Bienvenue à la coupe dorée

Coucou :slight_smile:

Que tu sois bien loin de nous ? … Bien sur que oui :+1: :+1:

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spoil

… Se rapproche discrètement…

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Je t’avoue que j’ai eu un certain mal a suivre ^^’
En fait, j’eu des difficultés à tout me représenter et remettre en ordre dans mon esprit en te lisant.

Je vais essayer d’en extraire ce que je pense avoir compris de plus important.

  1. Tu pense que tout débat sur la notion de guerre est pollué par le pêle-mêle de vocabulaire changeant de signification, ou variant le sens en fonction des époques et des individus.

  2. La guerre, est un piège dans lequel s’est enfermé la civilisation Humaine, les anciennes guerres en appellant de nouvelles, on aura beau essayer d’oublier, d’enfouir notre passé, il resurgira, par rancœur, vengeance, volonté de liberté, avarice, …

Là on tombe dans un domaine que je ne maîtrise pas assez, désolé.
J’ai besoin d’appuyer mes propos de fait, je ne suis pas à l’aise avec la philosophie et l’ontologie.

Sinon oui, la guerre, c’est social, non naturel, le fruit d’une relation inamicale, poussé à son paroxysme. On l’a déjà évoqué tout les deux.

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Réponse à TheValuk

Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, il y a une partie de phrase que j’avais oublié d’écrire, sur le post qui détaille de façon sommaire, pourquoi de mon point de vue, la psycho est une socio ratée. Bref, j’ai rattrapé ça.

C’est une très bonne remarque. Et là dessus, je suis partagé. Autant d’un côté je trouve qu’il faut à tout prix séparer l’homme/la femme de l’œuvre produite, (comme par exemple Louis Ferdinand Céline qui a écrit des bouquins extraordinaires malgré un penchant idéologique abject), autant je trouve que la vie de l’homme/la femme à l’origine d’une œuvre a son importance et doit nous interroger parce que ça dit quelque chose (je pense par exemple à Heidegger et son adhésion au parti NatSo).

Ben Freud est dans ce cas là, et à travers sa vie, on peut voir son appétit démesuré de réussite qui l’aura amené à piller des auteurs, s’octroyer des « découvertes » indues, trahir des proches jusqu’à les mener à la ruine, au déshonneur. Pour ce qui est de son œuvre (dont une grande partie n’est pas accessible au public), il érige ses propres obsessions, ses propres pulsions comme grille de lecture universelle.
Il y a par exemple un passage dans l’interprétation des Rêves, où il parle de l’un de ses rêves dans lequel il est à une table avec je ne sais plus qui, et sa belle-fille. Et il dit un truc du genre : Je ne peux pas vous révéler telle partie de ce rêve, parce que vous allez me prendre (en gros) pour un dégueulasse.
Or, on savait le type de relation qu’il entretenait avec sa belle-fille (il laissera même sa femme crever dans un mouroir, pour elle).

Ce que je veux dire, c’est que la démarche scientifique, ce n’est pas ça. Ce n’est ni le fait de transposer ses propres schèmes pour en faire des vérités universelles, ni le fait d’occulter une partie des réalités pour paraitre plus présentable et vendre son truc.
Et malheureusement, il y a eu des trucs terribles et durables, des dommages colossaux sur les patients qui auraient mérité mieux que cela de notre part (et plus particulièrement en France, grâce aux bobos parisiens et son corporatisme de classes, qui ont érigé le freudisme au rang de religion, sans évolution possible).
Il a quand même fallu attendre Foucault et son Histoire de la Folie, pour commencer à écailler le mythe.

Donc voilà, je ne jette pas le bébé avec l’eau du bain, mais je ne sais pas comment me positionner et je suis mal à l’aise avec le Mythe Freud, qui repose sur une forme d’imposture. Mais c’est là. Et ça a participé à forger une culture commune, et des méthodes de soin, des filières de formation, et une vision du monde. Je n’en conteste pas certains effets bénéfiques (la catharsis par exemple), mais il faudrait une contre-histoire dans bien des domaines, y compris dans celui-ci, pour nous permettre d’avancer en dehors des dogmes, des logiques corporatistes et partisanes etc.
Je ne sais pas quoi dire.

C’est que j’ai mal fait mon taf. Mais oui t’as capté. Plus que « vocabulaire changeant », j’ai utilisé le mot de « casuistique », qui est un langage emprunt de notion binaire de Bien et de Mal (qui change en fonction des époques, des cultures etc), et qui a moins tendance à être construit sur la rationalité.
Or de nos jours, on se mange continuellement du discours moral, ce qui en bout de chaine conduit des types comme BHL, à te vanter sans sourciller, le concept de « guerre juste » ou des Nations à partir en guerre pour « apporter la démocratie ».

Du coup j’ai séparé langage et aspect moral pour essayer de montrer l’origine culturelle de la guerre qui n’était plus motivée, depuis l’avènement des civilisations, par la nécessité de survie, ni par notre nature.

Alors je ne sais pas si tu l’as fait exprès, mais parler de tabou lors d’une discussion sur la psychanalyse (Freud : Totem et Tabou) ça m’a fait marrer :smile: (et la réponse à cette question est : je ne sais pas, je vais y réfléchir, même si je pense qu’on a tendance à encenser des personnes du fait de leurs excès).

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Tiens n’y aurait t’il pas un sous-texte ?

Pavé César, ce qui vont tout lire te salue! :wink:

Désolée de poser ça entre vos débats (que je n’ai pas lue, peut-être quand j’aurais du temps) mais on m’a commandé un pavé…^^

Mais avant…

Tiens, je le connaissait pas ce Héros Chaman, il est nouveau? On le débloque comment? :wink:

Maintenant je peut commencer.

« qu’est-ce-qu’on vous enseigne exactement en psychologie ? »
(Jtaimepas)

Comme je l’ai dit, beaucoup de chose alors je vais décrire les matières qu’on a, ce qu’on nous enseigne dedans et après on verra pour le détail. Ensuite je répondrais à la question sur la psychanalyse. Je vais pas non plus écrire 2ans de cours :stuck_out_tongue:
Voyez le comme une vitrine de la licence de Psychologie, visiblement certains sont assez « âgés » ici mais peut-être que ça donnera envie à d’autres.^^

En Licence de Psychologie on a 4 grandes matières de psychologies + d’autres matières moins importantes (en termes de coeff. de notation) mais tout aussi utiles.

La première grande matière de Psychologie est:

  • La Psychologie Clinique: C’est la psychologie qu’on a tous en tête, le « cliché » que tout le monde a. Avec le patient sur le divan et le psychologue qui lui demande de lui raconter son enfance battue^^
    C’est un gros cliché parce que le divan est un « outil » typique de la psychanalyse, les autres approches ne l’utilise pas. Et il n’y a qu’en France qu’on estime encore la psychanalyse, les autres pays (USA, UK pour ne citer que les plus influents) s’en sont détachés depuis longtemps.

Dans la psychologie clinique il y a 5 approches de la psychologie et du patient différentes (voyez ça comme les partis politiques).
Le courant Psychanalytique, le courant Humaniste, le courant TCCE (Thérapies Cognitives Comportementales et Émotionnelles), le courant Systémique et le courant Intégratif (c’est un mix de tout les autres, en gros).

Il faut aussi savoir que les facultés de Psychologies se revendiquent de ces différents courants de pensée. Par exemple à la faculté de psychologie de Rennes c’est full psychanalyse, là-bas Freud est leur Dieu Suprême, et j’exagère à peine^^
(Je dit Freud, parce que c’est le plus connu, mais y en a plein d’autres^^)
Mais à Nantes ou à Lille c’est une Faculté de courant intégratif.

Je vais détailler un peu les courants, vous donner les grandes lignes de leur réflexion sur la psychologie.

  1. Le courant Psychanalytique: C’est le plus connu, il est guidé par la notion de déterminisme, qui sous-entend que chacune de nos actions est dirigée par une destinée écrite à l’avance (sans parler de la notion d’actes manqués, en gros si tu casse un verre c’est que tu devais casser ce verre, c’était écrit).
    Et il conçoit les troubles psychologiques comme étant causés par un traumatisme (fictif ou réel) ayant eu lieu dans le passé, généralement dans l’enfance.
    C’est plus compliqué que ça mais je résume^^

  2. Le courant humaniste: Il a été essentiellement développé par Carl Rogers. Il s’inspire de l’humanisme tel qu’on le conçoit en philosophie. Et je vais m’arrêter là, on a un murloc philosophe alors il complètera peut-être^^
    Pour l’approche de la psychologie, l’humanisme a une approche centré sur le patient (d’ailleurs certains psychologues humanistes préfèrent parler de « client », le terme « patient » faisant trop référence au monde médical selon eux.) C’est à dire que selon les psychologue humaniste, c’est le patient qui sait ce qui est « bon » pour lui, comment il pourra se sentir mieux dans sa vie, et le psychologue n’a qu’un rôle de guide pour aider le patient (oui moi je dit « patient » même pour parler du courant humaniste) à trouver les réponses qu’il cherche.
    Pareil c’est un gros résumé^^

  3. Le courant TCCE: Là on touche au côté vraiment scientifique de la psychologie. Le courant se basent les travaux sur le comportements et le conditionnement de Pavlov et Skinner et sur les nouvelles connaissances sur la cognition humaine découvertes depuis les années 60/70. Pendant longtemps ça s’appelait « TCC » et on a rajouté le « E » de « Émotionnelle » récemment avec les nouvelles théories sur les émotions. Les TCCE sont un peu l’opposé de la psychanalyse, les grands psychologues de ce courant en faisant la critique, Aaron T. Beck pour n’en citer qu’un. Concernant l’approche des troubles psychologiques, le courant est plutôt orienté dans la prise en charge des phobies, de l’anxiété ou de la dépression (dans ce dernier cas c’est plus compliqué que ce que je dit).

  4. Le courant Systémique: C’est celui que j’ai le plus de mal à expliquer car vraiment particulier. Pour faire court il conçoit le patient comme faisant partie de plusieurs systèmes ouvert (il y a de systèmes ouverts et fermés, les systèmes fermés ne sont présent qu’en mathématiques) comme le système familial (pas au sens « hiérarchie » ou « organisation », voyez ça comme un grand cercle avec marqué « famille » dessus) ou le système des connaissances (au sens « amis », « collègues », etc…) et lorsque le patient présente un trouble psychologique, selon la systémie c’est dû à une perturbation d’un des système dans lequel se trouve le patient.
    le cas le plus évident c’est la thérapie de couple ou la thérapie familiale, qui sont un peu « l’identité » du courant, même si les psychologues systémiques font aussi pleins d’autres choses.
    Et quand on parle de trouble du système, c’est souvent un trouble de la communication intra-systèmique (un couple qui ne se parle plus que par engueulade, une famille dont les parents sont en instance de divorce…).
    C’est là aussi très résumé et approximatif, même après 2ans je comprend pas encore bien ce courant.

  5. Le courant intégratif: Il est très récent, et comme je le dit plus haut il s’inspire d’un peu tout les courants précédents pour concevoir une psychologie aussi complète que possible, avec la volonté de se détacher des gueguerres d’idées qu’il y a entre les 4 autres courants. Si Nantes est une fac intégrative, on a pas eu beaucoup de cours sur ce courant réellement donc le paragraphe est moins épais.

Et à part le courant intégratif, quand deux psychologues de courant différents débattent, c’est un peu comme regarder un débat Mélenchon/Le Pen xD
Surtout Psychanalyse/TCCE^^

J’en ai parlée beaucoup de la psychologie clinique, la vache!^^

La 2ème grande matière est :

  • La psychologie du développement de l’enfant et de l’adolescent (résumé en « Psychologie du développement » ^^).
    Comme son nom l’indique, c’est tout ce qui touche au développement psychologique (pas de biologie dans ce cours^^) de l’enfant, de la période pré-natale à… bah la mort! C’est une erreur de croire que le développement s’arrête à l’âge adulte.
    Mais dans les faits on étudient surtout l’enfant et l’adolescent (et le nourrisson, un peu).
    C’est vachement passionnant et si vous voulez savoir, si j’arrive à avoir mon titre de psychologue j’aimerais exercer en milieu scolaire (collège/lycée plutôt).
    Je pourrais développer des points de cette matière si on me le demande mais autrement c’est tout, y a pas autant à dire que sur la psychologie clinique :stuck_out_tongue:

La 3ème grande matière est:

  • La psychologie cognitive. C’est tout ce qui touche aux fonctions cognitive, l’apprentissage, la mémoire, la perception, les émotions aussi, etc…

Et la dernière grande matière c’est:

  • La psychologie sociale. C’est tout ce qui est relations/interactions sociales entres individus, mais d’un point de vue de groupe. On étudie les groupes dans cette matière plutôt qu’un individu unique. Je sent que c’est la matière qui vous fera causer le plus, peut-être à égalité avec la clinique^^
    je vous donne en vrac des notions qu’on aborde dans cette matière: la polarisation, l’influence minoritaire et majoritaire, les représentations sociales, l’identité sociale, etc…

Voilà pour les grandes matières de la psychologie, nul doutes que vous allez réagir à ce que j’ai dit, mais tout ce que je raconte provient de mes cours, pas de ma propre réflexion personnelle.

A côté de ça on a aussi d’autres matières:

-La psychophysiologie: Là c’est la partie biologie, tout ce qui est fonctions du corps humain.

-Les (f*cking) statistiques (je déteste de toute mon âme les maths^^) : bah y a rien à dire on fait des graphiques et des calculs pendant 2 très longues heures! Et en L2 ils nous on rajouté les stats informatiques! 2h de tableaux Excel… c’est une épreuve de patience et de tolérance à la souffrance mentale!^^

-l’Anglais: parce que la littérature et les articles sont le plus souvent en anglais et que si on comprend que dalle c’est chiant pour la pile de recherches qu’on a à faire^^

Bon ça doit déjà faire long mais j’ai répondu au renard bleu (plagiat de Firefox? :stuck_out_tongue: ), maintenant la réponse à Edwin Van Cleef.

« @ Thalsindra: Pourquoi détestes-tu la psychanalyse ? »
(Edwi… euh TheValuk)

Je déteste la psychanalyse (mais vraiment, les cours qu’on a dessus c’est une épreuve pour moi^^) car en premier lieu elle se base comme je l’ai dit plus haut sur la notion de déterminisme psychique. Et rien qu’avec ça j’ai du mal. Penser que chacune de nos actions est prédéfinie à l’avance…
C’est vrai que pour l’instant vu que je suis qu’en L3 (enfin pas encore, à la rentrée) on ne m’a présenté que la vision de Freud et Jung mais rien qu’avec la théorie psychosexuelle (pas au sens que vous pensez!!!) de Freud j’adhère pas. Elle dit que c’est dans le vécu infantile du patient que l’on va aller chercher l’origine de ses conduites actuelles. Freud développe des Stades durant l’enfance liés à « la sexualité (toujours pas au sens que vous imaginez!!!) infantile de l’individu autoérotique soumise au primat (pas les cartes^^) des zones érogènes (là c’est au sens classique). ».
Je vais pas détailler tout les stades, vous irez chercher vous-même. Mais faites bien la différence: la sexualité pour Freud c’est le plaisir personnel (sans connotation), pour parler de la sexualité (au sens où on l’entend de nos jours) il parle de génitalité! C’est important sinon vous allez trouver ça vachement tordu^^
Et Ragetaurus a déjà développé une autre raison que je partage.

Pfouh, ça m’a pris du temps, et personne ne lira en entier je suis sûre! :grin:

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Coucou :slight_smile:

Merci :+1:

Il existe différents courants " anciens " et " moderne ". Le plus dur est de trouver ce qu’il te plait le mieux, le travailler pour ensuite en faire bénéficier autour de toi.

Avec la psychologie et la psychanalyse on peut évaluer les actes d’une personne et définir s’il l’a fait de manière " consciente " ou non. Donc comprendre et parfois défendre l’indéfendable.

Je ne suis pas totalement d’accord avec toi Thalsindra sur : "le déterminisme psychique. Et rien qu’avec ça j’ai du mal. Penser que chacune de nos actions est prédéfinie à l’avance… "

Nous sommes la somme de nos expériences. Quand on a la chance de pouvoir s’émanciper de notre jeunesse (avec tout ce que cela inclus) c’est le mieux pour s’épanouir dans notre vie privée. Profiter de nos acquis pour évoluer dans le sens qu’on souhaite … Le rêve de tous :heart_eyes:

Mais, sinon pas drôle, il y a des points que nuls ne peut éviter. Je vais faire simple :

  • Soit on a une enfance normale = amour parental + éducation classique.

  • Soit on a une enfance normale + 1 = amour parental + éducation où l’enfant est fortement conseillé de suivre une ligne.

  • Soit on a une enfance normale + 2 = + 1 = amour parental + éducation où l’enfant doit de suivre une ligne.

  • Soit on a une enfance difficile = Pas d’amour parental + éducation peu ou inexistante.

  • Soit on a une enfance difficile + 1 = Pas d’amour parental + éducation inexistante + maltraitance.

  • Soit on a une enfance difficile + 2 = Pas de parents + éducation inexistante + maltraitance.

La grande majorité de l’humain vient de l’un de ses schémas. Quel que soit le chemin que l’on souhaite suivre, on va dans 3 sens :

  • Soit on est en contradiction .

  • Soit on le suit avec plus ou moins de variante pour se donner l’illusion que c’est notre choix.

  • Soit en reproduit.

C’est un arbre décisionnel dont il est dur dur de s’émanciper. Pas impossible mais juste très dur. Un peu comme quand Jtaimepas reprendra ses études :wink:

J’ai tout lu ! :smile:

Je déteste la psychanalyse (mais vraiment, les cours qu’on a dessus c’est une épreuve pour moi^^) car en premier lieu elle se base comme je l’ai dit plus haut sur la notion de déterminisme psychique. Et rien qu’avec ça j’ai du mal. Penser que chacune de nos actions est prédéfinie à l’avance…
C’est vrai que pour l’instant vu que je suis qu’en L3 (enfin pas encore, à la rentrée) on ne m’a présenté que la vision de Freud et Jung mais rien qu’avec la théorie psychosexuelle (pas au sens que vous pensez!!!) de Freud j’adhère pas.

Je pense que tu déformes un peu (à défaut de résumer) la pensée psychanalytique. Il n’y a pas vraiment de déterminisme ni de destinée (là c’est dans The Witcher peut-être ? :stuck_out_tongue_closed_eyes:).
Il vaut mieux à mon avis parler de l’inconscient comme socle principal. En gros, la grosse « poubelle » dans laquelle nous jetons tout ce que nous ne voulons pas voir.
C’est cette partie immergée de l’iceberg qui régit en grande partie notre existence, peut-être est-ce cela que tu as voulu dire dans « destinée » ?
Cela te gêne dans quel sens ? Nos actions ne sont pas pour autant définies par avance, c’est un peu plus subtil que ça (ça me fait penser au film Minority Report).

Et du coup tout ce qui est complexe d’Oedipe, angoisse de castration, tout ça… Tu le rejettes ?

Ah voilà ce que j’ai oubliée de dire!

L’Inconscient en tant qu’ « entité » est purement psychanalytique, aucun autre courant ne le reconnait.
A séparer de l’inconscient tel qu’on conçoit le mot aujourd’hui. La psychologie ne réfute pas les phénomènes inconscient, seulement à part la psychanalyse on ne les associent pas à l’Inconscient.

Du coup ta phrase qui semble énoncer un fait n’est en fait valable qu’un point de vue.

Je rejette l’influence que la psychanalyse donne à ces concept.

Je ne comprends pas la différence que tu fais entre l’Inconscient en terme psychanalytique et tout ce qui relève des phénomènes « inconscients » tels que tu les envisages.

Pourtant c’est l’essence même de la psychanalyse, je ne vois pas en quoi on pourrait les dissocier d’elle. Non?

Ton résumé est génial, je me suis régalé à lire ça ! Là je n’ai pas le temps (je pars dans peu). Et toutes les grandes matières que tu résumes (fort bien) sont en réalité des sous-produits de concepts philosophiques et sociologiques. Ces « identités » sont le reflet des forces et des faiblesses qui les déterminent.

Concernant la psychanalyse, tu as raison d’en souligner les limites et le raisonnement « douteux ». Je suis toujours surpris de voir qu’un ouvrage sur la psychanalyse, procède (dans ce que j’ai lu) par des raisonnement en boucle : tel postulat issu du sérail, s’appliquant à telle situation, confirmation de la véracité du postulat (je te conseille d’ailleurs de lire Ethnopsychiatrie en Bretagne de Philippe Carrer, le processus est très visible, bien que l’analyse soit fascinante).
Et c’est là où la psychanalyse diffère : elle cherche avant-tout à s’auto-confirmer. Et c’est très bizarre.

Bref, je tourne tout ça au mieux dans ma tête, et je pond ça.

Merci d’avoir pris le temps d’expliqué :stuck_out_tongue:

Comme je m’y attendait un peu ya l’air d’avoir pas mal de bourrage de crane de tas de chose assez particulière, ou qui paraisse inutile comme les math avec les tableau excel ch’pa quoi et finalement très peu de pratique.

Ce genre de chose est t’il vraiment pris au sérieux ?

J’srai très curieux de voir a quoi ressemble un cours la-dessus.

Je crois qu’on s’est mal compris Lad c’était quelque chose qui m’attirait a l’époque mais je n’ai jamais fais d’étude la-dedans, et puis j’ai déja suivi pas mal de formation passé pas mal de trucs, travaillé dans pas mal de domaine mon CV et déjà bien lourd ne t’inquiète pas :face_with_hand_over_mouth:

gg double post^^

Je te donne ce que j’ai notée dans mon cours:

« La psychanalyse fait « l’hypothèse de l’Inconscient ». Elle postule que les productions humaines (conduites, paroles, rêves,…) renvoient à autre chose que ce qu’ils sont, à autre chose que leur contenu manifeste, immédiat. »

Pour prendre un exemple: l’interprétation des rêves est un concept purement psychanalytique. Aucun autre courant n’accordera autant d’importance à un rêve, et surtout n’en fera une analyse.

Ce que j’entends par phénomène inconscients je vais l’illustrer pour que ça soit plus parlant.
En TCCE il y a un truc qui s’appelle les pensées automatiques. C’est très facile à expliquer on en a tous.
Imaginez-vous dans la rue, vous croisez sur le trottoir d’en face un ami, vous lui faites un signe pour lui dire bonjour mais il vous répond pas et ne semble pas vous voir.
Vous allez vous demander pourquoi votre ami ne vous as pas dit bonjour aussi. Et ça peut donner ça:
« Tiens, il m’as pas salué, il ne m’as peut-être pas vu. »
Pensée automatique, maintenant ça peut monter un peu plus:
« Pourquoi il m’a pas dit bonjour? J’ai fait quelque chose? »
« Il me fait la gueule, il ne veut pas me parler? »

Là c’est pas trop grave parce qu’un sms ou quand vous revoyiez votre ami vous lui demander et il vous dit qu’il était à la bourre à son boulot et qu’il vous a pas vu^^

Mais les pensées automatiques sont souvent génératrice de phobies ou d’anxiété.
Votre mari part au boulot et il vous dit « chérie je rentre vers 17h ce soir », mais il est 18h30 et il n’est toujours pas rentré.
« Il est peut-être retenu par son boulot »
« Il est peut-être coincé dans les bouchons »
« Il est sûrement au PMU avec ses collègues et il rentrera plus tard »
« Il m’a pas appelé, il a peut-être un problème? »
« Il se fait tard (19h diront nous), il a eu un accident? »
« Oh mon dieu, il me trompe! »

Autre exemple (la bonne réponse était qu’il était au pot de départ d’un collègue on va dire^^).
Bref, tout ça pour expliquer que ces pensées automatiques sont inconsciente: on ne peut pas les contrôler, elles nous viennent inconsciemment. Pourtant elles ne peuvent être comparé à l’hypothèse de l’Inconscient que j’ai définie plus haut.
je sait pas si j’ai été claire…

Merci.

Ah mais la psychologie est née de la philo et de la socio, je dit pas le contraire.
Peut-être que je ne jouerais pas la carte Crabe affamé contre toi finalement… :stuck_out_tongue:

Ah ça je l’ai pris…

Oui assez, mais bonne nouvelle notre faculté a réussi à obtenir de faire un stage pratique obligatoire dès la L3 depuis cette année (enfin en Septembre), ce qui n’était pas le cas avant.

Bah c’est utile pour apprendre à utiliser les tests et échelles qu’on a en psychologie, ou en psychologie sociale pour étudier un sondage ou une étude réalisée sur un groupe de personne. Mais c’est méga relou!

Comme toute les licences en fait. C’est la fac quoi^^

Par les psychanalystes oui, les autres courant ils en rigolent plus qu’autre chose :stuck_out_tongue:

On avais une prof géniale qui expliquais évidemment bien mieux que moi, si un jour tu passe par Nantes… :wink:

Remarque avec le contexte actuel… on sait même pas si on aura cours en amphi (ce qui semble impossible, on est 300 en amphi, à peut près, et 35/40 en TD^^) ou si ça sera par visoconférence :stuck_out_tongue:

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Ça me parait complètement fou, la pratique me parait tellement importante pour apprendre ce genre de chose.

C’est le plus important aux finals :slight_smile:

Coucou :slight_smile:

Ton pavé est référencé sur le premier post :+1:

Même si tu as proprement snobé mon post après le tient … bouuuuhhhh :sleepy: :sleepy:

Comme beaucoup de cours (valable dans toutes les formes d’études), la psychanalyse, la sociologie, la psychologie tous ne sont pas intéressant voir même super utile dans le métier qu’on veut faire plus tard. Mais souvent, ils aident pour mieux l’appréhender et parfois en lisant un livre, écouter une émission, etc. le cerveau fait " tilt " et revient sur ce fameux cours qui nous a saouler mais qui à cet instant précis nous est utile :wink:

2 mentions « J’aime »

Oui… et non. Il faut une solide base théorique dans ce genre de cas, qui s’acquiert qu’en cours, et pas en une année. Ni même en 2. Pour ma part je pense que dès la L3 c’est bien. Évidemment la psychologie ne se résume pas qu’à rencontrer des patients mais vu que c’est quand même une partie importante (ou ce vers quoi la majorité des futurs titulaire du titre de psychologue vont tendre) cette base théorique est nécessaire.

Un exemple type que prenait un de mes profs: Vous rencontrez un patient en dépression, il présente une multitudes de symptômes physiologiques et psychiques. Qu’est-ce que vous faites? (Essayez de répondre, j’éditerais le message :stuck_out_tongue: )

Merci :wink:

Bah… je suis pas d’accord mais j’ai pas d’argument clair dans ma tête donc je ferme ma gueule^^

La seule chose qui fera « tilt » ça sera ma calculatrice quand je la balancerais contre un mur à la fin de mes études^^

Ho mais j’ai une questions moi aussi.

Comment ferait-tu pour sortir quelqu’un d’une secte ? :slight_smile:

Coucou :slight_smile:

Citation Thalsindra
Bah… je suis pas d’accord mais j’ai pas d’argument clair dans ma tête donc je ferme ma gueule^^

Alors je suis content de moi … non pas que tu fermes ta bouche mais que tu ne sois pas d’accord et que tu n’aies pas d’arguments :wink:

Une dose de psychologie + une dose de chieur + une dose d’aimer jouer avec les mots = réussir à trouver la faille dans les contradictions que nous avons tous. Je reviens sur les exemples que j’ai donné sur la capacité à retourner un kéké et ou de pourrir un éminent prof.

Je ne doute pas un seul instant que tu en es / sera capable. Tu as déjà le coté chieuse et l’écriture :rofl:

@ Jtaimepas

Pour ma part sans avoir plus de détails, il est impossible d’avoir une idée " précise " :thinking:

Cela dépend de trop de facteurs même si une base existe déjà.

1 mention « J’aime »

Je suis sérieuse, essayez de répondre. Je suis curieuse de voir ce que vous, vous feriez.

Je passerais la main à quelqu’un de plus compétent que moi car c’est un cas particulier et surtout je ne suis qu’étudiante^^

Tu vois le poissonnier et le forgeron dans Astérix?.. :wink:

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