Le Grand Père Hiver est une Ordure

Je le veuuuuuuuuux ! ce titre !

C’est un titre temporaire d’une heure.
C’est le premier : Nigel Rivefaille

➥ Vous y trouverez une Planque à butin du Club des aventuriers. Ouvrir celle-ci vous donne un titre temporaire : « le vilain, sale, méchant voleur de bonbons ! »

(Tu peux avoir qu’une fois le titre)

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Fradt…

Cette homme est un génie, érigez lui une statue. :joy:

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Miciiiiiiiiiii boucoup ! ! !

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Chapitre 2 Vous croyez connaître l’histoire ? Vous vous trompez.

Cellistrae était heureuse d’enfin en finir avec ces âneries de charité et de bienfaisance. Déjà heureusement la moitié des tarés de la Horde ne savaient pas compter, alors composer un numéro sur un Gnomophone, impossible pour nombre d’entre eux. Non c’était le principe qui la rebutait.

Être démoniste et charitable, ça n’allait pas très bien ensemble ces deux notions.

L’humaine en pestant ouvrit la cage d’ascenseur minuscule et appuya sur le bouton, sa fête du Voile d’Hiver en famille l’attendait. L’ascenseur descendit un étage, puis brusquement il fit ce que font tous les ascenseurs sadiques. Il tomba en panne entre deux étages avec un grésillement sinistre.

-Mais…et voilà, il fallait que ça tombe sur moi. Histoire ? Histoire ? OH HISTOIRE !!! Je suis coincée dans la cage d’ascenseur, venez me chercher ! S’époumona t’elle.

Mais dans le cagibi Histoires ne l’attendait, il était occupé au Gnomophone, il avait un appel de désespéré. Et celui là ou plutôt celle était un peu particulière, c’était une voix d’Orque à l’autre bout du fil à en juger par la tonalité féminine plutôt grave. Histoires tâchait de la rassurer.

-Mais non enfin, vous n’avez pas à vous sentir seule, c’est le soir du Voile d’Hiver, tout le monde est à la fête.

-Oui, mais mes copains préfèrent fêter le Voile d’Hiver sans moi…vous savez…je crois qu’ils ont honte de s’exhiber avec moi.

Histoires le rassura, il fit même de l’excès de zèle.

-Ce n’est qu’une mauvaise impression allons bon nous ici, nous vous voulons bien, nous fêtons notre repas du Voile d’Hiver à deux seulement moi et ma collègue, si ça se trouve, vous pouvez venir. Déclara t’il avec un sourire franc, sans arrière-pensée en tout bien tout honneur.

L’Orque à l’autre bout du fil paru enchantée.

-Mais c’est merveilleux monsieur, vous êtes un ange, j’arrive de suite. Clac. Biiiiiiiiip.

Histoires raccrocha le combiné du Gnomophone et alla chercher une chaise supplémentaire. Sinnka qui de son côté reprisait les chaussettes des neveux de Cellistrae en fredonnant lui fit remarquer.

-Tu sais que c’est interdit d’inviter des cas dans le bâtiment de l’association Aide des Elfes ?

Histoires qui portait les plats chauds pour le repas lui sourit.

-Que veux-tu Sinnka je suis faible, je n’allais pas laisser cette pauvre Orque esseulée à son malheur un soir d’hiver.

Sinnka fondit d’un sourire joyeux, n’arrivant pas à rester sérieuse une seconde de plus.

-Histoires, tu es tellement gentil avec les désespérés, tu as un cœur en or.

BONG BONG BONG !!! On cogna à la porte. Histoires étonné alla ouvrir et un petit bolide vert avec un énorme sac pénétra en bousculant l’elfe de sang dans la maison.

-SINNKA !!! J’ai quitté mon mari !

Sinnka plaqua les mains sur les joues.

-Oh mon dieu, enfin Lywan, tu as trouvé le courage de quitter cet ivrogne bête et méchant ? C’est merveilleux, mais pourquoi tu viens chez nous ?

Lyw qui reprenait son souffle, assise à côté de son énorme sac répondit :

-Mais parce qu’il veut me retrouver pour me tuer crétine ! Il faut que tu me caches.

La Gobeline visiblement n’était pas très charitable envers l’elfe qui était sa bienfaitrice.

-Ah au fait, votre amie est coincée dans l’ascenseur en bas.

Histoires à ces mots se précipita hors de l’appartement.

-Oh par la Lumière, m’dame Cellistrae, mais…que vous est t’il arrivée ?

La Démoniste cria.

-A ton avis ? Je me suis enfermée dans l’ascenseur pour le plaisir ? Je ne tiens pas à faire des Histoires, Histoires, mais vous allez vous débrouiller pour me sortir de là, ou ça va barder !

L’elfe alla chercher rapidement une boîte à outils et trifouilla dans le compteur électrique de l’ascenseur en pestant.

-Fichues machines Gobelines…tout le temps, défectueuses.

Cellistrae pendant ce temps sortit le script de l’histoire et lu.

-Blablabla la patronne est coincée dans l’asensceur, blablabla, Histoires se coince les doigts dans le compteur et insulte Sinnka. Un voisin étranger, bizarre, vient apporter des pâtisseries dégueulasses. Bref, que du bonheur en perspective cette soirée. Bien, prenons notre mal en patience, mon personnage s’en sors. Déclara t’elle, en croisant les bras.

Histoires réussit enfin à remettre l’ascenseur en marche avec un grand sourire et sans se coincer les doigts.

-C’est fait m’dame Cellistrae !

La Démoniste fronça les sourcils.

-Hein ça pour une bonne surprise ce n’était pas censé se passer comme…

L’ascenseur au lieu de monter doucement bondit vers l’étage comme une fusée.

-ÇAAAAAAAAA !!!

L’ascenseur perça le plafond et Cellistrae en hurlant traversa le ciel d’Azshara comme une flèche avant d’aller s’écraser dans le bras de mer séparant Port Baille-Fond du continent. Histoires qui n’avait pas vu l’ascenseur décoller à mach 2 jeta un regard étonné vers la cage d’ascenseur.

-M’dame Cellistrae ? Houhou !..Pff, des fois elle est ingrate quand même la patronne, elle est partie sans même me dire merci.

Pendant ce temps Sinnka et Lyw étaient en grande conversation devant le repas du Voile d’Hiver qu’Histoires avait installé. La Gobeline volait l’argenterie dès que Sinnka regardait ailleurs ou gobait une huître.

-…c’est ainsi qu’aux dernières vacances j’ai tué plein de gens en habit de SM avec des crochets. Mais tu ne le diras à personne Lyw ?

La Gobeline avec un air angélique croisa les mains sous son menton vert.

-Pense-tu. Avec moi ton secret est bien gardé, je serais muette comme une tombe.

Histoires revint dans la salle.

-Madame Cellistrae vous souhaite une bonne nuit…enfin si elle n’était pas partie aussi vite. Tiens…mais où est l’argenterie ?

Sur la table, en dehors de l’assiette de Sinnka et celle de Lyw, tous les couverts en argent et les flûtes à champagne avaient disparu. Sinnka haussa les épaules.

-Tu as dû oublier de mettre les couverts.

Histoire soupira, il commençait à se sentir un peu fatigué et sa bonne humeur à flancher. C’est alors qu’on frappa à nouveau à la porte. L’elfe sourit et tourna les talons.

-Ah, ce doit être cette Orque esseulée pour le soir du Voile d’Hiver qui vient le fêter avec nous. Voilà j’arriiiive ! Chantonna t’il.

Il ouvrit la porte pour se retrouver…face à un Orc mâle en tailleur blanc et talons haut avec une taille de guêpe bien trop fine pour un Orc même si ces muscles restaient saillants, il portait du rouge à lèvres flashy sur grosse gueule d’où dépassaient des crocs et une perruque blonde.

-Bonsoir, je suis Marilyn Monrorc.

VLAM !!! Histoires lui claqua la porte au nez et pâle comme la mort fit barrage de son corps.

-Un dingue…je suis tombé sur un dingue, c’est pas possible.

-Histoires qu’est ce qui se passe ? Mais fait entrer notre invitée voyons !

Histoires secoua vigoureusement la tête.

-Je ne peux pas Sinnka ! Je ne peux, c’est impossible. C’est un…

D’un coup d’épaule viril Marilyn débloqua la porte, Histoires ne faisant pas le poids face à la force de l’Orc et Il/elle/machin(pour employer l’écriture inclusive…berk) le serra vigoureusement dans ces bras, manquant l’étouffer.

-Mon sauveur, mon galant chevalier, merci de m’avoir invitée. Mouac ! Mouac ! Mouac !

Il couvrit Histoires de baisers, l’elfe se retrouva vite avec de grosses marques de lèvres rouges sur tout le visage.

-Ouais, bon vous ça va ! Mais lâchez-moi ! Reposez-moi ! Ordonna t’il en vain face à l’Orc joyeux.

Sinnka pouffa, Lyw elle en profita pour lui voler son assiette et la fourrer dans son énorme sac.

On frappa à nouveau à la porte. Et Histoires étant occupé à esquiver l’étreinte et les baisers de l’Orc ce fut Sinnka qui alla ouvrir. Elle se retrouva face à Orodruin, la draenei en habits de soirée était descendue avec un plat énorme contenant un gigantesque Baba au Rhum.

-Bonsoir chers voisins. J’ai entendu que vous faisiez la fête, donc j’en profite pour descendre vous offrir un cadeau pour le Voile d’Hiver, un beau Baba au Rhum à la mode draenei des familles.

Déclara t’elle avec un fort accent draeneï, roulant les R. Sinnka ravie lui prit le plat des mains et l’invita à entrer. Lorsque l’Orc vit le Baba au Rhum il cessa aussitôt d’essayer d’embrasser Histoires et lâcha l’elfe, qui s’étala en flaque par terre.

-Oh merveilleux, tout le monde est si gentil ici, c’est incroyable. Quel merveilleux Baba au Rhum.

Finalement, tout le monde se mit à table, Marilyn tint à être à côté d’Histoires, et tout ce petit monde s’apprêta à fêter un repas du Voile d’Hiver dans les règles de l’art avec bonne humeur.

Dans la rue en bas un Grand Père Hiver gros, crasseux et l’air patibulaire surveillait l’entrée de l’immeuble. Frosthelm regarda à droite, puis à gauche, et ne voyant pas de Cogneur dans les parages, il traversa la rue, atteignit l’entrée de l’immeuble, sortit discrètement un passe-partout de voleur et crocheta la serrure de l’entrée avant de pénétrer dans le bâtiment.

Le nain ne fit pas l’erreur de prendre l’ascenseur, grommelant et pestant dans sa barbe bleue il gravit les escaliers, s’arrêtant à chaque étage pour reprendre sa respiration, penché sur ses genoux.

-Attend voir un peu chérie, la correction qui t’attends, tu ne vas pas être déçue. Oser voler l’or d’un Nain, ça ne se fait pas, il n’y a que moi qui a le droit de voler autrui.

Arrivé au troisième, n’en pouvant plus il s’arrêta, fit une petite sieste de quinze minutes, sortit une flasque de porto de piètre qualité de Pupperllyveros, l’engloutit cûl-sec, rota, et reprit son ascension vers la vengeance. Arrivé au dernier étage, il lut péniblement sur la plaque devant la porte de l’appartement.

-édeuh dé ailfes. C’est bon je suis arrivé. Héhé…attend voir toi.

Il sortit une planche cloûtée de sous son manteau d’hermine et la cacha dans son dos avant de frapper à la porte.

Dans le séjour alors que le repas battait son plein, les invités entendirent frapper à la porte. Cela commença un peu à agacer Histoires.

-Mais qui sonne encore ? Ce n’est pas que j’aime pas la visite, mais j’aimerais pouvoir fêter Noël tranquille.

-Laisse faire poussin, je m’en occupe. Déclara Marilyn avec un battement de main envers Histoires avant de se lever d’un pas léger sur ses talons haut pour aller ouvrir.

-Oui, qui est là ? Demanda t’il une seconde avant de recevoir un énorme coup de latte sur la tronche qui lui délogea un croc.

Frosthelm comme un diable entra dans l’appartement en brandissant sa planche. Lyw poussa un petit cri de souris en le voyant et essaya de s’enfuir.

-AHAH ! Chérie ! REVIENT ICI CHÉRIE !!! Je te jure que je ne te ferais pas de mal, revient ici !

Il se mit à courir dans l’appartement après Lyw tandis que Sinnka poussait un cri aigu et qu’Histoires, pâle ne savait pas comment réagir. Il finit par coincer sa Gobeline de femme en haillons dans la chambre et se jeta sur elle pour l’étrangler.

-Attend Frost, je voulais pas te voler je te jure c’est que…EURGL !!!

-La ferme ! Tu vas te tenir tranquille maintenant ! Ou est mon salaire espèce de #é@ç » !!! Tu vas me rendre le fric que les marchandises Fumebois m’ont donné pour faire le clown en manteau rouge par ce froid !

Une main s’abattit sur son épaule.

-Hein ? Vous, ne vous mêlez pas de ça, sinon…CLANG !!!

Un coup de clé à molette lui atterrit sur l’occiput, dégageant le nain de côté le faisant tomber du lit. Lyw reprit son souffle péniblement. C’était Histoires qui avait cogné Frosthelm avec un outil de sa boîte à outils. Lyw harangua l’elfe.

-S’il vous me plait monsieur l’elfe, fichez dehors cet ivrogne qui me sers de mari, ou au moins appelez les Cogneurs, qu’ils viennent le remettre en prison.

L’elfe intransigeant la coupa.

-Taisez-vous, je sais ce que je vais faire de lui.

Quelques minutes plus tard, Sinnka, Histoires et Orodruin à l’entrée de l’immeuble jetaient Frosthelm dehors dans la neige.

-Et ne revient plus ! Lui lâcha la draenei en lui rendant son bonnet rouge ourlé d’hermine.

Le grossier personnage se releva et cracha de la neige.

-Pouark, de l’eau solide, liquide infâme ! Je reviendrais, vous m’entendez, je reviendrais, et vous vous en mordrez les doigts !..Ouille…ma tête…

Il s’éloigna en se tenant la tête, deux belles bosses maintenant ornaient son crâne d’andouille.

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Je suis dans l’histoire de Fradt :smiley:

Très beau récit, et bien fait pour le méchant nain ^^

Mais heu…y a des chatiments qui se perdent !

Tu fais de belles rencontres.

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Ben dis donc, bien joué pour ce chapitre du conte Fradt !
Sinon bien fait pour Frosthelm.

Excellent ! Excellent ! Super chapitre.

c’est juste dommage que Histoires ne porte pas de robe a carreaux qu’on puisse faire correspondre avec le tissus du canapé^^
… nooonnn pitié je veux pas terminer en cadeaux de Noël pour les animaux de la ménagerie je suis pas venue réparer l’ascenseur moi^^

Bon je change de transmo demain.

S’essuie le front en lisant les deux chapitres et les yeux parce qu’il a pleuré de rire.

C’est bon, je suis pas dedans! Mais sinon, c’est toujours aussi drôle, en fait je suis sur que Fradt c’est le fils caché du Grinch!

attention à la surprise, si ça se trouve, en étant lecteurs, nous sommes candidats potentiels à une intégration dans ces récits.

Fradt qui a écrit le scénario de Grinch

Je n’ai toujours pas récupéré mes pièces d’or, c’est intolérable.
Les cogneurs de baille fond vont m’entendre.

C’est pas ce qui me rassure le plus connaissant le personnage^^

Chapitre 3 La nuit des Grands Pères Hiver

Au milieu de la baie de Lamepoing à quelques kilomètres au sud une silhouette humaine en robe de Démoniste flottait sur l’eau. Un requin vint lui arracher un bras et le goba en entier.

Mais retour à Port Baille-Fond dans l’immeuble de l’Aide des Elfes Histoires essayait de se défaire de l’étreinte de Marilyn Monrorc qui essayait encore de l’embrasser.

-Mon héros, mon sauveur, mouac, mouac, mouac !

L’elfe soupira.

-Qu’ai-je fais à la Lumière pour mériter ça ?

Sinnka, Lyw et Orodruin étaient retournées à table, Lyw qui n’avait pas l’habitude avec sa vie de clocharde de manger à sa faim mangeait toutes les huîtres avec gloutonnerie, les dérobant jusque dans l’assiette de Sinnka et d’Orodruin quand ces dernières ne regardaient pas, toutes occupées à discuter. La Draenei lui décrivait un plat de chez elle, sa langue Orque n’était pas parfaite et elle avait un accent à couper au couteau.

-Ça être très bon plat de chez nous. C’est comme truffes enrobées chocolats, ça « Doubitchou ».

Et Sinnka de saliver en pensant à la délicieuse friandise.

-Hmm, il faudra que tu nous en rapporte aux prochaines fêtes Orodruin.

La Draenei parut inquiète.

-Vilain gros nain pas revenir ? Lui dire nous revenir. Et il sembler très méchant.

Sinnka qui pour avoir été l’une des pupilles de l’orphelinat de Fradth (bon d’accord, c’était quand il était humain et qu’il ne détestait pas encore les enfants) connaissait bien le personnage répondit.

-Oui il va sûrement revenir, mais t’inquiètes. Frost est davantage bête et alcoolique que méchant et tous ses plans ratent toujours, je te le promets. Tu verras.

Effectivement Sinnka avait raison. Frosthelm énervé par son éjection manu militari comptait bien revenir en force et tuer tout le monde. Mais ce que Sinnka avait oublié c’était l’étrange qualité qu’avait Frost de savoir se constituer des gangs de bandits aussi débiles que lui en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire. Le nain dans le centre-ville de Baille-Fond dans l’allée des commerces était grimpé sur un tonneau de bière qu’il avait siphonné au préalable et il haranguait avec une voix de stentor les Grands-Pères Hiver et Grand-Mères hiver en train de sillonner la ville pour le compte des Marchandises Fumebois.

-Grands Pères Hiver, Grands-mères Hiver de cette ville, vous là, qui vingt-quatre heure sur vingt-quatre, dehors à distribuer des prospectus dans le froid n’en avez-vous pas assez de gagner des clopinettes en vous les gelant dehors ? C’est pas parce que nous avons tous fait des séjours en prison que nous méritons ce destin, nous sommes tous d’honnêtes bandits voulant gagner leur pain, est ce que cette situation dégradante vous convient ?

Les personnages costumés d’hermine rouge se rapprochèrent de Frosthelm, fascinés comme des papillons de nuit par une flamme, par le discours révolutionnaire du nain. Frost tendit la main et demanda à chacun des acteurs du Grand Père Hiver costumés.

-Toi l’Orc quel est ton nom, et que faisais tu avant d’atterrir dans ce port pourri ?

-J’m’appelle Brog Doubledague, j’étais Pirate à Kul Tiras ?

-Toi l’elfe ?

-J’m’appelle Sharea, j’étais catin à Lune d’Argent !

-Toi le Gobelin !

-J’suis Zizik Narzik j’étais un escroc à Dalaran.

-Toi l’humain.

-Cancre, j’étais un voyou à Hurlevent.

-Toi le Tauren !

-J’m’appelle Gamon, j’étais poivrot à Orgrimmar.

Frost se redressa.

-Rappelez vous pourquoi nous faisons ce que nous faisons dans la vie mes chers frères du crime. On le fait parce qu’on veut de l’argent, sans trop bosser. Alors au lieu de se les peler dehors pour des pièces de cuivre, et si on allait directement voler l’argent là où il se trouve ?

Les Grands Pères et Grands-mères Hiver étaient tous armés et dégainèrent dagues, épées, sabres de pirate, fusils, haches et masses pour les tendre vers le ciel en hurlant.

  • OUI FROST !!!

Le nain d’un air sournois se frotta les mains.

-Ça tombe bien, je connais un endroit moins protégé que la banque de Kezan mais ou il y’a plein d’or qui a été planqué…à l’Aide des Elfes près des quais ! Bien, il en serait fait ainsi, je proclame dès aujourd’hui la création du Gang des Bonnets Rouges, et nous allons mettre cette ville à feu et à sang !!!

Et les Bonnes Rouges se mirent en marche avec l’implacabilité d’une armée.

Sans l’ordre.

Sans la discipline.

Sans le silence.

En cassant tout sur leur passage.

En pillant les magasins en beuglant.

Dans l’appartement de l’Aide des Elfes Histoires qui déjeunait à l’extrémité de la table près de la fenêtre fronça les sourcils.

-Tiens ? C’est quoi cette lueur rouge qui monte au loin ?

Dans la grande rue principale de Baille-Fond, une armée de Grand Pères Hiver avançait, armes et torches brandies en scandant des « A mort ! A mort ! A mort ! ». Tout le monde se pressa devant la fenêtre. Marilyn poussa un cri de souris en battant stupidement des mains.

-Ils viennent pour nous !

Sinnka ouvrit la fenêtre et cria bien fort.

-Regardez, ces andouilles ne savent même pas ou c’est qu’on habite.

Les Bonnet Rouges, qui s’éloignaient effectivement du port en entendant Sinnka au loin, se retournèrent, et en scandant des « a mort ! » se rapprochèrent cette fois, ci encerclant le bâtiment.

Histoires donna une tape sur la tête de Sinnka.

-Idiote !

Les résidents du bâtiment tout entier étaient aux fenêtres et voyaient l’émeute se diriger vers eux. Les résidents de l’appartement Aide des Elfes descendirent dare dare au rez de chaussée et barricadèrent la porte.

Juste à temps. Un premier coup sourd résonna contre la porte d’entrée. Sinnka et Marilyn hurlèrent de concert.

-HIIIIIRKK !!!

Histoires un lourd madrier en main pâlit.

-Ils essaient de défoncer la porte ! Mais ou est ce qu’ils ont trouvé un bélier pour l’enfoncer ?

Dehors alors que les Bonnets Rouges encerclaient le bâtiment, sous les ordres de Frosthelm quatre Grands Pères Hiver Orcs avaient prit Gamon sous les aisselles, se partageant à quatre la charge, et ils se servaient de la tête du Tauren comme d’un bélier.

-Ouille !!! Aïe !!! OUILLE !!! Ça marche pas Frost, la porte ne cède pas. Déclara le Tauren, qui se sentait nauséeux. Les Bonnets Rouges se consultèrent. Frost réfléchit.

-Bon, j’ai réfléchi, il nous faut un clodo plus solide. Et comme la porte est trop dure…on va défoncer le mur.

Les autres approuvèrent cette idée débile et les Orcs saisirent Frost sous les aisselles.

-Quoi ? NON MAIS PAS MOI BANDE D’ABRUTIS !!! PAS MOI !!! Hurla t’il. En vain. Il servit de bélier. Et son plan débile marcha, son crâne d’imbécile, endurci par les coups était plus résistant qu’une masse en métal.

-AIE !!! OUILLE !!! ARRÊTEZ !!!

Le mur se gondola sous les yeux horrifiés des habitants de l’immeuble, les briques se délogèrent, puis la tête aux cheveux bleus portant un bonnet rouge de Frosthelm passa à travers le mur.

-Aie…ça a marché les gars, encore quelques coups et…

PANG !!! Sinnka se servit d’une poêle à frire pour lui frapper la tête, l’interrompant dans sa diatribe.

Histoires rugit :

-TOUS AUX ABRIS !!! Le mur va céder !

Tous les habitants de l’immeuble remontèrent les escaliers, car deux secondes plus tard, le mur explosa sous la poussée de la tête de Frosthelm et les Grands Pères Hiver partirent à leur poursuite vers l’étage. Et ils les rattrapèrent. Marilyn et ses talons hauts fut la première victime.

-Histoires mon chéri, sauve-moi, ARGH !!!

L’Orc en tailleur fut attrapé par les chevilles et assassiné dans les escaliers, ne laissant planer aucun doute quant au sort réservé aux survivants. Sinnka chouina tout en fuyant.

-Les Grands Pères Hiver c’est censé être gentils, pas méchant, mais qu’est ce qu’on a fait à Azeroth pour mériter ça ? On lui a ponctionné son sang ou quoi ?

C’est alors que d’un palier de l’immeuble une porte s’ouvrit à la volée avec tellement de force qu’elle fit valser quelques clochards en habits rouges en arrière, provoquant un début de chute sur les premiers rangs des Bonnets Rouges.

Nightwing dans son armure de Paladin, bouclier en avant et épée brandie se mit à charger dans le tas et à découper sans pitié ses assaillants.

-Venez avec moi si vous voulez survivre ! Je connais bien Frosthelm et ses plans foireux, son plus gros point faible c’est l’e…ARRRGHHH !!!

Il n’eu pas le temps de terminer sa phrase que les Grands Pères Hiver finirent par l’attraper, le jeter à terre sous leur masse, et en moins de deux secondes l’elfe se fit dépouiller de son armure rutilante valant un bon prix, de son épée, de son bouclier, de toutes ses reliques et bijoux qui furent partagées en un éclair entre les criminels et tué à son tour.

Les gens de l’Aide des Elfes retournèrent se barricader à l’étage.

Une fois dans la pièce ils la barricadèrent à nouveau et firent barrage de leur corps en sachant très bien que ce ne serait que provisoire. Orodruin poussa un soupir de soulagement. Puis un cri quand une dague transperça le bois à deux centimètres de son épaule. Les quatre compagnons tinrent bons. Quatre ?

Sinnka vit la Gobeline s’approcher de la fenêtre avec son énorme sac.

-Lyw ? Ou est-ce que tu vas ?

La Gobeline posa son sac à terre, fouilla frénétiquement dedans et finit par en sortir un cerf-volant. Elle baragouina d’un air gêné, tout en regardant nerveusement de droite à gauche.

-Euh…je vais…je vais chercher de l’aide ! C’est ça. Je reviens, tâchez de survivre à ces clodos enragés.

Et elle ouvrit la fenêtre, déploya son cerf-volant et s’enfuit dans la nuit, abandonnant Histoires, Sinnka et Orodruin. L’elfe sourit, confiante.

-Je suis sûre qu’elle va vite revenir.

Elle pâlit quand une hache défonça le bois près de son bras gauche. Histoires lui demanda :

-Tu connais les points faibles de Frosthelm et de ses criminels ?

Sinnka les larmes aux yeux en essayant de ne pas penser à leur sort funeste répondit :

-Ben l’eau c’est efficace sur lui, il n’en boit jamais, ça l’empoisonne et il a horreur de se laver, mais ce dont il a le plus peur c’est de Fradth. Mais il est loin.

-Miséricorde, qu’allons-nous faire ?

C’est alors qu’une voix retentit près de la fenêtre.

-Hé, vous les bienfaiteurs de l’Aide des Elfes ? Venez par-là !

La voix venait de la fenêtre. Sinnka demanda :

-Lyw c’est toi ?

Une elfe de sang aux cornes de démons et aux superbes lunettes vertes flashy ouvrit la fenêtre.

-Ah non, mon nom à moi c’est Tattoïne…oui les recruteurs des Illidari ont bien rigolé avant sur mon nom avant de me tatouer, mais c’est pas le moment de discuter. Venez par-là, y’a une échelle anti-incendie dehors, servez vous en pour vous échapper.

Les trois survivants se dirigèrent vers la fenêtre et l’enjambèrent. Histoires le premier, suivant la Chasseresse de Démons plus agile que lui, et de Sinnka. Mais Orodruin pâle comme la mort resta à la fenêtre, derrière elle, la porte était en train de céder, c’était une question de secondes.

-Qu’est ce qui t’arrive Orodruin ?

La draenei claquait des dents en regardant le vide.

-Moi avoir vertige. Sabots glisser sur échelles.

Sinnka la força à enjamber la fenêtre.

-Ce n’est pas le moment, dépêche-toi, vite ! Tu sais ce qui va t’arriver si tu restes dans l’appart.

-Moi peur !

Orodruin finit par escalader, beaucoup plus lentement l’échelle en direction du toit de l’immeuble essayant de ne pas regarder dans le vide. Dans le salon la porte finit par céder et un flot de criminels en habits rouges se déversa dans la pièce avec au devant du tas un gros nain à barbe bleue qui fulmina.

-Ou ? Ou ? Ou sont t’ils passés !!!

Il marqua un temps d’arrêt juste une seconde pour voir la jambe d’Orodruin disparaître de la fenêtre. Il chargea, suivit de ses acolytes, sabre de corsaire en avant jusqu’à la fenêtre, et il frappa un grand coup dans le vide, ratant de peu le sabot de la draenei.

-RAAAH !!!

Il mit son sabre entre les dents et commença à escalader, il rattrapa rapidement Orodruin. La draenei poussa un cri de frayeur, et botta du sabot dans la face de Frosthelm, lui démolissant le portrait.

-Aïe !

Un autre coup de sabot.

-Aïeuh !

Un autre coup de sabot.

-Ouille !

Chaque coup de sabot déformait un peu plus le visage d’imbécile de Frosthelm, faisant sauter ses dents, lui mettant de travers son gros nez patatoïde, lui filant des yeux au beurre noir et lui éclatant les lèvres. Finalement au quatrième sonné il lâcha prise, mais hélas fut rattrapé par ses acolytes un mètre plus bas, Orodruin ne leur avait permis que de gagner quelques secondes.

Une fois au sommet de l’immeuble Tattoïne déploya ses ailes.

-Bien, maintenant envolons nous et on sera en sécurité. Vous pouvez utiliser un sort de Lévitation non ?

Les trois autres pâlirent. Orodruin lâcha :

-Je pas savoir voler.

Histoires avec un air angélique.

-Euh…c’est drôle j’ai oublié T’uure dans l’appart, je ne peux pas jeter de sorts sans lui.

Et Sinnka en se cognant innocemment le crâne du poing.

-Je n’ai plus de mana.

Tattoïne se frappa le front de stupeur. Pensant tout bas « Mais quels crétins ces Elfes blonds » avant de soupirer car elle en était hélas une elle-même.

-Bon désolée, mais dans ce cas j’ai fait tout ce que j’ai pu pour sauver. Adieu, je me souviendrais de vous en tant que Bienfaiteurs, et pas comme les crétins qui vont se faire trucider par une bande de voyous en bonnet rouge.

Et elle s’envola. Mais elle n’eu pas fait un mètre que le sabre de corsaire de Frosthelm l’embrocha comme un papillon de nuit. L’affreux nain poussa un rire affreux en bondissant sur le toit, ses deux sabres en avant, suivit de ses meilleurs hommes, tous plus patibulaires les uns que les autres malgré leurs costumes d’hermine rouge et les fausses barbes blanches vénérable qui pendaient à leurs mentons.

Le nain fut surpris.

-Ou est ma traîtresse de femme ? Bon c’est pas grave. Je la retrouverais, chaque chose en son temps. Vous d’abord, je vais vous occire, et je vais prendre tout mon temps.

Les trois compagnons se serrèrent les uns contre les autres, cherchant une échappatoire, en vain.

Est-ce la fin de l’Aide des Elfes ?

Frost retrouvera t’il sa femme ?

Les Bonnets Rouges se rendront t’ils compte que le nain les a bernés en leur faisant miroiter des trésors inexistants dans l’immeuble ?

Vous le saurez au prochain épisode du Grand Père Hiver est une Ordure.

Et une sacrée ordure.

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Mais qu’est-ce qu… c’est quoi ses Grands Pères hivers enragés ?!

Pour info, ma série préférée, ce sont les Simpson.