Bonjour,
Ayant mes 3 ou 4 heures quotidienne à patienter sagement devant ma page de connexion de WoW classic, je prends le temps d’attirer votre attention sur des phénomènes que j’ai pu constater récemment. Je tiens à préciser que je ne suis pas le seul à avoir fait ces constatations, mais ces personnes préfèrent rester anonymes. Donc comme d’autres grands lanceurs d’alertes avant moi : E Snowden ou JC Van Damme, il me semble important d’attirer votre attention sur ce qui semble être les prémices d’une épidémie à venir. Encore une fois, Blizzard semble ne pas réagir face à cette problématique.
Il semblerait donc qu’à l’intérieur de la programmation du jeu WoW Classic existe un code malveillant, une sorte de virus qui se transmettrai à l’homme, le mode de contamination n’étant pas encore clairement identifié. La période d’incubation semble très courte, puisque 48h après la sortie de WoW classic, les premiers cas sont déjà signalés. Les joueurs affectés sont caractérisés par les symptômes suivants :
- La politesse – Le joueur affecté utilise fréquemment les mots : « Bonjour, merci, svp ». Attention toute foi, l’utilisation exceptionnelle de ces mots n’est pas forcement symptomatique, mais cela doit déjà attirer votre attention.
- L’utilisation de phrase – Le joueur affecté utilisera des phrases correctement formées càd comportant au moins un sujet, un verbe et un complément pour échanger des idées et des concepts sur les divers canaux de discussion.
- La générosité – Le joueur affecté va, sans raison apparente, vous donner un buff (selon sa classe) ou va vous aider à tuer un mob (sans être dans votre groupe/raid). Ce dernier est un symptôme assez surprenant quand on connait la mécanique de WoW classic qui veut que lorsqu’un joueur tape sur un mob gris (càd déjà tagué par un autre joueur), le dit mob ne lui rapporte ni xp ni loot. C’est un comportement complètement irrationnel…
Ajour du 29/08/2019.
J’ajoutais à ce sujet une terrifiante anecdote qui m’est arrivé hier soir, après avoir rendu l’âme suite à une agro de masse, je m’apprêtais à refaire le chemin sous forme de fantôme. Quand j’ai eu la surprise qu’un joueur me rez, il n’était même pas dans mon groupe ! Le temps de réapparaitre, l’individu avait déjà disparu et je me suis senti obligé de lâcher un « Merci… » dans le vide, tout hébété que j’étais. Là encore, je ne serais pas le seul à qui cela serait arrivé…
De plus les symptômes peuvent hélas se cumuler, voici 2 tristes exemples pour vous aider à identifier rapidement un joueur affecté.
- « Bonjour, je peux grouper avec vous ? » – Ici, utilisation d’une formule de politesse et d’une phrase, à ce stade je vous conseille de rester très vigilant et de ne pas répondre.
- « Bonjour, je peux grouper avec vous ? J’ai fini cette quête mais je peux vous aider.» - Là, utilisation d’une formule de politesse et de deux phrases. La deuxième phrase, la plus alarmante, induit un acte de générosité désintéressé… A ce stade, je ne serai que vous conseiller de fuir le plus loin possible.
L’ensemble de ses symptômes peuvent être regroupés autour d’une pathologie autrefois connue comme l’interaction sociale ou communauté . On pensait avoir éradiqué cette pathologie depuis des années mais voilà qu’elle refait surface. Si ce n’est pas triste de voir cela en 2019…
La conduite à tenir.
- Les premières analyses semblent montrer qu’un antivirus ou un firewall ne soient pas efficace contre cette pathologie. Tout repose sur votre capacité à rapidement identifier un joueur contaminé.
- Actuellement, black-lister un individu affecté semble être assez efficace. Veillez à vous laver abondamment les mains après avoir sélectionné le jouer.
- Dans les situations les plus critiques n’hésitez pas à reporter l’individu. La FEMA ouvrira rapidement une enquête.
- Si vous pensez être affecté, consulter rapidement un spécialiste.
Toute foi, il convient de ne pas céder à la panique, l’épidémie semble actuellement confinée sur les serveurs WoW classic, BFA s’appuyant sur +10 ans de mise à jour, est correctement protégé contre cette pathologie.
N’hésitez pas à compléter ou à témoigner, la sécurité est l’affaire de tous.