Garrosh n’en déplaise à certain, est un personnage qui à été plutôt bien écris, et qui souffre grandement du syndrome du héros.
On part d’un personnage vivant dans l’ombre sinistre, d’un personnage considéré de prime abord (et à raison pour ces derniers) comme un barbare assoiffé tant de sang que de pouvoir (période pré-BC), avant finalement de rencontrer celui qui lui redonnera l’unique lueur dans sa vie morose Thrall, en arrondissant les angles lui qui devait aussi beaucoup à Gromm (se sont pas contenté d’un salut et chacun son chemin les 2 la, c’est des Bro quand même) sans forcément nié la part de méfais de ce dernier, mais c’est probablement le premier à parler en bien de son père et comme souvent on le dit on retient ce que l’on veux, et Garrosh il tombe en plein dedans.
S’en suis Woltk ou bizarrement cette extension comme Cata, il est intimement lié à Varyan, les 2 représentent le pendant agressif de leur faction respective une espèce de reflet l’un de l’autre, sans dans leur soutient quand l’un aura l’impétuosité de la jeunesse pour tenir tête à son mentor, le second dans la sagesse paternelle évoluera sous l’influence d’un fils plus tempéré.
Arrive Cata, on est loin d’un Thrall gouvernant par conseil, ici on entre doucement dans la période du marche ou crève, mais avec un peuple qui est dans la galère et ça Garrosh qui vient d’un monde brisé, le ressent peut-être plus qu’un le ne pense.
Il entre dans une extrême, mais Cata de manière générale ça doit être un sacré stress à l’ensemble des populations et quand on voit Durotar de base, ça doit pas vivre la crise de la même façon qu’un comté de l’or verdoyant.
Arrive MoP, la guerre bas sont plein, Garrosh à eu une extension pour asseoir son autorité et en bien ou en mal depuis Cata, son but premier la survie de son peuple qui contrairement à un Thrall qui avait justement choisi ces terres pour des motifs de rédemptions n’hésitera pas à prendre ce dont son peuple à besoin, peuple qui s’étiolera avec les dissensions.
Et tu lui offre, sous les yeux la Pandarie, le gars qui depuis son arrivée en Azeroth n’a connu que deux facette ami ou ennemi niveau interaction, avec pour première info
On à trouvé une terre nouvelle, et l’alliance a posé ses bottes dessus avant nous.
Tu m’étonne qu’il vrille en mode, je vais tout raser et fin du débat.
Notons que pour finir son développement MoP étant une sortie sans antagoniste désigné, avec une terre exacerbant les émotions parfois à peine arrivé dessus (CF, les quêtes d’intro) Garrosh malgré ses défaut à fait preuve d’une force mentale de dingue pour ne pas s’être transformé au premier orteil posé sur la plage, je récapitule ici quand même :
- Doute, par maintes occasions nous l’avons vu se remettre en question, ou revenir sur une décision.
- Colère, une terre promise pouvant prodiguer ce dont les siens ont besoin (notion de siens encore soft sur le moment).
- Désespoir, même un chef de guerre doit pas être jouasse d’un conflit dont il ne voit pas la fin.
- Violence, bon c’est la guerre et c’est pas le plus subtil.
- Peur, climat tendu dans sa propre horde.
- Haine, de l’Alliance.
- Orgueil, depuis qu’il à appris la « rédemption » de son père.
Garrosh en Pandarie, c’est une bombe à retardement plus grosse que celle ayant fait boom sur Theramore, si l’on cumule le tout, juste le faire passer pour un Xénophobe hargneux c’est finalement assez réducteur.
C’est aussi la fin de l’effet miroir entre lui et Varyan ou on ressent clairement l’évolution du second et c’est un peu grâce a lui.
D’ailleurs finalement qui ont vois ses dernières parole pour Thrall durant WoD ou il lui dit (j’ai plus la phrase exact) : C’est de ta faute si je suis comme ça.
N’est pas totalement dénuée de sens, sans avoir guidé la poudre Thrall à allumé la mèche.
Bien que MoP ai pris un sacré raccourci dans son personnage, (comme un agressivité déjà trop marquée en début d’extension) Garrosh c’est presque 10 ans d’évolution, pour un résultat pas forcément mauvais, on est loin d’un Anduin qui depuis qu’il à voix au chapitre ne clame que paix et à du attendre Bfa pour avoir un rien d’évolution.