Après j’suis pas persuadé de la pertinence de la discussion, vu qu’avec un peu d’imagination, c’est toujours possible de combler les zones de vide ou d’expliquer les trucs les plus chelous d’une histoire. Les longues discussions que j’ai pu avoir avec des amis sur le dernier Star Wars en sont la preuve.
Il n’en reste pas moins qu’à mon sens, plus tu es obligé de combler des trous dans une histoire par des théories ou des hypothèses, plus ça montre que l’auteur a fait un mauvais travail.
On est d’accord, et c’est bien ça le problème majeur de l’écriture de WoW aujourd’hui. Si les personnages ont une puissance variable en fonction des besoins du scénario, comment veux tu faire une histoire qui se tienne un minimum ?
J’ai rien contre l’écriture Comics, mais je doute qu’elle ait sa place dans une oeuvre qui cherche à raconter une histoire s’étendant sur plus d’une décennie, avec aucune ellipse et aucun temps mort.
On en revient à un constat que j’ai déjà pu faire par ailleurs : A trop vouloir faire des moments épiques, Blizzard en a oublié de construire un cadre qui rendent ces moments vraiment épiques. L’épique, c’est compliqué à bien faire, ça demande de faire de la mise en place, de l’ambiance, de poser des enjeux et des menaces.
Si, par exemple, la charge des Rohirrims dans le Seigneur des Anneaux est épique, c’est parce qu’on nous a posé qu’ils sont peu nombreux face à une horde d’ennemis et qu’ils chevauchent vers leur mort, sans se soucier de leur destin. Ils ont choisis de se battre et de mourir ici et maintenant, et peu importe les conséquences, ils vont le faire.
Et ça marche parce qu’on connaît le pouvoir du Mordor, qu’on sait que Sauron est très puissant et que s’ils perdent cette bataille, c’est la fin des peuples libres de la Terre du Milieu. Pour filer la métaphore, si on était au niveau BfA, on aurait eu Gandalf qui aurait lancé un mégasort sur l’armée de Sauron et qui l’aurait vaincu comme ça tellement il est fort.