Bah il y a tout simplement les histoires de tranche de vie qui ne respecte pas tes condition, celle ou on suis plusieurs personnages, celle ou il n’y a pas de personnage principal ETC… après on pourrait prendre le temps de débattre la-dessus si tu veut, mais j’ai l’impresssions que tu restera bloqué sur ta position.
Pas du tout, un film chorale n’empêche en aucun cas chaques personnages d’avoir sa propre dramaturgie, une tranche de vie a ses tenants et ses aboutissents… Sa quête.
Tu ne trouveras pas de contre exemple, peut-être juste des thèses philosophiques pour tenter de dire le contraire.
C’est immuable et universel, indépendamment de la culture et des croyances. C’est inhérent à notre monde, on peut même parfois le constater dans la vie elle même.
Un protagoniste (ça peut être un grain de poussière), un évènement (ça peut être un courant d’air), et une quête quelconque (se reposer quelque part).
Après tu brodes ce que tu veux comme tu veux autour, mais sans ça tu n’auras que de l’art abstrait contemporain…
Sans parler de rester sur ma position, c’est juste la base de la dramaturgie.
Ps, si tu ne me crois pas, pense à n’importe quel film, n’importe quel roman, tu verras que ces éléments y sont toujours présents d’une manière ou d’une autre.
[Reédit] et je ne parle pas spécifiquement de monomythe ou de hero qui sont des termes trop « fermés », mais de la manière de construire une histoire.
On a déjà entendu dire « quand on a vu un film on les a tous vu », pareil pour les romans. Et ce n’est pas complétement faux, mais c’est surtout oublier que c’est le style qui fait tout.
Bah écoute on a pas le même point de vue la-dessus et c’est pas grave, moi je me suis toujours intéressé aux histoires atypique, tu as peut-etre vue des centaines voir des milliers de films ou romans qui suivent très souvent une recette similaire, moi ce n’est pas mon cas, ces quelque chose qui m’ennuie, des histoires classiques qu’on retrouve dans les romans les manga ou les films j’en consomme un peu, mais j’aime beaucoup celle qui justement essaie de changer un peu la formule celle qui ont justement leur propres manières de raconté une histoire.
Et puis le concept du monomythe est beaucoup trop vague forcément on peut essayé d’y mettre n’importe quoi mais du coup ce n’est pas vraiment pertinent. Genre je te prends 3 films L’oeuf de lange, Souvenirs goutte a goutte et Patlabor2
L’oeuf de l’ange n’est qu’un ensemble de métaphore, qui raconte une version alternative d’une partie de la Parasha Noah.
Souvenirs goutte a goutte raconte l’histoire du quotidien d’une fille de sont enfance jusqu’à ce qu’elle devienne une femme, en alternant les flashback.
Patlabor2 raconte l’histoire d’individu qui s’inquiète et agisse contre une catastrophe qui n’arrivera finalement jamais.
Pour moi ces 3 histoires ne sont absolument pas raconté de la même manière, que se soit niveau mis en scène déroulement de l’histoire etc… ya pas de "situation initiale, élément perturbateur développement dynamique etc’’ ces pas parce-que beaucoup utilise ce procédé qu’il est obligatoire.
Si tu ne l’a jamais vu je te conseil d’aller regardé preacher cette série c’est un grand fucck a tout ceux qui disent ''ha mais savez dans une histoire il faut faire comme si comme ca il faut une structure blablabla"
Après en revanche j’aimerai bien que tu me dise ce qui ta amené a croire a cette théorie du monomythe.
Je comprends ce que dit Whiplash, il n’a pas tort. Une histoire, c’est avant tout (et on l’apprend à l’école) une situation initiale, un élément perturbateur, un développement, un dénouement. Et ce quel que soit le style de l’histoire. Même des films comme Benjamin Button, Cloud Atlas, Mister Nobody, A Beautiful Mind ou encore Il Etait une Fois l’Amérique, adoptent tous ce schéma, même s’il est moins évident de l’identifier comme tel.
Le style cependant, a effectivement une grande importance. C’est notamment ce qui différencie un film médiocre, où tout est identifié dès le départ, les scènes attendues, les évènements connus par avance , d’un film plus chiadé, plus travaillé, qui touchera plus facilement vos affects. Et je comprends Jtaimepas. En fait, vous ne parlez pas de la même chose, mais vous semblez les confondre tous les deux.
La seule exception qui me vienne à l’esprit, ce sont les films de boules, ce qui reste dans une certaine mesure, de l’art cinématographique et de la narration, mais qui peut se passer « d’élément perturbateur » et qui déplace la « quête » sur le spectateur…
Bref, pour finir voilà une phrase de Jean Cocteau (oui, j’aime bien les citations de contexte) : « Le cinéma est l’écriture moderne, dont l’encre est la lumière ».
Je n’ai pas vu ces films. Mais rien qu’en allant lire le synopsis sur leur fiche wiki je vois qu’ils s’intègrent à ce que j’explique.
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l’oeuf de l’ange : une petite fille trouve un œuf qu’elle garde. Elle rencontre un jeune homme qui la suit, curieux de savoir ce que contient cet œuf.
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souvenir goutte à goutte: Finalement, il place son héroïne face à un choix important de sa vie : carrière à Tokyo, ou mariage dans la région rurale de Yamagata.
On peut triturer son schéma narratif à l’infini pour y apporter ce qu’on veut, faire passer les messages, les émotions que l’on veut. Mais la base est toujours là, qu’elle concerne un individu ou un groupe.
Non, tu pourrais effectivement me parler de Goddard, dont le leitmotiv à toujours était de briser les règles et parfois de transgresser celle-là en particulier… Bein c’est pas facile à regarder crois moi, essaye de regarder « socialisme » jusqu’au bout, tu va comprendre ta douleur.
Je ne dis pas ça comme un avis personnel, mais comme quelque chose que des gens beaucoup plus érudits et dans l’action que moi m’ont enseigné. Et je ne peux que le constater.
Edit, @ragetaurus, bon exmple le film de boules. Mais la base est quand même là : le plombier devait reparer la chaudière mais natasha swallowsky est en travers de sa route…
Après y’a pas de suspens, on connait la fin.
c’est a dire ?
(le synopsis de l’oeuf de l’ange ne veut dire, tu peut trouvé le film en VOSTFR sur youtube il fait a peine 1heure)
Fait un effort stp.
Mettons un groupe de gens qui doit parvenir à quelque chose: fil rouge du film trame principale.
Dans ce groupe se demarquerons des individus qui auront chacuns leur fil narratif et leur histoire et leur quêtes…
Et donc ça on peut pas le raconté de 36 manières différents ?
Ne pas confondre « schéma narratif » commun à toutes les histoires (sauf exception décrite plus haut) ; ce que décrit Whiplash
Et « trame narrative » qui diffère en fonction de la vision du réalisateur, du projet filmographique en lui-même. Ce que toi Jtaimepas, appelle « le style »
Vous avez encore cité de superbes titres que j’avais complètement oublié. Merci mille fois
J’aime bien les films de Stephen Chow (Kung-fu hustle, etc.).
En parlant de kung-fu…
- Il était une fois en Chine (1&2 surtout), il faut les voir au moins une fois pour les chorégraphies, avec Jet Li.
- Shaolin temple, encore Jet Li, bien jeune mais qui maîtrise déjà à fond.
Et puis quelques films dans ma collection, en vrac:
- Mad Max
- Les chèvres du pentagone (The men who stare at goats)
- Time Bandits
- Un poisson nommé Wanda
- Tenacious D et le mediator du destin (The pick of destiny)
- Total Recall
- Starship troopers 1
- Dark star
- Zardoz (pour voir Sean Connery dans un accoutrement… particulier!)
- Scanner sombre
- L’armée ds douze singes
- Brazil
- Un homme parmi les loups
- Hair
- Fight club
- The Wall
- Sin city
Et je répète, je vous conseille Hunt for the Wilderpeople, regardable en famille.
Et IP Man ! Et Raid 2 ! Dites vous que ce topic, je vais le consulter pour enrichir ma culture ciné. Bon sujet Tazzouve.
Ganesh, l’extrait… que de bons souvenirs ! T’as cité de très bons films ! Total Recall (ça vient de l’esprit de Stephen King je crois, mais pas sûr), Fight Club (mythique), The Wall (psychédélique et novateur artistiquement parlant), et Sin City (nouvelle étape cinématographique).
Pour ce dernier, je l’avais vanté à un pote, qui l’avait téléchargé (ouh, pas bien !) et je lui ai donc demandé comment il l’avait trouvé. Et ce boulet me répond texto: « Ben j’ai arrêté au bout de 5 min et viré du PC, parce que je l’avais téléchargé en noir et blanc »… (true story)
groupe: événement, quête…
personnage: événement, quête…
Ha peut-être que j’ai mal compris le postulat de base
"Il n’y a pas 36 manières de raconter une histoire.
Un/des protagoniste(s) qui va se retrouver dans des situations extraordinaires (qui le sortent de son ordinaire) auxquelles il va devoir faire face pour « accomplir son destin ». Et cette histoire sera traitée en mode drame ou comédie en ajustant le curseur à volonté.’’
je voulait juste démontrer qu’une histoire ne suit pas forcément ce schéma.
Oui ok, c’est le mot « raconter » qui t’as fait tilter… Cette manie de chipoter.
Alors comment dire?
Pour raconter une histoire on aura besoin d’un ou plusieurs protagonistes à qui il arrivera quelque chose.
Tout le reste c’est ce j’appellerai le style, ce qui rendra l’œuvre unique et personnelle.
Enfaîte je pense surtout qu’il s’agit d’un malentendus.
Le monomyth ces pas ça, c’est : situation normal —> aventure qui commence → différent obstacle a passé —> réussite ou défaite de l’objectif.
Je crois qu’on c’est juste mal compris quand tu ma dit :
« Vas-y si tu trouves une autre méthode fais-toi plaisir. Je suis très curieux de savoir ce que tu peux trouver comme dramaturgie qui n’utilise pas cette méthode. »
j’ai cru que tu répondais a ma phrase qui disait "le concept du monomythe c’est des connerie’’
Je ne parle effectivement pas de ça, c’est trop monolithique. Mais dans les grandes lignes y’a de ça quand-même.
Tarantino par exemple excel à faire des scènes et des dialogues complètement à côté du scenario. Et j’apprécie aussi beaucoup le films non linéaires et tarabiscotés. Mais même si un film part dans tous les sens, il n’en reste pas moins qu’au bout du compte il y a toujours la base protagoniste, événement, quête, résolution.
Encore une fois il y a certaine histoire tranche de vie et d'autre type d'histoire ou il n'y a ni quête ni résolution, sauf si pour toi la moindre chose est une quête genre :
Evenements → la tartine n’est pas beurrer
quete → beurrer la tartine
Résolution → la tarine a été beurrer sans se couper avec le couteau et sans l’avoir fais tombé
Bein… Oui exactement, tu peux faire un film avec ça
La quête n’a pas besoin d’être « aller chercher un anneau au cœur d’un volcan » et la résolution « sauver le monde »