Nom complet de votre personnage.
Mon nom est Cenedra Sombrhiver, Nedra pour les intimes. Mon grand-père a abandonné son ancien nom et adopté celui-ci à la mort de ma grand-mère et de ma tante, toutes deux mortes de faim et de froid, dans les montagnes sur la route menant des Clairières de Tirisfal à Quel’thalas, pendant l’exil des Bien-nés. Mon père et lui échappèrent au même sort de justesse quelques jours plus tard, grâce à l’aide inattendue d’une famille d’humains qui vivait près de leur nouveau campement. Mes deux soeurs aînées et moi sommes nées bien des années plus tard.
Son caractère.
Ce n’est pas mon genre de me confier à n’importe qui. Enfin… Je vous ai bien parlé de mes origines tout à l’heure alors que vous ne me demandiez que mon nom. Et bien… il m’arrive d’être indécise. Parfois. Souvent. Je ne suis jamais sûre de savoir quel chemin est le bon pour atteindre mon but, et ce but m’a l’air de plus en plus abstrait… J’ai aussi tendance à penser à voix haute, un peu comme maintenant, et je perds facilement mon calme quand on me manque de respect.
Sa manière de s’habiller
Je n’étais qu’une prêtresse sacrée comme une autre avant de me tourner vers le Vide, et cette époque d’insouciance me manque. Il m’arrive d’enfiler la tenue de prêtresse de la lune de ma grand-mère quand personne ne me voit, même si elle est un peu grande pour moi. En ce moment, je préfère porter cette tenue de la parfaite prêtresse de la Lumière afin de cacher ma véritable affiliation, la méfiance à l’égard des Ren’dorei monte depuis le retour de N’Zoth, même si nous avons participé activement à sa chute.
Son style de combat
Je n’ai jamais été douée pour le combat, contrairement à ma grande soeur Shindü qui était déjà une guerrière renommée un siècle avant ma naissance. Ma soeur Tshiyah ne l’égale pas non plus, mais sa détermination surpasse la mienne. Tout ce que je sais faire, c’est me défendre en utilisant les ressources énergétiques à ma disposition. Lorsque Shindü nous a quittées pour suivre le dernier Haut-Soleil en Outreterre, Tshiyah et moi avons commencé à utiliser le fel, en suivant les enseignements du magistère Rommath. J’ai tenté de devenir démoniste comme Tshiyah, mais c’est après avoir invoqué mon premier Marcheur du Vide que j’ai compris que le fel n’était pas la solution. Le Vide m’appelait à travers cette créature étrange. J’ai donc rejoint le magistère Umbric et ses premiers fidèles, afin de mieux comprendre et contrôler cette force et de la faire mienne. Je n’y suis pas encore arrivée, et notre exil a mis ma volonté à l’épreuve. Mais je continue de sonder le Vide pour y trouver la réponse que je cherche toujours, et peut-être la force qui me fait défaut.
En termes d’interactions :
Qui est l’élu(e) de son cœur ?
Rougit, détourne le regard, triture le bout de la manche gauche de sa robe et répond avec une petite voix
Il… m’a dit qu’il s’appelait Sid et était le frère de Sig Nicious des Tauren Chieftains. Nous nous sommes rencontrés à la foire de Sombrelune il y a deux ans je crois. Il était toujours évasif quand j’essayais d’en savoir plus sur sa famille, mais à part ça, nous nous entendions bien et avons passé de très, très bons moments seuls tous les deux… Puis un jour, alors que nous étions en plein rendez-vous amoureux à l’Abracadabar à Dalaran, j’ai reconnu la voix de ma soeur Tshiyah, que je n’avais pas revue depuis une dizaine d’années… ou une centaine… Vous savez, le temps est une chose relative pour les elfes alors difficile d’en être sûre… Enfin, bref. Elle se disputait avec sa Shivarra à propos d’un humain qu’elle avait envoûté sans son accord. Je n’en croyais pas mes yeux ! J’étais à la fois stupéfaite et heureuse comme je ne l’avais pas été depuis très longtemps !
Nedra : " - Tshiyah ? Tshiyah c’est bien toi ? Sid, regarde, c’est ma soeur !
Tshiyah resta silencieuse, des émotions contradictoires défilant sur son visage. Mais pendant que les deux soeurs s’observaient, une autre scène similaire se déroulait juste à côté d’elles.
Shivarra : Kevan ? C’est donc là que tu te cachais ? Mais que fais-tu avec cette… chose à la peau bleue grisâtre et aux oreilles pointues ?
Tshiyah, menaçante : Attention à ce que tu dis, c’est de ma soeur dont tu parles espèce de-
Sid (?!) : Alirezza, laisse-moi t’expliquer…
Nedra, activant brusquement sa forme du Vide : Moi, une « chose » bleue grisâtre à longues oreilles ? Mais vous vous êtes regardée ? Je suis peut-être nulle en bagarre, mais je vous assure que tous vos bras ne vous serviront à rien face à la puissance déchaînée du Vide ! Bash’a no falor talah !
Alirezza : Venez donc plus près et je vous montrerai de quoi tous mes poings sont capables, sale briseuse de couple, voleuse de mec pathétique !
Tshiyah, fermement : Ali, tu sais que je peux te renvoyer d’où tu viens en un claquement de doigts. Cesse de tester mes nerfs et de t’en prendre à ma soeur, ton amoureux est un déchet sur pattes. D’ailleurs comment tu t’appelles toi, Sid, Kevan ou Kim’jael ?
Sid (?) : Kim’jael ? Non mais ça va pas ?! Je m’appelle… Kevan
Nedra, reprenant son apparence habituelle : Kevan…? Mais, qu’est-ce que ça veut dire ?
Kevan : Je t’ai menti. Alirezza est… ma femme. Nous nous sommes rencontrés en Outreterre il y a très longtemps. Ah et je ne suis pas le frère de Sig Nicious non plus.
Tshiyah : Nedra, t’avais quand même pas gobé ça ?
Arille Mirazur, tavernier : Elle est bien drôle votre histoire, mais il va falloir que vous vous calmiez ou je vous mets dehors et laisserai les gardes de la ville s’occuper de vous.
Os-Sinitre : Oh non, votre service est tellement exécrable qu’on s’ennuie ferme ici, y’a de l’ambiance grâce à ces quatre-là !
Arille Mirazur : Mon service, exécrable ? Vous savez ce que j’en ai à faire de l’avis d’un Orc mal brossé comme vous ?
Nedra reste silencieuse et fixe le sol tandis que des larmes roulent sur ses joues et qu’une bagarre générale éclate à l’Abracadabar, malgré la bonne réputation de l’établissement
J’étais tellement triste, gênée et déboussolée que le Vide a pris le dessus sur moi en emplissant ma tête de murmures assourdissants. Je ne sais pas exactement ce qu’il s’est passé ensuite, mais je crois que ma soeur m’a attrapée et serrée très fort dans ses bras avant que je ne perde connaissance. Je me suis réveillée trois jours plus tard dans une chambre de l’Abracadabar. Tshiyah m’avait laissé un mot disant qu’elle avait libéré Alirezza, avec qui elle ne s’entendait pas de toute façon, et qu’elle et Si- Kevan étaient repartis pour l’Outreterre. L’aubergiste de l’Abracadabar m’a raccompagnée poliment à la sortie après le petit-déjeuner et m’a dit « et surtout, ne vous sentez pas obligée de revenir la prochaine fois que vous serez de passage en ville »
Je n’ai pas revu ma soeur depuis ce jour. Je me demande si ses histoires d’amour sont aussi chaotiques que les miennes. Malgré tout le mal qu’il m’a fait, j’aimais sincèrement Sid, Kevan, peu importe. Et je ne souhaite pas prendre le risque de me faire duper une nouvelle fois. Pour moi, l’amour c’est fini.
Si quelqu’un vous offre un coup à boire en échange d’un service(ou plutôt vous refourguer un travail illégal qu’on appelle Quête).
Je ne bois pas, ou du moins pas les boissons communes. Si la requête qui m’est faite sert mes intérêts, je suis ouverte à la discussion.
Si vous vous faites brusquement attaquer par un ou plusieurs inconnus, comment vous réagissez.
Je déchaîne la puissance du Vide sur mes attaquants, comme je l’aurais fait sur cette sale shivarra à l’allure d’araignée humaine lascive si ma soeur n’était pas intervenue.
Nedra vous fixe avec ses yeux brillants et sa peau s’obscurcit sous l’effet de l’étreinte entropique
Votre réaction si on vous embrasse.
Si vous ressemblez à Sig Nicious, pourquoi pas. Mais si vous n’avez pas un quart de sa beauté, nous nous verrons dans vos cauchemars…
Si on vous vole.
Je clouerais le voleur sur place en faisant défiler des visions d’horreur dans son esprit et récupérerais mes biens. Ou je contacterais l’une de mes soeurs pour qu’elle vous fasse la peau.
Si on vous accuse d’un crime ou qu’on vous insulte.
M’insulter risque fort d’être la dernière chose que vous ferez. Même si vous avez une chance de vous en sortir si vous êtes un chasseur de démons, un paladin, un guerrier, un druide, un chaman, un moine, un chevalier de la mort…
Comment traitez vous votre meilleur ami?
En-dehors de mes soeurs, je n’ai qu’une amie, Nÿx, qui a elle aussi choisi d’étudier le Vide. Je ne passe pas autant de temps avec elle que je ne le devrais. Mais nous nous comprenons et notre amitié perdure, même quand nos missions nous éloignent l’une de l’autre parfois.
Qui est votre pire ennemi?
La Lumière est notre ennemie ultime. Sa simple existence menace la nôtre et nous n’existons que pour l’éliminer, en la dévorant car notre appétit est insatiable
Attendez… Qui a dit ça ?!
Et de façon générale, dans quelle registre de roleplay vous vous retrouvez beaucoup.
Réaliste avec un zeste de comique. J’aime ajouter de la nuance à mes personnages comme Nedra, en évitant d’en faire super-héros même si c’est la direction que Blizzard a pris avec le pj. L’univers de Warcraft a un côté triste, sombre et brutal que j’aime intégrer à l’histoire de mes personnages
Ca commence à bien faire. Qui vient encore de parler à ma place ?!