La nature du Puits de Soleil

Ayé j’ai trouvé :
Alors ça, ca vient du PTR (je sais pas si cela a été mis dans le jeu)

Prophet Velen: This may be the one place in the universe sacred to the Legion. Demons would pluck out their eyes sooner than gaze upon it.

Illidan Stormrage: Who could ever imagine such a sacrifice?

Aggramar: Mortals. I wasted millennia fighting to spare you from corruption. Until at last my eyes were opened to the truth.
Aggramar: You are the corruption. We will save the universe by wiping all memory of you from existence.
Aggramar: Soon comes the awakening of my brother, Argus. Together, our new Pantheon will join the master in breaking your fetid world. But you will not live to see it.

Illidan Stormrage: I have heard all the prattling I can bear. Let us show this lackey of Sargeras that he has no claim to our world.

Et ce passage :
group of Illidari demon hunters, with Kor’vas Bloodthorn front and center, stands assembled for battle as rain pours down around them.

Illidan Stormrage : You were not prepared.

Illidan stands atop a portal, channeling magic in his hands.

Illidan Stormrage : The enemy came into our world, their only desire to extinguish all life.

A flashback of Kor’vas during a demon attack in her home city.

Illidan Stormrage : They slaughtered our loved ones. They razed our homes, our cities, and our sacred places. You tried to stop them… and you failed.

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C’est de ça que je parlais ^^

C’etait en effet velen et c’est dans le jeux (et non illidan, mais bon ils passent leur temps a parler…)

Par contre ajax pour ce point, perso j’attend une preuve IG de ce que tu avance pour le pds.
Autrement dit, ne jamais avoir le mot sacred, mais uniquement holy pour le pds, et surtout IG. Tu nous bassine assez avec déconsidération de l’UE, et le seul cas que tu m’a remonter date de warcraft3, qui est largement refait et déformer depuis.

Edit: Pour les anglophone, je rajoute justement une discussion que j’ai pu trouvé qui porte sur la différence entre ces deux termes:
h ttps://english.stackexchange.com/questions/84837/whats-the-difference-between-hallow-sacred-holy-and-saint

En résumé, dans la langue, ils sont purement synonyme. Après dans l’utilisation, sacred renvoie bien plus a quelque chose de “banalement sacré” (genre les truc des autres religion, les lieux/objet commun, etc), et holy est plus liée directement au “dieu”, la ou il habite, les objets que lui utilise, voir lui-même. (en plus d’une pur séparation linguistique. Holy venant du vielle anglais, sacred serait une transformation du latin/français Sacer/sacre…)

Si on part de ce constant, la séparation “holy/sacred” n’est la aussi du coups qu’affaire de point de vue. Ce qui est “holy” pour un ne sera que “sacred” pour l’autre.

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On peut prendre un exemple tout simple en rapport avec la Bible. Dans les pays francophones on la qualifie comme telle alors que dans les pays anglophones elle est traduite non pas en deux mots mais en trois mots. La Bible devient ainsi « The holy Bible » qui signifie littéralement la sainte Bible ou les saintes écritures si on veut être plus juste.

Ensuite il faut faire attention à ne pas faire de confusion dans la lecture des récits. Pour les trolls, en effet, il est écrit ceci dans le volume I de Chroniques :

Les hauts-elfes avaient bâti leur nouveau royaume sur des anciennes ruines amani, des ruines que les trolls considéraient toujours comme une terre sacrée. À plus de dix contre un, les Amani combattirent farouchement pour chasser les envahisseur de leur sol béni.

Considérer les ruines comme une terre sacrée ne veut pas dire que cette terre en question est une terre consacrée. Cela vient simplement nous faire comprendre que ces ruines sont précieuses pour les trolls ce qui explique leur hostilités envers les hauts-elfes qui en prennent le contrôle sans demander l’avis des Amanis.

En ce qui concerne le Puits de soleil on parle bien de lui comme étant une source d’énergie arcanique, c’est souvent cela qui est écrit à son sujet avant sa restauration par Velen. Jamais on peut lire à un moment que c’est une source d’énergie sacrée, cette nouvelle nature est précisée lorsque Velen le purifie. Dans ces circonstances il n’est pas fondé d’affirmer qu’il l’ait été puisque cela relève davantage d’une théorie que de faits.

Personnellement, je n’irais pas aussi loin; il est indéniable que dans le langage commun, ces deux mots sont synonymes. Toutefois, l’auteur d’une oeuvre (même collective) peut tout à fait, dans les limites du monde secondaire qu’il a créé, donner un sens plus précis à certains adjectifs, et notamment en tirer des conséquences sur la nature des phénomènes qu’il décrit. C’est la base de la création artistique, spécialement en fantasy (qui ne vise pas au réalisme mais au merveilleux, distinct du monde réel).

Comme tu le dis, il reste à établir de manière certaine que le mot Holy qualifie toujours la magie issue de la Lumière dans Wow, sans exception (une ou deux exceptions peuvent toutefois exister, étant donné le caractère collectif et donc faillible de la narration…).

Pour l’instant, et bien que je ne joue pas en anglais, j’ai l’impression que cette distinction est assez bien respectée (en tout cas quand on joue prêtre ou paladin, seul le mot « holy » est employé).

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J’aurais du mettre un emoji c’est ma faute, mais il fallait pas du tout lire « TEXTE VO ?! c***asse va !! » mdr mais bien tout simplement : « Pourrais-tu retrouver le texte original de la même manière que Maslenain, car le terme sacré est souvent une traduction impropre de Saint / Holy » très très abrégé et pouvant sembler sec, parce que je faisais une réponse express comme tu vois ^^’

C’est pas faux XD Après il y a deux genres d’elfes de sang, ceux à la Lorash qui servent la Horde, et ceux à la Halduron qui servent leur peuple - chacun de son côté - (ou parfois même des Valeera ou Umbric qui servent l’alliance)

Ah cool, donc même si ça a été implémenté sur le retail, ça reste du « sacred »

Heu… C’est bien le manuel de WoW classic que j’ai linké non ?

Tu vois, je dis pas ça méchamment, mais pour moi c’est hyper usant et même crevant, de devoir corriger les erreurs dans les critiques qui sont faites à ce que j’apporte, alors que j’ai déjà passé énormément de temps et de soin à vérifier pour pas dire de c*nneries, et qu’après-coup tu es même pas capable de lire ce qui est réellement montré.
Franchement tu abuses :frowning:

oui ce point est intéressant, comme beaucoup de mots anglais il existe en deux version, holy est anglo-germanique et sacred est latino-normand.
Quand je parle de la différence de sens, c’est bien comme tu le remarques, propre au lore de WoW.
Dans WoW tu as un niveau qui n’existe pas IRL (à moins d’être Témoin de Jéovah ou autre) qui est celui de la Lumière (Holy) tangible et attestable par tous, qui est une force cosmique comme pour nous l’électromagnétisme ou la gravitation, séparément de ce qui est simplement de la révérence ou du rituel (Sacred).

Aparté : Ce que je pense à ce sujet c’est que le rituel et le culte, donc le Sacred, est une « porte d’entrée » possible pour réussir à invoquer et manifester de la Lumière (Holy), comme on le voit chez de très nombreux PNJ, y compris récemment les zandalari, bien que ça ne marche pas à 100%, parfois ça reste limité aux énergie de Nature ou de Non-mort, et même en miroir ça peut mener au Void / Vide.
Le holy en revanche, est à 100% déjà d’emblée totalement Lumineux.

En effet mais je préciserai quand-même : « ne veut pas forcément dire » - oui parce que peut-être que le site était déjà imbu de Lumière mais qu’on ne le sait simplement pas encore dans le lore.

C’est dommage parce qu’avec cette phrase tu balayes donc d’un revers de mains tous les éléments qui t’ont été montrés et que tu es censé avoir lus mais que tu n’as pas envie de prendre en compte. Je regrette mais ce n’est pas très convainquant.

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En vrai, Ajax est dans son monde fantasmé qui n’a rien à voir avec celui de Warcraft.

Pour le sujet de l’OP, avant BC sunwell = arcane, après arcane+lumière. Tout le monde est d’accord avec ça sauf lui.

Je vois même pas pourquoi continuer à débattre quand ya tellement de mauvaise foi sur le tapis.

On en revient toujours au même point Ajax, tu fais un raisonnement qui part sur des suppositions. Moi je m’arrête sur ce qu’on nous explique clairement sans faire de débordement narratif. Tu vois bien qu’en même que ce n’est pas pertinent de t’appuyer sur des « peut-être » ou des « si » pour justifier une possible composante sacrée dans le Puits de soleil.

Moi je n’essaie pas désespérément de rendre vraie un scénario imaginaire. Elle se situe bien là la différence avec toi Ajax. Si je ne te convainque pas tu n’en fais pas de même avec moi tu sais. Ton approche est beaucoup trop décalée pour être recevable. Je veux bien t’accorder le fait que tes idées soient intéressantes et auraient pu être utilisées dans le lore. Cela aurait permis de légitimer chez les hauts-elfes cet ancrage dans la lumière sacrée, malheureusement pour toi cette réalité là n’existe que dans ton imaginaire.

J’ai pas compris un traître de mots de ce paragraphe.

Donc si un pyromancien de lumière croise un cryomancien des ombres et que leurs énergie feu sacré et givre ombre entre en conflit cela risque de crée un trou noir duquel un vidomancien pourrait absorber l’énergie sauf si un luminomancien passe par la pour tenter d’en modifier la nature et cela déclencherai une super nova qui permettrai ensuite à un nécro démoniste de relever des morts vivants démoniaque marquer par les énergies précédente ?

Je suis pas sur de mon coup bien sur.

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My bad en effet, j’ai confondu avec le manuel de war3…

Aurais-tu quand même un texte IG? Le manuel de classique ce basé a 90% sur war3 (logique… comme les livre qu’on retrouve IG datant de classique, ce sont des portage des textes du manuel de war3 par exemple, j’aimerais un « plus neuf », dans une quête si possible assez récente)

Attention au contre-exemple. Je m’appuierais sur lanotion mathématique de « preuve » ici, tu peux apporter 10000 exemple qui « marche », si on trouve un seul contre-exemple, ca casse tout!
La validation par l’exemple ne marche pas en mathématique pour cette raison. Bon ici nous ne sommes pas dans un truc aussi tranché, c’est sur.

J’en viens aussi au commentaire de enerdil, en effet il faut appliquer cette séparation tacite dans la lagnue Irl a sont utilisation dans wow.

Mais comme il le fait remarqué, les paladin et prêtre, soit ceux qui « croit » fonctionne sur le holy. Du coups cela n’entre pas en contradiction avec la théorie Irl, c’est meme plutôt dans la meme veine.
A noter qu’on aurait aussi la possible utilisation « par defaut » fait par les auteurs sans le savoir, utilisant un tic de languge irl dans leur univers. Un peu comme l’approche que je défend sur le lien holy/sacred et dieux/divinité expliquant l’utilisation GD (gamedesign) du « sacré » en terme que dégât.

Pour cette histoire de magie et de sacré, je vous donne le texte pour la classe prêtre.

Parce qu’on va tourner en rond.

Comme c’est long, je vous met tout en balise spoiler.

Première partie

La magie divine peut être d’origine diverse et varié. On l’oppose souvent à la magie des arcanes (celle utilisée par les nécromanciens, mages et démonistes), puisqu’elle n’est pas corruptrice ni détectable par les démons. Bien que ses effets soient souvent moins spectaculaires, elle est la seule capable d’être utilisée pour le don de guérison.

Certains praticiens tirent l’énergie divine de la force de leur propre foi, d’autres font appel aux esprits de leurs ancêtres, d’autres encore utilisent les forces de la terre comme inspiration divine, enfin les derniers se réclament comme des héritiers célestes. Cependant, la Magie Divine n’est pas forcément liée à une quelconque déité. Même si les divinités existent dans Warcraft, elles ne se manifestent pas, ne montrent pas de preuve divine de leurs existences et ils ne récompensent pas leurs fidèles avec des pouvoirs ou sortilèges spéciaux (On pourra cependant nuancer un peu avec le cas des Loas pour les trolls).

La foi absolue des croyants est suffisante pour créer en eux une étincelle divine, et de leur propre dévotion, ils obtiennent sorts et pouvoirs.

La magie divine se caractérise le plus souvent par la foi en un lien entre l’être et le monde. Ce lien fait prendre conscience à la fois que l’être appartient au monde, mais également que l’être peut agir sur le monde. Cela permet également à l’être de sentir l’immensité du monde, et de se retrouver en connexion avec quelque chose qui est bien plus vaste.

Ainsi, l’utilisation de la lumière comme de l’ombre serait essentiellement concentrée sur ce lien, que ce soit dans un sens (l’être améliore le monde) ou dans un autre (le monde meilleur rend l’être plus heureux), et réciproquement pour ceux dont la foi est la plus distordue (le partage de la souffrance de l’être au monde, par exemple).

Mon interprétation personnelle de la Lumière Sacrée s’appuie sur les 3 vertus à savoir que l’être à conscience de l’existence de son lien avec le monde, que son propre bonheur est lié à celui du monde, et que par conséquent il souhaite améliorer le monde pour s’y sentir plus heureux. Attention, la Lumière n’est pas une religion.

Cependant, la notion « d’améliorer » est extrêmement subjective. Certains veulent l’améliorer en apaisant la souffrance, en protégeant les innocents. D’autres y voient sans doute une approche plus naturelle à travers la Lumière du soleil qui fait pousser les plantes et engendre la vie. D’autres veulent l’améliorer par l’éradication du Mal (la croisade écarlate). D’autres encore veulent l’amélioration économique impactant sa capacité à engendrer du profit (les gobelins).

Seul le fait d’être convaincu d’améliorer le monde suffirait à utiliser la Lumière sacrée, dès lors. Qu’en serait-il de l’ombre, alors ? Et bien l’ombre ne va pas sans la Lumière, et se matérialiserait donc de la même façon, au travers de ce lien entre l’être et le monde.

La principale différence, ce serait qu’au lieu de s’axer sur le fait d’améliorer le monde, ce lien serait axé autour de la souffrance du monde que l’être veut répandre pour punir ceux qui lui font du mal (ça pourrait convenir à un tauren, je pense), ou alors une souffrance intérieure de l’être qui veut la partager au monde entier. Voire pour ceux qui auraient une foi encore plus distordue, on pourrait imaginer qu’il y ait une forme de satisfaction, comme s’il se nourrissait de cette souffrance (les sorts vampiriques ?).

Les elfes de la Nuit

Les Elfes de la Nuit ont vénéré Elune durant plusieurs millénaires. Leur légende disant à l’époque qu’elle allait dormir près du Puits d’Eternité. L’ordre des Sœurs d’Elune est l’un des plus vieux ordres de la Société Kaldorei. Une croyance populaire dans leur culture veut que seules les femmes peuvent comprendre l’intégralité des secrets d’Elune, de ce fait, cet ordre a été fermé aux hommes durant des millénaires (eux, étant généralement orientés vers le Druidisme). Les Kaldorei ne croient pas en la lumière en tant que telle, mais vénèrent la Déesse comme une entité divine.

Les hauts elfes & elfes de sang

Leur cas est un peu particulier. Les hauts elfes ont longtemps suivi le dogme des 3 vertus. Cependant, quand le fléau a détruit leur Royaume, beaucoup se sont sentis abandonnés, délaissés par la Lumière, comme des âmes en peine piégées par leur soif de mana. Bien qu’il reste probable que tous n’aient pas perdu la foi et usent encore de la Lumière Divine comme les autres races, une autre source « d’énergie lumineuse » a fait leur apparition avec M’uru. Pour faire simple, il a servit de grosse pile alcaline afin que les elfes puissent utiliser son pouvoir, à la manière d’un quelconque sort des arcanes. Depuis que M’uru a été sacrifié pour purifier le Puits de Soleil, les énergies de ce puits sont devenues mi-arcaniques, mi-lumineuses. De ce fait, il semblerait que les elfes de sang soient capables de l’utiliser de la même manière que les arcanes, sans en appeler à leur foi.

Les Nains

Les nains ont également suivi l’enseignement des 3 vertus, mais y ont finalement renoncé pour se consacrer plus en détails sur leur histoire. Leurs liens avec les Titans les fascine et est devenue une véritable source d’inspiration divine, pour eux. A telle point que certains sont parvenus à transformer pendant un bref instant leur peau en pierre (le racial nain date de là). Ils perçoivent depuis leur lien avec le monde, comme étant la main des titans qui leur avait confié un rôle.

Les gobelins

Les gobelins sont probablement assez particuliers dans leur conception de la lumière. Comme ils le disent, la lumière n’abandonne jamais tant qu’on peut payer. Cette phrase un peu amusante me pousserait à croire que leur vision de l’amélioration du monde est tournée au travers d’une relation pécuniaire, comme pour les chamans. Donner quelque chose pour recevoir en échange, afin que chacun en profite.

Les humains

Les humains ont suivi et suivent toujours le principe des 3 vertus : Compassion, ténacité et respect. Ces trois vertus sont chacune limitées, car tout excès dans l’une d’elle entraine des risques. Par exemple, la compassion doit s’arrêter lorsque la personne peut s’en sortir seule, sans aide, afin qu’elle se renforce elle-même dans cette épreuve.Notez quand même qu’il existe des dissidents, notamment au sein de la croisade écarlate avec le culte du corbeau.

Les gnomes

Curieux peuple pourtant assez peu enclin aux affaires religieuses, il semblerait que les gnomes se soient soudainement découverts une inspiration divine… On peut supposer que ça puisse être leurs liens avec les mécagnomes et les titans, comme pour les nains. Mais je n’ai pas de réponse fiable sur eux…

Les morts-vivants

Les morts-vivants sont d’anciens humains, ayant de ce fait été sensibilisés aux 3 vertus. Cependant, beaucoup d’entre eux ont perdu l’étincelle de foi. Le fait que la magie de la Lumière soit extrêmement douloureuse pour eux pourrait également être un facteur d’explication, car cela leur demande une énorme volonté. Dans tous les cas, la majorité des réprouvés se sont tournés vers le Culte des Ombres Oubliées.

Les taurens

Les taurens ont récemment pris conscience de l’influence des Kaldorei dans leur propre culture, a travers de l’importance de Mu’sha (Elune chez les elfes) qui se trouve être l’un des deux yeux de la Terre mère. Ils se sont donc décidé a rendre leur plénitude à leur peuple en vénérant également An’shee, l’autre œil de la terre mère (autrement dit, la Lune et le Soleil). On peut supposer qu’ils y voient une conception plus naturelle de la Lumière puisqu’elle fait pousser les plantes et génère la vie.

Les trolls

Les trolls sont un peuple extrêmement superstitieux, et bien que le vaudou soit désormais en perte de popularité depuis que Thrall a intégré les Sombrelances, l’importance des différents loas n’est pas négligeable. Beaucoup voient en eux une inspiration divine, et un courroux dangereux s’ils ne se soumettent pas.

Les draeneï

Exilés de leur partie par leurs frères Erédars après avoir été corrompus par Sargeras (ceci étant la version officielle depuis BC), les draeneïs ont été recueillis par les Naarus. Ce sont ces Naarus qui ont été visiblement une inspiration divine pour tout ce peuple, leur donnant un nouveau foyer, un moyen de survivre, et quelque chose en quoi croire. Les conceptions des Naarus semblent avoir trouvé un certain écho dans le concept des 3 vertus des humains.

Deuxième partie

La magie divine, généralité , traduction par Skorps

Les origines de la magie divine sont diverses. Certains praticiens tirent l’énergie divine de la force de leur propre foi, d’autres font appel aux esprits de leurs ancêtres, d’autres encore utilisent les forces de la terre comme inspiration divine, enfin les derniers se réclament comme des héritiers célestes. Quelle qu’en soit l’origine, les lanceurs de sorts mettent beaucoup de choses en commun. Ils ont la capacité de soulager les blessures de leurs alliés et d’écraser leurs ennemis, tandis que la Légion Ardente reste incapable de les voir.

Bien que les dieux existent dans le monde, ils n’ont pas les mêmes rôles que ceux d’autres mythologies. Les divinités de Warcraft sont bien plus théoriques. Ils ne se manifestent pas, ils ne montrent pas de preuve divine de leurs existences et ils ne récompensent pas leurs fidèles avec des pouvoirs ou sortilèges spéciaux. Certains se demandent si ces déïtés existent réellement, et s’ils ne pourraient pas en fait être juste une création fictive, une façon de se soulager. Même si c’est le cas, la foi absolue des croyants est suffisante pour créer en eux une étincelle divine; et de leur propre dévotion, ils obtiennent sorts et pouvoirs.

La Magie Divine : la Horde , traduction par Erok

Les taurens et les orcs pratiquent le chamanisme, une religion qui s’articule autour de l’adoration d’esprits, ceux-ci étant souvent les esprits de leurs ancêtres. Les chamans de la Horde ont un grand respect, une vénération pour ces esprits apparus avant eux et les appellent souvent pour conseils ou force. De nombreux orcs et taurens affirment entendre ou sentir leurs esprits et usent de cette faculté à leurs avantages. Peu vont jusqu’à affirmer que si les esprits répondent lorsque leurs descendants les appellent, c’est parce que les chamans utilisent des énergies primaires, effrayantes, qui s’adressent avant tout à la colère du mort. La plupart croit que les esprits fournissent une source d’énergie divine directe à ceux qui les invoquent et que leurs capacités de lancements de sorts ne sont pas déterminées seulement par la dévotion de l’invocateur (comme c’est le cas pour ceux qui révèrent dieux et philosophies).

Les chamans croient également que toute chose - que ce soit les êtres évolués, les animaux, les arbres, les roches de ce monde - a un esprit et qu’il est possible de s’adresser à celui-ci et d’en tirer pouvoir si l’on en connait le moyen. C’est ce chamanisme ancestral que Thrall redécouvrit. Tout comme les esprits des Anciens, les esprits de la terre, les élémentaux, tous désirent aider et protéger ceux qui s’adressent à eux. Les chamans orcs ont le pouvoir de la nature dans leurs poings : terre, vent et feu viennent à leurs appels

La Magie Divine : autres races , traduction par Erok

Humains et Hauts Elfes n’adorent pas de dieux en tant que tels. Cependant, nombre d’entre eux adhèrent à la philosophie de la Lumière sacrée. Les paladins humains utilisent leur foi dans la Lumière pour protéger et guérir leurs alliés mais également pour brûler leurs ennemis. De la même manière que pour les elfes de la nuit, c’est la dévotion immuable des paladins qui leur donne ce pouvoir divin - la Lumière Sacrée n’étant en elle-même rien moins qu’une simple philosophie, un assemblage d’idéaux créé par des mortels mais donnant à l’homme de foi quelque chose en quoi croire. De cette foi provient la justice divine.

Personne ne remet en cause le pouvoir de la magie divine. Même si celle-ci n’est pas aussi spectaculaire que la magie de l’arcane, ses applications restent innombrables. Les sorts divins sont utiles pour à peu près n’importe quelle situation, que ce soit la défense, l’attaque, ou bien encore la guérison ou la divination. Ceux qui utilisent la magie divine n’ont pas à craindre de s’attirer la suspicion des elfes de la nuit ou l’attention de la Légion. La magie divine est une énergie saine et très puissante. Lorsqu’on fait appel à l’essence même de la magie divine, une sorte de dédoublement se fait : on sent à la fois sa propre force, mais apparait également un lien avec quelque chose d’autrement plus vaste. Cette sensation apporte aux lanceurs de sorts divins un sentiment de paix, une satisfaction, des qualités assez peu vues chez ceux qui ont préféré flirter avec les énergies corrompues de l’arcane.

Le mystère des créateurs , traduction par Telenil

Pour les humains, le présent a toujours eu plus d’importance que le passé. Ils passent peu de temps à explorer leurs origines. Pour ce qu’ils en savent, ils ont toujours été là ( les races plus anciennes haussent un sourcil à cette affirmation, mais même les elfes doivent admettre que les tribus humaines étaient bien établies quand ils les ont découvertes).

Au contraire, les nains ont toujours voulu savoir d’où il venaient. Les plus anciennes demeures et reliques naines font allusion à un mythe des origines, mais ce n’est qu’après leur récente arrivée en Kalimdor que les nains ont aperçu la vérité qui se cachait derrière leurs légendes fragmentées. D’après des ruines dispersées qu’ils ont découvertes dans les terres sauvages de Kalimdor, ils auraient été créés par une race, à présent disparue, qui dirigeait le monde dans les jours anciens.

Aussi incroyable que soit cette découverte, elle répond juste à un mystère tout en suscitant de nombreuses questions. Qui était cette race ? Pourquoi les nains ont-ils été créés ? Qu’est-ce que ces titans voulaient des nains, et faut-il qu’ils le fassent ? A quoi ressemblaient leurs créateurs, et que leur est-il arrivé ? Quand ils ont disparu, pourquoi ont-ils laissés les nains derrière eux ?

Cependant, la nature pratique des nains ne se prête pas à la vénération aveugle d’une race de géniteurs, si entrainante que soit cette révélation. Ils comptent sur les mesures, les mathématiques, et le travail de leurs mains. Plutôt que de prendre la mesure de leurs créateurs en se fondant sur la foi, ils se sont lancés dans une gigantesque recherche de leur passé.

Cette révélation de leurs géniteurs titans a suscité une grande émotion par les nains de Kalimdor. Ils se précipitent pour explorer le monde qui les entoure, cherchant autant d’indices que leur temps et leurs ressources le leur permettent. Chaque morceau de preuve potentiel est étudié, testé, et passé à un autre nain pour examen. Les informations s’accumulent, les théories sont testées et partagées, et les bases de connaissances grandissent.

Les autres races considèrent les efforts des nains avec des attitudes variant de la perplexité à la l’inquiétude devant leur chasse au trésor cupide. Certains partagent la curiosité des nains, tandis que les autres craignent que la recherche de ces mystères cachés puisse éveiller quelque chose d’ancien et de dangereux.

La Lumière Sacrée , traduction par taupe Lunatique.

La Lumière Sacrée n’est pas une religion. C’est une philosophie, un mode de vie qui offre conseils et force spirituelle à ceux qui le suivent. Pour ceux qui comprennent la Lumière Sacrée, la foi relève plus de la pratique que de l’adoration.

Le concept fondamental de la Lumière Sacrée est que le fait de ressentir, à la fois au niveau émotionnel et au niveau physique, est la preuve d’un lien entre l’être que nous sommes et l’univers. Si nous éprouvons des émotions, nous savons que nous existons, et qu’il existe une force dont jaillissent ces émotions. En même temps, nous savons que le monde qui nous entoure existe. Il nous affecte et transforme notre façon de ressentir les choses. En agissant sur nos sensations, nos sentiments, nous pouvons à notre tour transformer le monde. Nier l’importance de l’être ou du monde nous prive de la moitié de notre existence.

La Lumière Sacrée nous enseigne qu’après avoir admis le lien qui existe entre nous et le reste du monde, nous devons admettre que notre santé et notre bonheur sont également liés à ceux du monde. Si nous souhaitons être heureux, nous devons faire en sorte que le reste du monde le soit aussi ; si nous nous ouvrons aux beautés du monde, nous pouvons libérer notre propre beauté intérieure. Toutefois, si nous nous abandonnons au désespoir, nous diminuons le reste de notre existence. La Lumière Sacrée est l’énergie de l’âme qui éclaire le monde autour d’elle.

Les humains sont les principaux adeptes de la Lumière Sacrée. Les hauts-elfes et les nains la suivirent autrefois. La plupart des Quel’Dorei ont abandonné ses enseignements en succombant à l’emprise de leur soif de magie, tandis que les nains d’Ironforge se sont mis en quête de nouvelles vérités résidant dans leurs origines titanesques. Enfin, rares sont ceux qui ont jamais entendu parler d’un elfe de la nuit, d’un orc ou d’un tauren s’intéressant seulement qu’aux valeurs de la Lumière Sacrée.

Les Trois Vertus

Les adeptes de la Lumière concentrent leurs efforts sur le développement de trois vertus : le respect, la ténacité, et la compassion. Comme vous le verrez plus loin, chaque vertu se divise en un principe et une leçon (voir la section explicative « Principes et leçons des Trois Vertus »).

Toute créature capable d’émotion partage le même type de lien être-monde que nous. Si nous détruisons le bonheur d’une autre créature, nous diminuons le bonheur du monde et, au final, le nôtre également. Les adeptes de la Lumière Sacrée ont conscience du fait que les conflits et la souffrance sont inévitables, mais ils cherchent à réduire au minimum le malheur des autres.

Bien que l’être et le monde soient d’égale importance aux yeux de tout être qui les considère, la philosophie de la Lumière Sacrée reconnaît également que le monde est bien plus grand que l’être. Les évènements du monde peuvent s’abattre sur un être et le transformer en un jour, mais des années sont nécessaires à un être pour transformer le monde à travers ses actions.

Cependant, même s’il lui faut des années pour cela, l’être transforme inévitablement le monde. Le lien être-monde signifie que nous ne pouvons nous empêcher d’avoir un effet sur le monde, même si celui-ci est infime. Nous pouvons également encourager les efforts des autres êtres, chacun d’entre nous ajoutant son petit effet à celui des autres jusqu’à ce que des changements notables se produisent. Parce que l’être change, le monde changera inéluctablement pour s’adapter à lui.

Les deux premiers concepts conduisent au troisième : la compassion. Nous ne possédons qu’un seul lien avec le monde, ce qui limite l’impact notre bonheur sur celui-ci. En aidant une autre personne, nous apportons du bonheur à cette personne ainsi qu’à nous-même. Notre action sur le monde est donc deux fois plus grande. Nous devenons en même temps plus fort, plus apte à aider les autres. Notre influence sur le monde s’accroît.

La compassion doit être pratiquée avec précaution. L’impatience conduira à une aide superflue, empêchant ainsi ceux qui la reçoivent de persévérer et de développer leur propre force. La maladresse conduira à une aide inadaptée, provoquant des dégâts plutôt que d’apporter le bien et augmentant ainsi la souffrance du monde. Mais la sagesse permettra d’identifier les véritables besoins des autres, et de leur apporter le soutien dont ils ont besoin pour régler leurs problèmes eux-mêmes.

Principes et leçons des Trois Vertus

-Respect

Le principe du respect :
Toute chose possède son propre lien avec le monde.

La leçon du respect :
Ne détruis pas ce que tu chérirais s’il était tien.

-Ténacité

Le principe de la ténacité :
Le monde est trop vaste pour être changé en un jour.

La leçon de la ténacité :
La persévérance crée la force.

-Compassion

Le principe de la compassion :
Nous accomplissons la vie des autres avec plus d’éclat que la nôtre.

La leçon de la compassion :
Offre ton aide sans rien attendre en retour, mais n’affaiblit pas celui qui la reçoit.

L’adoration de la Lumière

L’Eglise de la Lumière exerçait une énorme influence dans les royaumes de Lordaeron et de Quel’Thalas, et les Chevaliers de la Main d’Argent en étaient les plus puissants agents. Mais ces terres, ainsi que l’Eglise, tombèrent ensuite sous l’implacable puissance du Fléau. L’Eglise de la Lumière reste aujourd’hui puissante dans les terres de Stormwind, mais cela n’a que peu d’impact sur le continent de Kalimdor. Ceux qui survivent à présent dans le nouveau monde doivent entretenir leur foi sans le soutien d’une église organisée. Certaines personnes, dont les paladins dévoués de la Main d’Argent, travaillent à l’établissement d’une nouvelle église en Kalimdor.

Les adeptes de la Lumière encouragent beaucoup les débats, et les bibliothèques de Lordaeron étaient autrefois remplies de livres explorant de subtils points d’éthique ainsi que les interactions entre les trois grands principes. Malheureusement, la plupart de ces textes furent détruits au cours de la guerre. Il ne reste plus aux érudits que les quelques livres qu’il purent sauver du désastre et emmener avec eux en Kalimdor. Les textes de la Lumière Sacrée sont actuellement en cours de réécriture, ce qui va permettre une renaissance de la pensée philosophique traditionnelle. Ainsi, plutôt que d’explorer les recoins les plus obscurs de traités depuis longtemps établis à la recherche de bribes d’originalité, des esprits ouverts vont considérer cette pensée sous de nouveaux angles.

Quelques penseurs en colère condamnent la restauration des textes, considérant l’ensemble de la philosophie comme dépassée et simpliste. Nombre d’entre eux proposent de nouveaux systèmes de pensée, dont la plupart reposent sur des systèmes complexes de divination et de résolutions morales. Cela entraîne un véritable remue-ménage au sein des cercles d’érudits, mais ces penseurs n’ont que peu d’influence sur les peuples séculiers de Kalimdor. La plupart des adeptes préfèrent pratiquer la Lumière Sacrée comme ils ont aimé le faire pendant des années.

Les Chevaliers de la Main d’Argent

Les érudits ne sont pas les seuls à posséder un intérêt particulier pour la Lumière Sacrée. Les Chevaliers de la Main d’Argent sont une organisation de guerriers paladins qui ont dévoué leurs vies aux trois grands principes de la Lumière. En se plaçant eux-mêmes sous l’autorité d’un ordre sacré, ils cherchent à multiplier leurs efforts et à se renforcer mutuellement à travers leur dévouement.

Les Chevaliers n’hésitent pas à faire remarquer que leur style de vie n’est pas à la portée tout le monde. Ils renoncent à de nombreuses choses pour accomplir leur vocation, à commencer par leur propre indépendance.

Uther Lightbringer fonda l’ordre juste avant le début de la Seconde Guerre. Au cours des dernières années, la stabilité de ce dernier fut bouleversée lorsque l’un de ses membres, le Prince Arthas, fut consumé par les forces du Mal et devint un chevalier de la mort au service des morts-vivants. Arthas, autrefois un grand champion de l’Alliance, se transforma en l’un de ses plus terribles ennemis. Bien que la Lumière ait triomphé de l’obscurité lors de la Troisième Guerre, les guerriers paladins n’ont pu oublier la trahison d’Arthas ni à quel point leur ordre, ainsi que l’ensemble d’Azeroth, fut proche de la destruction. A présent, ils chassent et abattent les derniers morts-vivants et membres de Légion Ardente qui se sont dispersés dans les places sombres de Kalimdor, s’assurant avec une sévère détermination qu’une telle tragédie ne se reproduira plus.

Je pense que c’est suffisant ;o

edit : il y a sans doute quelque détails qui ont été retcons mais bon, c’est le Lore des prêtres.

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Honnêtement, rien pour l’instant ne permet d’affirmer au-delà de tout doute raisonnable que le Puits ait été arcane pure ou arcane mixed.

Il y a des indices dans un sens, des indices dans l’autre, reflets probablement d’hésitations des lore-masters ou d’erreurs des devs.

Je pense personnellement que la vision a varié au fil du temps et des nécessités du développement du monde secondaire:

  • à ROC, la cosmogonie n’était pas assez figée pour qu’ils aient eu une idée bien claire de ce qu’ils voulaient mettre dans le Puits, et d’ailleurs les concepts d’arcane et de sacré étaient, je pense, bien loin d’avoir leur sens actuel (“arcane” pouvait signifier, à l’époque, “source de toute magie” je pense)
  • à Vanilla, il est probable que pour dramatiser l’invasion du Fléau, prélude à Wow, ils aient voulu donner une coloration “sacrée” (=holy) au Puits, afin que la profanation par la magie nécromantique (grosso modo opposée, dans War 3, à la magie lumineuse) fût plus choquante, d’où l’utilisation de “holy”; c’est le sacrilège ultime, le viol de Lucrèce, quoi
  • à BC, il est probable qu’ils cherchaient à donner une origine prestigieuse à des objets lumineux (encore une fois, et même si cette opposition s’est complexifiée par la suite, et surtout avec Chronicles, l’opposition fondamentale dans l’univers mental des débuts de warcraft, de ROC à début-Wow, c’est nécromancie-lumière); le Puits de Soleil était tout indiqué, et la fiole du même nom ainsi que la pierre de lumière ont été imaginées
  • et Chronicles est venu achever et solidifier la complexification du Lore, imposant des limites nettes aux différentes magies… Et il a fallu “choisir son camp”… Et le débat est né (on insistera jamais assez sur le côté un peu péremptoire, réducteur et desséchant de Chronicles…)
  • à ce moment, l’ambiguïté a subsisté parce que les indices ont été contradictoires: illustrations plutôt “holy”, textes plutôt “arcanes”, aucuns n’étant vraiment décisifs.

Ce qui est sûr en tout cas, c’est que les lore-masters et développeurs n’ont encore jamais donné d’explication définitive sur ce point qui devait leur sembler mineur (et qui, manifestement, ne l’est pas pour tout le monde^^; c’est le charme d’un univers “ouvert” et un peu “participatif”, tout le monde a son idée et ses priorités). En tout cas, s’ils prenaient position explicitement, cela “retconerait” une version ou l’autre; mais pour le moment, elles sont bien forcées de coexister.

Personnellement, je suis partagé; après Chronicles, c’est sûr, il me semblerait plus logique que le Puits, étant donné son origine, eût été constitué d’arcanes; mais j’étais attaché au lore de Warcraft 3 qui ne faisait pas ces distinctions un peu techniques entre les magies, et il me plairait également que, pour les elfes, le Puits eût également pu être utilisé afin d’alimenter tous leurs sorts (comme si l’arcane avait été en quelque sorte la trame de toutes les autres magies, ce qui était un peu latent au début de Wow, mais n’a jamais été exprimé).

Une version qui aiderait à tenir compte (imparfaitement) de toutes ces contradictions pourrait être la suivante: le Puits était mixte auparavant, étant donné les modifications que lui avaient fait subir (au choix:) sa localisation (sur un site “sacré”), l’usage qui en était fait (manipulations à leur profit par des “prêtres-mages”), etc. Il peut notamment être utilisé par des magistères ayant orienté leur magie dans ce sens (les “prêtres-mages” donc); cela expliquerait d’ailleurs leur vision “instrumentale” de cette magie, assez peu “révérente” à l’égard de la Lumière, vision qui s’exacerbera quand ils asserviront M’uru. Après sa restauration, l’aspect sacré est plus manifeste, plus explicite (cela permettrait d’intégrer la remarque d’Aurora Mandeciel sur son ressenti). Le Puits redevient la source de la magie du sacrée maniée par les elfes de QT, mais d’une manière plus mesurée (cf. évolution de Liadrin).

Après tout, rien n’oblige à ce que le Puits restauré par Velen l’ait été “à l’identique” (surtout que sa source, dorénavant, c’est le sacré alors qu’avant il s’agissait de fioles du puits d’éternité). Une évolution est possible.

Voilà mon ressenti sur cette question qui n’est à mon sens, je le répète, pas si centrale que cela; on sait que les prêtres existaient déjà avant, on connaît la nature actuelle du Puits, on sait qu’aujourd’hui les EdS prêtres/pala l’utilisent pour leurs sorts…

Il n’en reste pas moins que cette histoire de Puits souffre de bien des insuffisances ! Quelle énergie canalise un elfe qui s’éloigne de QT? Il a encore du “réseau PdS”? Et un prêtre/pala humain qui entre en QT, peut-il puiser dans le Puits également, comme on pirate un réseau wifi? Cette histoire est très séduisante dans le cadre d’un RPG parce qu’elle donne un ancrage territorial et historique fort à un peuple et aux histoires qu’on se raconte sur lui (War 3, début de Wow, quand les EdS ne sont pas jouables)… Mais adapté à un MMORPG, où les personnages voyagent, ont des vies bien moins étroites que les elfes derrière leurs forêts enchantées et leurs pierres runiques… Cela fonctionne moins bien.

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Je vois pas de quoi tu parles, là, tu mélanges encore tout. Je fais juste remarquer une nuance dans ce que tu affirmais. Bizarrement, tu prends la mouche. Tu montes sur tes grands chevaux juste parce que la possibilité que je signale (en pure hypothèse et pure spéculation, en toute transparence) ne colle pas à ta vision très étroite de ce qui est imaginable dans l’univers et ses zones d’ombre…

Toutes les réalités de Warcraft existent uniquement dans l’imaginaire, pour commencer. On ne voit pas bien de quoi tu viens parler dans ces conditions.
Mon approche est trop décalée ? Elle est rationnelle en s’appuyant sur des faits visuels « témoignables » (comme Saint Thomas) dans la fiction de Warcraft, sur une majorité absolue de faits allant dans ce sens contre des faits qui ont laissé croire le contraire minoritaires.
J’imagine vu ta réaction que la rationalité ou l’examen scientifique des points de part et d’autre est « décalé » par rapport à une croyance aveugle et même forcenée.

Au final je ne suis pas dupe non plus, je sais bien que dans une fiction, ce qui ‹ est › est ce qu’on veut bien croire.
Et je vois bien que d’un côté, je n’ai aucun mal à admettre la présence du Sacré/Saint parmi les anciens Hauts-Elfes, et même que je la trouve raccord avec la fantasy de cette race, là où pour toi cette seule idée semble insupportable, pour je ne sais quelle lubie.

Mes excuses, je reformule complètement (pas sûr que tu comprennes plus, mais j’essaye ! dis si c’est toujours pas clair :stuck_out_tongue: )

A l’intérieur de l’univers de Warcraft (du point de vue d’un personnage pour qui Azeorth est le Réel)

  1. tu as un niveau de religieux comme IRL, avec juste des rites, des rituels, des croyances, des superstitions, de la révérence pour des choses naturelles. Tout ceci est exprimé par la VO « sacred ». Tu peux donc avoir des lieux « sacrés » dédiés à la Nature/Vie, à la Non-mort, à l’Eau (kultirassiens par ex.), etc.
  2. tu as deuxième un niveau, cette fois de magie sainte tangible (=« en dur », palpable, visible par les personnages). Il y a aussi des rites et des lieux consacrés, de la révérence, mais cette fois connectés à une véritable énergie cosmique appelée Lumière. Ces choses-là sont désignées par la VO « Holy ».

En revanche, dans notre monde réel, si comme moi tu ne penses pas que la magie existe comme elle existe dans Warcraft, si comme moi tu penses que les énergies cosmiques ne sont pas « Nature », « Arcane », « Lumière » mais plutôt par exemple « gravitation », « électromagnétisme », « interaction nucléaire (forte et faible) »… si on en croit les scientifiques (là si tu n’es pas d’accord on glissera sur un débat théologique ou scientifique et ce serait un peu hors-sujet ^^)
…alors tu reconnaîtras qu’il ne peut y avoir qu’un seul et même niveau de religiosité et de Foi (croire en des trucs invisibles ou ne pas croire en des trucs invisibles, pour caricaturer). Donc IRL la distinction Sacred / Holy ne se pose pas.

Je parle pour moi mais je n’ai jamais vu un sort de lumière dorée émerger d’un autel quand un curé fait la messe dans le monde réel, alors que c’est ce qu’on voit dans le monde fictif de Warcraft.

J’ajoutais une réflexion personnelle : on peut remarquer un truc, après avoir pris en compte l’ensemble des PNJ qu’on peut croiser (avec leur contexte + leurs techniques magiques gameplay). Ce truc c’est que le niveau « 1 », dit « Sacred » (« religion de base » mais non-lumineuse), semble parfois fonctionner comme un moyen d’accéder par la suite au niveau « 2 » du « Holy » (religion qui fait apparaître de la Lumière sainte).
Donc à mon avis c’est par la dévotion et la religiosité « sacred » envers Rezan (un loa de Nature) que les paladins zandalari peuvent manifester des sorts de Lumière. C’est aussi par la dévotion et religiosité de Mornepierre envers Ragnaros (ou le souvenir de Ragnaros, si celui ci est bien mort) qu’il peut faire des sorts de paladin dans son combat (final de quête Sombrefer). Etc.
Et peut-être que c’est ce qui se passe en fait avec Elune, avec les puits de lune… Et peut-être même à l’époque avec le Puits de Soleil (c’est une des explications parmi d’autres qu’on peut donner à un PdS antique déjà Saint).

Ça va être chaud pour 2 raisons, tu t’en doutes bien.

La première c’est que le lore n’aborde pas cette période, vu qu’elle appartient au passé, avant même la naissance des Elfes de sang comme « race » jouable.
…Ou tellement peu et rapidement abordée, que le jeu résume juste ce qu’on a besoin de savoir en tant qu’Elfe de sang (la source d’Arcanes, blabla, dépendance, ce qu’on sait déjà tous).

La deuxième, c’est que les textes que je (ou un autre) vais/allons quand-même trouver, il vous suffira de les réfuter. Voire de faire semblant de ne pas les lire.
Donc pourquoi me fatiguer ?
Je vais par exemple présenter un item in-game qui indique mot-pour-mot qu’un objet recueillant l’une des énergies magiques du PdS a recueilli « la lumière », et il vous suffira d’abord de dire que ce n’est pas à prendre littéralement, que « ce qui est écrit n’est pas vraiment écrit » (« c’est facile » comme disait Michel Onfray dans ces cas-là).
Puis il vous suffira de me relancer en boucle la même question, demandant des preuves que de toutes façon vous refuser même d’imaginer qu’elles puissent exister.
Notre conversation n’a donc plus aucun intérêt depuis longtemps, à part indéfiniment jouer au chat et à la souris, la raison contre la croyance…

Je reprendrai les mots d’Enerdhil : « une ou deux exceptions peuvent toutefois exister, étant donné le caractère collectif et donc faillible de la narration ».
Quoiqu’il en soit, ça parle beaucoup, mais personne ne m’apporte encore cette fameuse exception ! Donc je maintiens que « Holy » n’est utilisé que dans les cas de Lumière sainte jusqu’à preuve du contraire.

Non, j’ai beau « croire » très fort à un truc IRL j’ai jamais réussi à faire apparaître des colonnes de lumière dorée hein. L’IRL ne fonctionne pas comme la fiction, c’est ce que j’essayais de pointer ci-dessus en réponse à Histoires.

Attention quelle est ta source ? ça ressemble furieusement au lore des RPG Sword&Sorcery qui n’est pas dans le même canon que la licence WoW…

OK je viens de finir les deux parties, c’est clairement du lore qui est hors du canon actuel ^^ Mais il en reste des choses intéressantes !

Cela dit, par exemple, on ne retrouve pas la notion de « magie divine » versus « magie profane » dans le canon, c’est en fait un concept issu de DnD (DnD était la base du RPG papier WoW). Dans le canon de WoW, le Divine est la combinaison de l’école Holy et de l’école Arcane, et donc ne les oppose pas.

Autre exemple d’erreur (ou de retcon si vous préférez) : la Lumière ne serait pas une religion mais une philosophie. Peut-être, peut-être pas, mais osef : elle fonctionne très exactement comme une religion d’Azeroth, la différence avec une religion IRL, c’est que sur Azeroth, il est possible scientifiquement de mesurer les effets de la Lumière (d’ailleurs je crois que c’est ce que les Gnomes Prêtres font).

Je pense que ce genre de texte « de référence » mais fanon, écrits en toute bonne foi par des loristes il y a 10 ou 15 ans, sont ce qui induisent beaucoup de monde en erreur aujourd’hui sur toutes ces questions…

Quant à tes remarques Enerdhil elles me semblent assez fondées, mais j’ai deux points à nuancer :

  • la cosmologie n’était pas aussi claire à RoC et peut-être BC même pour les devs, ça je suis prêt à le croire, néanmoins en créant le concept de Puits de Soleil - le soleil étant la source de lumière IRL - même sans assumer le lien avec la Lumière Sacrée ils y étaient quand-même contraints, « piégés » symboliquement.
    Je ne sais pas si j’arrive à être clair, mais la seule explication alternative pour que le PdS n’ai pas été Saint jadis, ce serait qu’il existe une Lumière Sacrée (Sainte, Holy) pour les Naaru et les Humains et qu’il existe totalement à part une Lumière Profane, non sainte, pouvant relever de l’Arcane ou autre magie profane. Or le canon ne soutient jamais, jamais cette hypothèse. Je la trouverais très intéressante et ça résoudrait notre désaccord ! Mais rien ne vient l’étayer… Rasoir d’Okham : je préfère donc en rester à ce que le jeu me montrer réellement.
  • Ce n’est pas comme ça que ça s’est passé, même si ça peut donner cette impression aujourd’hui.
    En fait le débat existait des années avant Chronicles !
    La preuve en est que déjà j’écrivais ces points de vue et constats sur la Lumière et le PdS en 2015, ce sur quoi des petits mal élevés me riaient au nez, alors que Chronicles allait venir confirmer presque tous ces points par la suite.
    (Si vous avez un vaccin contre le cancer de forum, plongez donc là-dedans : ) http://kirintor-rp.1fr1.net/t7324p105-question-sur-la-lumiere
    Et je retrouve là, déjà deux années avant que je ne découvre WoW moi-même - là vous ne pourrez pas m’accuser de quoi que ce soit - certains fans se posaient déjà ces question alors que BC battait son plein, que la nouvelle sur Theron n’avait encore rien retcon, etc.
    (Exemple francophone sur le même forum en une ère encore civilisée :
    http://kirintor-rp.1fr1.net/t269-reactivation-du-puit-de-soleil-elfes-de-sang-et-dependance …je viens de redécouvrir ce post en cherchant par mots-clefs, bon sang, Amelie Bayle décrivait déjà ce que j’explique en l’an de grâce 2008 ptin :joy:)

J’en reviens à ma remarque 5 ou 10 posts plus haut : la nature loresque du Soleil d’Azeroth est la clé ! Source de Lumière Sainte (comme prouvé à mon avis par les taurens marche-soleil) ou bien autre-chose (arrivée/retour dans le lore d’une « lumière profane ») et alors retcon de tous les points du lore que j’ai listé comme preuves.

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C’est le Lore de ma classe. Il y en a pas trente six milles, non plus.

Ce n’est pas le canon de ta classe… Vérifie les sources, tu verras ^^

Mais tu crois sincèrement qu’il y a autre chose que ce que je viens de copier/coller ?

Tu crois que les prêtres sacré vénèrent non pas la lumière mais le chat des Naaru?

The Light (also known as the Holy Light ,and light of Creation is an endless, shimmering sea of energy situated outside the barriers of reality and one of the two most fundamental forces in the world of Warcraft along with the Void, which was born from the absence of the former. The two cannot exist without the other. The Light is not necessarily « good », it is a primal force with its morality characterized by how it is wielded.

Pure Light cannot exist within the physical universe but shades of it manifest as holy magic. The Light is the source of all life in the cosmos. Summoned by willpower or faith in one’s ability to do so, the powers of the Light can be harnessed to heal, cleanse, protect, or harm. Most of its practitioners are called priests or paladins, devoted to cleansing the universe of [darkness] force takes years of discipline.

Its positive energies, residing in every living being, in every heart and is everywhere, binding all sentient beings together as one.

The naaru, enigmatic beings composed of shards of fractured Light, may be the purest expression of the Light in the physical universe. They taught the use of the Light to the draenei and other enlightened races, but others have come into the study and practice of Light-based magic of their own accord.

The Light cannot fully see destiny, though neither can the Void, for neither are singularly responsible for creation. The Light seeks one path and shuns all others as lies.

The Light is often said to bring about feelings of positive emotion—hope, courage, comfort—coming from the « heart. » During the ritual that empowers paladins, the Light shines down on them and through them with blinding radiance. It warms at first, then sears. The person feels scoured; emptied, scrubbed clean, then filled again. The Light swells inside and then fades away to a tolerable level.

Before the Third War, high elf priests and paladins were known to have been practitioners of the Holy Light in the same vein as humans and dwarves — some, such as Mehlar Dawnblade, despite their race’s general seclusion, were even part of the original Knights of the Silver Hand order. The high elves also had their own priesthood chapters back home in Quel’Thalas, though these were less prominent than their magic-users.

Many of the Light-wielding elves suffered a mass loss of faith during and after the Scourge invasion of Quel’Thalas, in which 90% of their people were slaughtered and their kingdom was sacked. Renaming themselves the blood elves, many of them swore off the Light, condemning it as a fickle thing that had faltered in the defense of their people during the undead onslaught.

When Prince Kael’thas Sunstrider and his blood elves conquered Tempest Keep, they discovered a lone naaru who had stayed behind to maintain the keep’s defenses. With some difficulty, Kael’thas subdued the M’uru and sent it to Quel’Thalas so that the magic-addicted blood elves could feed upon it.

After long months of study and experimentation, Magister Astalor Bloodsworn and his fellow wizards learned how to manipulate and corrupt the naaru’s luminous energies. In the end the sorcerers devised a process by which the powers of the Light could be transferred to recipients who had not earned such abilities. Instead of feeding upon the naaru’s magic, the blood elves would wield the naaru’s Light-given powers themselves.

Lady Liadrin, formerly a priestess, had recently renounced her vows, for she felt the Light had abandoned her people. She volunteered to be the first to bend the powers stolen from M’uru to her will. With her decision, a new order was born: the Blood Knights. Most members of the Blood Knights were once part of the Royal Guard – proud defenders of high elven society who came to believe that the Light had failed them in their hour of greatest need. They saw their appropriation of the captive naaru’s powers as well-deserved justice.

Eventually, M’uru was abducted and defeated by adventurers, and his heart was used by Velen to purify and restore the Sunwell as a fount of both holy and arcane energy. Blood elves who wield the Light now do so through the power of the renewed Sunwell. It is a harmonious relationship, no longer one of discord caused by the blood elves’ attempts to bend the Light to their will.
Notable Thalassian Light-wielders include Lady Liadrin, High Priest Vandellor, Lord Solanar Bloodwrath, and Mehlar Dawnblade.

C’est exactement la même chose que j’ai copié/collé. Exactement la MEME chose.

Je crois que tu n’as pas lu ou pas compris ma réponse. Déjà n’importe qui avec des notions d’anglais verra que le texte que tu citais plus haut n’est pas celui que tu donnes en dessous.

Et donc le texte que tu donnais plus haut

Voilà…

Qu’est-ce que j’ai dit qui ne passe pas ?

Tu ne trouves pas qu’il peut exister une différence entre un « lore » résumé, interprété et retraduit en français par des fans à une époque où on pensait que le RPG papier était une source fiable ? et un lore résumé mais déjà plus actualisé rédigé par les fans de gamepedia ? et un canon brut qui est la source des ces deux choses avec plus ou moins de fidélité ?

Et puis, ces liens wowpedia ensuite c’est très sympa mais, en quoi ça répond dans le détail à ce dont on parlait ? Je sais même plus pourquoi on en vient à parler du lore des prêtres. C’était pour confirmer que chaque fois qu’on parle de la Lumière des Prêtres il s’agit bien du mot holy ?

j’répondrais en full plus tard, mais on notera cette phrase dans l’interview en cours sur le lore qui tend à prouver que le puits est sacré que depuis peu :

  • Golden eyed Blood Elves was a story choice to represent the light’s role in the cleansing of the Sunwell.

Voilà voilà !

Source MMO Champion

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Au contraire tout vient mettre en évidence que le Puits était bien d’origine arcanique avant que Velen le restaure et en fasse une source à double nature. Je tournerai la phrase autrement et dirai davantage que rien ne permet d’affirmer qu’il ai été d’arcane mixe, pas avec tout les éléments dont on dispose aujourd’hui. Prétendre qu’une autre nature ait existé bien avant ne s’appuie pas sur des faits existants mais sur des suppositions qui sont bien trop éloignées des explications données en jeu ou dans les différentes sources narratives.

Il n’est pas question d’indices concernant sa nature arcanique puisque de ce coté là il est avéré qu’il l’ait été. À t’entendre on croirait presque que tu remets en question cette nature ce qui n’est pas raisonnable. Après il n’est pas absurde d’évoquer une possible constitution sacrée en lien avec des indices qui irait dans ce sens mais ça reste mince car les éléments mis en avant, en plus d’être flous, sont bien trop isolés du reste du lore pour être exploiter. Par ailleurs, cela ne fait pas sens avec ce qu’on nous apprend en jeu et ce qu’on nous précise dans la narration. Partir sur des extrapolations pour construire une théorie est intéressant mais quand cette théorie s’impose trop et devient une allégation ça devient un problème. Il est important de s’arrêter sur ce qui est dit et pas sur ce qu’on voudrait croire. L’interprétation d’éléments peut conduire à avoir un regard non éclairé sur la réalité du lore.

Sur ce sujet je ne te contredirai pas car, en effet, avant WoW il est tout à fait possible de penser que rien n’était aussi bien ficelé dans la tête des développeurs. Tout n’était peut-être pas aussi bien rodé à ce moment là lorsqu’ils ont pensé leur univers. Au fur et mesure qu’ils développent leur jeu ils ont probablement soigné cet aspect. Quand les gens jouaient à Warcraft à cette époque ils devaient sûrement penser que le Puits de soleil des hauts-elfes était une source de pouvoir magique, je ne crois pas que les notions d’arcane ou de sacré était en vigueur.

Bien évidemment je ne m’appuie pas sur warcraft pour aborder la nature du Puits de soleil mais de WoW avec l’extension Burning crusade et tout ce qui est arrivé par la suite. Il y a beaucoup trop d’imprécision bien avant ça pour pouvoir faire des affirmations. Néanmoins, lorsque BC est arrivé nous en avons beaucoup appris sur les elfes de sang et leur Puits de Soleil. En jeu on nous a toujours présenté cette fontaine comme une source de magie arcanique sans rien préciser d’autre derrière. A partir de là on ne peut que considérer ces faits et quand je parle de faits je parle bien des renseignements qu’on nous donne d’un point de vu narratif et non visuel. Il va de soit que faire d’une observation visuelle une allégation est une grosse erreur. Tu conviendras qu’on ne peut pas dire en voyant une lumière jaune que cela relève du sacré si rien derrière ne vient le préciser. Ce qu’on sait en revanche c’est que le Puits est une source de magie arcanique et que donc il serait plus logique de penser que c’est grâce à cette magie des arcanes que la fontaine brille de cette manière. On ne nous donne pas précisément la raison de cette lueur jaune ce qui veut pas dire qu’on doit faire de déduction infondée et rajouter des éléments que l’on nous donne pas. Dire que Puits de soleil est une source de magie arcanique est un fait alors que dire qu’il serait constitué d’énergie sacrée est une idée qui repose sur une supposition.

Une illustration ne permet pas de donner avec précision la nature de quelque chose. On peut commenter une illustration, l’interpréter sous plusieurs angles sans ne jamais déterminer avec exactitude l’origine d’un élément donné. On ne sait pas ce que l’auteur sait de ce qu’il a peint ou dessiné. Voir un faisceau de lumière déchirer le ciel sur une illustration ne nous permet pas d’affirmer que derrière c’est une énergie sacrée qu’on observe tout comme on ne peut pas affirmer non plus que c’est de la magie arcanique. On voit juste une lumière jaillir et on peut juste la décrire.

Si tu fais allusion au fait que le Puits de soleil est arcanique on nous le dit et redit à plusieurs endroits. Les développeurs ont été suffisamment clair à ce sujet et je ne te parle pas de la période pré BC qu’on soit bien d’accord. Même avant que Chroniques sorte on avait bien assez d’éléments qui allaient dans ce sens. Il suffit simplement de les prendre en considération et ne pas les ignorer. En revanche, pour ce qui est d’une quelconque origine sacrée jamais les développeurs nous ont mis sur cette voie que se soit dans les quêtes, l’ancienne encyclopédie de wow ou les récits.

Si je comprend bien tu es nostalgique de Warcraft 3 et reste attaché aux anciens éléments loristiques. Le problème c’est qu’en faisant ça tu ne fais pas évoluer ton regard car tu laisses des règles antérieures prendre le pas sur celle plus actuelles. En voulant resté sur de l’ancien ton raisonnement est faussé par ton jugement.

Au risque de me répéter le Puits n’a pas été bâti sur un site sacré mais sur des ruines trolls considérées comme sacré c’est pas pareil.

On ne peut pas mettre les mages et les prêtres dans la même catégorie sachant que les premiers soumettent la magie des arcanes à leur volonté alors que les second font appel à la magie sacrée à travers la foi. Se sont deux usages de magies différentes voire complètement opposées. Les mages n’implorent pas à la lumière de leur venir en aide, non, ils plient la magie des arcanes à leur volonté pour façonner leur sorts. Les prêtres, eux, s’appuient sur leur croyances pour lancer leur bénédiction, ils prient, implorent, supplient.

Quand dame Liadrin perd la foi elle ne peut plus faire appel à la lumière car justement c’est sa foi en elle qui lui permettait d’en faire usage. Elle et ses chevaliers de sang ont pu contourner le problème en se servant de M’uru à la manière, en effet, des mages. Si M’uru n’avait pas été envoyé par le prince Kael’thas ils n’auraient pas pu faire usage de la magie sacrée. Par ailleurs, si cette situation s’était prolongée dans le temps ils auraient été obligés de trouver un autre naaru à siphonner car à force de puiser la lumière d’un naaru ce dernier est corrompu. On voit bien ce qu’est devenu M’uru lorsqu’on le retrouve au plateau du Puits de soleil, un naaru du vide qui par la suite s’est transformé en seigneur du vide.

Oui sauf que tu oublies cette phrase importante que Lor’themar adresse à Aurora et Eperlance dans le récit :

C’est aussi clair que de l’eau de roche ici, il précise bien que sa nature n’est plus la même désormais. Aurora est une prêtresse et de ce fait elle perçoit les énergie sacrée du Puits qui pour elle sont familières puisque c’est sur ça que repose sa magie.

Désolé de te décevoir mais dans le commentaire que je t’ai adressé il n’y avait aucune forme d’emportement, c’est une mauvaise interprétation de ta part, encore une fois. En revanche, te concernant, tu te montres particulièrement piquant et insultant notamment quand tu dis que ma vision est étroite. Si te donner un avis qui ne colle pas au tien déclenche chez toi ce type de réaction agressive alors il serait peut-être bon que tu prennes de la distance avec ce poste qui semble te monter au citron.

Alors déjà d’un la réalité de warcraft est celle que les développeurs ont pensés et affinés avec le temps. Le jeu est la concrétisation d’un imaginaire collectif ce qui signifie que tout a été posé, construit avec des éléments et de la matière sur laquelle on peut s’appuyer pour expliquer le lore. De deux se serait bien que tu parles en ton nom en disant « je » et pas « on » comme si s’était plus facile pour toi de te réfugier derrière les autres pour défendre ton argumentaire sans fondement et justement trop imaginaire.

Elle n’est pas rationnelle du tout à partir du moment où tu te contentes d’éléments visuels pour expliquer une origine ce qui est irrecevable et donc non pertinent. T’es tellement à fond sur ton visuel que tu nies tout le reste des faits narratifs, comme si le visuel pouvait à lui seul suffire pour affirmer quelque chose. Ton raisonnement n’est donc pas rationnel du tout mais davantage absurde. Juste en observant un Puits qui émet de la lumière tu arrives à la conclusion que celui-ci est sacré, et ben dis donc tu es d’une perspicacité épatante voire divine !

Excuse moi mais ta phrase ne veut rien dire.

Évidemment que tu admets la présence du sacré dans le Puits chez les anciens hauts-elfes étant donné que c’est une idée qui colle parfaitement à ta vision, tu n’avais même pas besoin de l’écrire… Tu veux tellement que cette idée soit vraie que tu réécris le scénario et sème la confusion dans les esprits. C’est déloyal de ta part à la fois au regard de l’histoire mais aussi envers toutes les personnes qui cherchent à avoir des informations justes et vérifiables. J’espère que les gens qui te lisent prennent du recul sur ce que tu dis et ne tombent pas dans tes fake news.

L’idée ne m’est pas insupportable, je te l’ai fait remarquer à plusieurs reprises que je l’appréciais. Ce que je ne partage pas avec toi c’est le fanatisme dont tu fais preuve à l’égard de cette idée. Tu refuses aveuglement de reconnaitre une réalité que tu ne pourras pas changer et le pire pour toi c’est que ça devient obsessionnelle. Tu me renvoies des réactions disproportionnées et complètement déconnectées des faits mais le plus ironique derrière c’est que tes accusations semblent davantage te correspondre comme si finalement tu faisais toi-même ici ton autoportrait.

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