucune nouvelle des chercheurs ayant eu cette idée mais nous supposons que l’étude est concluante !

3. Le rat de gouttière en alliage

Nier l’évidence est la pire erreur que l’on puisse faire ; notre installation sur l’île a causé l’extinction de la quasi-totalité des espèces organiques en un temps record et, malgré notre attachement pour ces créatures dès notre arrivée, nous avons causé leur perte en ignorant les conséquences de notre mode de vie.

A peine couronné, le Roi Mécagon était répugné par la chair sous toutes ces formes et souhaitait l’annihiler à jamais ; voici un extrait de sa septième proclamation à ce sujet :

[…] Il est impossible de résoudre l’équation si nous décidons d’intégrer les organiques parmi nous ; la malédiction de la chair n’a pas sa place dans nos modèles !
En tant que souverain et pour le bien de notre peuple, j’interdis la possession d’un être non-mécanique dont la taille est inférieure à celle d’un bébé au sein de la ville ; par exemple, toute personne ayant un rat, un poisson ou un lapin comme animal de compagnie devra le confier à nos institutions scientifiques pour aider la recherche. Quant au reste, nous éradiquerons toutes les espèces jugées nuisibles à l’aide de bombes de bestiolicide. […]

Nous aurions dû nous opposer à cette loi mais il était hors de question de mettre en péril notre idéologie - vivre sans devoir subir la malédiction de chair - pour de simples organiques… Quelle erreur !

Depuis ce jour, il est impossible d’avoir un animal de compagnie en chair et en os ; toutefois, quelques ingénieurs ont eu l’idée de créer une réplique de ces créatures disparues dont le rat de gouttière en alliage.

Cette initiative s’est révélée être, pour le moins, catastrophique ; même si nous sommes faits de rouages et de métaux, nous ne sommes pas immunisés contre les maladies car des virus informatiques peuvent provoquer des dysfonctionnements dans nos systèmes une fois installés. Servant de vecteurs, ces rongeurs mécaniques ont contaminé toute notre ville et une quarantaine a dû être imposée pour traiter les patients affectés.

Comme quoi, nos imitations sont assez proches des originaux, au point de provoquer une épidémie !

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CATEGORIE II - Animaux mécanisés

Dans cette nouvelle section, nous allons classifier toutes les espèces organiques utilisées comme sujet d’expérimention pour la conception du mécacréateur ; cet épisode de notre Histoire est certes lourd à assumer mais il est capital d’honorer toutes ces créatures sacrifiées pour la Science.

1. La sauteuse en cuivre ou la coasseuse motorisée

Récemment, les mécazoologues ont confirmé que la sauteuse en cuivre était, à l’origine, une vulgaire grenouille ayant servi de cobaye pour tester l’efficacité du mécacréateur, une invention du Roi Mécagone capable de neutraliser la chair pour la convertir en métal. Même si cette information paraît évidente, il n’en est rien ; durant la conception de la machine, les royalistes avaient pour ordre de garder le secret jusqu’à son activation - fort heureusement empêchée par la Résistance de Mécarouille - et devaient parfois falsifier leurs rapports pour échapper au courroux de leur souverain. Tant que les expériences étaient concluantes, tout allait pour le mieux… Cependant, les cobayes étaient maltraités et subissaient toutes sortes de traitements ; les plus fragiles mouraient à peine mécanisés et les royalistes relâchaient tous ceux ayant mal supporté l’opération, les laissant à leur sort.

La sauteuse en cuivre - également appelée « Unité 6 » - appartenait à cette dernière catégorie car, malgré sa résistance, elle était incapable de « se nourrir » ; toutefois, au lieu de la faire disparaitre, la Nature lui a donné une nouvelle chance : elle lui a permis d’évoluer ! Ainsi, après avoir chargé une nouvelle mise à jour et rallumé sa routine de maintenance, elle a trouvé un moyen de gagner de l’énergie en avalant des insectes mécaniques ; un tel phénomène a intrigué les mécazoologues, témoins de la première forme d’évolution d’une espèce mécanisée !

On peut dire que la vie trouve toujours son chemin !

2. Le Spécimen 97

Le Spécimen 97 est plus un personnage de conte qu’on raconte aux jeunes pour leur inculquer les abus de la mécanisation qu’une être réel mais je ne peux m’empêcher de vous raconter son histoire en citant un extrait d’un des rares rapports disponibles dans nos banques de données ; vous remarquerez que certaines informations ont été retirées du texte d’origine…

Rapport de laboratoire - n°989
Mon équipe et moi commençons à douter de ce que nous faisons… Dernièrement, nous avons mécanisé la moitié de nos cobayes sans qu’il n’y ait eu de progrès dans ce que nous entreprenons.
En attendant que nous recevions de nouveaux sujets, nous avons commencé plutôt l’expérience du [EDITE] sur le Spécimen 97, plus exactement notre seul chien de prairie. Cependant, nous avons remarqué que les barreaux de sa cage avaient été tordus ainsi que des traces de morsure… Nous aurions dû évaluer l’intelligence de nos cobayes avant qu’on ne veuille les mécaniser !
Fort heureusement, l’incident a vite été réglé : un de mes laborantins l’a retrouvé dans l’un des tiroirs de mon bureau en train de grignoter mes dossiers ! Sans perdre plus de temps, nous nous sommes mis au boulot.
Quand nous l’avons fixé à l’appareil, j’ai cru voir dans son regard une lueur de haine. Ma tension électrique me joue-t-elle encore des tours ? Possible jusqu’à que le [EDITE] s’est arrêté… A ce moment précis, mes stagiaires se sont chargés de le détacher avant de le déposer sur la table de dissection. Je me suis alors penché au-dessus de lui et un de mes capteurs d’alerte s’est mis à se déclencher ! J’ai eu le temps de reculer avant d’éviter une paire de griffes ! Il s’est ensuite faufilé dans l’un des conduits…
Depuis, nous cessons d’avoir des pannes de courant, des cobayes disparus et du matériel cassé ! Nous avons essayé de fermer toutes les issues depuis plus d’une heure mais… Trop tard. La bête est parmi nous !

Voilà une autre histoire dans laquelle un sujet d’expérience vient se venger de son tortionnaire ! Evidemment, il y a de fortes chances qu’il s’agisse d’une blague et qu’une créature vengeresse ne puisse existe mais cette histoire est enseignée aux jeunes générations pour éviter de commettre la même erreur que ces scientifiques fous.

3. Le vairon ionisé

En échange d’une plus grande espérance de vie, la mécanisation nous a privé de plusieurs fonctionnalités : la respiration, la reproduction, la digestion,… Tous ces systèmes nous rattachaient à notre condition d’organique et nous devions corriger les erreurs de la Nature à sa
place ! Quelle prétention !

Etant mal placé pour critiquer ce choix - je considère la mécanisation comme une sorte de cadeau empoisonné dont l’étiquette de prix est toujours attachée au noeud pour bien être visible - je ne vais ni défendre ni accuser mes confrères mais je ne peux m’empêcher de regretter certaines choses ; si je pouvais encore saliver, je dévorerais toute une boîte de vairons ! D’ailleurs, j’ai été surpris de lire derrière la conserve les ingrédients après avoir recyclé mes ordures pour confectionner une canne à pêche :

VAIRONS EN BOÎTE (10)
Ingrédients :
-50 pièces détachées (89.3%).
-6 vairons ionisés (10.7%).

Impressionnant, il y a plus d’emballages dans cette conserve que de nourriture ; heureusement que nous collectons les 3/4 de nos déchets ! Intrigué par ce curieux calcul, j’ai décidé de contacter l’usine de vairons pour en savoir plus ; évidemment, les employés sont peu concernés par la situation et préfèrent travailler que répondre à mes questions.

Plus tard, en conversant avec un camarade, j’ai appris que les fonds marins étaient épuisés ; en effet, le vairon ionisé consomme tout ce qui passe dans sa bouche, y compris des algues ou des micro-organismes. Sa seule utilité est de nourrir les plus grands prédateurs : nous et un monstre aquatique - la Gueule des eaux.

La façon de capturer ce poisson est assez cruelle ; les fabriques ont recours à l’électropêche au lieu d’utiliser un appât des cent lieues dans le but d’économiser leur nombre de pièces détachées. Une telle pratique devrait être interdite mais les consommateurs préfèrent déguster tranquillement leur « Big Mec »… Personnellement, ça me coupe l’appétit !

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CATEGORIE III - Animaux organiques

Dans cette dernière section, nous allons classer toutes les dernières espèces organiques subsitant sur l’Île de Mécagone ; il est important de noter que ces animaux sont protégés pour éviter leur extinction.

1. Le Snorf doré

Les renifleurs racines-rousses sont les seuls mammifères à être épargnées par la mécanisation ; grâce à leur fourrure, ils peuvent se fondre dans leur environnement et trouver des herbes ou des graines enfouies sous un tas de déchets en utilisant leur odorat aiguisé. Cependant, le Snorf doré reste la mascotte préférée de notre peuple pour diverses raisons…

D’abord, la naissance d’une telle créature est assez rare ; en effet, les derniers membres de cette espèce se comptent sur les doigts d’une prothèse mécanique et s’accouplent seulement durant la saison des amours - période pendant laquelle les mécazoologues étudient leurs interactions derrière un écran - avant de redevenir léthargiques. Cependant, les deux partenaires s’ignorent dans la plupart des cas et deviennent agressifs s’ils sont sous pression, ce qui complique encore plus l’échange… Les probabilités pour qu’il y ait une fécondation sont tellement faibles qu’elles s’élèvent à 5%, ce qui fait qu’un tel évènement relève plus de l’anomalie que de la chance !

Egalement, le Snorf doré est la seule espèce épargnée par le Roi Mécagon ; alors qu’il concevait son mécacréateur, il s’est aperçu de la rareté d’un tel phénomène et s’est chargé de domestiquer le dernier-né de la portée, le traitant affectueusement. Même mécanisé à 99%, notre dernier souverain a su conserver une légère partie de sa Gnomanité…

Conclusion

Revenons à nos questions… La mécosystème est-elle finalement une copie de l’écosystème ? Est-elle une pâle imitation de la réalité ?

Il est évident que la réponse est non ; nous avons prouvé que la mécosystème se composait de trois types d’animaux - mécanique, mécanisé et organique - et que chacune de ces espèces a réussi à s’adapter dans son environnement. Que ce soit la glisseuse arachnobot, la sauteuse en cuivre ou le Snorf doré, toutes ces créatures cohabitent dans un même milieu et vivent harmonieusement dans l’espoir de perdurer à jamais.

Toutefois, nous devons persévérer pour faire connaître aux étrangers notre faune afin que nous la protégions, qu’elle soit faite de chair ou de métal.

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Des feuilles noircies par l’encre recouvrent toute la table… D’étranges schémas montrent l’intérieur d’une sauteuse en cuivre et des notes prises en vrac sont mélangées dans une gigantesque pile défiant toutes les lois de la gravité ; à côté de tout ce bazar est posé un recueil dont la converture est faite d’une étrange matière lubrifée par de l’huile de récupération, faisant rayonner les caractères du titre - « Vie et habitat des monstres mécaniques - version 2.0. ».


Bonjour/bonsoir, amis rôlistes !

Tout d’abord, je tenais à remercier ceux ayant pris la peine de lire cette fiction savante, voire d’avoir posé un « J’aime » sous l’un de mes commentaires ; ça me fait énormément plaisir et ça me donne l’envie de continuer aussi longtemps que ça durera.

Alors que j’envisageais d’écrire un article sur la mécanisation, je me suis rendu compte que je n’avais abordé que la partie émergée de l’iceberg ; en effet, je n’avais pas fait attention aux combats de mascottes !

Encore une fois, toutes ces quêtes sont disponibles en jeu et peuvent être lues sur Wowpedia ou sur Wowhead ; je vais surtout vous présenter la liste des informations que j’ai ajoutées par rapport à la version précédente :

  • Nouvelle entrée dans les animaux mécanisés : le vairon ionisé.

  • Une nouvelle explication sur la reproduction chez la glisseuse arachnobot.

  • Un extrait de la septième proclamation au sujet d’une mesure prise par le Roi Mécagon contre les organiques.

  • Une courte présentation sur les racines-rousses, une espèce identique à celle du Snorf doré.

  • Autre détail : vous noterez que la sauteuse en cuivre peut être également appelée « Unité 6 ».

Voilà ! J’espère que ces modifications amélioreront mon texte ; ça me donnera l’occasion de remonter le sujet pour le montrer aux autres curieux. Il est possible que j’ajoute une nouvelle entrée concernant une nouvelle espèce mécanique – le cocorivox – mais, faute de temps, il va falloir reporter ça à plus tard.

Merci pour votre attention et bonne re-lecture !

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