Turalyon le mal aimé

Après avoir vu pas mal de petites piques contre Turalyon, qui ont donné lieux à quelques déviations sur d’autres sujet, je me suis dit qu’il était temps de créer un post dédié.

Le but n’est pas de faire quelques chose d’aussi détaillés et objectif que ce qui a été accordé à Sylvanas et Baine. Juste d’expliquer pourquoi j’apprécie autant le personnage dans l’espoir que cela rendra certains de ses détracteurs plus tolérant à son égard.

Mon avis est que Turalyon souffre du même problème que beaucoup de personnages dans le jeu, pointé notamment sur Baine : il est mieux développé dans les livres. En plus de cela, il pâtit de son introduction maladroite dans Légion, où il prend de la place pour ce qui aurait dû être un passage dédié aux draenaïs.

Mais bon, revenons aux livres. Les deux qui m’ont fait apprécier le personnage sont « L’Heure des Ténèbres » (qui raconte la 2e guerre) et « Au-delà de la Porte des ténèbres » (qui raconte l’expédition des Fils de Lothar). Ce sont ces livres là qui m’ont fait découvrir Turalyon, qui fut pour moi une des deux bonnes surprises (l’autre étant Orgrim, dont j’ai aussi beaucoup apprécié le portrait, cela m’a permis de mieux comprendre pourquoi Thrall l’estime autant).

Dans « L’Heure des Ténèbres » Turalyon débute comme un jeune homme peu sur de lui (pendant un moment il ne peut parler à Aléria sans bafouiller), n’arrivant pas à maîtriser ses pouvoirs et admirant Lothar, qui le prend sous son aile. Au cours du roman, Turalyon parvient à prendre confiance en lui, jusque à, lors de la chute de son mentor, reprendre le flambeau.

Dans le deuxième, c’est un chef bien plus confiant, qui est dans un rôle de héros commandant très classique. Le relationnel qui s’y développe tourne plutôt autours de sa romance avec Aleria. C’est cette dernière qui bénéficie le plus d’évolution dans l’ouvrage.

« La Guerre de 1000 ans », qui ne fait que 45 pages en français, explique sa transition entre « L’Heure des Ténèbres » et « Légion », où il apparait en jeu. Je n’ai pas grand-chose à dire sur l’ouvrage qui fait plus office pour moi de texte explicatif que d’une réel histoire.

Qu’est-ce qui ressort de tout cela ?

D’abord, Turalyon connait une évolution. Contrairement à un Uther, qui représente un roc de vertu morale aussi bien dans Warcraft 2 que dans Warcraft 3, Turalyon doit passer par une période d’initiation avant de devenir un héros. Son caractère maladroit au début de « l’Heure des Ténèbres » me l’a rendu touchant. Son évolution, progressive et bien amené, apporte une certaine chaleur. Sa reprise du flambeau est un élément fort du livre. Tout cela est un axe très classique. Mais, excepté ce passage de « racisme pour débloquer les pouvoirs », bien mis en scène.

Ensuite, il parvient à se différencier des autres. Il n’est pas aussi intellectuel que Khadgar, pas aussi malicieux, puis vengeur, qu’Alleria, pas aussi pieu ou solennel qu’Uther. Proche des soldats, mais sans en être autant qu’un Danath Trollbane. Il est surpris quand il est face à une surprise, en colère quand quelques choses le choquent et maintient malgré tout un solide compas moral. C’est le rôle très classique du « capitaine » ou du « leader ». Ce n’est pas très construit, surtout parce qu’il se définit surtout en opposition à d’autres personnages. Mais cela suffit pour qu’il soit « Turalyon » et pas « random paladin humain N°2 ».

Ces deux aspects ont été perdu en jeu. Il est impossible d’apprécier le vétéran grisonnant qu’il est devenu sans avoir connu le gamin hésitant. N’étant plus à la tête d’une « équipe » diversifié, son rôle de « capitaine » a disparut, lui faisant perdre les personnages qui le contrastait (sauf Aleria mais elle-même n’a plus un caractère aussi tranché). Tout cela n’a, pour le moment, pas été remplacé par une évolution du personnage après ces 1000 ans de guerres et son retour sur un monde qui est bien changé. Il est rarement hors de sa figure de « paladin de l’Alliance », et lorsque cela arrive, ils ne montrent pas de fort trait de personnalité en dehors de « j’aime ma femme » et « je me montre tolérant ».

Cela doit motiver en partie les nombreuses remarques envers lui comme quoi il est « plat », « lisse », « n’a aucune personnalité ». L’autre tient en un mot que j’ai beaucoup évoqué : classique.

Car à la fin, Turalyon, c’est le jeune homme qui a peu confiance en lui, mais qui, grâce à la guidance de son mentor, parvient à surmonter ça, vaincre le chef des « forces du mal », courtiser la jolie femme elfe avant de reprendre le rôle de son mentore décédé. Ensuite, il devient le « capitaine », mène ses troupes dans une expédition vertueuse qui finit en sacrifice héroïque, avant d’être sauvé par une force supérieure qui l’amène vers un plus grand destin.

Heureusement qu’il n’est pas le secret héritier d’un royaume ou l’élu d’une prophétie sinon j’aurais moi aussi fait une overdose.

Donc oui, c’est un personnage classique, directement hériter d’une fantaisie manichéenne un peu à la Seigneur des Anneaux.

Mais le fait que ce personnage prend place dans le monde de Warcraft.

Le même monde où la cité des gentils humains se fait raser lors de la 1ere guerre. Ou le fils du bon roi devient un chevalier de la mort qui va détruire son royaume (parmi d’autres) après avoir commis un parricide. Un monde où les méchants peuvent gagner. Et à partir de là, avoir quelques personnages comme Turalyon n’est pas appauvrir l’univers mais le diversifier.

Vous savez, moi non plus je n’aime pas les univers trop mièvres où tout le monde est aimable avec ses voisins, où il n’y a presque jamais de guerres et où les gentils gagnent toujours.

Mais je n’aime pas non plus l’extrême inverse : un monde régit uniquement par le cynisme et la malveillance, sans aucune décence, au point qu’on entre dans la caricature grossière avec de l’immoralité juste pour choquer et au mépris même de la raison basique.

Des personnages comme Turalyon évite que le monde de Warcraft devienne ça. Son blanc contrastait le noir de Warcraft 1 et le gris très foncé de Warcraft 3.

Enfin, il y a quelques choses sur lequel je ne serais pas honnête si je ne l’évoquais pas : pour moi, Turalyon représente aussi deux des plus belles victoires de l’Alliance et des humains. Des victoires nettes, bien établit, face à un adversaire clairement condamné moralement. Cela, après la destruction d’Hurlevent et avant le désastre que représentera la 3e guerres, puis toute les pertes subit à Cataclysme et à BFA.

J’ai bien conscience que, dans l’histoire de WoW, la Horde est beaucoup plus à plaindre du traitement des guerres de factions que l’Alliance. Mais cette dernière ne peut pas se réjouir non plus. Entre tout ce qui est tombé sur la tête des elfes de la nuit, la destruction de Theramore, de Gilnéas et celle subit par les humains des royaumes de l’Est, plein de cas qui ne sont pas clarifié après MoP et BFA, il y a de quoi être un peu amère. A côté de cela, se souvenir des victoires de la 2e guerre et des Fils de Lothat réchauffe le cœur.

A la fin, je ne vais pas vous demander d’aimer Turalyon. Moi je ne voudrais pas qu’on me demande d’aimer Illidan ou Sylvanas. Mais je me retiens de traiter régulièrement ces personnages d’edge lords dépressif parce que je sais que certains les apprécient et investissent de l’affectif dedans.

Donc si vous pouviez juste montrer un peu moins de piquant envers Turalyon, sans que cela empêche de formuler des critiques légitimes sur certaines erreurs d’écritures le concernant, je vous en serais reconnaissant. Car moi aussi je mets de l’affectif dans ce petit bout de paladin, devenu Haut général de l’Alliance. :slight_smile:

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Il aurait dû rester au statut de Héros devant Hurlevent, et puis c’est tout.
Je comprends bien mieux ce que tu peux aimer à ce personnage, il n’en reste pas moins inintéressant à mon regard.
Comme dit Nedra, peut-être qu’il saura se montrer digne de tout ce… truc dont tu parles, mais pour le moment, mouais, bof. Y a mieux comme personnage.

Le seul truc qui pourrait me faire l’apprécier, c’est qu’il doive tuer Alleria par amour parce qu’elle est devenue tarée. Sinon, ce personnage, de par son introduction au jeu vidéo, je ne ressentirais rien sinon un ennui crasse dans chacune de ses apparitions. Et même dans Shadow Rising, quand il torture gaiement (j’exagère) des civils avec sa femme, je trouve ça bof. Bof, parce qu’Anduin n’aurait jamais accepté une telle chose à mon sens. Au final, pour Shadow Rising, je lui reproche le développement d’Anduin.

Quoiqu’il en soit, comme tu le dis en début de OP, les personnages ils sont ce que les devs nous montrent.
Il restera toujours, à mes yeux, un attrape-fan en souvenir de Warcraft, comme le furent les Chefs de la Horde Noire durant WoD.

Bien joué ! C’est bien exhaustif et ça « remet l’église au centre du village » si je puis dire :face_with_hand_over_mouth:

Après c’est sans doute ma préférence pour les romans d’apprentissage, mais ma version favorite de Turalyon restera celle de « l’Heure des Ténèbres »: paladin débutant admirant le charisme de Lothar et la dévotion pieuse d’un Uther, qui doit composer avec le caractère d’une Alleria volcanique, capricieuse qui fini d’ailleurs par lui sauter dessus en pleine nuit dans sa tente.

En comparaison, je le trouve d’un flegme pompeux sur le Vindicar à Légion, et pas très stimulé/ stimulant dans « Shadows Rising »… J’espère que ce nouveau pragmatisme froid qui l’amène à user de la lumière pour torturer des suspects, doublé de sa régence pendant l’absence d’Anduin, posera les bases d’un futur inquisiteur de la lumière border-line ! (Désolé Talyie, je le vois plus rejoindre l’extrême que le combattre =P)

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Alors, on le tuera, et ça me va tout aussi bien :smiley:

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Prend une voix de mère supérieure de couvent

« Dame Talyie, je vous trouve bien va-t-en-guerre ce matin ! S’il fallait tuer tous les badboys un peu border-line, notre bel Irion y passerait surement aussi, revoyez votre copie ma fille! »

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Vu là où Blizzard l’a placé, je me demande si c’est un Aragorn en puissance ou un Boromir à venir.

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Je ne comprends pas ce passage. Tu ne vas pas te priver de dire ce que tu penses de personnages simplement parce que ça peut potentiellement déplaire à certaines personnes. Si les gens n’acceptent pas qu’on remette en cause leur favoris, c’est qu’ils ont un problème et ça n’est sûrement pas le tiens. Enfin ce n’est que mon avis, mais j’adore Illidan (pré Légion hein) et tu peux dire toutes les crasses que tu veux sur lui <3

Pour revenir au sujet, je pense que la plupart des joueurs de Wow actuels, dont moi, n’ont pas joué à Warcraft 2 et son extension et donc n’ont pas pu suivre la naissance et l’évolution de Turalyon. Du coup, difficile d’avoir un attachement pour ces personnages jusqu’alors simplement décrit comme des « parangons de la lumière parfaits et héroïques », en jeu je précise.
Surtout qu’au final, Turalyon s’est révélé plutôt passif depuis son retour. Il n’a rien de vraiment palpitant et excluant le fait qu’il siège maintenant à Hurlevent ce qui ouvre la voie à beaucoup de choses, je doute qu’on puisse animer un riche débat sur le sujet « que va devenir Turalyon? ».
Je comprends l’avis de Taylie et le fait qu’il ne soit pas très apprécié.
Là où je l’ai trouvé très intéressant c’est dans son fanatisme de la lumière et l’opposition à Alleria qui en résultait. Mais ça n’a pas été plus développé que ça.

Moi personnellement je l’apprécie beaucoup, mais j’ai un fantasme sur les paladins de Lordaeron donc ça ne compte pas.

Édit : j’ajoute que Turalyon semble exister uniquement à travers Alleria, qui elle même s’est très vite intégrée au monde et est ainsi devenue intéressante mais aussi sûrement parce que c’est une coursevent. Turalyon, si on le détache de sa femme, qu’est ce qu’il a pour lui même d’intéressant ? Pas grand chose…

A l’annonce du prénom du fameux Prince Noir, le rouge monte aux joues de Talyie qui se tait et acquiesce aux mots de la mère supérieure.
« Oui, Madame. »

Résumé

Purée, je sais pas si tu as vu la saison 5 de Lucifer (ou même si tu regardes), mais j’imagine tellement la présence d’Irion comme celle d’Amenediel dans le couvent :joy:

Clairement. T’aimes Turalyon, crie le haut et fort.
Enfin pas trop. aiguise sa dague

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Aaaaaaaah ! fait claquer sa langue avec gourmandise Voilà qui est très intéressant, prend donc place sur mon divan et dis-nous en plus ! :smiling_imp: C’est qu’on va finir chez les Kyrians avec de tels penchants !

Arg mais naaaaaaaaaaaan, j’ai juste grappillé quelques épisodes par-ci par-là, le coloc phasant dessus parfois le dimanche ! Faut que je mette au niveau, mais quand on parle de profanation de couvent, j’ai toujours en tête la BD Requiem chevalier vampire, tome 7 :pray:t2:

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Il y a beaucoup de théorie comme quoi il va virer « fanatique antagoniste ». Avec la prophétie sur la couronne dorée qui n’apportera que ténèbres et ses actions à Shadow Rising.
D’un autre côté, c’est aussi celui qui accepte Aleria passé en forme du vide. Qui renonce à attaquer Illidan après que celui-ci tue Xera. Qui accepte l’idée qu’Alonsus Fol puisse subsister en mort-vivant. Qui dit que « la Lumière me guide mais ne me contrôle pas ».
Donc il y a des indices qui vont dans les deux sens. A voir…

C’est lié à l’affectif comme je disais. Je sais qu’on peut placer de l’affectif même dans des personnages de fictions (je le fais) et qu’à partir de là, les critiquer trop brutalement peux causer de la colère et de la frustration, qui ne sont jamais bon pour des discussions constructives.
Après, tu as raison dans le sens où il faut pouvoir parler de tous. Mais je pense qu’il faut toujours faire attention. Clairement, balancer quelque chose du genre « Illidan est juste un edge lord, lol », c’est irrespectueux pour ses fans.
Mais je pourrai écrire quelque chose du style « Je trouve que la mise en avant d’Illidan exagére son côté sombre et les souffrances qu’il aurait subit en prison, ce qui rend caricaturale le personnage. » (juste un exemple, à mon avis on ne peut plus dire ça d’Illidan après Légion, même si son personnage à eu de nouveaux problèmes).
C’est bien que toi tu t’enfiche de ce genre de remarque « brute ». Mais sur internet, mieux vaut ne pas assumer ça de tout le monde. :slight_smile:

C’est sans doute le principal problème qu’il rencontre. :frowning: Mais c’est aussi le cas pour beaucoup de personnages. Peu arrivent à exister seulement par leur représentation en jeu.

Hélas, après son arc d’apprentissage, il se définit surtout en oppositions aux autres. A moins de lui créer ses propres arcs autour de son développement en vétéran, de ce qui est arrivé à son pays ou d’un antagonisme de la Lumière, il n’aura en effet pas grand chose pour lui, juste un passé glorieux que beaucoup ne connaissent pas. J’espère juste que ça changera et que ce sera bien fait.

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Le problème de Turalyon, c’est pas qu’il est mal développé mais qu’il n’est pas développé du tout pour l’instant. Maintenant qu’il est regent, sur le devant de la scène, ça peut évoluer. Je pense qu’il a du potentiel et je lui trouve un certain charisme.

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Je me demande s’il y arriverait, je les vois bien couler ensemble si ça devait en arriver là

J’apprécie ce changement d’approche au contraire. Il comprend qu’on ne peut pas faire régner la justice et la paix sans jamais se remettre en question. Je trouve ça intéressant de le voir évoluer au lieu de simplement rester le jeune garçon que les joueurs de l’Alliance ont appris à apprécier pendant MoP. Mais je pense qu’on apprendra que les murmures de N’Zoth ont eu un effet sur le long terme sur le petit Dudu et, ce n’est pas ce que je souhaite, il y a des chances pour que cette décision et certaines de ses réactions soient expliquées par ça

C’est une chose qu’il avait déjà faite sur un orc quand des petites troupes orques avaient recommencé à débarquer en Azeroth depuis la Porte des Ténèbres après la Deuxième Guerre

Retiens son souffle

Va falloir se calmer par contre, le quota de prêtresses elfes qui lui courent après est dépassé è_é

J’ai plus l’impression qu’il agit ainsi parce qu’il ne sait plus quoi faire pour maintenir l’Alliance. Tyrande part en roue libre total, et Genn comprend la position des Elfes de la Nuit. De ce postulat, si les Kaldorei quittent l’Alliance, ils perdent un poids de taille en Kalimdor où ils ont des avants postes partout.
Il agit pour agir, quoi, oubliant ses propres principes. ça se tient, mais ça m’agace.

Je suis la plus belle, vous passez après !

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Faudrait que je relise le roman, mais je me souviens avoir trouvé ça étrange que la volonté d’Anduin de retrouver Sylvanas soit justifiée par une colère très forte provoquée par la rencontre entre humains et Réprouvés en Arathi, plutôt qu’à cause des conséquences de Teldrassil sur l’Alliance

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Vous savez pourtant bien que sont seul véritable amour est Nzoth…eh je veux dire Anduin !

Enfin un peu bizarre. Peut être juste pour marquer la continuité avec le précédent roman, dédié à cette rencontre ?

Sinon, est-on sur que les méthodes de Turalyon sont directement approuvé par Anduin ? Je crois me souvenir qu’il lui donne carte blanche mais qu’ensuite il ne supervise pas personnellement.

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T’es un vrai toi :heart:

Ça et le fait que c’est un des motifs de l’attaque sur Lordaeron et la Quatrième Guerre, Anduin le mentionne en jeu. Et je me suis trompée, il parle bien de Teldrassil une seule fois, la seule fois qui compte (cf spoiler ci-dessous).
Je pense que l’accent est mis plutôt sur la rencontre en Arathi en particulier parce qu’Anduin et Shaw vont rencontrer un des participants de la rencontre qui en veut à Anduin de ne pas avoir empêché Sylvanas d’agir et de (re)tuer son frère de mémoire

En fait c’est Jaina la cafteuse qui rapporte ce qu’elle a vu Alleria et Turalyon faire, après leur avoir dit à eux qu’Anduin n’approuverait pas leurs méthodes. Voilà leur conversation :

« Alleria and Turalyon tortured that smuggler in front of me. She used the Void to infiltrate his mind while he held him prisoner with chains made from the Light. It looked unspeakably painful.” […] “My king… I worry that their tactics represent you poorly. Every one of us, every soldier, is in service to your crown. We stand under your banner, and if their actions are sanctioned by your rule, what does that say about us?”
Anduin did not speak for a long while, though his smile diminished. […] “What does it say? It says we will do whatever we must to bring murderers to justice. It says we will not forget those lost in war. It says we will not forget Teldrassil, or Lordaeron. It says we will not forget the mak’gora. It says that we will not forget the flames blazing over the Veiled Sea, or the fires reflected in the eyes of a thousand mourning children”. His hand closed into a fist, with every word his determination grew, rising and rising, a crescendo that nearly reached a shout. Then he glanced at her out of the corner of his eye, and his voice dropped to a whisper. “There was a time not so long ago when you were not above swinging the hammer of retribution. I have not forgotten Jaina. Have you?”
Oh, great lion, your heart is becoming steel. Hers had once done the same

Je suis la seule à en avoir des frissons tellement c’est classe ?
Et cette pique sur la purge de Dalaran xD

Y’a un petit blabla qui suit pendant lequel Jaina essaie de le faire changer d’avis, en lui disant que tout ce qu’elle veut, c’est qu’on se souvienne de son règne d’une façon aussi positive que de celui de son père, mais Dudu est décidé :

« Difficult decisions have to be made, and I trust Turalyon and Alleria to know where the line of decency is and not cross it. Would their statues preside over our city because they are without honor? »

Jaina lui dit que les gens changent. Dudu répond :

« People do change, but I trust Alleria and Turalyon, despite what misfortunes have befallen them. Stormwind would not exist without them, they are woven into the very fabric of our kingdom’s tales »

Donc Anduin ne les supervise pas, mais fait pleinement confiance à Turalyon, qu’il a nommé commandant suprême des forces de l’Alliance au début du roman (titre qu’il avait à l’époque de la Deuxième Guerre d’ailleurs), et Alleria.

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Il ne leur fait pas juste confiance, il cautionne leurs actions, une nécessité de se salir les mains. J’adorerai voir cet anduin en jeu.

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Merci d’avoir prit le temps d’aller chercher toute les citations. C’est du coup beaucoup plus clair. :slight_smile:

Vous voyez, je ne suis pas le seul à utiliser l’argument de la statue !

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Je savais que ça ne t’échapperait pas :joy:

Je veux aussi :heart_eyes: Et d’ailleurs, cette mentalité de la fin qui justifie les moyens colle assez bien au prêtre discipline quand on y pense et vu qu’Anduin en est vraisemblablement un…

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la horde de fer talyie :grin:

bon je sais on si perd avec toute ses horde. ^^

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