C’est drôle, pour ma part hier j’ai passé la soirée sur les 3 events avec 3 autres joueurs, on a fait les 3 légendaires all heroes, on a eu des coupures de connexion, mais… au final, je me suis bien amusé. D’ailleurs les 2 ou 3 dernières fois où j’ai joué à Overwatch, je me suis bien amusé.
L’event en lui-même, il casse pas trois pattes à un canard. Rien de bien nouveau sous le soleil. Et pourtant, je me suis amusé. De quoi ça peut bien venir, ça ?
Overwatch perd des joueurs ? Possible. Même probable. Peut-être, effectivement, que je rencontre de plus en plus les mêmes personnes quand je joue. Jamais vraiment fait gaffe. Le fait est que j’ai pas l’impression de mettre plus de temps avant d’entrer dans une game. Et puis je continue à bien m’amuser. Etrangement, un peu à contre-courant, je continue à trouver du plaisir à jouer à Overwatch. Pourquoi ? J’sais pas. Oh, on va sans doute venir me dire que je me satisfais de peu. Sans doute. Il n’empêche, lorsque je finis une session d’Overwatch, j’ai le sourire.
Je me dis que j’ai payé ce jeu 20 euros. Chez moi, 20 euros, c’est même pas 10 cafés au bistrot. C’est la moitié d’un bon repas au restau. Comme je l’ai dit sur un autre topic, quand j’étais gosse, je payais mes jeux près de 3 fois plus cher, pour un contenu fixé, sans évolution, et même parfois d’une qualité plus que douteuse. Qu’est-ce que j’aurais donné parfois pour avoir ne serait-ce que la moitié de ce qu’Overwatch propose.
Je pense que ça m’aide à relativiser et à me satisfaire de ce qui m’est proposé, sachant que je n’y ai sacrifié que l’équivalent d’une dizaine de cafés.
Après, le jeu peut mourir, encore une fois, c’est possible que ça arrive. Peut-être demain, peut-être dans 1 mois, 1 ans, que sais-je… Ça aura beau être triste, c’est pas comme si le monde vidéoludique n’était pas devenu immensément vaste à l’heure actuelle. J’ai près de 300 jeu sur Steam, qui attendent que j’y retourne. Et je repenserai à Overwatch, en me disant que finalement, j’y aurai passé de sacrés bons moments.
Comme quoi, avec un peu de recul, et un brin de naïveté peut-être, y’a moyen d’apprécier même les choses les plus simples…