Vos meilleurs films visionné

Apologie est peut-être légèrement exagéré. Ce qui est sûr, c’est qu’on en a bouffé et rebouffé pendant 10 ans.

On en bouffe depuis plus longtemps que ça. Souviens toi des illustrations médiévales dans nos livres d’histoire.

Coucou :slight_smile:

On peut reprocher ce qu’on veut à la guerre mais généralement de grande avancées ont été produite ensuite. Je n’emploie pas le mot " grace à elle " avant de grande avancées :face_with_raised_eyebrow:

Que soit en technique ou en art. mais l’inverse aussi est vrai, certaines guerres on détruit des oeuvres d’ arts. L’apologie est un mot fourre tout à mon sens. Si on prend l’exemple de Whiplash :

" A Florence il y a, en pleine rue, la statue, de 5 mètres de haut, de Persée tenant la tête de Méduse. Il a le zgeg à l’air et marche sur son corps nu… On y prend 100 photos à la seconde et on s’extasie devant la beauté de l’œuvre… (Qui est superbe :blush:) "

C’est l’apologie du bien contre le mal ?

C’est l’apologie d’un tueur ?

C’est l’apologie du nudisme ?

C’est l’apologie de tout ça et plus encore ?

C’est le recul et la compréhension qu’on veut lui en donner qui fait que notre réponse sera différente et qu’on aime ou pas cette oeuvre.

@ Dessse

La machine à gardé des cellules et a cloné des humains ?

Pfff !! qu’est ce que ça peut-être titilleuse une divinité quand même :face_with_hand_over_mouth:

Je ne dis pas que c’est nouveau, mais il faut avouer qu’il y a eu une floppée de films dans ce genre-là. Il n’y a qu’à mentionner toute la série Saw.

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J’ai particulièrement aimé saw 6 et saw 7 :joy:

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:rofl: :rofl: :rofl:

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IIIIIIIIIIIH LE DONJON DE NAHEULBEUK !!!

Je les aies dévorés à de multiples reprises ces livres !

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Tu n’imagines pas à quel point :face_with_hand_over_mouth:

psstt : fait attention à tes fautes de frappe :wink:

Je ne nie pas la violence qui est bien réelle par nature mais dans une société dite « évoluée », comment peut-on encore envisager de la mettre sur plein écran ?
L’artiste analyse la société… hum dans ce cas, comment expliquer qu’il existe des histoires, sortie tout droit de la tête des créateurs sans pour autant s’appuyer sur des faits réels.
Comment peuvent-ils imaginer de telles choses ?
Comment peut-on avoir envie de « voir » ça quand on sait que ça peut arriver ?
Ou encore les films dit « horreur », quelle analyse de la société est fait dans ce genre de films ?

Alors Lad dis :

J’ai aussi du mal avec ça : le côté exutoire de libérer des frustrations alors que , comme tu le soulignes, on est en haut de la chaîne alimentaire mais pas suffisamment « évoluer » pour ne plus avoir « besoin » de voir souffrir d’autres gens ?

Je veux dire par là que l’Homme a qu’en même un cerveau suffisamment développé pour être conscient de ce qu’il fait et de l’impact qu’il a sur cette terre. Mais il serait incapable de s’arrêter d’exterminer, détruire, être violent, car sa « nature » l’en empêche et il en aurait besoin.

Non j’arrive pas à valider ça.

Ça aussi on me l’a souvent dit. Mais je reste qu’en même dubitative sur cette explication. En effet, un psychopathe qui s’ignore, un enfant n’ayant pas suffisamment de recul, une personne « fragile » (j’arrive pas à trouver un autre mot) auront-il la capacité de « s’amuser » devant des films où la violence (peu importe sa forme) est de mise.

À ce stade de la société, certains ne se rendent même plus compte que la mort est irréversible, que si un humain dit « non » ça ne veut pas dire « oui », la pudeur n’est pas un défaut…

En tout cas merci de vos interventions, ça me donne à y réfléchir.

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car justement ça peut arrivé, l’anticipation permets de s’en prévenir , de s’y préparé pour l’amortir.

il y a des clichés qui ont des sens dans les film d’horreur, un couple qui copule avant le mariage à des chances plus grande que les autres personnages de mourrir , c’est un message

je ne pense pas que l’homme soit violent par nature , je pense qu’il est égoiste …

c’est bien pour ça qu’il y a le CSA , et les organisations qui sont censé classifié les titres …
(je trouve ça d’ailleurs choquant que les pub pour les jeux vidéo Pegi 18 puisse être diffusé n’importe quand ? )

alalalalah quelles sont loin ces années 80 où violence et filles à poil étaient visibles aux heures de grandes écoutes… :crazy_face:
Bon ok je sors…

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Mouarf, tu parles d’un message!

Certaines expériences avec de jeunes enfants montrent qu’ils ont plutôt une tendance altruiste.

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Quelle naïveté @Ganesh ! cet enfant n’est autre que le premier modèle du T850…Un bug rendait ce robot beaucoup trop généreux et altruiste dans notre monde occidental. Sa production a été interrompue en 1994.

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Ah mince. J’aurais dû m’en douter. Certains se sont peut-être échappés, on peut les voir dans d’autres vidéos :slight_smile:

Coucou :slight_smile:

Désolé pour les fautes mais si mon meilleurs amis Word ne repasse pas derrière moi :frowning:

Que nous soyons en haut de la chaine alimentaire ne nous dédouanes pas de nos besoins primaires qui sont dans 99% de la population. Le fait de vouloir procréer, manger, etc. est dans notre subconscient et ressort (pas forcément au bon moment) au gré de notre vie. Détruire aussi est dans notre nature mais l’humain sait créer et j’espère comme toi, que la balance penchera du " bon " coté :kissing_heart:

  • " En effet, un psychopathe qui s’ignore, un enfant n’ayant pas suffisamment de recul, une personne « fragile » (j’arrive pas à trouver un autre mot) auront-il la capacité de « s’amuser » devant des films où la violence (peu importe sa forme) est de mise. "

Un psychopathe qui s’ignore ne le s’ignorera pas longtemps s’il en fait une trop grosse consommation. C’est le code civil et moral qui le ralentira s’il ne trouve pas un exutoire.

Un enfant sans explication de ce qu’il voit peut devenir psychopathe ou une personne fragile. Comme sans explication pour une situation compliquée de la vie IRL. L’état fait de bonne campagne TV justement pour / contre cela.

Une personne fragile risque de développer des névroses, phobie, etc.

Au final toutes ses personnes ressentiront un sentiment lors du visionnage d’un film et c’est ce que tout le monde recherche au final sinon pourquoi regarder / lire quelque chose. C’est vraiment l’explication qui permet la compréhension et donc prendre le recul suffisant pour apprécier ou non, être dégouté ou non. Avec Internet c’est vraiment de la mauvaise volonté pour ne pas chercher à comprendre. Ne pas comprendre est excusable, ne pas chercher à comprendre ne l’est pas.

  • " Comment peut-on avoir envie de « voir » ça quand on sait que ça peut arriver ? "

Je l’avais expliqué un peu plus haut, c’est parce qu’on pense que ça n’arrive qu’aux autres et donc on veut voir / savoir quels effets ça fait … pour de faux et bien installé dans un fauteuil avec des popcorns.

  • " encore les films dit « horreur », quelle analyse de la société est fait dans ce genre de films ? "

Je te répondrais que c’est mieux maintenant qu’avant. Maintenant tu peux voir " la guerre " à la télé alors qu’avant, le village d’ à côté rentrait chez toi sans frapper … Enfin si, ils frappaient mais après être entré… pour te prendre ce qu’ils avaient besoin et c’était " naturel ", on aimait pas ça mais c’était " naturel ". Cela existe encore dans certaines cultures moins protégé que la nôtre. Je parts du postulat que tous ceux et celles qui écrivent ici vivent dans un pays " protégé ". L’analyse est globalement assez simple. Il y a des gentils et des méchants. Les méchants peuvent être pas trop méchants ou alors très très méchant. Qu’à part être le héros, tu risques de mourir dans d’atroce souffrance. Certains films Américains ont pendant longtemps été très moralisateurs comme la souligné Tazzouve et ils le faisaient de manière grossière, maintenant c’est beaucoup plus subtil.

@ Tazzouve

« je ne pense pas que l’homme soit violent par nature , je pense qu’il est égoiste … »

Je pense exactement l’inverse de toi … lol

L’homme est violent par sa nature animal mais qu’il est bon.

« La beauté sauvera le monde. »
-Fiodor Dostoïevski

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Stimulant :blush:

Première remarque : la psychopathie est un trouble psychique qui empêche l’individu de ressentir les émotions. Par contre, il les intériorise et les comprend « intellectuellement » plutôt parfaitement. En aucun cas être psychopathe fera automatiquement de vous un tueur. Pour la sociopathie c’est un peu différent. C’est un trouble qui dépend plutôt « d’un environnement » et conduit à une forme de brutalité sociale, voire un goût du risque et de transgression. Il y a donc plus de risque de vriller.

Deuxième remarque : je pense que l’on fait trop souvent l’erreur de raisonner en terme de Bien ou de Mal. Penser l’Homme comme une entité bonne ou mauvaise, c’est ce couper d’une grosse partie de la réalité, sans compter le risque de division, de censure, de jugement permanent, qui sont quand même des fléaux dans notre société (tout simplement parce que les seuils d’acceptabilité, de valeurs sont différents pour chacun).

La censure : car il est question de ça en filigrane. Par des termes comme « je ne comprends pas qu’on puisse… », « Ça ne devrait pas… », on en vient à réduire l’expression, le débat, et on en arrive à faire de l’art, un outil de connivence, de consensualité (en fonction des pouvoirs établis). Et c’est précisément cela, qui créé la frustration, la violence, et une expression « subversive ».

Je pars du principe cependant (j’ai peut-être tort) que la criminalité est à l’image de la société qui la génère. Il en va de même pour les fléaux comme le suicide, et même des pathologies psychiques, mentales. Mais c’est aussi vrai pour l’Art qu’elle produit. Aussi, toute cette violence qui nous assaille dans les films ou dans l’art est lié selon moi à plusieurs éléments :

  • Le manque de catharsis (on ne parle de la violence qu’avec sidération ou sensationnalisme, mais on ne parle jamais des ses implications sur l’entité sensible de l’Homme).
  • La mise à distance avec le spectateur, du fait de la nature même de la télévision et des médias en général (l’entremise permanente d’un écran entre un évènement et soi fait que l’on est moins touché).
  • La banalisation, qui est plus une conséquence qu’une cause, et ce phénomène conjugué à la mise à distance créé une sidération lorsque nous somme confrontés à de la violence réelle, brute. Et c’est pour cela que paradoxalement, nous sommes moins enclin à l’accepter. Non pas parce qu’elle est omniprésente, mais parce que c’est un concept éthérée jusqu’à ce qu’il devienne réel. La violence est même ludique (jeux vidéos, série américaine, p0rn etc), ce qui créer un décalage plus grand.
  • L’asepsie globale de la société, par la multiplication des intermédiaires. Cela rejoint en partie la mise à distance soit par vertu idéologique soit par censure, on ne montre plus, on déresponsabilise, on tait, on cache, on dilue, on aseptise.
    L’exemple le plus flagrant est l’industrie agroalimentaire où vous avez d’un côté la publicité pour un poulet, une brique de lait, et de l’autre vous avez L214. Vous captez ?

Dernier point, rappelez vous que d’un point de vue purement biologique, nous agissons par instinct (notre cerveau invente une excuse dans la milliseconde qui suit) et que tout l’enjeu d’une société, pour maintenir la cohésion, c’est de canaliser cette montagne de pulsions, afin de rendre l’individu acceptable pour la majorité. En ce sens, il n’y a ni bien, ni mal, mais seulement des nécessités.
Il est donc très sain, que le pire puisse s’exprimer de façon symbolique. Tant que l’éducation est là pour rappeler que la vie est à préserver, toujours. Tant qu’il y a de la catharsis et aucune censure. Ce n’est malheureusement pas le chemin que notre société-monde a choisi…
Edit :

Ah oui Fiodor ! C’est le gros qui défend la porte dans Game of Thrones !

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Coucou :slight_smile:

Très bonne blague sur Fiodor :rofl:

Très bonne analyse aussi sauf sur un point où je ne suis pas d’accord :

" La censure : car il est question de ça en filigrane. Par des termes comme « je ne comprends pas qu’on puisse… », « Ça ne devrait pas… », on en vient à réduire l’expression, le débat, et on en arrive à faire de l’art, un outil de connivence, de consensualité (en fonction des pouvoirs établis). Et c’est précisément cela, qui créé la frustration, la violence, et une expression « subversive »."

Ok la censure provoque de la frustration, etc… En revanche, je n’interprète pas ça du tout dans le filagramme / propos de Deesse. La forme qu’elle emploie est de l’incompréhension mais non pas de la négation comme le font certains en parlant de Blizzard par exemple. Ne pas pouvoir se mettre à la place de quelqu’un et comprendre son fonctionnement de pensée ne veut pas dire qu’on le rejette, tout comme pouvoir le faire et ne pas être d’accord avec cette pensée.

En tout cas ce n’est pas le sentiment que me donne Deesse dans son écriture :thinking:

Edit : Le bien et le mal surtout à minuit dans un jardin (très bon film comme 99% des Clint Eastwood) est le fondement même de notre société. Les valeurs bougent en fonction des cultures. 99% de nos actes sont dictés par cette règle alors il est difficile de passer outre.

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Tu as répondu avant Lad et je t’en remercie :hugs:
J’étais justement en train de relire ce que j’avais pu écrire, me demandant si j’avais pu laisser transparaître une volonté de censure dans mes propos. Et même si moi je n’en ai pas le sentiment, ça ne veut pas pour autant dire que les autres le lisent de cette manière.

@ragetaurus tes interventions sont toujours éclairées et très intéressantes à lire. Tu as une faculté d’écriture impressionnante.
Je suis plus maladroite mais j’essaye que mes propos restent le plus clair possible, et s’il s’agissait de moi concernant la censure, je tiens à préciser que c’est de l’incompréhension. Et quand je ne comprends pas, je cherche à comprendre ce qui peut m’échapper.

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Sorry, je ne t’attribuais pas la volonté de censure, je me suis mal exprimé. Mais c’est la tendance actuelle : instrumentaliser une gêne quelconque pour légiférer et censurer une globalité. Plutôt que de dire « en filigrane », j’aurais dû mettre « en découle »

Ouais je sais pas écrire autre chose que des pavés :face_with_head_bandage:

En gros, je suis assez d’accord avec toi. Il y a tout de même deux points sur lesquels je voudrais discuter.

Même si je suis de ton avis, il y a toujours, au fond de moi, l’idée - ou peut-être plutôt l’espoir - qu’il devrait y avoir une certaine universalité dans les notions de bien et de mal. C’est quelque chose dont il est difficile de se défaire, pour moi.

Je dirais que c’est à la fois une cause et une conséquence.

Note:

:no_good_man: On parle de bon cinéma ici. :no_good_man:
(J’ai ri quand même)

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